Paris. Journée “création monétaire”

La plupart des “dettes” sont des mensonges

La monnaie ?

« La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux monnayeurs. …»
Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d’économie en 1988
•      « La crise mondiale aujourd’hui »

(Ed. Clément Juglar 1999).
articles.php?lng=fr&pg=765

Journée d’étude sur la création monétaire

Les économistes atterrés organisent, au premier trimestre 2012,  une journée d’étude consacrée à  « La création monétaire ».
La journée aura lieu le Samedi 24 Mars à l’université Paris 1 Panthéon, amphi 2B, de 10h à 17h.
Sur chacun des quatre thèmes proposés, sera ouvert un espace de contributions sur le site des Economistes Atterrés, permettant de présenter les thèses en présence et d’approfondir le débat.
Le Samedi 24 Mars, sur chacun des thèmes, des présentations synthétiques des différentes contributions seront suivies d’une discussion ouverte. L’ensemble (contributions + débats) sera publié sous forme d’un ouvrage.
La journée sera pilotée par Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon et Henri Sterdyniak.
Les contributions et les inscriptions à la journée d’étude doivent être envoyées à : atterres@gmail.com, en précisant votre statut et organisme de rattachement. 

Thème 1 : La création monétaire.
Grosso modo, deux points de vue s’opposent.
Pour les uns, la notion de création monétaire est centrale. La création monétaire est nécessaire pour assurer le bouclage macroéconomique du circuit, c’est-à-dire faire circuler le produit, réaliser le profit et anticiper la croissance. Cette nécessité s’oppose à une vision qui ferait dépendre l’investissement, et donc la croissance, de l’épargne existant préalablement.
Pour les autres, la notion de création monétaire n’a pas de sens. La distinction entre actifs monétaires et actifs non monétaires est arbitraire. Il n’y a pas de distinction entre création monétaire et crédit sur épargne préalable. D’ailleurs, il n’y a pas d’épargne préalable. Toute décision de dépense donne naissance au multiplicateur keynésien. Aussi, des concepts comme la stérilisation, la monétisation, le financement monétaire n’ont aucun sens. Seuls comptent le crédit et les déterminants de l’offre de crédit.
Thème 2 : Le financement monétaire des dépenses et des dettes publiques
Pour les uns, la dette publique et certaines dépenses publiques pourraient être financées à taux 0 ou très faible par la création monétaire ou la Banque Centrale.
Pour les autres, la Banque Centrale doit garantir la dette publique comme elle garantit les banques, être le préteur en dernier ressort, mais elle ne peut les financer, car son passif (et surtout son passif à taux 0) est de taille limitée. Elle ne peut augmenter ses actifs sans limite sous peine de perdre le contrôle du marché monétaire. Le seigneuriage est déjà reversé aux Etats. Les flux d’intérêt entre l’Etat et la Banque Centrale n’ont donc pas d’importance. On ne peut financer les investissements publics à taux faibles qu’en développant des réseaux spécifiques (Banque de Développement Durable).
Thème 3 : La monnaie et la crise
La crise de 2007-2011 pose de nombreuses questions à la théorie monétaire. En particulier :
– Comment s’explique la croissance du bilan de la Fed et de la BCE pendant la crise, du côté du passif comme du coté de l’actif ? Est-ce le gonflement de l’actif qui entraîne celui du passif ou l’inverse ?
– Comment s’explique la déconnection entre l’évolution de M0 et de M3 ?
– Le développement des ratios de Bale III fait-il courir le risque que le crédit soit limité par l’offre et non plus par la demande et les taux d’intérêt ?
– Le système bancaire peut-il fonctionner quand la dette publique est devenue un actif risqué ?
– L’Euro est-il une vraie monnaie ?
Thème 4 : Quelle réforme du système bancaire ? Quelle politique monétaire ?
Il faut préciser nos propositions, en particulier sur un nouveau fonctionnement de la BCE, du système bancaire, sur les critères du crédit. La BCE doit-elle avoir son mot à dire sur les crédits qu’elle refinance ? Comment mettre en place des institutions bancaires et financières publiques ou sous contrôle social ? Comment concilier de nouveaux critères avec le fonctionnement marchand de l’économie ? Comment faire reculer de façon décisive l’importance des marchés financiers et de la spéculation ?
FICHIER(S) ATTACHÉ(S): 

  1. François de Siebenthal: Création monétaire du néant à intérêts

    desiebenthal.blogspot.com/…/creationmonetaire-du-neant-interets.ht…

    21 déc. 2010 – Grâce à la création monétaire que LE GOUVERNEMENT (publique) a donner (abandonner) a des banques privées ! LES BANKSTERS nous

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  2. François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire

    desiebenthal.blogspot.com/2011/…/lettre-mon-cure-sur-la-creation.ht…

    25 oct. 2011 – Crise provoquée inexorablement simplement pour maintenir à flot la masse monétaire du pays concerné…empirée chaque année

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  3. Complots pour détruire la Suisse ? La “créationmonétaire du néant

    desiebenthal.blogspot.com/…/complots-pour-detruire-la-suisse-la.htm…

    5 févr. 2010 – Grâce à la création monétaire que LE GOUVERNEMENT (publique) a donner (abandonner) a des banques privées ! LES BANKSTERS nous

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  4. François de Siebenthal: Par Nicolas Dupont-Aignan, la création

    desiebenthal.blogspot.com/…/par-nicolas-dupont-aignan-la-creation….

    26 sept. 2010 – Par Nicolas Dupont-Aignan, la création monétaire pour la France. à la plus haute magistrature. Posted by François de Siebenthal at 12:06:00

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  5. Taux d’intérêt et création monétaire – E_Studium Thomas d’Aquin

    www.thomas-aquin.net/PHPhorum/read.php?f=6&i=6274…

    François de Siebenthal, 01-10-2003 23:54. Re: Taux d’intérêt et création monétaire Nouveau François de Siebenthal, 02-10-2003 20:48

  6. Re: Taux d’intérêt et création monétaire – Free

    thomas.aquin.free.fr/Pages/Taux%20d%20interet.html

    Re: Taux d’intérêt et création monétaire. Auteur: François de Siebenthal (—.adslplus.ch) Date: 02/10/2003 20:48. En lisant Vix pervenit, on voit qu’il est permis

  7. François de Siebenthal

    www.blogger-index.com/feed220011.html

    23 déc. 2011 – François de Siebenthal: Tridel, 5 milliards de m3 de nano-particules ….. Il existe un système de création monétaire local communal ou cantonal

  8. Crédit social – Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Crédit_social

    [modifier] le Théorème A+B. La production de crédits par ailleurs, qui temporairement peut faire apparaitre la masse monétaire comme suffisante, conduit à la

    INFOS STRICTEMENT BANNIES DES MÉDIAS

    LE TRUCAGE MONSTRUEUX DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2012 EN FRANCE

    DÉMONSTRATION FACTUELLE CLAIRE ET IMPLACABLE DE L’INANITÉ VOLONTAIRE SUR LES POINTS CLES DES “PROGRAMMES” PRÉSENTÉS AUX FRANÇAIS PAR LES CANDIDATS OFFICIELS, Y COMPRIS CEUX QUI PRÉTENDENT CONTESTER ET REMETTRE EN CAUSE LE SYSTÈME OFFICIEL (par exemple M. MELANCHON et Mme LEPEN entr’autres)

    MAGISTRAL C.Q.F.D

    A VOIR : ABSOLUMENT UNIQUE (faits présentés nulle part ailleurs)

    PRENEZ-LE TEMPS DE REGARDER CETTE VIDÉO : Vous ne le regretterez pas !
    (en particulier placez le curseur sur 1h05 et surtout sur 1h25)

    http://www.dailymotion.com/video/xov2yx_conference-de-francois-asselineau-bordeaux-18-02-2012_news

    http://www.u-p-r.fr/

     

Entrée de l’abbaye de Lérins.

·               Entrée de l’abbaye de Lérins.

·               On y voit deux symboles forts, l’un magnifique, l’autre très discutable.

·               Commençons par le premier, celui de la St Vierge Marie qui prend les chrétiens sous son manteau. Cette statue m’a rappelé une belle histoire, confirmée par le Christ lui-même.

 « O Jérusalem,Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

« O Jérusalem,Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

·               L’autre est celui des présentoirs de croire.com, à analyser avec une grande prudence.

·               Commençons par

·               Une belle histoire vraie

·               On raconte qu’une poule et ses poussins furent surpris par un incendie de prairie allumé par un cultivateur qui voulait se débarrasser des herbes sèches et des broussailles encombrant son champ. Les poussins, terrorisés par le feu, se réfugièrent sous les ailes de leur mère, si bien qu’elle ne put s’enfuir avec eux. Ne voulant pas les abandonner, elle se coucha sur eux, les protégeant de son mieux sous ses plumes. Et le feu passa. Lorsque le paysan la trouva un peu plus tard, la poule était morte asphyxiée et brûlée, mais tous les poussins étaient sauvés.

Elle avait donné sa vie pour eux…


« O Jérusalem,Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

(Esaïe 31.5).

Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l’Éternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera.

31.6

Revenez à celui dont on s’est profondément détourné, Enfants d’Israël!

31.7

En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles.

·               Romains chapitre 5 verset 8
5.8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Le Bienheureux Clemens August von Galen, Cardinal et évêque de Münster, a prononcé une homélie prophétique en 1941 qui résume bien cette histoire.

Ayant eu quelques difficultés à trouver une traduction française des homélies du Bienheureux,  il a été tenté, pour l’une d’elles, une approche de cet exercice périlleux. Le sens y est. Vous trouverez sur le site du diocèse de Münster les originaux en allemand, anglais et néerlandais :  http://www.kirchensite.de ; Site du Vatican

·               Sermon de l’évêque et Cardinal de Münster, Clemens August comte von Galen, le dimanche 3 août 1941 dans l’église de St Lambert, à Münster.

A mon regret je dois vous informer que pendant la semaine passée la Gestapo a continué sa campagne d’annihilation contre les ordres catholiques. Mercredi 30 juillet, ils ont occupé le centre administratif de la province des soeurs de Notre-Dame à Mühlhausen dans le district de Kempen, qui a autrefois appartenu au diocèse de Münster, et ils ont déclaré que le couvent devait être dissous.  La plupart des soeurs, dont beaucoup viennent de notre diocèse, ont été expulsées et elles ont reçu l’ordre de quitter le district le même jour.  Jeudi, selon des sources fiables, le monastère des frères missionnaires de Hiltrup à Hamm a été également occupé et confisqué par le Gestapo et les religieux ont été expulsés.  Déjà le 13 juillet, à propos de l’expulsion des Jésuites et des soeurs missionnaires de Sainte Claire de Münster, j’ai publiquement déclaré dans cette même église:  Aucun des occupants de ces couvents n’est accusé de quelque offense ou de crime, aucun n’a été amené devant un tribunal, aucun n’a été reconnu coupable.  J’entends que des rumeurs sont maintenant répandues dans Münster qu’ après tout, ces religieux, en particulier les Jésuites, ont été accusés, ou même convaincus d’actes criminelles, et même de trahison.  Je déclare ceci : 

·               Ce sont de basses calomnies de citoyens allemands, nos frères et nos soeurs, que nous ne tolérerons pas.  J’ai déjà déposé une plainte pénale auprès du procureur en chef contre un individu qui est allé si loin qu’il a fait de telles allégations devant des témoins.  J’exprime l’espoir que l’homme sera amené rapidement à  rendre compte et que nos Tribunaux auront toujours le courage de punir les calomniateurs qui cherchent à détruire l’honneur de citoyens allemands innocents dont la propriété a été déjà enlevée.  J’invite tous mes auditeurs, oui, tous mes respectables concitoyens, qui à l’avenir entendront des accusations faites contre les religieux expulsé de Münster de donner le nom et l’adresse de la personne portant ces accusations et de tous les témoins.  J’espère qu’il y a toujours des hommes à  Münster qui ont le courage de faire leur devoir en demandant la mise en examen judiciaire contre de telles accusations qui empoisonnent la communauté nationale, en s’engageant par leur personne, leur nom et au besoin leur témoignage.  Je leur demande, si de telles accusations contre les religieux sont faites en leur présence, de les rapporter immédiatement à leur curé ou au Vicaire général et de les faire enregistrer.  Je demande pour l’honneur de nos ordres religieux, pour l’honneur de notre église catholique et également pour l’honneur de nos compatriotes allemands et de notre ville de Münster de rapporter de tels cas au service de poursuite de l’État de sorte que les faits puissent être établis par un tribunal et les calomnies contre nos religieux punies. 

·               (Après la lecture de l’Évangile pour le 9ème dimanche après la Pentecôte :  « et quand il fut proche (de Jérusalem) , à la vue de la ville, il pleura sur elle… »,  Luc 19,41- 47): 

·               Mes chers diocésains!  C’est un événement profondément émouvant que nous lisons dans l’évangile d’aujourd’hui.  Jésus pleure!  Le fils de Dieu pleure!  Un homme qui pleure souffre d’une peine – une peine du corps ou du coeur.  Jésus n’a pas souffert dans son corps,  mais il a pleuré.  Combien grande a été la douleur de son âme, la souffrance du cœur du plus courageux des hommes pour qu’il pleure!  Pourquoi a-t-il pleuré?  Il a pleuré sur Jérusalem, sur la ville sainte de Dieu qui lui était si chère, la capitale de son Peuple.  Il a pleuré sur ses habitants, ses concitoyens, parce qu’ils ont refusé de reconnaître la seule chose qui pourrait éviter le jugement qu’il connaissait par son omniscience et qui était déterminé à l’avance par le divin juge:  « Si en ce jour tu avais reconnu, … le message de paix ! »  Pourquoi les habitants de Jérusalem ne le reconnaissent-ils pas ?  Peu de temps auparavant, Jésus l’avait apostrophée :  « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

·               Tu n’as pas voulu !  Moi, ton roi, ton Dieu, je le voulais ! Mais tu n’as pas voulu !  Combien elle est en sécurité, comme elle est protégée la couvée des poussins sous l’aile de la poule:  elle la réchauffe, elle la nourrit, elle la défend.  De la même manière j’ai désiré vous protéger, pour vous garder, pour vous défendre contre  tout mal.  Je le voulais, mais vous ne le vouliez pas !  C’est pourquoi Jésus pleure;  c’est pourquoi cet homme fort pleure;  c’est pourquoi Dieu pleure…  Sur la folie, l’injustice, le crime de  ceux qui ne veulent pas…  Et sur le mal auquel cela donne lieu – que son omniscience voit venir, que sa justice doit imposer –  si l’homme pose son refus contre les ordres de Dieu, en opposition aux remontrances de la conscience, et à toutes les invitations affectueuses de l’ami divin, le meilleur des pères:

·               «  Si tu avais donc reconnu , encore aujourd’hui, en ce jour ce qui sert à la paix ! Mais tu n’as pas voulu ! »  C’est quelque chose de terrible, quelque chose d’incroyablement faux et fatal, quand l’homme met sa volonté en opposition à la volonté de Dieu.  Je voulais  ! Mais tu n’as pas voulu !  C’est pourquoi Jésus pleure sur Jérusalem

·               Chrétiens chèrement aimés!  La lettre pastorale commune des évêques allemands, qui a été lue dans toutes les églises catholiques en Allemagne le 26 juin 1941, dit entre autres :  «  Il est vrai que, dans l’éthique catholique, il y ait certains commandements positifs qui n’obligent plus si leur observance provoquait des difficultés excessivement grandes ;  mais il y a également des engagements sacrés dont en conscience personne ne peut nous libérer, que nous devons accomplir même s’il nous en coûte notre vie. Jamais, en aucune circonstance, un homme ne peut , sauf en cas de guerre ou de légitime défense, mettre à mort une personne innocente. » 

·               J’ai eu l’occasion, le 6 juillet, d’ajouter les commentaires suivants à ce passage de la lettre pastorale commune: « Depuis quelques mois nous entendons  des rapports selon lesquels des personnes internées dans  des établissements pour le soin des maladies mentales, qui ont été malades pendant une longue période et semblent peut-être incurables, ont été de force enlevées de ces établissements sur des ordres de Berlin.  Régulièrement, les parents reçoivent, peu après un avis selon lequel le patient est mort, que son corps  a été incinéré et qu’ils peuvent recevoir ses  cendres. 

·               Il y a un soupçon général, confinant à la certitude,  selon lequel ces nombreux décès inattendus de malades mentaux ne se produisent pas naturellement, mais sont intentionnellement provoqués, en accord avec la doctrine selon laquelle il est légitime de détruire une soi-disant «  vie sans valeur » – en d’autres termes de tuer des hommes et des femmes innocents, si on pense que leurs vies sont sans  valeur future au peuple et à l’état.  Une doctrine terrible qui cherche à justifier le meurtre des personnes innocentes, qui légitimise le massacre violent des personnes handicapées qui ne sont plus capables de travailler, des estropiés, des incurables des personnes âgées et des infirmes! » 

·               Comme j’en ai été bien informé, dans les hôpitaux et les hospices de la province de Westphalie  sont préparés des listes de pensionnaires qui sont classés en tant que « membres improductifs de la communauté nationale » et doivent être enlevé de ces établissements et être ensuite tués rapidement.  La première partie des patients est partie de l’hôpital de malades mentaux de Marienthal, près de Münster, au cours de cette semaine.  Des hommes et des femmes allemands! 

L’article 211 du code pénal allemand est toujours en vigueur, et dit en ces termes:   « Qui intentionnellement tue un homme, en ayant l’intention de donner la mort, sera puni de mort pour meurtre ». 

Il n’y a aucun doute : afin de protéger ceux qui tuent intentionnellement ces pauvres hommes et femmes, membres de nos familles, de cette punition établie par la loi, les patients qui ont été choisis pour le massacre sont déplacés de leur environnement vers quelque endroit éloigné.  Quelque maladie ou autre est alors donnée comme cause de la mort.  Puisque le corps est immédiatement incinéré, les parents et la police criminelle ne peuvent pas établir si le patient en fait avait été malade ou ce qu’était réellement la cause de la mort.  J’ai été assuré, cependant, qu’au ministère de l’intérieur et au Service de l’officier médical en chef du Reich, le Dr Conti, qu’aucun secret n’est fait du fait qu’en effet un grand nombre de personnes mentalement malades en Allemagne ont été déjà tuées intentionnellement et que ceci continuera. 

L’article 139 du code pénal prévoit que  « quiconque a la connaissance d’une intention de commettre un crime contre la vie de toute personne… et n’informe pas les autorités ou la personne dont la vie est menacée, en temps voulu…  commet une faute punissable « . 

Quand j’ai eu connaissance de l’intention d’enlever des patients de Marienthal,  j’ai déposé le 28 juillet une plainte  chez le procureur de Münster,  au tribunal du Land à  Münster, et à Monsieur le président de la Police par lettre recommandée ayant la teneur suivante  :

·               « Selon l’information que j’ai reçue il est projeté au cours de cette semaine (la date a été mentionnée comme étant celle du 31 juillet) de déplacer un grand nombre de patients internés de l’hôpital provincial de Marienthal, classés comme ‘membres improductifs de la communauté nationale ‘, à l’hôpital psychiatrique d’Eichberg, où ils doivent être intentionnellement tué comme on croit généralement que  cela s’est produit  dans le cas de patients enlevés d’autres établissements. 

·               Puisqu’une telle action est non seulement contraire à la loi morale divine et naturelle mais est qualifiée à l’article 211 du code pénal allemand comme meurtre et entraîne la peine de mort, je rapporte par la présente ce fait en accord avec mon obligation de l’article 139 du code pénal et demande que des mesures soient  immédiatement être prises pour protéger les patients concernés par des démarches contre les autorités projetant leur déplacement et leur meurtre, et que je puisse être  informé de la mesure prise « . 

·               D’information au sujet de ma démarche, aucune ne m’est venue en retour que ce soit du procureur ou de la police.  J’avais déjà écrit le 26 juillet aux autorités de la Province de Westphalie qui sont responsables du fonctionnement de l’hôpital psychiatrique et des patients confiés à eux pour veiller sur eux et pour les soigner, protestant dans les termes les plus forts.  Cela n’a eu aucun effet.  Le premier transport des victimes innocentes sous sentence de mort a quitté Marienthal.  Et  de l’hôpital de Warstein, ce sont, comme je l’ai entendu,  800 patients qui ont été déjà enlevés. 

·               Nous devons nous attendre, donc, à ce que les pauvres patients sans défense  soient, tôt ou tard, tué. Pourquoi?  Non pas parce qu’ils ont commis quelque offense que ce soit justifiant leur mort;  non pas parce que, par exemple, ils ont attaqué une infirmière ou un préposé à leur surveillance, qui seraient autorisés pour cause de légitime défense à répondre avec violence à la violence.  En ce cas l’utilisation de la violence menant à la mort est permise et peut être invoquée, comme dans le cas où l’on tue un ennemi armé.  Non :  ces malheureux patients doivent mourir, non pas pour quelque raison semblable mais parce que par le jugement d’un certain organisme officiel, sur la décision d’un certain comité, ils sont devenus « indignes de vivre, » parce qu’ils sont classés en tant que « membres improductifs de la communauté nationale ».  Le jugement est qu’ils ne peuvent plus produire aucun bien :  Ils sont comme une vielle machine qui ne fonctionne plus, comme un vieux cheval qui est devenu boiteux de manière incurable, comme une vache qui ne donne plus de lait.  Qu’arrive-t-il à une  vielle machine ?  Elle est mise à la ferraille.  Qu’arrive à un cheval boiteux, à une vache improductive? 

·               Non ! Je ne pousserai pas la comparaison jusqu’au bout –  si affreuse est sa convenance et son pouvoir d’illumination. 

·               Mais nous ne sommes pas concernés ici par de vielles machines,  nous n’avons pas affaire à des chevaux et à des vaches, dont l’unique fonction est de servir l’humanité, de produire des biens pour l’humanité.  Elles peuvent être détruites, ils peuvent être abattus quand ils ne remplissent plus cette fonction.  Non:  ici il s’agit d’hommes et des femmes, nos prochains, nos frères et soeurs!  De pauvres êtres humains, des êtres humains malades. Ils sont improductifs, si vous voulez…  Mais cela signifie-t-il qu’ils ont perdu le droit de vivre?  As-tu, ai-je le droit de vivre seulement aussi longtemps que nous sommes productifs, aussi longtemps que nous sommes reconnus par d’autres comme productifs? 

·               Si l’on pose et met en pratique le principe selon lequel les hommes sont autorisés à tuer leur prochain improductif, alors malheur à nous tous, car nous deviendrons vieux et séniles !  S’il est légitime de tuer les membres improductifs de la communauté, alors  malheur aux invalides qui ont sacrifié et perdu dans le processus de production leur santé ou leurs membres !

·               Si l’on peut se débarrasser des hommes et des femmes improductifs par des moyens violents, alors malheur à nos courageux soldats qui reviennent au pays  gravement atteints par des blessures de guerre,  estropiés et invalides !

·               Si on l’admet, une fois, que les hommes ont le droit de tuer  leurs prochains « improductifs » – quoique cela  soit actuellement appliqué seulement à des patients pauvres et sans défenses, atteints de maladies – alors la voie est ouverte au meurtre de tous les hommes et femmes improductifs:  le malade incurable, les handicapés qui ne peuvent pas travailler, les invalides de l’industrie et de la guerre.  La voie est ouverte, en effet, pour le meurtre de nous tous, quand nous devenons vieux et infirmes et donc improductifs.  Alors on aura besoin seulement qu’un ordre secret soit donné pour que le procédé, qui a été expérimenté et éprouvé avec les malades  mentaux, soit étendu à d’autres personnes « improductives », qu’il soit également appliqué à ceux qui souffrent de tuberculose incurable, qui sont âgés et  infirmes, aux personnes handicapées de  l’industrie, aux soldats souffrant de graves blessures de guerre ! 

·               Alors aucun homme ne sera en sûreté :  n’importe quelle commission pourra le mettre sur la liste des personnes « improductives », qui dans leur jugement sont devenues « indignes de vivre ».  Et il n’y aura aucune police pour le protéger lui, aucun tribunal pour venger son meurtre et pour amener ses meurtriers à la justice.  Qui pourra alors avoir une quelconque confiance dans un médecin?  Il pourrait signaler un patient comme improductif et pourraient être alors données des instructions pour le tuer! 

·               On ne peut s’imaginer, la dépravation morale, la méfiance universelle qui s’étendra au coeur même de la famille, si cette doctrine terrible est tolérée, admise et mise en pratique.  Malheur aux hommes, malheur au peuple allemand quand le saint commandement de Dieu : « Tu ne tueras pas ! « , que le seigneur a donné au Sinaï dans le tonnerre et les éclairs, que Dieu notre créateur a écrit  dans la conscience de l’homme au commencement, si ce commandement n’est pas simplement violé mais sa violation est tolérée et exercée impunément !

·               Je vous donnerai un exemple de ce qui se produit.  Un des patients de Marienthal était un homme de 55 ans, un fermier d’une paroisse de campagne dans la région de Münster – je pourrais vous donner son nom – . Il a souffert pendant quelques années de perturbation mentale et a été donc admis à l’hôpital de Marienthal.  Il n’était pas mentalement malade dans le plein sens du terme:  il pouvait recevoir des visites et était toujours heureux, quand sa parenté venait le voir.  Il y a seulement une quinzaine, lui rendirent visite son épouse et un de ses fils, un soldat qui se trouvait stationné au front et avait un congé à la maison. Le fils est très attaché à son père malade, aussi la séparation fut difficile… Qui sait si le soldat reviendra, s’il reverra son père, car il peut tomber au combat pour son pays.

·               Le fils, le soldat, ne reverra sans doute sûrement pas son père sur la terre car il a été depuis mis sur la liste des « improductifs ».

·               Un parent, qui a voulu rendre visite au père cette semaine à Marienthal, s’en est retourné avec l’information que le patient avait été transféré ailleurs sur les instructions du Conseil des ministres pour la défense nationale.  Aucune information ne pourrait être fournie sur le lieu où il avait été envoyé, mais les parents seraient mis au courant d’ici quelques jours.  Quelle sera cette information?  La même que dans d’autres cas semblables?  Que l’homme est mort, que son corps a été incinéré, que les cendres seront remises contre paiement d’honoraires?  Car le soldat, risquant sa vie au champ d’honneur pour ses compatriotes, ne reverra pas son père sur terre, parce que des compatriotes à la maison l’ont tué.  Les faits que j’ai énoncés sont bien établis.  Je puis donner les noms du patient, de son épouse et de son fils le soldat, et de l’endroit où ils vivent.  «  Tu ne tueras pas ! »  Dieu a écrit ce commandement dans la conscience de l’homme longtemps avant que n’importe quel code pénal ait établi de pénalité pour le meurtre, longtemps avant qu’il n’y ait n’importe quel procureur ou n’importe quelle cour pour instruire et punir un meurtre.  Caïn, qui a tué son frère Abel, était un meurtrier longtemps avant qu’il n’y ait eu d’États ou de tribunaux.  Et il avouait sa faute, pressé par sa conscience qui l’accusait :  «  Mon méfait est trop grand pour que je puisse trouver le pardon … le premier venu qui me trouvera me tuera » (Genèse 4.13-14).  « 

·               «  Tu ne tueras pas ! »  Ce commandement de Dieu, qui seul a le pouvoir de décider de la vie ou de la mort, a été écrit dans le coeur des hommes au commencement, longtemps avant que Dieu ait donné aux enfants de l’Israël sur la montagne du Sinaï sa loi fondamentale dans ces phrases lapidaires inscrites sur la pierre, qui sont écrites pour nous dans l’Écriture Sainte et que comme enfants nous avons apprises par coeur au catéchisme.

·               «  Je suis le Seigneur ton Dieu ! «   Ainsi commence cette loi immuable. «  Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi ! «   Dieu – le seul Dieu, transcendant, tout-puissant, omniscient, infiniment saint et juste, notre créateur et juge à venir – nous a donné ces commandements.  En raison de son amour pour nous il a écrit ces commandements dans notre coeur et les a proclamés.  Car ils correspondent au besoin de notre nature créée par le Dieu; ce sont les normes indispensables de tout vie raisonnable, pieuse, salutaire  et sainte individuelle et communautaire.

·               Avec ces commandements, Dieu notre père, veut nous rassembler, nous ses enfants, comme la poule rassemble ses poussins.  Si nous suivons ces commandements, ces invitations, cet appel de Dieu, nous serons gardés et protégés et préservés du mal, défendus contre la mort et la destruction menaçantes comme les poussins sous les ailes de la poule. 

·               « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de foi j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » Est-ce que cela va de nouveau arriver à notre pays, à l’Allemagne, à notre province de Westphalie, à notre ville de Münster? Qu’en est-il de l’obéissance aux commandements divins, en Allemagne, ici chez nous ?

·               Le huitième commandement:  « Tu ne donneras pas de faux témoignage, tu ne mentiras pas ! « 

Combien de fois il est violé sans scrupule et publiquement!

Le septième commandement:  «  Tu ne voleras pas ! »

·               La propriété de qui est-elle encore sûre après l’expropriation arbitraire et sans égards de celle de nos frères et de sœurs qui font partie d’ordres religieux catholiques ? La propriété de qui est-elle protégée si cette propriété saisie illégalement n’est pas restituée ?

Le sixième commandement:  « Tu ne commettras pas d’adultère. » 

·               Pensez aux instructions et aux assurances de rapports sexuels libres et de maternité sans mariage, dans la lettre ouverte notoire de Rudolf Hess, qui a disparu depuis. Cette lettre a été éditée dans tous les journaux.  Et combien de conduites dévergondées et déshonorantes de cette sorte  avons-nous lu et observé… Nous en avons constaté l’existence dans notre ville de Münster! A quel manque de pudeur dans l’habillement nos jeunes ont-t-il été forcés de s’accoutumer. C’est la préparation pour le futur adultère!  La modestie, le rempart de la chasteté, est sur le point d’être détruit. 

·               Et maintenant le cinquième commandement:  «  Tu ne tueras pas ! », est mis de côté et est violé sous les yeux des autorités dont la fonction devrait être de protéger la règle de la loi et la vie humaine, quand les hommes prévoient de tuer des innocents intentionnellement, simplement parce qu’ils sont « improductifs », parce qu’ils ne peuvent plus produire aucune marchandise.

·               Et qu’en est-il aussi de l’observance du quatrième commandement, qui nous enjoint d’honorer nos parents et ceux qui ont autorité sur nous et de leur obéir?  Le statut de l’autorité des parents est déjà bien ébranlé et est de plus en plus mis à mal par tous les engagements imposés aux enfants contre la volonté de leurs parents.  Qui donc peut croire que le respect sincère et l’obéissance consciencieuse aux autorités de l’État peut être maintenu quand les hommes continuent à violer les commandements de l’autorité suprême, les commandements de Dieu, quand ils combattent même et cherchent à rejeter la foi au seul véritable Dieu transcendant, Seigneur de ciel et de terre? 

·               L’observance des trois premiers commandements a en réalité pendant de nombreuses années été en grande partie suspendue dans la vie publique en Allemagne et à Münster.  Par combien de personnes le dimanche et les jours de fêtes sont-ils profanés et soustraits au service de Dieu!  Combien le nom de Dieu est profané, déshonoré et blasphémé! 

·               Et le premier commandement:  «  Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi ! «   Au lieu du seul et véritable Dieu éternel, les hommes installent leurs propres idoles qu’ils servent et adorent:  la nature, ou l’état, ou le peuple, ou la race.  Et combien sont ceux dont le Dieu, selon le mot de Paul, « est leur ventre » (Philippiens 3.19) – leur propre bien-être – auquel ils sacrifient tout, leur honneur même et leur conscience – les plaisirs des sens, la convoitise de l’argent, la convoitise de la puissance! Ensuite on veut aussi essayer de s’arroger à soi-même les attributs divins, pour se faire des seigneurs au-dessus de la vie et de la mort de leurs prochains.  Quand Jésus est venu près à Jérusalem et vit la ville il pleura sur elle  disant :  « Ah! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix! Mais non, il est demeuré caché à tes yeux. Oui, des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de retranchements, t’investiront, te presseront de toute part. Ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu fus visitée! »

·               Regardant avec ses yeux de chair, Jésus a vu seulement les murs et les tours de la ville de Jérusalem, mais l’omniscience divine a vu plus profondément et connaît ce qui se passe dans le ville et ce qu’il en est de ses habitants : « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de foi j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » C’est la grande douleur qui oppresse le coeur de Jésus, qui fait monter des larmes à ses yeux.  J’ai voulu ton bien mais tu ne veux pas !

·               Jésus a vu combien coupable, terrible, criminel, désastreux est ce refus .  Ce petit homme, cette créature frêle, oppose sa volonté créée à la volonté de Dieu!  Jérusalem et ses habitants, son Peuple choisi et favorisé oppose sa volonté à celle de Dieu !  De manière folle et criminelle, ils défient la volonté de Dieu!  C’est pourquoi Jésus pleure sur le péché horrible et la punition inévitable. On ne se moque pas de Dieu! 

·               Chrétiens de Münster!  Est-ce que le fils de Dieu dans son omniscience, en ce jour, a vu seulement Jérusalem et ses habitants?  A-t-il pleuré seulement sur Jérusalem?  Est-ce que le peuple d’Israël est le seul peuple que Dieu a entouré, qu’il a  protégé avec le soin d’un père et l’amour d’une mère, qu’il a aimé ?  Est-ce le seul peuple qui ne voulait pas?  Le seul qui a abandonné la vérité de Dieu, qui a rejeté la loi de Dieu et ainsi s’est condamné à la ruine? Jésus, Dieu omniscient, a-t-il également vu en ce jour notre peuple allemand, notre pays de  Westphalie, notre région de Münster, la Rhénanie inférieure?  A-t-il également pleuré sur nous?  Pleuré sur Münster ?  Pendant mille ans, il a instruit, il nous a instruit nous et nos ancêtres dans sa vérité, il nous a guidés par sa loi, nourris, nous, de sa grâce, rassemblés comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes.  Le fils omniscient de Dieu a-t-il vu  en ce jour, qu’en notre temps, il doit également prononcer ce jugement sur nous:  « Tu n’as pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée ! »  Comme ce serait terrible ! 

·               Chers fidèles du Christ ! J’espère qu’il est toujours temps… Mais alors il est  grand temps !  Reconnaissons encore aujourd’hui ce temps qui nous apporte la paix, qui seul peut nous sauver du tribunal de Dieu : Acceptons sans retour en arrière et sans réserve, nous, la vérité évidente de Dieu et reconnaissons-le par notre vie. Faisons des commandements divins une ligne directrice de notre vie et prenons au sérieux l’expression  : plutôt la mort que le péché !

·               Dans la prière et le pénitence sincère prions pour que la rémission et la pitié de Dieu puissent descendre sur nous, sur notre ville, notre pays et notre chère peuple allemand.  Mais avec ceux qui continuent à provoquer le jugement de Dieu, qui blasphèment notre foi, qui dédaignent les commandements de Dieu, qui font cause commune avec ceux qui aliènent nos jeunes au christianisme, qui volent et bannissent nos religieux, qui provoquent la mort d’hommes et de femmes innocents, nos frères et sœurs, avec tous ceux-là nous éviterons n’importe quel rapport confidentiel, nous nous maintiendrons, nous et nos familles hors de portée de leur influence, de peur que nous soyons infectés de leurs manières athées de penser et d’agir, de peur que nous devenions des complices de leurs fautes et soyons ainsi exposé au jugement que le Dieu juste doit rendre et infliger à tous ceux qui,  comme la ville ingrate de Jérusalem, ne veulent pas ce que Dieu veut.  O Dieu fais nous reconnaître à tous aujourd’hui avant qu’il soit trop tard ce qui nous apporte la paix !  O  très sacré coeur de Jésus, affligé de larmes à cause de l’aveuglement et des iniquités des hommes, aide-nous par ta grâce  que nous aspirions toujours à ce qui te plaît et renoncions à ce qui te déplaît, pour que nous demeurions dans ton amour et que nous trouvions la paix de nos âmes ! Amen.

Un scandale ?


Présentoirs Croire.com, avortement, franc-maçonneries et pauvreté endémique
Les fidèles peuvent trouver  dans les présentoirs Croire.com une fiche sur l’avortement intitulée : « l’avortement : une blessure insurmontable ? » sur un grand présentoir de www.croire.com,
Ce texte déculpabilisait notamment la femme qui avait avorté.
Il ne faut en effet quand même pas oublier que c’est une souffrance d’avorter. Et d’une façon certaine, une « violence » qui tue des innocents.
Mais nous avons surtout besoin de la Vérité dans la Charité.
Le chapitre à la fin du texte ” S’en remettre à sa conscience” est maladroit et, s’il est pleinement voulu, horrible.
Je l’ai immédiatement montré au prêtre présent, M. l’abbé Duffner, qui a aussi compris la gravité de ce texte et réagi de manière constructive.
Extrait:
. …les femmes qui avortent suivent…les recommandations de l’Eglise…(sic)…
Il est de la même eau subtile et pernicieuse que le texte ci-dessous.
Il existe un lien rusé entre l’avortement, la plupart du temps commis sous des pressions économiques et le système des crédits, contrôlés la plupart du temps par des sociétés secrètes comme les franc-maçonneries, crédits qui poussent à la faute.
Démonstration des infiltrations dans l’Eglise.
Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd’hui, est contre l’encyclique ” Vix pervenit” ( voir www.pervenit.com ) et  pour les abus de la grande finance internationale qui pousse les familles dans la misère.
Extraits:
Peut-on être chrétien et franc-maçon?
Cette question posée aux internautes de croire.com a suscité de nombreux messages. Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd’hui y répond.
Sollicité par un ami qui l’invite à entrer dans sa Loge, un chrétien s’interroge. Qu’est-ce au juste que la Franc-maçonnerie? Qu’irait-il y chercher? Il est tenté par les arguments de son ami. Mais qu’en dit l’Église ? Notre homme décide de mener l’enquête…
Non ! Répond le cardinal Ratzinger, le 26 novembre 1983, alors qu’il est préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Oui ! répond le pasteur Claude-Jean Lenoir, membre du Grand Orient de France. Non ! répond l’épiscopat allemand le 12 mai 1980 au nom d’une différence de doctrine et de symbolisme. Oui ! répondent les membres de la Fraternité saint Jean (1), qui se veulent «chrétiens parce que francs-maçons et francs-maçons parce que chrétiens». Non, déclarent solennellement les papes Clément XII, Benoît XIV, Pie VII, et Léon XIII. Oui, il est possible d’être à la fois chrétien et franc-maçon, dit le Père Riquet, jésuite, dans Le Figaro littéraire du 22 juin 1969, ainsi que le Père Caprile dans La Civilta Cattolica du 10 novembre 1973, à la suite du Père Beyer, jésuite, doyen de la faculté de droit canonique de l’université grégorienne à Rome, qui distingue les Loges maçonniques selon qu’elles militent ou non contre l’Église. Ces réponses disparates provoquent un cas de conscience chez tout chrétien sollicité par un maçon ; tant il est vrai que l’autorité, aussi lucide soit-elle, ne peut pas suppléer la conscience.
Les réticences d’un chrétien sollicité par un ami
Imaginons Éric, catholique pratiquant, engagé au Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC), marié, deux enfants, apprécié dans son milieu professionnel pour sa compétence en même temps que pour son sens social et politique. Éric est approché par un de ses amis, collègue de travail, membre d’une «association philosophique», qui lui révèle que cette association est une loge maçonnique. «Vu les valeurs dont tu témoignes, tu aurais tout à fait ta place chez les francs-maçons», lui dit-il. Éric est surpris, car la Franc maçonnerie évoque d’emblée pour lui un affairisme contraire à ses valeurs; il pense aux découvertes du procureur de Mongolfier sur la connivence des juges maçons avec certains prévenus dans le Sud-Est de la France, aux scandales des tribunaux de commerce dans la région Ouest de Paris, et aux pressions de la Fraternelle maçonnique du Parlement concernant les lois sur l’avortement, sur le voile islamique, sur l’euthanasie… Remontent aussi à sa mémoire les stupidités sectaires proférées contre la religion par certains grands maîtres du Grand Orient de France, Maurice Ravel (sic) dans les années 1960, Jacques Mitterand (avec un seul r) un peu plus tard, Robert Ragache dans les années 1980… et même Alain Bauer, voici peu, qui fit mine de réduire les conflits du globe à des guerres de religions.
Entre le sectarisme et la liberté de parole
«Certes, il y a des sectaires parmi nous, concède l’ami maçon, mais s’y trouvent également beaucoup de gens qui cherchent à construire une société plus humaine, libérée des a priori dogmatiques qui hypothèquent le monde religieux, et dans une liberté de parole favorisée par un rituel apte à réguler les passions.» Éric reste sceptique, pensant que le «dogmatique» est mal interprété. De plus, il semé. e d’un rituel sans transcendance, qui n’est, pense-t-il, que gesticulation. «Tu rencontreras des gens de bonne volonté, très différents de ton milieu catho, des gens qui baignent dans la philosophie des Lumières, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, dans une absolue liberté de conscience.» Éric hésite. Ce qui le tente, peut-être avec naïveté reconnaît-il, c’est la dimension politique qui semble se dégager des travaux maçonniques, dimension qu’il regrette de voir s’estomper de son univers religieux.
Selon le Code de droit canonique
«Tout se joue sur l’interprétation de l’article 2335 du Code de droit canonique de 1917, lui explique le curé de sa paroisse. Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimement établis, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au siège apostolique.» La référence à la Franc-maçonnerie a disparu du nouveau code de Droit canonique de 1983. L’ancien article 2335 a été remplacé par l’article 1374 qui stipule: «Que celui qui donne son adhésion à une association qui agit contre l’Église soit puni d’une juste peine.» Une juste peine est une peine proportionnée au délit, précise le curé. Les francs-maçons militent-ils contre l’Église ? demande Éric. C’est la question qui divise, répond le curé. Le cardinal Seper, préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, prédécesseur du cardinal Ratzinger, reconnaissait que certaines loges échappent à cette condamnation. Son successeur fut d’un avis opposé.
Suivre sa conscience
Éric s’affronte ici à un jugement de fait qui appelle autant de discernement qu’un jugement de valeur. À propos des faits, Blaise Pascal soulignait, dans sa 18e lettre provinciale, qu’il fallait s’en remettre aux constats de ceux qui y sont allés voir : «D’où apprendrons- nous la vérité des faits ? Ce sera des yeux, mon Père, qui en sont les légitimes juges» (2). Il faudrait donc que j’aille voir, pense Éric, ou me fier aux témoignages de mon ami, ou des journaux, ou des maçons déçus, car il y en a certainement, ou des autres qui y trouvent ce qu’ils cherchent. Cette pensée fit surgir une nouvelle question : qu’est-ce que j’irais voir parmi les maçons, que je ne trouve pas dans ma religion? A priori rien, puisque la Franc-maçonnerie n’est pas une religion. Éric reste cependant tenté. Car son christianisme marqué par le MCC se vit dans le monde, non pas un monde choisi et séparé, mais le monde tel qu’il est, et qu’il lui faut aimer à la manière du Christ.
Reste l’autorité des pasteurs de l’Église. Cette autorité est nécessaire dans toute organisation, admet Éric. «Il existe une justice maçonnique comme il existe des tribunaux ecclésiastiques, confirme l’ami maçon, car ce qui engage le corps ne peut être laissé à l’arbitraire de chacun.» Pourquoi alors, pense Éric, ne pas m’en remettre à la décision du pontife romain ? Ce qui le conduisait, à regret, à refuser la perche tendue par son ami franc-maçon. Mais un scrupule jaillit en lui, venu de la doctrine de l’Église, traditionnelle depuis saint Thomas d’Aquin, et qui établit le primat de la conscience : «Lorsque la conscience persiste dans son jugement (contraire à celui de l’autorité) après un examen suffisant et des efforts convenables, non seulement elle n’est pas coupable, mais nous avons le devoir de la suivre» . De quoi plaire aux francs-maçons! se dit-il.
1) À ne pas confondre avec la Communauté Saint-Jean (les «Petits gris»), ni avec la Société de Saint- Jean fondée au XIXe siècle par Lacordaire pour les artistes chrétiens.
2) Blaise Pascal, Lettres provinciales, Ed. Garnier Flammarion 1967, pages 265.
3) Mgr André Collini, archevêque de Toulouse, «Accueillir la parole en Église», in Foi et vie de l’Église de Toulouse, 22 mars 1987
Étienne Perrot
Suite de la démonstration:
Le taux d’intérêt et les Jésuites, critiques.
Réponses de L’ISDD, section NEL à la réponse de Etienne Perrot.
Ce document présente la réponse aux arguments présentés suite à une discussion avec Albert Longchamp et à un écrit de leur spécialiste Etienne Perrot.
Il s’ensuit un projet très simple de courte réfutation des arguments mis en évidence.
Puis un bref exposé de la problématique selon l’enseignement du Magistère et dans l’histoire humaine conclut l’ensemble.
La condamnation des Jésuites et des réductions guaranis pèsent lourds dans l’histoire.
Des études très sérieuses démontrent que l’économie sans argent et/ou sans intérêts est possible, et les Indiens d’Amérique du sud étaient très heureux dans ce système des réductions jésuites qui se généralisaient partout.
Réponse à M. de Siebenthal
relative aux documents électroniques envoyés à M. Albert Longchamp
par Etienne Perrot.
De tous les documents envoyés deux propositions se détachent, l’une concernant les rôles économiques et sociaux de la famille en général et des mères de famille en particulier ; la seconde concernant l’interdiction du prêt à intérêt. La première mérite considération, la seconde repose sur des bases fausses.
Reconnaître financièrement le travail de la femme à la maison, des soins éducatifs, du climat favorable qu’elle procure pour l’épanouissement de l’enfant, et pour cela intégrer dans le revenu national cet apport réel mais non comptabilisé, voire, l’âge de la retraite étant venu, accorder un dédommagement plus ample qu’aujourd’hui, relève de la justice sociale, et ne se heurte qu’à des considérations sociopolitiques. L’économiste ne peut rien dire de plus.
Réponse : Voici au moins une base commune de travail, merci pour votre appui.
Sur le taux à intérêt, dans les documents envoyés à M. Longchamp, il y a trois confusions.
Confusion sur celui qui prend le risque.
Ceux qui ont prêté à Swissair, au gouvernement russe d’avant la première guerre mondiale, et à mains autres entreprises ou Etats, ont compris sans phrase que le prêteur n’était guère plus à l’abri que le propriétaire du capital ; bien que celui qui prête à intérêt prédéterminé soit condamné par la Charia Islamique comme il était condamné avant 1830 par la discipline ecclésiastique catholique ; alors que le profit industriel ou commercial n’a été condamné par aucune de ces deux religions. Le risque assumé par le travail est de deux ordres : le premier touche les conditions de travail et la santé ; le second est la perte d’emploi avec la perte du revenu futur qui lui est attaché. Le risque pris par l’apporteur de capital est tout autre : c’est le risque de perdre l’argent déjà gagné dans le passé. C’est cette distinction que ne pouvaient faire ni les prophètes de l’Ancien Testament, ni les Pères de l’Église, qui vivaient tous dans une civilisation qui ne connaissait que le prêt à la consommation, dénommé usure.
Réponse :
Nous comprenons au contraire que l’épargnant croit qu’il reste le propriétaire du capital déposé dans les banques. Or, chaque franc épargné est prêté plusieurs fois, jusqu’à 100 fois, sic cent fois aux USA ( En Suisse, la Masse monétaire créée du néant par les crédits M2 est d’environ 26 fois (vingt six fois) M1 et on compte en abusant de la confiance des épargnants plusieurs Masses monétaires chaque fois plus grandes, M1, M2, M3, M4….Mn), ce qui contribue aux crises actuelles en favorisant les bulles spéculatives.
La notion de prêter deux ou même plusieurs fois la même chose en même temps est impossible dans le cas du camion, mais on abuse de l’argent car c’est un pur symbole. C’est bien la preuve que St Thomas et le catéchisme de Trente ont raison en affirmant que cet abus est meurtrier.
Nous sommes évidemment pour le juste profit, mais par pour l’intérêt car il est fonction du temps.
Le profit qui est ou qui n’est pas selon surtout le risque et donc la concurrence éventuelle est à partager.
S’il est, même après une semaine, il peut y avoir partage, en fonction d’un contrat externe à définir selon l’encyclique Vixpervenit, voir ci-dessous.
S’il n’est pas, alors il y échec qui n’est pas sanctionné par une faillite, contrairement aux prêts.
« Alors que le profit industriel ou commercial », vous sautez d’une notion, l’intérêt fonction du temps à l’autre, le profit fonction du risque, ce qui n’est pas scientifique.
« Le risque pris par l’apporteur de capital est tout autre : c’est le risque de perdre l’argent déjà gagné dans le passé »
Le Christ connaissait ce risque, il a pourtant confirmé toute la tradition et encouragé à donner. Tous les conciles cités ci-dessous aussi…
« une civilisation qui ne connaissait que le prêt à la consommation, dénommé usure. ».
Cette affirmation est historiquement fausse, car déjà dans l’antiquité, on connaissait les prêts à la production, voir notamment la bibliographie au texte donné en référence ci-dessous.
Confusion touchant la doctrine catholique
Les documents envoyés citent l’encyclique Vix Pervenit, en oubliant les trois cas où le taux d’intérêt est permis : le prêteur souffre préjudice du prêt (Damnum emergens), il se trouve privé d’un gain licite (Lucrum cessens) et il s’expose à perdre l’argent prêté (Periculum sortis). A ces trois situations s’ajoutait une quatrième, admis depuis plusieurs siècles auparavant : le Titulus Regis, c’est à dire le « bon vouloir du souverain », ce qui, dans le contexte, désigne en fait non pas le plaisir personnel du roi mais l’intérêt général.
Réponse :
Il nous a été très difficile de retrouver une bonne traduction de Vix pervenit sur papier. Même à l’abbaye de St Maurice, le texte a disparu. Heureusement que internet peut nous aider avec www.google.com Votre affirmation n’est pas du tout dans l’encyclique et nous pensons qu’elle se base sur un commentaire biaisé.
Malgré vos arguments avancés en référence, il me semble impossible de concilier la licéité du prêt à intérêt avec l’encyclique « Vix pervenit ». Benoît XIV ; – De l’usure – 1745 § 3 ;
Pour vous faciliter le travail, voici de larges extraits.
1° – Le péché appelé péché d’usure, et dont le lieu propre est le contrat de prêt, consiste dans le fait que quelqu’un veut en vertu d’un prêt lui-même ; qui de par sa nature demande qu’il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu ; il soit rendu davantage que ce qui a été reçu, et qu’il est affirmé par conséquent qu’en raison du prêt lui-même il est dû un gain allant au-delà du capital (prêté). Pour cette raison, tout gain qui dépasse le capital (prêté) est illicite et usuraire. 2° ; Pour être lavé de cette souillure, on ne pourra pas recourir non plus au fait que ce gain n’est pas excessif et inconsidéré mais modeste, qu’il n’est pas grand mais petit, ni au fait que celui dont on exige ce gain pour la seule raison du prêt n’est pas pauvre mais riche et qu’il ne laissera pas la somme prêtée inactive mais l’utilisera de la façon la plus utile pour augmenter sa fortune, acheter de nouveaux domaines ou se livrer à un négoce fructueux. Est convaincu en effet d’agir contre la loi du prêt ; laquelle consiste nécessairement dans l’égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu; celui qui, une fois posée cette égalité, ne craint pas d’exiger davantage de quelqu’un en vertu de ce prêt lui-même pour lequel il suffit déjà qu’il y ait égalité ; et c’est pourquoi, s’il a reçu (quelque chose), il sera tenu à restitution en vertu de l’obligation de cette justice qu’on appelle commutative et à laquelle il appartient d’assurer de façon intangible l’égalité de chacun dans les contrats humains et de la rétablir strictement lorsqu’elle n’a pas été observée. 3° – Par-là, il n’est nullement nié pour autant qu’à l’occasion d’autres titres, comme on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas inhérents et intrinsèques à ce qu’est communément la nature du prêt lui-même, mais dont il résulte une raison tout à fait juste et légitime d’exiger de façon régulière plus que le capital dû sur la base du prêt. De même, il n’est pas nié que quelqu’un pourra souvent investir et utiliser son argent de façon régulière par d’autres contrats, distincts de par leur nature du contratde prêt, soit pour obtenir des revenus annuels, soit aussi pour faire un commerce ou des affaires licites, et en percevoir des gains honorables. 4° – ; néanmoins si tout est fait de façon régulière et est pesé sur la balance de la justice, il n’est pas douteux que les diverses manières de procéder qui sont licites dans ces contrats suffisent à assurer et à animer les rapports de commerce entre les hommes ainsi que les affaires fructueuses elles-mêmes, en vue du profit de tous. Que les Chrétiens se gardent de penser dans leur cœur que l’usure ou d’autres injustices indues de cette sorte permettraient que fleurisse un commerce riche en profit puisque, au contraire, nous apprenons de la Parole divine elle-même que la justice « élève un peuple mais que le péché rend les peuples misérables » (Pr 14, 34).
Fin de l’extrait de Vix pervenit…
L’honnêteté voudrait également que soit citée la déclaration conjointe de la Sacré pénitencerie et du Saint office sur le prêt à intérêt, connue sous le nom des trois premiers mots : Non esse inquietendos. Cette position officielle, émise en 1830, et reprise dans les mêmes termes de nombreuses fois jusqu’à aujourd’hui, s’inscrit en faux contre la position prise dans les documents envoyés à M. Longchamp, et qui finalement ramène la doctrine catholique à celle de la charia islamique. « Non esse inquietendos poenitentes quousque Sancta Sedes definitivam decisionem emiserit, cui parati sint subjicere, ideoque nihil obstari eorum absolutioni sacramento poenitentiae … » Les considérations envoyées à M. Longchamp ont manifestement pour but un objectif contraire : non pas apaiser les consciences, mais donner mauvaise conscience.
Réponse : La déclaration était citée dans le texte, l’usage est de la citer en français, soit :
En 1830, dans une France gallicane qui avait refusé d’appliquer le Concile de Trente dans une longue tradition d’oppositions subtiles ou frontales à Rome ( Le roi Louis XIV par exemple, excommunié, a révoqué l’Edit de Nantes et nommait seul les évêques à sa botte, Napoléon qui a exécuté un Pape… ) : Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question:
“Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”
Réponse: Il ne faut pas les inquiéter”. Non esse inquietendos.( les confesseurs).
La procédure est claire, le confesseur doit exiger du pénitent qu’il promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit.
Le confesseur alors seulement ne doit pas s’inquiéter….
Nous n’en connaissons pas beaucoup qui obéissent, et c’est beaucoup plus grave pour le prêtre…
car le Vatican, par le Pape Grégoire XVI,  a déclaré vix pervenit valable pour le monde entier en 1836, soit peu de temps après cette miséricorde provisoire de Pie VIII malade et en fin de règne (1830).
Confusion des mathématiques et de l’économie
Enfin, les graphiques et les calculs du mathématicien sont incontestables.
Donc, un prêt à une famille pauvre sur 50 ans à 10 % entraîne une dette, si on fait le jeu du banquier, ce qui est souvent le cas avec les cartes de crédit à plus de 15%,  de 117 fois ( sic, cent dix sept fois à 10 %) le montant initial !
Il sont malheureusement économiquement faux. Le mathématicien n’a pas compris que un camion aujourd’hui et un camion physiquement le même demain n’était pas le même objet économique. Ce qui n’est pas très difficile à comprendre. Avec le camion aujourd’hui je peux faire des choses que je ne peux pas faire si le camion n’arrive que demain. C’est le même chose pour l’argent : on ne peut pas raisonner comme si un euro aujourd’hui était la même chose qu’un euro demain. Et n’importe quel enfant à qui on propose de recevoir un euro, soit aujourd’hui soit demain, choisira avec juste raison l’euro reçu aujourd’hui.
Bref on ne peut faire de la bonne morale sur la base d’un raisonnement scientifiquement faux.
Réponse :
Non. C’est une vérité incontournable que l’argent a toujours été, est et sera toujours un simple jeu d’écriture.
Un camion, un cheval est productif, une idée est productive, une terre est productive, une personne est productive, mais jamais l’argent.
L’argent ne peut pas avoir d’autre nature.
C’est devenu un pur symbole. Il ne doit pas faire de petits, selon Aristote. On ne peut vendre le temps selon St Thomas…
• L’intérêt est nécessaire au développement économique.
R. Non. La bonne gestion du crédit, c’est-à-dire en bonne partie de la création monétaire, est nécessaire au développement du crédit. Mais, il n’est absolument pas nécessaire que la création monétaire soit assorti du taux d’intérêt. La preuve est donnée par les mille ans du Royaume de France avec une interdiction du taux dès Charlemagne en 789.
• Le taux d’intérêt est nécessaire pour payer le capitaliste et le banquier.
R. Non. Il s’agit là du problème de la liberté d’investissement.
Il y a d’autres manières de rémunérer le financement de l’investissement.
La rémunération du capitaliste pose d’abord la question de la propriété privée et du principe du lien intrinsèque entre le Capital et le Travail. Il faut voir à ce sujet la Doctrine sociale de l’Église.
La rémunération du banquier ne peut retomber entièrement sur la tête de l’entrepreneur. Pas plus, par exemple, que le financement de l’école ne peut tomber sur la tête de la famille. Il faut créer un système solidaire de financement.
• L’usure n’est pas une cause nécessaire de l’avortement ( plusieurs milliards de morts innocents).
R. Pourtant:
– Catéchisme du Concile de Trente (1566)
“L’usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu’est-ce que prêter avec usure? Qu’est-ce que tuer un homme? …Il n’y a pas de différence”.
– Catéchisme de l’Église catholique (1992), point 2269
“…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide”
En pratiquant largement l’usure, on déforme les circuits financiers légitimes. Il s’ensuit une non-reconnaissance économique du travail des familles (en tant que tel), qui les amène à ne plus vouloir avoir d’enfant.
Enfin, l’examen des faits dans l’histoire montre que, dans les sociétés, l’usure et plus généralement la déformation del’usage de l’argent (ou du Travail) ont toujours été corrélés avec l’effondrement démographique. Les riches (mauvais) ont peu d’enfants, les familles nombreuses sont toujours travailleuses.
Et encore:
Ne parle-t-on pas de Capital intrinsèquement lié au Travail? D’argent intrinsèquement lié au Travail?
Les 7 derniers commandements ne se résument-ils pas en un? “Ne fais pas au prochain ce que tu ne voudrais pas qu’on te fis”. Dès lors n’y a-t-il pas un lien intrinsèque entre les 7 commandements, et donc notamment entre le Travail et la Fécondité? L’usure et l’avortement? Ce n’est là qu’un chapitre dans une histoire.
• L’Église ne parle plus sur le taux d’intérêt depuis 1891. Donc le taux d’intérêt n’est plus condamné. Le texte stipule « non esse inquientendos… »
R. 1830: Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question: “Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”
Réponse: Il ne faut pas les inquiéter”.
Cela ne justifie pas pour autant le taux d’intérêt. Voir supra, 1836…
• Ce qui est interdit c’est l’usure excessive.
R. Non. Ce qui est interdit c’est l’usure tout court. Il faut revoir à ce sujet les définitions du Magistère de l’Église.
• Le magistère social de l’Église commence à Rerum Novarum.
R. Non. Un corps de doctrine clairement identifiable se développe depuis Rerum Novarum. Mais l’Église a toujours eu un magistère social, y compris sous les anciennes monarchies, qui n’est en aucune manière aboli. Le royaume de France s’est développé sur mille ans avec l’interdiction du taux d’intérêt.
• La troisième voie économique qui se prépare, comportera le taux d’intérêt.
R. Ne faut-il pas plutôt tout faire pour que non? On ne peut affirmer cela.
L’actualité récente démontre une relation entre la paresse des catholiques et la crise mondiale.
Exemple:
« Une mauvaise langue pourrait invoquer un cas analogue: l’Église catholique n’a jamais officiellement
renoncé à son interdit sur le prêt à intérêt, malgré le fait que tout catholique prête ou emprunte à intérêt.
De même, plutôt que de changer sa position sur le préservatif, elle pourrait simplement l’ignorer et
laisser faire ses ouailles – ce qui semble visiblement être le cas. »
Texte de Harri Wettstein, Président vaudois du parti PEP, candidat au Conseil national, Fondation www.SymptoTherm.ch
Morges
Il est symptomatique, c’est le cas de le dire, de ne pas avoir le courage de reprendre la Magistère tel qu’il est ci-dessous.
Les plus pauvres paient très cher ce manque de clairvoyance
Le taux d’intérêt dans l’Histoire
du Magistère de l’Église:
quelques faits[1]
Résumé: on trouvera ici quelques faits dans l’Histoire du Magistère de l’Église chrétienne, qui confirme, tout le soin que celui-ci a apporté à traiter de la question. Ne sont pas mentionnées les peines canoniques qui ont assorti la pratique del’usure dans le Droit de l’Église.
Est très intéressant d’étudier corrélativement, à ce sujet, l’Ancien Testament, le développement de la pensée philosophique, notamment depuis Aristote, et les grands faits politiques.
Dans l’enseignement des conciles, on discernera notamment: l’époque des conciles mérovingiens, celles des conciles romains, notamment du Latran, au temps des croisades. Finalement à l’orée des temps modernes, les confirmations décisives du Concile de Trente et de la Bulle “Vix pervenit” en 1745.
Depuis, on ne peut que constater un certain silence apparent (relativement à d’autres sujets) de la part du Magistère ordinaire de l’Église, que certains interprètent comme une rétractation implicite.
Ceci est d’autant plus important que le taux d’intérêt est un instrument financier majeur, qui sous-tend les systèmes bancaires mis en place à la suite des Révolutions qui ont transformé les systèmes politiques des différents pays du monde, depuis le XVIIIème siècle.
Des pères de l’Église
Saint Basile (329-379): “Il n’a pas donné son argent à intérêt…Tu es riche? N’emprunte pas. Tu es pauvre? N’emprunte pas. Car si tu es dans l’abondance, tu n’as pas besoin d’un prêt; et si tu n’as rien, tu ne rembourseras pas la somme prêtée”[2].
Saint Grégoire de Nyssé (331-400): “Chez toi, on reçoit des présents pour répandre le sang, tu donnes à usure et à intérêt, tu dépouilles ton prochain avec violence, et moi tu m’oublies,…”[3].
Saint Ambroise[4]. Il condamne l’intérêt pour tout bien, mais aussi l’intérêt stipulé avec un négociant. La génération del’argent, instantanée, perpétuelle et indéfinie par l’intérêt est une opération contre nature.
Saint Thomas d’Aquin (1224-1274)[5].
Conciles et Papes
349: 1er Concile de Carthage. Défense aux clercs de prêter à usure.
393: Concile d’Hippone. Idem.
397: Concile de Carthage. Idem.
443: IIème Concile d’Arles. Idem.
461: Concile de Tours. Idem.
506: Concile d’Agde. Idem.
516: Concile de Tarragone. Idem.
538: Concile général d’Orléans III.
“Que le clerc ne prête point d’argent à intérêt et n’attende rien de plus en retour des prêts consentis, que ce qui est donné”.
626: Concile général de Clichy.
” Que l’évêque, le prêtre ou le diacre qui exige de ses débiteurs des intérêts cesse de le faire, ou alors qu’il soit condamné. Qu’il n’exige même pas le centième…nous l’interdisons à tous les chrétiens”
829: Concile de Paris. Les évêques s’affligent de la transgression de la prohibition de l’usure, tant par les laïcs que par les clercs.
845: Concile de Meaux. Idem.
850: Concile de Paris. Idem.
909: Concile de Trosly. Interdiction de l’usure.
1049: Concile de Reims. Tenu par le Pape Léon IX. Rappel que l’interdiction de l’usure s’applique aussi bien aux clercs qu’aux laïcs.
1078: Concile de Poitiers: les usuriers sont menacés d’excommunication.
1064: Concile de Lisieux: interdiction aux clercs de l’usure.
1059, 1074, 1088: Conciles de Rome. Tenus par les papes Nicolas II, Grégoire VII, Urbain II.
1139: IIème Concile du Latran. Le fait d’usure entraîne l’excommunication. L’avarice des usuriers est détestée aussi bien par le droit divin que par les lois humaines.
1179: IIIème Concile du Latran. Les laïcs coupables d’usures sont privés de communion et de sépulture chrétienne.
1195: Concile de Montpellier. Les clercs coupables d’usure doivent être déposés, s’ils ne cessent pas leur néfaste industrie. Les usuriers sont punis des mêmes peines que les hérétiques.
1209: Concile d’Avignon. les chrétiens usuriers sont passibles d’excommunication.
1213: Concile de Paris. Les biens d’un usurier doivent être confisqués. L’épouse d’un usurier ne peut recevoir aucun don de son mari. L’excommunication frappent également ceux qui sont en relation d’affaire avec l’usurier.
1274: IIème Concile de Lyon. Le Pape Grégoire X érige le canon du Concile de Paris, en règle générale pour l’Église. L’usure dévore l’âme et le bien des chrétiens.
1311: Concile de Vienne[6]. Le Pape Clément V énonce que quiconque affirme que l’usure n’est pas un péché est taxé d’hérésie.
1566: Catéchisme du Concile de Trente[7]: “L’usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu’est-ce que prêter avec usure? Qu’est-ce que tuer un homme? …Il n’y a pas de différence”.
1745: Encyclique de Benoît XIV, “Vix pervenit”: “Ce genre de péché qu’on appelle l’usure, et qui a son siège et son lieu propre dans le contrat de prêt, consiste en ceci que, quelqu’un en raison même de ce prêt, veut qu’on lui rende plus que ce qui a été reçu, alors que ce prêt, pourtant, de par sa nature, exige seulement que soit rendu ce qui a été reçu. Tout profit de cette espèce, qui va au-delà de la remise du capital, est illicite et usuraire”[8].
1830: Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question: “Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”
Réponse: Il ne faut pas les inquiéter” en 1830 mais en 1836: Grégoire XVI confirme le contenu de Vix Pervenit à l’Église tout entière.
1891: Encyclique de Léon XIII, Rerum Novarum: ” Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Église, elle n’a cessée d’être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gains, et d’une insatiable cupidité”.
1917: Code de droit canon. “Si une chose fongible est donnée à quelqu’un en propriété et ne doit être restituée ensuite qu’en même genre, aucun gain, en raison du même contrat, ne peut être perçu”[9].
1992: Catéchisme de l’Église catholique; “Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (…, interdiction du prêt à intérêt,…) répondent à l’exhortation du Deutéronome: ‘…Je te donne ce commandement: tu dois ouvrir la main à ton frère’ [10]”.
“…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide[11]”.
Le taux d’intérêt dans l’Histoire
de la pensée humaine: quelques faits[12]
• La plupart des grands philosophes (Aristote, Saint Thomas, juifs, grecs ou musulmans…) qui ont fait progresser l’humanité, condamnent le taux d’intérêt.
• Le Coran condamne le taux d’intérêt.
• Tout l’Ancien Testament condamne sans équivoque le taux d’intérêt. Les 3 grandes religions monothéistes sont d’accord.
• Les Pères de l’Église qui en ont parlé, le condamnent également.
• Jamais aucun Saint-Père dans l’Histoire de l’Église, n’a approuvé le taux d’intérêt. Au contraire, à de fréquentes reprises, ils l’ont condamné.
• Les grands conciles nationaux qui ont fondé la France (conciles mérovingiens, capétiens), fille aînée de l’Église, ont condamné le taux d’intérêt.
• De nombreux grands conciles œcuméniques, l’ont également condamné: Rome, Latran, Lyon, Trente,…en l’assortissant de la même peine canonique que l’avortement, l’excommunication laetae sententiae.
• Luther lui-même a condamné le taux d’intérêt.
• La doctrine de l’Église sur les âmes du purgatoire, s’est beaucoup cristallisée au XVIème siècle, de manière à donner une explication au Salut des usuriers qui proliféraient à l’époque, au moment de construction des prémisses de la société industrielle.
• Les deux grands Catéchismes de l’Église eux-mêmes condamnent le taux d’intérêt.
• Le dernier Saint-Père à avoir condamné explicitement le prêt à intérêt, est Grégoire XVI, en 1836, au XIXème siècle, en promulguant l’encyclique “Vix pervenit” (écrite par Benoît XIV au XVIIIème siècle), pour le monde entier.
Cette encyclique, notamment, définit, sans équivoque possible, et en accord avec toute la Tradition, ce qu’est l’usure et le prêt à intérêt.
par contre
• Henri VIII d’Angleterre, fondateur de l’anglicanisme, a légalisé le taux d’intérêt (1545).
• Calvin, fondateur du calvinisme, a légalisé le taux d’intérêt (1545).
• La Révolution française, destructrice de catholicisme, a légalisé en 1789 le taux d’intérêt.
• Généralement les philosophies issues de Descartes, philosophe fondateur du libéralisme, ont justifié le taux d’intérêt.
Un renouveau
• Les directeurs spirituels des voyants de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Fra Jozo Zovko et Fra Slavko Barbaric condamnent le taux d’intérêt.
• Frère Ephraïm, fondateur de la communauté des Béatitudes (Renouveau Charismatique)
“Nous nous engageons à ne pas souscrire d’intérêt, ni prêter à intérêts[13]”
• Marie Dominique Philippe, fondateur de la communauté de Saint Jean
“…Dans l’Apocalypse, la Bête de la mer et la Bête de la terre signifie l’alliance de l’intelligence avec la puissance. La puissance, c’est la domination de la terre par l’argent…[14]”.
• Maria Simma (Voralberg) affirme en 1994 que les âmes du Purgatoire disent que la pratique du taux d’intérêt est interdite.
• Mère Teresa n’utilise la banque que pour ses transferts de fonds.
• Frère Roger de Taizé refuse de capitaliser des fonds financiers.
Le Catéchisme Mame/Plon de 1992, à la fin du 7ème commandement, point 2249 et 2440, condamne le taux d’intérêt en faisant référence au Prophète Amos (8,6), qui annonce une guerre nucléaire si on ne suit pas l’Oracle de I E O U, “Et je rendrai chauves toutes les têtes”…
8:1 Le Seigneur, l`Éternel, m`envoya cette vision. Voici, c`était une corbeille de fruits.
8:2 Il dit: Que vois-tu, Amos? Je répondis: Une corbeille de fruits. Et l`Éternel me dit: La fin est venue pour mon peuple d`Israël; Je ne lui pardonnerai plus.
8:3 En ce jour-là, les chants du palais seront des gémissements, Dit le Seigneur, l`Éternel; On jettera partout en silence une multitude de cadavres.
8:4 Écoutez ceci, vous qui dévorez l`indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays!
8:5 Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions du blé? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons l`épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper;
8:6 Puis nous achèterons les misérables pour de l`argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment.
8:7 L`Éternel l`a juré par la gloire de Jacob: Je n`oublierai jamais aucune de leurs oeuvres.
8:8 Le pays, à cause d`elles, ne sera-t-il pas ébranlé, Et tous ses habitants ne seront-ils pas dans le deuil? Le pays montera tout entier comme le fleuve, Il se soulèvera et s`affaissera comme le fleuve d`Égypte.
8:9 En ce jour-là, dit le Seigneur, l`Éternel, Je ferai coucher le soleil à midi, Et j`obscurcirai la terre en plein jour;
8:10 Je changerai vos fêtes en deuil, Et tous vos chants en lamentations, Je couvrirai de sacs tous les reins, Et je rendrai chauves toutes les têtes; Je mettrai le pays dans le deuil comme pour un fils unique, Et sa fin sera comme un jour d`amertume.
8:11 Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l`Éternel, Où j`enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l`eau, Mais la faim et la soif d`entendre les paroles de l`Éternel.
8:12 Ils seront alors errants d`une mer à l`autre, Du septentrion à l`orient, Ils iront çà et là pour chercher la parole de l`Éternel, Et ils ne la trouveront pas.
8:13 En ce jour, les belles jeunes filles et les jeunes hommes mourront de soif.
8:14 Ils jurent par le péché de Samarie, Et ils disent: Vive ton Dieu, Dan! Vive la voie de Beer Schéba! Mais ils tomberont, et ne se relèveront plus.
 
En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles.

Le Pape Benoît XVI vient de réitérer le jugement de l’Église sur les abus de la finance.

jeudi 16 février 2012

ARROGANCE DE LA FINANCE ET DES MEDIA

Cité du Vatican, 16 février 2012 (VIS). Comme chaque année, Benoît XVI s’est rendu hier après-midi au grand séminaire de Rome, à l’occasion de la fête de la Vierge de la confiance. Pour y rencontrer les 190 séminaristes et leurs supérieurs. Après l’Evangile, il a prononcé une Lectio Divina centrée sur l’Epître aux Romains, dans laquelle Paul encourage la communauté à ne pas céder aux modes de ce monde et à se purifier afin de discerner la volonté de Dieu, bon, aimable et parfait : « On parle tant de l’Eglise ces temps ci et on dit tant de choses sur elle. Espérons que l’on parle aussi de sa foi et prions le Seigneur à cet effet. Le pouvoir du mal » se manifeste notamment à travers deux grands pouvoirs, bons et utiles en soit mais facilement manipulables, la finance et les media, qui deviennent souvent le contraire de leur raison d’être ». On voit aujourd’hui comment « le monde financier peut dominer l’homme. L’avoir et l’apparaître dominent le monde et le réduisent en esclavage… La finance n’est plus au service du progrès et du bien-être social, mais un pouvoir opprimant et presque divinisé ». Les croyants « se doivent pas se conformer car si l’avoir compte, ce qui compte avant tout est l’être. En vertu de la liberté des fils de Dieu, le chrétien ne doit pas se soumettre à ce pouvoir mais l’utiliser ». Pour ce qui est du pouvoir médiatique, le Pape a affirmé à ses hôtes qu’il existe « un grand besoin d’information et de connaissance du monde. Or, au bout du compte, c’est l’apparence offerte par ce pouvoir qui devient primordiale sur le réel. L’apparence qui submergeant la réalité des faits…l’homme n’est plus à la recherche de la vérité. Il veut d’abord apparaître. Face à cela, il y a aussi le non conformisme chrétien qui ne se contente pas de l’apparence et exige la vérité, la liberté véritable… Ce non conformisme nous protège et nous rend à la vérité. Prions le Seigneur de nous aider à être libres grâce à cette insoumission à la mode du monde, non contre le monde mais par amour du monde ».

Pour plus d’informations, voir www.familiaplus.com … et www.finaliy.ch
——————————————————————————–
[1] Les faits énoncés ci-dessous sont non-exhaustifs.
[2] Homélie I sur le Psaume XIV, 110, 5
[3] Homélie sur Ézéchiel, XXII, 12.
[4] Livre de Tobie
[5] De malo, q.XIII, a.4,
Quod libet III, a. 19,
Livre III des sentences, dist XXXVII, q.I, a.6,
Somme théologique.
[6] Can. 15
[7] Catéchisme du concile de Trente, Chap. 35, IV, Dominique Martin Morin, Paris
[8] Encyclique Vix pervenit, 1er novembre 1745.
[9] Canon 1547.
[10] Catéchisme de l’Église catholique, no 2449, Mame/Plon, 1992.
[11] Catéchisme de l’Église catholique, no 2269, Mame/Plon, 1992.
[12] Les faits énoncés ci-dessous sont non-exhaustifs et méritent vérification littérale auprès des sources autorisées.
[13] Le livre de vie de la Communauté des Béatitudes, 1987.
[14] M.D. Philippe, “Les trois sagesses, Fayard, 1995.
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Proposition: mise en vigueur du testament de St Rémi.
au nom de l’ ISDD, travail pluridisciplinaire coordonné par

François de Siebenthal
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Les chiffres fous de la finance

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CONTREFACON –
QUE SIGNIFIENT DE TELS EVENEMENTS
?-

Cf Pièce Adobe pdf ci-attachée

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Une pierre… un menhir… dans le jardin des macro-économistes gazeux : combien de fois le règlement de la dette grecque !?

🙂 😛

6 000 Mds $, c’est à peu près 4800 Mds €, soit un peu plus de 36 fois le coût de la prochaine aide à la Grèce si elle doit être versée (130 Mds €).

Ce qu’il faut comprendre, c’est le caractère principal du crime organisé et des sociétés criminelles (qui portent et commandent littéralement aux sociétés légales) dans le cours des choses.

L’Etat profond est dans cette zone : entre le crime organisé et la société légale (Peter Dale Scott).

* * * * * * *

Saisie de faux bons du Trésor américain en Suisse.
La justice italienne a fait saisir environ 6000 milliards de dollars de faux bons du Trésor américain dans le canton de Zurich. Une décision prise dans le cadre d’une enquête contre un réseau criminel de haut vol.

La tribune de Genève.ch. Vendredi 17 février 2012.

==> http://www.tdg.ch/suisse/saisie-6000-milliards-dollars-suisse/story/19277427

La justice italienne a annoncé vendredi avoir fait saisir 6 000 milliards de dollars de faux bons du Trésor américain dans le cadre d’une enquête contre un réseau criminel. Huit personnes ont été arrêtées en Italie. L’affaire touche le canton de Zurich.

La somme astronomique de ces contrefaçons peut surprendre. Il s’agit pourtant d’après plusieurs agences de presse du montant final annoncé par la justice italienne au terme de son enquête.

Ces titres frauduleux datés de 1934 étaient cachés dans trois coffres-forts transférés de Hong Kong à Zurich en 2007. Selon les enquêteurs, un réseau aurait cherché à placer ces obligations auprès de pays émergents ou d’établissements bancaires en échange d’argent.

L’ambassade américaine à Rome a estimé en revanche dans un communiqué que « ces faux bons faisaient partie d’un plan destiné à réaliser une escroquerie aux dépens de certaines banques suisses ».

Huit personnes ont été arrêtées vendredi à l’aube dans le cadre de cette affaire dans les provinces du Latium (centre), de Basilicate (sud), en Lombardie (nord) et dans le Piémont (nord), a indiqué le parquet de Potenza, chef-lieu de la province de Basilicate.

Cette opération lancée par les magistrats de Potenza est « la plus grande (jamais lancée) pour ce type d’enquête », a affirmé à la presse le procureur du tribunal de la ville, Giovanni Colangelo. « Tout est parti d’une enquête sur les clans mafieux dans la zone du Vulture-Melfese », dans la région de Basilicate, selon le magistrat.

En 2011, le Ministère public du canton de Zurich a collaboré avec les autorités judiciaires de Potenza. Les magistrats de Potenza ont salué « la collaboration » des autorités suisses qui ont permis aux carabiniers italiens d’effectuer cette saisie. Pour l’heure, les autorités judiciaires zurichoises ne veulent pas donner plus de détails dans ce dossier.

Jusqu’en janvier

L’enquête a permis de mettre au jour « un réseau international autour de ces titres avec des personnes impliquées dans de nombreux pays » qui ont tenté de les placer sur le marché jusqu’en janvier, a poursuivi M. Colangelo. Selon lui, d’autres faux bons du Trésor pourraient encore être cachés.

« Les opérations de contrefaçon des titres, de déplacement des coffres de Hong Kong à la Suisse, les voyages dans le monde entier des membres du réseau ont un coût énorme et nous pensons donc que leurs bénéficiaires sont des gros poissons », a-t-il encore dit.

Les personnes arrêtées vendredi par la justice italienne sont la plupart âgées entre 50 et 70 ans, parmi elles figure un ancien maire de Montescaglioso, une ville de la province de Basilicate.

Des experts de la Banque centrale américaine (Federal Reserve) et de l’ambassade américaine à Rome ont examiné ces titres et ont confirmé qu’ils étaient faux, même si une grande partie d’entre eux étaient des contrefaçons d’excellente qualité, selon les magistrats.

Une source policière à Washington a précisé que la saisie des faux titres de dette a eu lieu en novembre 2011. « Nous avons travaillé à plusieurs reprises avec les autorités locales » italiennes « sur des cas similaires au cours des dernières années, ce n’est pas inhabituel », a ajouté la même source.

Les coffres-forts contenant les obligations, datées apparemment de 1934, possédaient également chacun une contrefaçon du Traité de Versailles qui aurait pu accréditer l’idée auprès des criminels que ce trésor avait été accumulé dans le cadre d’échanges financiers entre les puissances ayant remporté la Première guerre mondiale.

Précédents en 2009

Cette saisie de faux titres américains, même si elle est la plus importante jamais réalisée, n’est pas la première en Italie.

En septembre 2009, les autorités italiennes avaient déjà saisi des faux bons du Trésor américain pour une valeur plus modeste (116 milliards de dollars) trouvés dans un colis à l’aéroport de Milan- Malpensa. Deux Philippins impliqués dans cette affaire avaient été arrêtés. Ces faux bons étaient eux aussi datés de 1934.

En juin de la même année, la police financière italienne avait aussi arrêté deux Japonais à la frontière entre l’Italie et la Suisse. Ils avaient caché de fausses obligations américaines pour une valeur de 134 milliards de dollars dans le double-fond d’une valise.

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" Je préfère la vérité quoique mal polie à une lâche complaisance."
Vauban.
" Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés.
Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."
Marshall Mac Luhan.
" Felix qui potuit rerum cognoscere causas."
Virgile.
 " Ceux qui détiennent le pouvoir de décision nous laissent
le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs."
Maurice Allais.
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Nouvel ordre mondial ? Conférences à Genève.

http://www.mecanopolis.org/?p=24694

 

Survivre au Nouvel ordre mondial – 17 mars 2012

Article placé le 08 fév 2012, par Mecanopolis

Pierre Hillard, Piero San Giorgio, Jacob Cohen et Adrien Abauzit

le 17 mars 2012

C’était une conférence que nous voulions convoquer au départ, mais compte tenu de l’engouement suscité par l’annonce de l’évènement, c’est une sorte de congrès que nous allons finalement organiser à Genève, le 17 mars prochain.
Comme nous le répétons depuis bientôt quatre ans : « nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables. »
Aussi, notre ambition n’a jamais été de tenir le rôle de quelques lucides mais désarmés et passifs chroniqueurs de la lutte contre toutes les formes de dominations. Au contraire, le but de Mecanopolis a toujours été, en passant depuis un an à un stade supérieur d’efficacité, de servir à fédérer les refus autour des possibilités d’interventions, parfois clandestines, qui se sont dévoilées au fil du temps.
L’objectif de cette « conférence » est donc de mettre en place les éléments essentiels d’une résistance qui demande encore à être créée. Résister à quoi, à qui, comment ? C’est ce dont il sera question lors de ces sessions publiques et autres conciliabules plus réservés, le 17 mars prochain à Genève, en compagnie de Pierre Hillard, Piero San Giorgio et d’autres encore.

Frédéric Courvoisier, Mecanopolis
Informations et inscription :

17mars [at] mecanopolis.net

  1. François de Siebenthal: Crise: Le document du Vatican irrite le

    desiebenthal.blogspot.com/…/crise-le-document-du-vatican-irrite-le.h…

    11 nov. 2011 – Le document de “Justitia et pax” relatif à la crise financière mondiale sous le feu des …. Désormais, il n’y a plus beaucoup de solutions.

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  2. François de Siebenthal: Allmend suisse, la solution à la crise. Paris

    desiebenthal.blogspot.com/…/allmend-suisse-la-solution-la-crise.html

    27 déc. 2009 – La 1ère Initiative française du Forum Mondial Sciences et Démocratie se tiendra à Paris le 23 janvier 2010 à la Bourse du Travail. Vous pouvez

  3. François de Siebenthal: Solution à la crise déjà votée par 289

    desiebenthal.blogspot.com/…/solution-la-crise-deja-votee-par-289.ht…

    2 janv. 2010 – La solution à la crise a déjà été acceptée par la chambre des représentants aux Etats-Unis en 1932. Votée par 289 députés de tous les partis

  4. François de Siebenthal: Merkozy à Paris ce lundi, bas les masques.

    desiebenthal.blogspot.com/…/merkozy-paris-ce-lundi-bas-les-masque…

    5 déc. 2011 – estimé que les euro-obligations n’étaient “en aucun cas une solution à la crise” et …. François de Siebenthal: Souverains retraités et volés !

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Censure d’internet, çà résiste !

Le ministre de l’Intérieur n’obtient le blocage que d’un seul site Copwatch sur 35

Copwatch, qui avait été bloqué par les fournisseurs d’accès en vertu d’un jugement du 14 octobre 2011 par le TGI de Paris, a resurgi de façon démultipliée. 35 sites ayant pour but de dénoncer les violences policières, identiques ou quasiment identiques au premier Copwatch, ont été identifiés. Comme en octobre dernier, le ministre de l’Intérieur Claude Géant a demandé le blocage des sites en question. Mais le TGI, qui agissait cette fois en référé, n’a accordé cette mesure que pour un seul d’entre eux. Dans son ordonnance du 10 février 2012, le tribunal a en effet appliqué le principe de subsidiarité inscrit à l’article 6-I-8 de la LCEN. Celui-ci prévoit que l’autorité judiciaire peut prescrire toutes mesures pour prévenir ou faire cesser un dommage à l’hébergeur, ou à défaut, au fournisseur d’accès. Avant de demander le blocage d’un site à un fournisseur d’accès, il faut justifier s’être d’abord adressé à son hébergeur. Or, dans cette affaire le ministre de l’Intérieur a apporté la preuve de l’impossibilité, pour lui, d’identifier l’éditeur ou l’hébergeur pour un seul site. Pour les 34 autres, il n’indique pas s’il a tenté ou non d’identifier les éditeurs ou les hébergeurs. Même si le contenu est illicite, le tribunal n’a donc pas ordonné leur blocage par les FAI.
Comme dans le jugement du 14 octobre dernier, le TGI a refusé d’ordonner le blocage par URL, à savoir celui des seuls contenus illicites. Il a repris les arguments des FAI sur les difficultés de mise en œuvre de cette mesure lourde, longue, coûteuse et surtout susceptible de porter atteinte aux libertés des internautes. Il a donc enjoint aux fournisseurs d’accès de bloquer par DNS ou par IP le site en question afin d’en empêcher l’accès à leurs abonnés depuis le territoire français. Cette mesure sera exécuté pendant six mois maximum afin de pouvoir respecter le principe de proportionnalité. Passé ce délai, le ministre de l’Intérieur devra fournir des informations permettant de constater que le blocage du site reste nécessaire.
En plus du refus de voir bloquer les 34 autres sites litigieux, le ministre n’a pas pu obtenir la neutralisation de tout nouveau site diffusant un contenu identique à celui jugé illicite. « Autoriser une partie à leur demander de bloquer tout “futur nouveau site” en exécution d’une décision ayant ordonné le blocage d’un site initial, permettrait à cette partie de s’affranchir du respect du principe de subsidiarité, alors que ce principe constitue une condition de recevabilité de l’action. », estime le tribunal. Il ajoute que le ministre ne peut agir que s’il justifie d’un intérêt à agir né et actuel.

 

 
FAITS ET PROCÉDURE
Vu l’assignation introductive d’instance des 1er et 2 février 2012 (16 pages), délivrée à l’initiative de M. Claude Guéant, pris en sa qualité de ministre de l’Intérieur, de l’Outre mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration (ci-après “ministre de l’Intérieur”), à l’encontre de :

Vu les dernières prétentions formalisées dans des conclusions datées du 7 février 2012, respectivement des sociétés Darty Télécom (14 pages), Free (11 pages), Bouygues Télécom (19 pages), Orange France (37 pages), S.F.R (32 pages) et Numéricable (16 pages),
Vu la position du Ministère public, formalisée oralement,
Vu les interventions volontaires du 7 février 2012 de la société France Télécom aux côtés de la société Orange France et de la société Online aux côtés de la société Free,
Vu les interventions volontaires du 7 février 2012, du Syndicat du corps de commandement de la Police Nationale – Synergie Officiers et du syndicat Alliance Police Nationale, et leur position au soutien de la demande principale, formalisée pour l’essentiel dans des conclusions du même jour (15 + 15 pages),
Vu l’intervention volontaire du 7 février 2012 de M. Arnaud G. et sa position formalisée dans des conclusions du même jour (2 pages).
Vu l’article 455 du code de procédure civile, selon lequel l’exposé des prétentions respectives des parties peut revêtir la forme des visas sus-mentionnés,
Vu les notes en délibéré expressément autorisées relatives aux points débattus régulièrement à l’audience,
Vu le jugement en état de référé du 14 octobre 2011 de la juridiction de céans,
Vu la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique et la directive européenne 2000/31/CE du 8 juin 2000 sur le commerce électronique.
DISCUSSION
I.- La législation nationale
Le 21 juin 2004 a été adoptée la loi pour la confiance dans l’économie numérique. Son article 1 rappelle la loi du 30 septembre 1986 énonçant que “la communication au public par voie électronique est libre”.
Cet article précise que “l’exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d’autrui, du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion et, d’autre part par la sauvegarde de l’ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle”.
La loi énonce que l’on entend :

  • par communication au public par voie électronique “toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature qui n’ont pas le caractère d’une correspondance privée” ;
  • par communication au public en ligne “toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n‘ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d’informations entre l’émetteur et le récepteur” ;
  • par courrier électronique “tout message, sous forme de texte, de voix, de son ou d’image, envoyé par un réseau public de communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans l’équipement terminal du destinataire, jusqu’à ce que ce dernier le récupère”.
    L’article 6 de la loi dispose :
    “I -1. personnes dont l’activité est d’offrir un accès à des services de communication au public en ligne informent leurs abonnés de l’existence de moyens techniques permettant de restreindre l’accès à certains services ou de les sélectionner et leur proposent au moins un de ces moyens. (…)
    2. Les personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services ne peuvent pas voir leur responsabilité civile engagée du fait des activités ou des informations stockées à la demande d’un destinataire de ces services si elles n’avaient pas effectivement connaissance de leur caractère illicite ou de faits et circonstances faisant apparaître ce caractère ou si, dès le moment où elles en ont eu cette connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces données ou en rendre l’accès impossible. (…)
    5. La connaissance des faits litigieux est présumée acquise par les personnes désignées au 2 lorsqu’il leur est notifié les éléments suivants :
  • la description des faits litigieux et leur localisation précise ;
  • les motifs pour lesquels le contenu doit être retiré, comprenant la mention des dispositions légales et des justifications de faits ;
    7. Les personnes mentionnées aux 1 et 2 ne sont pas soumises à une obligation transmettent ou stockent, ni à une obligation générale de rechercher des faits ou des circonstances révélant des activités illicites.
    Le précédent alinéa est sans préjudice de toute activité de surveillance ciblée et temporaire demandée par l’autorité judiciaire.
    Compte tenu de l’intérêt général attaché à la répression de l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine, les personnes mentionnées ci-dessus doivent concourir à la lutte contre la diffusion des infractions visées aux cinquième et huitième alinéas de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et à l’article 227-23 du code pénal.
    A ce titre, elles doivent mettre en place un dispositif facilement accessible et visible permettant à toute personne de porter à leur connaissance ce type de données. Elles ont également l’obligation, (…) de rendre publics les moyens qu’elles consacrent à la lutte contre ces activités illicites. (…)
    8. L’autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête à toute personne mentionnée au 2 ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1, toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne.
    II. – Les personnes mentionnées aux 1 et 2 du I détiennent et conservent les données de nature à permettre l’identification de quiconque a contribué à la création du contenu ou de l’un des contenus des services dont elles sont prestataires.
    Elles fournissent aux personnes qui éditent un service de communication au public en ligne des moyens techniques permettant à celles-ci de satisfaire aux conditions d’identification prévues au III.
    L‘autorité judiciaire peut requérir communication auprès des prestataires mentionnés aux 1 et 2 du I des données mentionnées au premier alinéa (…)
    III – 1. Les personnes dont l’activité est d’éditer un service de communication au public en ligne mettent à disposition du public, dans un standard ouvert : a) S’il s’agit de personnes physiques, leurs nom, prénoms, domicile et numéro de téléphone et, si elles sont assujetties aux formalités d’inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription ; b) S’il s‘agit de personnes morales, leur dénomination ou leur raison sociale et leur siège social, leur numéro de téléphone et, s’il s‘agit d’entreprises assujetties aux formalités d’inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription, leur capital social, l’adresse de leur siège social ;
    c) Le nom du directeur ou du codirecteur de la publication et, le cas échéant, celui du responsable de la rédaction au sens de l’article 93-2 de la loi n°82-652 du 29 juillet 1982 précitée ;
    d) Le nom, la dénomination ou la raison sociale et l’adresse et le numéro de téléphone du prestataire mentionné au 2 du I.
    2. Les personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l’adresse du prestataire mentionné au 2 du I, sous réserve de lui avoir communiqué les éléments d’identification personnelle prévus au 1.
    Les personnes mentionnées au 2 du I sont assujetties au secret professionnel dans les conditions prévues aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal, pour tout ce qui concerne la divulgation de ces éléments d’identification personnelle ou de toute information permettant d’identifier la personne concernée. Ce secret professionnel n‘est pas opposable à l’autorité judiciaire. (…)
    VI – I. Est puni d’un an d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende le fait, pour une personne physique ou le dirigeant de droit ou de fait d’une personne morale exerçant l’une des activités définies aux 1 et 2 du I, (…) de ne pas avoir conservé les éléments d’information visés au II ou de ne pas déférer à la demande d’une autorité judiciaire d’obtenir communication desdits éléments. (…)
    2. Est puni d’un an d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende le fait, pour une personne physique ou le dirigeant de droit ou de fait d’une personne morale exerçant l’activité définie au III, de ne pas avoir respecté les prescriptions de ce même article.

II.- Le contexte de l’affaire
1. Le jugement en état de référé du 14 octobre 2011
Dans l’instance précédente, la juridiction de céans, sur saisine de M. Guéant, ès-qualités, a notamment :

  • retenu qu’il résultait des pièces versées aux débats notamment un procès-verbal de constat établi le 4 octobre 2011 par huissier de justice, que le site “https://copwatchnord-idf.org/” – dont ni le directeur de publication, ni l’éditeur, ni l’hébergeur n’étaient identifiés
  • se livrait au “copwatching”, activité dont l’objet serait de dénoncer les violences policières ;
  • constaté la diffusion sur ce site des propos suivants : “Un laboratoire ou CRS et PAF s’entraînent à chasser le migrant, à l’humilier, à le torturer psychologiquement. Calais possède sans doute la PAF la plus violente de France”, propos constitutifs d’une diffamation publique envers une administration publique, délit prévu et réprimé par les articles 29 alinéa 1 et 30 de la loi du 29 juillet 1881
  • relevé que des données personnelles (noms, lieux d’affectation et photographies de fonctionnaires de police) ont été collectées à l’insu des personnes concernées et portées à la connaissance des tiers c’est à dire de tous les internautes et étaient accessibles aux adresses suivantes : https://copwatchnord-idf.org/?q=bas…, https://copwatchnord-idf.org/?q=bas…, https://copwatchnord-idf.orgl/?q=ba….

Ce jugement précisait que le ou les auteurs du site revendiquaient cette violation de la loi du 6 janvier 1978 en des termes non équivoques en page d’accueil comme ceci : “regroupant les données collectées dans un premier temps sur trois agglomérations du Nord de la France, Paris, Lille et Calais, ce site est consacré à la diffusion de renseignements précis sur l’ensemble des forces de l’ordre par le biais d’articles, d’images (photos et vidéos), mais aussi et surtout de trois larges bases de données sur la police. Ces bases de données, accessibles par tous, permettront à toute personne victime d’abus, d’humiliations ou de violences de la part des flics, d’identifier le ou les policiers auteurs de ces actes”.
Au final, en substance, le jugement :

  • faisait, sans astreinte, injonction aux fournisseurs d’accès à internet assignés de mettre en œuvre ou faire mettre en œuvre toutes mesures propres à empêcher l’accès, à partir du territoire français et/ou par leurs abonnés situés sur ce territoire, au site “https://copwatchnord-idf.org/” – (blocage par IP ou blocage par DSN)- et ce jusqu’à ce que soit rendue une décision définitive statuant sur les deux plaintes déposées, par ailleurs par le demandeur le 4 octobre 2011 contre “X” pour injures et diffamation envers des fonctionnaires de police et l’administration ;
  • disait que le demandeur devra rembourser aux sociétés fournisseurs d’accès les coûts afférents à la mesure de blocage du site sur présentation par elles des factures correspondantes.

2. La présente instance
a) L’assignation du ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur expose que le 24 janvier 2012, une nouvelle version du site internet “Copwatchnord-Paris-idf” était mise en ligne en utilisant l’adresse suivante :
https://copwatchnord-idf.eu.org/”, que “la consultation de ce site révèle un contenu identique à celui qui avait fait l’objet du blocage par le jugement du 14 octobre 2011” et que plusieurs “copies conformes” du site “Copwatch seraient mises en ligne”, copies listées dans l’assignation.

Il a été autorisé à faire délivrer une assignation en référé d’heure à heure aux 6 fournisseurs d’accès à internet, défendeurs, aux fins de voir en substance :

  • constater que le site https://copwatchnord-idf.eu.org/ diffuserait des propos diffamatoires envers une administration publique, se livrerait à la collecte de données à caractère personnel en violation de la loi du 6 janvier 1978 et violerait l’article 6-III-2 de la loi du 21 juin 2004 imposant aux éditeurs de services de communication au public en ligne l’obligation de mentionner les coordonnées de l’hébergeur desdits services ;
  • constater que “le contenu identique du site https://copwatchnord-idf.org” jugé illicite par jugement du 14 octobre 2011 serait diffusé sous 34 autres adresses URL, dont le demandeur fournit une liste sur la base de celle produite sur l’une des pages du site https://copwatchnord-idf.eu.org/ ;
  • enjoindre aux défendeurs d’interdire pour l’ensemble de leurs abonnés respectifs à partir du territoire français :
    * l’accès à diverses “pages” limitativement énumérées (au nombre du 18) du site https://copwatchnord-idf.eu.org/ ;
    * l’accès aux 34 adresses de pages censées correspondre à des “sites miroirs” du site https://copwatchnord-idf.org déjà interdit et listées par le site https://copwatchnord-idf.eu.org/ ;
  • dire que toute mesure de blocage ordonnée par le jugement du 14 octobre 2011 et par celle à intervenir sera étendue à tout site nouveau diffusant un contenu identique à celui jugé illicite et enjoindre aux défendeurs d’assurer le respect des extensions de ces mesures de blocage, le but étant de permettre le blocage de tous les autres sites qualifiés de “sites miroirs” réapparaissant sur une autre adresse et dont le contenu serait strictement identique à celui déjà jugé illicite.

b) La défense des fournisseurs d’accès à internet
Les fournisseurs d’accès à internet (ci-après les “fournisseurs d’accès”) font valoir en substance :

  • qu’il ne saurait leur être enjoint d’apporter leur contribution au blocage des sites illicites qu’après qu’il aura été démontré que les auteurs / éditeur / hébergeurs ne sont pas identifiables, ou, pour le cas où ils le seraient, que des obstacles pratiques ou juridiques s’opposent à ce qu’ils soient visés en priorité ;
  • que le ministre de l’Intérieur n’établit pas la preuve de la stricte identité du contenu avec le site initial de 33 sites sur les 35 sites listés par la présente action ;
  • qu’en l’état de leur réseau, ils ne peuvent pas bloquer des “pages” mais uniquement, le cas échéant, des “sites”, suivant certaines techniques précises ;
  • qu’ils ne sauraient bloquer des contenus de service de communication en ligne futurs qui n’auraient pas au préalable été dûment jugés illicite par une autorité judiciaire ;
  • que leur intervention doit faire l’objet d’une compensation financière.

c) Les interventions volontaires
Les syndicats Synergie Officiers et Alliance sont intervenants volontaires à l’instance. Ils sollicitent des mesures similaires à celles sollicitées par le ministre de l’intérieur, demandant en sus la condamnation des fournisseurs d’accès à leur verser une indemnité procédurale au titre de l’article 700 du code de procédure civile, outre s’agissant du second syndicat, un montant de 1 € titre de dommages et intérêts.
La société Online est intervenue aux côtés de la société Free, comme l’a fait la société France Télécom aux côtés de la société Orange France au soutien de leur défense respective.
M. Arnaud G. a déclaré intervenir en qualité d’internaute, sollicitant avant tout le renvoi de l’affaire à une audience ultérieure, ce qui lui a été refusé.
III.- La recevabilité et le bien fondé partiels de l’action
1. La recevabilité partielle de l’action
a) Le principe de subsidiarité dans la loi du juin
Aux termes des dispositions de l’article 64-8 de la loi du 21 juin 2004, sus-énoncées, “l‘autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête, à toute personne mentionnée au 2 [hébergeurs] ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 [fournisseurs d’accès à internet], toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne”.
Il en ressort que les mesures de blocage de sites illicites doivent être prioritairement conduites contre les hébergeurs des sites litigieux. Ce n’est que si lesdits hébergeurs s’avèrent défaillants que les fournisseurs d’accès peuvent ensuite être mis à contribution.
Les conditions d’application de ce principe de subsidiarité se trouvent remplies dès lors que les demandeurs à l’action visant à obtenir des mesures de blocage démontrent qu’ils ont accompli les diligences nécessaires pour rechercher, par priorité, les prestataires d’hébergement sans pour autant devoir les assigner en la cause pour être recevables et que toute possibilité d’agir efficacement à l’encontre de ceux-ci s’avère objectivement vaine et en tout cas incompatible avec les exigences d’une procédure conçue pour la prise rapide de mesures dictées par l’intérêt général.
Il est rappelé en défense les rôles respectifs de l’hébergeur et du fournisseur d’accès définis à l’article 6 de la loi du 21 juin 2004, comme des autres intervenants :

  • l’auteur étant la personne qui crée du contenu pour un site internet ;
  • l’éditeur étant la personne qui prend la responsabilité de la diffusion du contenu d’un site internet et qui contrôle le contenu du site qu’il édite, comme un directeur de publication en matière de presse écrite ;
  • l‘hébergeur étant la personne qui assure sur ses serveurs le stockage de contenus qui sont déposés par un éditeur afin de permettre leur diffusion sur le réseau internet, sachant que l’hébergeur et l’éditeur sont liés par un contrat d’hébergement. A certaines conditions, la responsabilité de l’hébergeur peut être recherchée au titre des contenus hébergés.
  • le fournisseur d’accès étant la personne qui offre un accès à l’ensemble du réseau internet et non à un site internet plutôt qu’à un autre. Son rôle consiste avant tout à fournir à ses abonnés les moyens techniques permettant d’accéder au réseau internet, les abonnés choisissant alors l’utilisation qu’ils veulent faire de cet accès et les sites internet qu’ils souhaitent consulter.

b) Le respect partiel du principe de subsidiarité
Dans le cadre de la première instance d’octobre 2011, le ministre de l’intérieur ne visait qu’un seul et même site et personne n’avait contesté son impossibilité à identifier l’hébergeur en cause.
Dans le cadre de la présente instance, les circonstances sont sensiblement différentes dans la mesure où sont visés 35 sites tous différents.

  • S‘agissant du site internet accessible à l’adresse “https://copwatchnord-idf.eu.org”, le ministre de l’intérieur a pris soin de caractériser dans l’assignation les raisons pour lesquelles il n’a pu agir à l’encontre de l’éditeur et de l’hébergeur de ce site, apportant la preuve de l’impossibilité pour lui de les identifier et ainsi d’agir à leur encontre.

Dans ces conditions, pour ce site, les demandes sont recevables, comme respectant le principe de subsidiarité.

  • S‘agissant en revanche des 34 autres sites internet dont le blocage est sollicité, le ministre de l’Intérieur n’indique pas s’il a tenté ou non d’identifier leurs éditeurs et leurs hébergeurs.

Rien ne permet de vérifier que les éditeurs et les hébergeurs de ces 34 autres sites seraient les mêmes que ceux du site https://copwatchnord.idf.eu.org qui n’a pu être identifié.
Bien plus, la défense apporte des éléments permettant de constater que certains sites visés sont des blogs tenus par de simples internautes qui ne reprennent pas un contenu “identique” à celui jugé illicite (cf. https://pirat.me/flamby/copwatch-idf.org) alors que d’autres sites n’ont semble-t-il aucun lien avec le sujet (cf. https://copwatch.red-net.info/).
Les sociétés Free et Online précisent même qu’une simple recherche effectuée à partir des adresses IP des sites dénoncés par le ministre de l’Intérieur aurait pu lui permettre de constater :

  • que le site “http://cleanplanet.free.fr” correspond à une adresse de page personnelle hébergée chez la société Free ;
  • que quatre adresses, dont https://pirat.me/flamby/copwatchnor…, ont des coordonnées IP attribuées à Free et qui correspondent à des boîtiers Freebox utilisés par des abonnés à ses services. Certes Free n’est pas ici l’hébergeur mais il est possible que ses abonnés Freebox aient un rapport avec les faits litigieux ;
  • que cinq adresses, dont “http://mirrors.10cal.com/copwatchno…, ont des adresses IP qui permettent de constater qu’ils sont hébergés par la société Online dont le siège est à Paris, et qui est une société faisant partie du même groupe que Free ;

Elles ajoutent que jusqu’au jour de l’audience, ni l’une ni l’autre n’ont reçu la moindre demande d’identification judiciaire ou réquisition d’aucune sorte, ou la moindre notification telle que cela est prévu par l’article 6 de la loi du 21 juin 2004 lorsqu’un prestataire de communication est identifié en tant qu’hébergeur.
D’où il suit que le principe de subsidiarité n’a été respecté que pour un site à l’exclusion de tous les autres. Son action ne peut être recevable que pour le seul site.
2. Le bien fondé partiel de l’action
a) L’illicéité avérée du site https://copwatchnord-idf.eu.og
Il est justifié par le ministre de l’Intérieur que le site https://copwatchnord-idf.eu.org, par son contenu, occasionne un dommage grave et caractérisé – tant aux fonctionnaires de police qu’à l’administration – visé par l’article 6-1-8 de la loi du 21 juin 2004. En effet, le contenu de ce site constitué d’infractions pénales dont en particulier celle de diffusion de données à caractère personnel, ainsi qu’à une atteinte caractérisée au droit à l’image des policiers – est manifestement illicite, comme déjà dans l’instance d’octobre 2011.
Dans la nouvelle version d’aujourd’hui, il est ajouté sur la page d’accueil que “le ministre de l‘Intérieur français a voulu nous interdire. Il a échoué. Aujourd’hui, c’est à nous de lui rendre la donne”, “lorsque l‘état osera censurer ce site, tel un phœnix il renaîtra. Les référés n‘en feront rien”.
Pour le reste, le contenu est semblable à celui qui avait l’objet du blocage par le jugement du 14 octobre 2011, avec en outre un lien qui renvoie à une page internet qui contient l’identité, l’adresse internet, le numéro de téléphone, la fonction ainsi que l’affectation de très nombreux fonctionnaires de police.
Il faut également relever que si selon l’article 6-III-2 de la loi du 21 juin 2004, “les personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne peuvent ne tenir à la disposition du public pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l’adresse” de l’hébergeur, ce n’est qu’à la condition de lui avoir préalablement fait communication des éléments d’identification personnelle, ce qui n’a pas été effectué en l’occurrence, alors même qu’une telle violation est sanctionnée pénalement par l’article 6-VI-2 de la loi.
S’il est rapporté la preuve de l’illicéité manifeste du site litigieux, ”https://copwatchnord-idf.eu.org” ainsi que celui “http://copwatchnord-idf.meta.gd”, aucune mesure ne peut être prise quant à de ce dernier, à défaut de recevabilité pour cause de non respect le concernant du principe de subsidiarité (cf. supra).
b) La mesure propre à mettre fin au dommage

  • L‘impossible blocage par URL

Contrairement aux 34 autres sites, dont il demande le blocage intégral, le ministre de l’Intérieur ne demande que le blocage de certaines pages spécifiques du site “https://copwatchnord-idf.eu.org”.
Les fournisseurs d’accès insistent – comme dans l’instance ayant abouti au jugement du 14 octobre 2011 qui n’a fait l’objet d’aucun recours – pour mettre en évidence la quasi impossibilité technique de mettre en œuvre un blocage par “page”.
Ils rappellent, en premier lieu, qu’aucune mesure de blocage n’est techniquement efficace à cent pour cent et qu’en théorie, il n’est possible de suivre que l’un des trois types suivant de protocoles de blocage ou de filtrage d’accès à internet : soit par blocage de l’adresse “Uniform Resource Locator” (URL), soit par blocage de l’adresse “internet Protocol” (IP), soit par blocage du nom de domaine (“Domaine Norme System” ou “DNS”).
Ils s’appuient sur les conclusions du rapport de MM. Eric L., Serge M. et David Z., remis le 4 octobre 2010 à la Fédération française des télécommunications qui les avait interrogés sur la faisabilité et les conséquences des différentes mesures de blocages susceptibles de pouvoir être demandées aux prestataires de communication électronique.
Ces experts ont décrit ce que représentait le blocage sur “URL”, qui correspond au blocage de “pages” spécifiques situées au sein d’un site internet, de la manière suivante :
“afin d‘empêcher l‘accès à des pages spécifiques d’un site web précis, il faut pouvoir analyser le contenu de chaque requête émise par tous les internautes français. Pour pouvoir réaliser cette analyse, il faut utiliser des ordinateurs dédiés et puissants, couramment dénommés DPI (Deep Packet Inspectors).
Ces ordinateurs lisent puis analysent le contenu des requêtes qui lui sont soumises pour pouvoir en extraire celles que l’on veut bloquer. Dans le cas où il trouve une requête vers une de ces pages, il doit transférer cette demande vers un autre serveur web qui répondra que l’accès à cette page n‘est pas autorisé”.

Les experts ajoutent que “de plus, les délais nécessaires à la mise en place de ces systèmes seraient, a minima, de l’ordre de six mois à un an selon l’étendue, compte tenu d’une part des délais de livraison de ces matériels, puis du temps nécessaire à leur installation, mise en œuvre et période test dans un environnement réel.”
Ils ajoutent, s’agissant des coûts de mise en place d’un blocage par URL “dans le cadre d‘une évaluation de coût basé sur une fourchette basse, il faut compter environ 350 Keuros pour un système DPI (…) Ce nombre est à multiplier par 30 en moyenne, auxquels il faut ajouter les ordinateurs de supervision, cela représente déjà un investissement initial de l’ordre de 10 millions d’euros par opérateur. A ces montants, il convient d’ajouter le coût récurrent de maintenance et de surveillance de ces matériels qui serait estimé par les opérateurs de 20 % de l’investissement initiale”.
Enfin, les experts soulignent ceci “au-delà des éléments de coût et délais, on doit considérer les problèmes liés à la protection des libertés individuelles dans le cadre de ces analyses détaillées du contenu de chaque requête de chaque internaute. Cette surveillance nécessiterait des moyens de contrôle supplémentaires pour garantir l’anonymat des analyses et l‘absence d’archivage des requêtes transmises par exemple (…)”.
A l’évidence, le système de blocage “page par page”, techniquement possible que par blocage par URL doit être écarté, comme il l’avait été par le jugement du 14 octobre 2011.

  • La mesure proportionnée, adéquate et strictement nécessaire

Eu égard au principe de la liberté de la communication au public par voie électronique – il faut rappeler que les fournisseurs d’accès ne peuvent se voir imposer qu’une obligation générale de surveillance des contenus qu’ils acheminent par réseau ou de rechercher des faits ou circonstances révélant des activités illicites.
L’on peut constater par ailleurs que les pouvoirs conférés par la loi du 21 juin 2004 à l’autorité judiciaire constituent une conciliation qui n’est pas manifestement déséquilibrée entre cette liberté et les objectifs énoncés à l’article 1er -IV susvisé de la loi.
Il est nécessaire d’enjoindre aux fournisseurs d’accès de faire cesser le dommage, alors même qu’en l’état des techniques, aucun procédé de blocage n’est totalement satisfaisant, comme présentant des inconvénients ou comportant des limites dans son application, comme par exemple la possibilité de contournements.
Dès lors, il suffit, en leur reconnaissant la liberté de choix parmi les techniques efficaces (IP ou DSN), de leur faire injonction de mettre en œuvre – par eux-mêmes ou par des tiers – toutes mesures propres à interrompre le plus rapidement possible l’accès à partir du territoire français au site litigieux, en limitant toutefois cette mesure dans le temps à six mois, aux fins de ne pas méconnaître sur ce point particulier le principe de proportionnalité.
Il reviendra au ministre de l’Intérieur, passé ce délai, d’apporter des informations permettant de constater que les mesures imposées aux fournisseurs d’accès restent nécessaires au regard des informations recueillies à l’encontre des éditeurs et des hébergeurs, alors qu’il justifie avoir saisi le procureur de la République de Paris aux fins d’une enquête préliminaire.
S‘agissant plus spécialement de la société Darty Télécom, elle fait valoir qu’elle n’a pas qualité pour défendre au regard de la prétention du ministre de l’Intérieur, dans la mesure où elle n’est pas en mesure de déférer personnellement à l’injonction, pour être en tant que fournisseur d’accès opérateur de services, et non de réseaux utilisant ceux qui leur sont fournis par les sociétés Completel et Numéricable.
Elle précise qu’elle ne pourrait faire mettre en œuvre la mesure, faute d’avoir autorité sur les opérateurs de réseaux avec lesquels elle est en relation.
Mais, cette société s’est déclarée à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) comme fournisseur d’accès à internet, de sorte que alors que la loi ne distingue pas suivant qu’il s’agit d’opérateurs de services ou de réseaux – la mesure peut lui être judiciairement appliquée, d’autant que la pratique permet de constater qu’elle a pu déjà obtenir avec ses opérateurs de réseaux l’exécution de mesure semblable.
c) La prohibition de blocage de sites futurs
Outre sa demande de blocage de 34 sites et de certaines pages du site https://copwatchnord-idf.eu.org, le ministre de l’Intérieur demande de “dire que toute mesure de blocage ordonnée par la décision du 14 octobre 2011 et par la décision à intervenir, sera étendue à tout nouveau site diffusant un contenu identique à celui jugé illicite”, ajoutant que les fournisseurs d’accès devront être enjoints “d’assurer le respect de ces extensions de blocage”.
En formulant sa demande de “blocage de sites futurs”, le ministre de l’Intérieur souhaite obtenir aujourd’hui une décision qui ne se limite pas à statuer sur les sites objets du litige – visés dans l’assignation et faisant l’objet d’un examen judiciaire – mais qui règle également les litiges éventuels concernant les futurs sites qui pourraient le cas échéant être mis en ligne, avec des auteurs, des éditeurs et des hébergeurs différents, et un contenu pouvant également s’avérer différent.
Mais, comme le font valoir à bon escient les fournisseurs d’accès, autoriser une partie à leur demander de bloquer tout “futur nouveau site” en exécution d’une décision ayant ordonné le blocage d’un site initial, permettrait à cette partie de s’affranchir du respect du principe de subsidiarité, alors que ce principe constitue une condition de recevabilité de l’action.
Il ne s’agit pas là d’un risque purement théorique, puisqu’en l’occurrence (cf. supra) l’irrecevabilité de l’action du ministre de l’Intérieur pour non respect des principes de subsidiarité porte sur 34 des 35 sites qu’il vise dans son assignation.
De plus, il n’appartient pas à l’autorité judiciaire gardienne constitutionnelle des libertés individuelles – de déléguer des prérogatives de son pouvoir juridictionnel sans qu’un texte législatif ne l’y autorise expressément.
Enfin, comme le ministre de l’intérieur ne saurait agir en justice sans justifier d’un intérêt à agir né et actuel, la demande d’extension n’est de toutes façons pas recevable au visa de l’article 31 du code de procédure civile.
d) Les autres questions
S’agissant des coûts de blocage, la législation en la matière ne consacre pas de mécanisme d’indemnisation.
Toutefois, au nom du principe d’égalité devant les charges publiques, l’on ne peut faire supporter aux fournisseurs d’accès qui ne sont en rien responsables et auxquels il est demandé de prêter leur concours au respect de la loi – le coût généré par la mise en œuvre d’une mesure justifiée par l’intérêt général.
Par suite, il y a lieu de dire que le ministre de l’intérieur devra leur rembourser les coûts afférents à la mesure de blocage du site sur présentation par elles des factures correspondantes.
S’agissant des syndicats policiers, ils sont recevables à intervenir, mais que partiellement fondés (cf.supra). Ils doivent être déboutés par ailleurs en leur demande de dommages et intérêts et d’indemnité procédurale.
S‘agissant de l’internaute individuel, il justifie d’un intérêt suffisant à intervenir, comme voyant réduire ses droits contractuels d’accès à internet via Free et Orange. Mais sa demande essentielle que les blocages soient rendus publics – n’a pas lieu d’être ordonnée dès lors que par son intervention en la présente instance, il témoigne de ce que l’information a circulé de façon suffisante sans utilité d’une publicité particulière.
Il est équitable de ne pas allouer d’indemnité de procédure sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile.
DÉCISION
Statuant publiquement, par mise à disposition au greffe, par ordonnance contradictoire et en premier ressort,
1. Faisons injonction aux défendeurs, fournisseurs d’accès internet, de mettre en œuvre, directement ou indirectement, sans délai, après signification de la présente ordonnance, des mesures appropriées (blocage par DNS ou blocage par IP) afin de tenter d’empêcher leurs abonnés respectifs situés sur le territoire français, et les abonnés de sociétés qui utilisent leur réseau d’accès à internet, d’accéder au site https://copwatchnord-idf.eu.org ;
Disons que ces mesures prendront fin, sauf nouvelle décision de justice, à l’expiration d’un délai de six mois ;
2. Disons Monsieur Claude Guéant, ès-qualités de ministre de l’Intérieur, de l’Outre mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration devra rembourser aux fournisseurs d’accès à internet les coûts afférents auxdites mesures y compris en terme de maintenance, de supervision et de gestion d’éventuelles difficultés sur présentation des factures correspondant auxdits coûts ;
3. Mettons à sa charge les dépens de la présente instance ;
4. Déboutons pour le surplus ;
5. Rappelons que la présente décision est exécutoire de plein droit.
Le tribunal : M. Jacques Gondran de Robert (premier vice président)
Avocats : Me Benoit Chabert, Me Yves Coursin, Me Alexandre Limbour, Me Pierre-Olivier Chartier, Me François Dupuy, Me Xavier Carbasse, Me Jean-Daniel Bretzner, Me Eve Duminy, Me Thibault Montbrial, Me Delphine Des Vilettes
Notre présentation de la décision

 

 

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* Nous portons l’attention de nos lecteurs sur les possibilités d’homonymies particuliérement lorsque les décisions ne comportent pas le prénom des personnes.

 

Suicide assisté et euthanasie active des francs-maçons …

Les activités de l’association Dignitas en Suisse alémanique et l’initiative déposée par Exit dans le canton de Vaud pour obtenir le droit d’intervenir dans les EMS bénéficiant de l’aide financière de l’État soulèvent des indignations.
Il fait déjà l’objet d’un débat nourri et la campagne qui se déroule dans le Canton de Vaud mérite qu’on y réfléchisse à fond, car cette votation aura des répercussions dans toute la Confédération. 
Le sujet ne laisse personne indifférent.
Aujourd’hui et du point de vue légal, l’assistance au suicide est possible à condition que son auteur ne soit pas poussé soi-disant par un mobile égoïste. 
L’art. 115 du Code pénal suisse n’en fait un crime qu’en cas d’égoïsme.
Art. 115
Celui qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide, sera, si le suicide a été consommé ou tenté, puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
Il faut savoir que cette norme horrible a été introduite par les francs-maçons, pour pouvoir “suicider” leurs membres récalcitrants. 
Suicide assisté et euthanasie active sont des programmes francs-maçons …

Catholicisme et philosophie maçonnique: deux paradigmes inconciliables, deux conceptions du monde incompatibles.
Le débat n’est pas nouveau, puisque vingt et un ans seulement après la création de la maçonnerie moderne, spéculative, le Pape Clément XII la condamnait par “une constitution valable à perpétuité”, condamnation reprise par de nombreux papes, jusqu’à Jean-Paul II (sur proposition de Mgr Ratzinger en novembre 1983). Cependant il a toujours été de bon ton parmi les fidèles et même les écclésiastiques, surtout en France, de faire preuve d’indépendance vis-à-vis de recommandations pourtant motivées du Magistère: le coq gaulois est toujours fier de son indépendance et il ne chante pas seulement dans les basses-cours, mais aussi dans les sacristies! C’est ainsi que l’on a vu le R.P Riquet et Allec Mellor faire l’apologie de la maçonnerie dans les années soixante. Vingt ans plus tard, c’était Mgr Thomas de Versailles qui “flirtait” avec J.J Gabut, Grand Maître de la Grande Loge de france. Et le 9 décembre 1999, on pouvait lire avec effarement la notice “auto-nécrologique” de l’abbé Jean-Claude Desbrosse dans le Figaro, avec tous ses titres maçonniques. Il trouva malencontreusement un soutien posthume de son ancien Evêque, Mgr Le Bourgeois, dans le journal La Croix, contredit très rapidement par son successeur Mgr Seguy du diocèse d’Autun. Depuis, d’autres Evêques français, et non des moindres, ont soutenu le point de vue romain: Mgr Bonfils dans les Nouvelles Religieuses (n°161), Mgr Brincard sur le site internet de son diocèse  du Puy-en-Velay, Mgr Rey de Toulon dans un article de La NEF de décembre 2004, Mgr de Germiny de Blois.
Personnellement, je suis témoin et je ne suis que témoin, mais converti et baptisé à cinquante ans, j’ai été franc-maçon du Grand Orient de France pendant quinze années, et voilà vingt deux ans que je suis chrétien. Etant catholique aussi convaincu et actif que j’ai été franc-maçon militant, je me permets d’affirmer, en dehors de toute interdiction magistrale, malheureusement mal ressentie même par des catholiques pratiquants, qu’il est absurde, philosophiquement contradictoire, de prétendre être à la fois vrai catholique et franc-maçon authentique, quelles que soient les obédiences (mais qui se soucie aujourd’hui du principe de non-contradiction?). Je précise que j’ai fréquenté des maçons de toutes obédiences, notamment en Fraternelle.
Chirurgien gynécologue et urologue, j’ai participé en paroles et en actions dès 1966 à la contraception artificielle, aux stérilisations, à l’avortement, partageant les combats de francs-maçons publiquement connus, comme Lucien Neuwirth, Jean-Pierre Prouteau, Pierre Simon, Henri Caillavet, pour la légalisation et la pratique de ces actes.
De 1970 à 1985, j’ai gravi les grades initiatiques d’apprenti jusqu’au 18° (Chevalier Rose-Croix), j’ai été Vénérable de loge, délégué au Convent(député à l’assemblée nationale annuelle), membre de la Fraternelle des Hauts Fonctionnaires.
Depuis le début de ma conversion en 1984, j’ai témoigné, en de nombreuses occasions, de ma joie d’avoir rencontré notre Seigneur Jésus-Christ, par écrit (cinq livres: cliquez sur LIVRES) et oralement (une soixantaine de conférences: cliquez sur CONFERENCES et une trentaine d’interviews). J’ai la fierté aujourd’hui d’être devenu membre sociétaire de l’Association des Ecrivains Catholiques de langue française, membre du comité d’honneur  de l’Alliance pour les Droits de la Vie et je dispose de ce site-blog sur le réseau internet, déjà visité par près de 40.000 internautes.
Qu’est-ce que la franc-maçonnerie? Officiellement, il s’agit d’une association philosophique et philanthropique, qui, sous sa forme spéculative est apparue au début du XVIII° siècle. Les obédiences sont des fédérations de loges. Dans toutes les obédiences, il existe au moins trois structures parallèles de nature différente.
Une structure que l’on peut qualifier de démocratique, regroupant les ateliers ou loges bleues ou de Saint Jean, qui gère les trois premiers grades d’apprenti, de compagnon et de maître. Tous les responsables, Officiers et Vénérable de loge, Délégué au Convent, membres de Conseil de l’Ordre, Grand Maître et ses adjoints sont élus et non reconductibles au delà de deux ou trois ans. Ces loges font l’objet de déclaration, comme association loi de 1901, auprès des Préfectures, et sont souvent à la une des hebdomadaires avec photo du Grand Maître à l’appui. Il existe à ce niveau une Constitution, des Statuts et une justice maçonnique chargée de règler les conflits entre maçons.
Une seconde structure, initiatique, est beaucoup moins connue, voire ignorée des “profanes”: il s’agit des ateliers de perfectionnement, cloisonnés en quatre niveaux, du 4° au 33° grades selon certains rites (REAA), sans communication des ateliers supérieurs vers les inférieurs. Le recrutement d’un niveau à l’autre se fait par cooptation, et la gestion de cet ensemble est assuré par un collège de grands initiés, inconnus des maçons de base et encore plus de la presse, et présidé par un Grand Commandeur élu à vie. Notons au passage cette affirmation pour le moins surprenante d’un “Grand Commandeur” américain, Albert Pike en juillet 1889: “Lucifer le Dieu de la Lumière et le Dieu du Bien lutte pour l’humanité contre Adonaï, la Dieu de l’obscurité et du mal” (cité par J.C Lozac’hmeur). Plus discret, Oswald Wirth, grand initié et initiateur, écrivait dans le “Livre du compagnon”: “…le Serpent inspirateur de désobéissance, d’insubordination et de révolte, fut maudit par les anciens théocrates, alors qu’il était en honneur parmi les initiés”.
La troisième structure n’a même pas de statut officiel dans les obédiences: il s’agit des fraternelles qui regroupent des maçons selon leur profession ou leurs intérêts, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de compromissions et corruptions, d’autant plus que s’y retrouvent des maçons appartenant à des obédiences différentes, qui, publiquement, n’hésitent pas à se lancer des anathèmes, comme celui d’être une maçonnerie “irrégulière”! Pour s’en convaincre il suffit de consulter le site Hiram réalisé par des maçons, écoeurés, qui tentent de contrer ces dérives affairistes.
Enfin, sept maîtres peuvent constituer une loge “sauvage”, qui n’a de compte à rendre à personne. J’ai été sollicité pour en faire partie. Il existe aussi des clubs spécifiquement maçonniques, comme les “Clubs des 50”, cinquante des maçons les plus influents de chaque grande ville, qui se réunissent dans de grands restaurants.
Tout oppose la philosophie maçonnique et la religion catholique.
1°) Historiquement chacun connaît Saint Pierre, premier Evêque de Rome à qui Jésus a confié son Eglise.
Les origines de la maçonnerie spéculative sont plus discutables; cependant, beaucoup d’historiens admettent que celle-ci a résulté de la transformation de la maçonnerie opérative (bâtisseurs de cathédrales) à Londres en 1717, sous l’impulsion de deux pasteurs, Anderson presbytérien et Désaguliers anglican, influencés en sous-main par le physicien Isaac Newton, hérétique notoire, pratiquant la magie et l’alchimie, et admirateur de Nostradamus et des Lumières ! Du reste, les Constitutions fondatrices, dites d’Anderson (1723) ne mentionnent Dieu qu’une seule fois, dans une tête de chapitre, et jamais la Sainte Trinité, le péché, le salut, la Résurrection, l’Ascension ni la Pentecôte, la venue du Saint Esprit. En France la maçonnerie apparaît dès 1725 avec Montesquieu, et ses membres, nobles, grands bourgeois voire écclésiastiques sont gallicans, c’est-à-dire opposés à la prééminence de l’Evêque de Rome. En tous cas, la FM, qu’elle soit opérative ou spéculative est une résurgence de la Gnose, hérésie dèjà condamnée par Saint Irénée au II° siècle et que l’on retrouve dans tous les ordres initiatiques. 
2°) Les fondements sont
– pour le christianisme, le kérygme, c’est-à-dire l’annonce par des témoins oculaires, dont l’apôtre Saint Jean, de la mort et de la résurrection de Jésus pour notre salut; (lire à ce sujet la Deuxième Epître de Pierre);
– pour la maçonnerie, des mythes, dont le mythe central d’Hiram, architecte du temple de Salomon qui aurait été assassiné par trois mauvais compagnons, ce qui ne repose sur aucune preuve historique, pas plus que la transmission par Saint Jean d’un enseignement secret de Jésus aux ordres initiatiques successifs en passant par les Templiers, pas plus que la transmission des rites initiatiques depuis l’antiquité égyptiennne jusqu’aux francs-maçons modernes, transmission soutenue par le franc-maçon et talentueux romancier Christian Jacq. Rappelons qu’entre la mort de Saint Jean et l’apparition des Templiers près d’un millénaire s’est écoulé, sans qu’un historien ait trouvé trace d’une relation entre eux.   
3°) Les principes de base sont aussi opposés.
– Le christianisme est une religion révélée par Dieu lui-même, d’abord à Moïse, puis en et par Jésus le Messie, et il comporte un certain nombre de dogmes, inclus dans le Credo, qu’un catholique bien formé et convaincu ne peut contester sans renier sa Foi (Dieu trinitaire, Incarnation, Résurrection, Ascension, Immaculée Conception, Assomption de la Vierge Marie). L’Eglise affirme détenir la Vérité sur les relations entre Dieu et l’Homme. Enfin, le chrétien compte plus sur la Grâce miséricordieuse de Dieu que sur ses propres oeuvres pour accéder au salut.
– La Franc-maçonnerie prône une philosophie humaniste consacrée à la recherche de la vérité, mais qu’elle estime inaccessible. Elle rejette tout dogme et soutient le relativisme:
. relativisme religieux qui met toutes les religions sur le même plan, alors qu’elle s’érige au-dessus d’elles, dès 1723, comme “centre de l’union” (indifférentisme);
.relativisme moral, aucune règle morale n’étant pour elle d’essence divine et donc intangible: sa morale évolue au gré du consensus des sociétés, ce qui ressort également du naturalisme: “En toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine”(Léon XIII dans son encyclique mettant à jour la maçonnerie qu’il qualifie de secte). En quelques mots et toutes obédiences confondues, c’est l’indépendance de l’Homme vis-à-vis de Dieu et la négation de tout phénomène surnaturel: c’est la cité terrestre de Saint Augustin…”l’amour de soi porté jusqu’au mépris de Dieu”. Entous cas, c’est le refus de tout phénomène surnaturel: théophanies, apparitions, miracles.
4°) Les enseignements
– dans l’Eglise Catholique sont accessibles à tous; il n’y a pas d’enseignement secret, n’en déplaise à Dan Brown et aux gnostiques: Catéchisme, comptes rendus des Conciles, Encycliques destinées aux Evêques et cependant divulguées urbi et orbi;
– dans la franc-maçonnerie une formation ésotérique, secrète est donnée aux initiés selon leur grade, qui révélerait progressivement les mystères cachés par les dignitaires de la religion exotérique que serait l’Eglise apostolique et romaine (et pourquoi les Eglises orthodoxes et protestantes dissimuleraient-elles les mêmes mystères, alors qu’elles ont longtemps combattu l’Eglise romaine?). Tous les rituels font miroiter aux yeux des initiés la “Connaissance” d’une soi-disant “Tradition primordiale” préhistorique et d’une “Lumière”, qui au mieux est celle d’une meilleure connaissance psychologique de l’initié par lui-même, mais en aucun cas celle de la Transfiguration au Thabor ou celle d’un Saint Séraphin de Sarov en présence de Motovilov.
5°) La conception de Dieu est profondément différente:
– pour un chrétien, Dieu est un être personnel, trois personnes en une, mais un Dieu-personne entretenant une relation d’amour avec la créature humaine: c’est du théisme;
– pour un FM, ce peut être au mieux le Grand Architecte de l’Univers, Dieu abstrait, mais c’est seulement le “Créateur-maître horloger” comme le désigne le pourtant pasteur Désaguliers et plus tard Voltaire, initié sur le tard: c’est du déisme. Ce GADLU n’intervient pas dans les affaires des hommes.
) L’eschatologie, les fins dernières
– dans le christianisme, c’est la Vie Eternelle, accordée par grâce, dans une adoration et une louange sans fin, face à face amoureux avec le Seigneur;
– dans la franc-maçonnerie, c’est le “passage à l’Orient éternel”, espérance de l’abbé J.C Desbrosse, qui échappe à toute définition ou description, hormis le respect des initiés vis-à-vis de leurs défunts.
) Le perfectionnement de l’Homme
– pour le chrétien, consiste, avec la grâce de Dieu et les sacrements, à s’acheminer vers la sainteté, dans l’imitation de Jésus Christ, l’humilité et la charité;
– pour le FM, c’est l’élitisme des initiations successives, forme d’animisme (selon René Guénon et Mircéa Eliade), et la recherche du bien qui n’est nulle part précisé, puisque la morale évolue, dans la sincérité qui, chacun le sait, n’est pas synonyme de vérité: le FM est un self-made man. Cela rappelle le pélagianisme combattu par Saint Augustin.
) La relation avec les autres religions   
– pour le catholique, c’est un respect des croyants des autres religions, dans la tolérance due aux personnes qui n’ont pas encore été éclairées par l’Esprit Saint, mais dans la préservation jalouse de la doctrine de l’Eglise, transmise aux Apôtres et leurs successeurs; c’est le véritable esprit de la rencontre d’Assise de 1986;
– pour le FM, c’est une tolérance générale vis-à-vis de toutes les croyances et philosophies, avec un goût prononcé pour le syncrétisme, c’est-à-dire la combinaison peu cohérente de différentes doctrines spirituelles: c’est aussi la Gnose, subversion de la vraie Foi, affadissement du sel de la terre!  
9°) La relation au corps et au plaisir   
– pour le catholique n’a pas été puritaine, sauf pour les Cathares et les Jansénistes, et elle ne l’est pas dans les écrits du Saint Père, Jean-Paul II, qui célèbre l’acte conjugal comme un “véritable acte d’adoration”, mais le corps et les sens doivent rester soumis à la conscience et à la loi morale et subordonnés à l’amour véritable;
– pour le FM, elle doit être d’une liberté totale entre adultes consentants; cet hédonisme a conduit la franc-maçonnerie à promouvoir toutes les lois favorisant le divorce, la contraception, l’avortement, le PACS, les manipulations embryonnaires et bientôt la dépénalisation des drogues dites douces, ainsi que la légalisation de l’euthanasie: “c’est tout le concept de famille qui en train de basculer” selon le pronostic du Docteur Pierre Simon (De la vie avant toute chose; Ed. Mazarine 1979).
Conclusion  
Le catholique ne doit pas se laisser séduire par les idéaux maçonniques, qui sont ceux de notre République: liberté, égalité, fraternité, qui n’ont pas le même sens dans l’esprit d’un chrétien et d’un FM.
La liberté, pour un chrétien, est un moyen, un instrument accordé par Dieu à l’Homme pour aller vers le Bien et l’amour. Pour un FM c’est un but sans fin, qui doit abattre tous les tabous et tous les interdits de la morale naturelle.
L’égalité, pour les chrétiens résulte du fait qu’ils sont tous fils d’un même Père et frères et soeurs de Jésus.
Pour un FM, c’est une illusion puisqu’il distingue profanes et initiés et, par ailleurs les FM eux-mêmes en 33 grades bien étanches.
La fraternité chrétienne est universelle et celle des FM se limite ou se concentre sur le cercle restreint des initiés, tout en aspirant à l’avénement d’un gouvernement mondial…dirigé par les initiés, bien entendu! 
Mgr Girotti vient de rappeler la condamnation romaine de 1983: le catholique qui appartient à une organisation maçonnique est “en état de péché grave” et “ne peut accéder à la Sainte Communion” (Le Figaro du 5 mars 2007). Du reste aucun texte des Pères de l’Eglise ne suggère l’intérêt spirituel pour un baptisé de se soumettre à une quelconque initiation; Saint Irénée, par contre, dans son “Traité des Hérésies” combat la Gnose qui tentait déjà de corrompre la vraie Foi.
En 1936, lors de leur première rencontre à Chateauneuf-de-Galaure, Marthe Robin, grande mystique, déclara au Père Finet que “parmi les erreurs qui allaient sombrer, il y aurait le communisme, le laïcisme et la franc-maçonnerie”* Le communisme n’a déjà plus beaucoup d’avenir. Prions donc pour la conversion des FM qui, souvent de bonne foi, sont dans l’erreur et les ténèbres, alors qu’ils croient avoir reçu la Lumière.
                                La Lumière qui éclaire tout homme c’est Jésus le Christ
                                                               ce n’est pas Lucifer!                             Maurice Caillet
* in Raymond Perret, “Prends ma vie, Seigneur” p.139, chez Desclée de Brouwer
Prière: Père infiniment bon, tu vois dans le secret des coeurs et des loges; tu sais que beaucoup de francs-maçons, égarés par une philosophie trompeuse, recherchent de vaines vérités; libère-les, Seigneur, des esprits qui les abusent; que l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité, investisse leur intelligence et leur coeur et leur révèle la Vérité prime et ultime, l’Alpha et l’Oméga: ton fils, Jésus le Christ, sa vie, son enseignement: la Bonne Nouvelle de ton Amour.
Par M. Maurice.Caillet
Sur RTL, à l’émission de Poincarré “On refait le monde”, Yves Thréard, actuel directeur adjoint de la rédaction du Figaro, explique que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), se réduit à une émanation franc-maçonne
C’était juste après le décès de Maïa Simon, elle-même membre de l’ADMD.

Extrait :


desiebenthal.blogspot.com/…/krach-le-suicide-du-monde-jean.html
Nov. 2008 – Le suicide du monde: L’image. Jean Bourgeois-Pichat a calculé que le monde ne comptera plus que deux personnes en 2 470, par simple
desiebenthal.blogspot.com/…/euthanasie-et-suicide-assistsoutenez-le.h…
5 déc. 2008 – Le 11 décembre, une proposition de loi dépénalisant l’euthanasie et le suicide assisté devrait être discutée en deuxième lecture au Parlement
 — Admiration

Votes, enveloppes transparentes mais pas les urnes ?


à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Fraudes électorales. Les bulletins du vote sur l’éolien à Sainte-Croix seront recomptés

Scrutins truqués, enveloppes transparentes mais pas les urnes, c’est le contraire de la logique.
 


Le vote sur l’implantation d’éoliennes à Sainte-Croix (VD) fait l’objet d’un recours.
© Keystone

Les bulletins du vote consultatif sur l’implantation d’éoliennes à Ste-Croix (VD) seront recomptés. Un habitant de la commune a contesté la validité du scrutin auprès du préfet, qui va enquêter. Il rendra ses conclusions d’ici une à deux semaines.

«J’ai reçu dans les délais, soit dans les trois jours après le scrutin, un recours contestant la validité du vote», a indiqué jeudi Albert Banderet, préfet du Jura-Nord vaudois. Ce courrier émanait d’une étude d’avocats mandatée par un Ste-Crix. La municipalité de Ste-Croix a aussi demandé au préfet de statuer, les opposants l’accusant d’avoir manipulé le scrutin.

Première étape de l’enquête menée par le préfet: le recomptage des enveloppes, des cartes de vote et des bulletins. Il sera effectué vendredi après-midi dans les locaux de la préfecture et par le personnel de cette dernière à Yverdon-les-Bains. «Je ne donnerai les résultats qu’à la fin de l’enquête», a averti Albert Banderet.

Tirer cette affaire au clair

Le préfet auditionnera ensuite séparément le président du Conseil communal et le greffe municipal de la commune, principaux responsables des opérations de vote. “Nous sommes déterminés à tirer cette histoire au clair dans les plus brefs délais”, a affirmé M. Banderet. Ses conclusions devraient être connues d’ici une ou deux semaines.

Dimanche dernier, 53% des habitants de Ste-Croix ont approuvé l’implantation d’un parc éolien, par 1103 voix contre 966, soit 137 suffrages d’écart. Le projet porté par Romande Energie prévoit six éoliennes qui produiraient de quoi couvrir la consommation de 6100 ménages.

Source: ATS

Manipulations des nouvelles, notamment par la télévision ( Darius Rochebin ):

Comme par hasard, on annonce le soir avant la votation de graves problèmes de fourniture d’électricité, nouvelle démentie par swissgrid après la votation.

Pas de risque de blackout en SuisseSuisse – Actualités – La Côte

www.lacote.ch/…/suisse/pas-de-risque-de-blackout-en-suisse-566-382…

il y a 3 jours – Pas de risque de blackout en Suisse. Electricité

Tant Swissgrid que l’Office fédéral de l’énergie assurent que la Suisse ne risque pas de blackout…

La TV doit donner la parole aux deux parties en cause, ce qui n’est presque jamais fait de manière impartiale.

Fraudes électorales. Secret du vote ? Une blague qui dure.

Il n’y a plus de secret de vote, dans aucun greffe d’aucune commune vaudoise.
Il suffit d’un spot ikea sous une couverture opaque et de plaquer l’enveloppe jaune contre la vitre du spot.
Fraudes électorales. Quel secret de vote ? Une mauvaise blague qui perdure.





Le système de vote par correspondance a été fait pour tricher, il n’ y a plus de secret de vote possible, ces enveloppes à la lumière sous spot à 20 watts dans chaque greffe municipal sont une insulte à l’intelligence et à la prudence.

On peut trop facilement pendant des semaines remplacer les enveloppes par d’autres sans même les ouvrir… et ainsi modifier la volonté du Souverain.

Le Canton imprime quelque 40’000 enveloppes et bulletins supplémentaires plus 15 % de maculature ( 101’000 ). Que deviennent-ils avant, pendant et après le vote ?

Nous avons prouvé que des tricheries électorales ont été organisées déjà en 2003 …et très probablement bien avant ( pour nous faire passer en-dessous des 5 % et nous faire payer mesquinement la facture, M. Pierre Chifelle est tombé gravement malade et a démissionné…).

Le vote par correspondance, qui coûte une fortune, est une farce et une mascarade, c’est si facile de tricher.
Ils ont détruits tous les bulletins de vote, alors qu’il y avait recours pour tricherie, parce qu’ils savaient que nous pouvions prouver leurs tricheries.

Vous avez dit ” fraude électorale massive ” ?

Affaires des votes arrangés à Bâle, de l’UDC, de l’ONU, de la révision de la constitution en 1999, de la vente d’or de la BNS, de la LAMAL à 16 voix glaronnaises de l’étranger….
Tricheries démocratiques par transparence…RFID…



M. Mühl a fait un faux témoignage par écrit dans notre précédente procédure en affirmant que ces enveloppes jaunes ne sont pas transparentes, ce qui est un mensonge avéré et prouvé et un pur mépris de la réalité que chacun peut vérifier chez soi.

( voir les photographies ci-dessus )

Ces enveloppes jaunes sont à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe. Vu les plus de 40’000 imprimées en plus, plus 15% de maculature…soit 101’000 enveloppes jaunes et bulletins de trop ( en tout cas facturé aux contribuables à chaque votation depuis plus de 10 ans… quel gaspillage écologique et économique…) il y a assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes par d’autres plus “justes”…..

Le Conseil d’État vaudois rejette deux recours déposés après l’approbation des passeports biométriques le 17 mai en votation. Le non tient, après leurs tricheries à l’échelle suisse, surtout sur les milliers de votes électroniques truqués par les polices fédérales secrètes et illégales Tigris et Tiago, à seulement 2’753 voix, soit la moitié de l’écart plus une voix…

Cette décision est grotesque. Il n’y a plus dans le canton de Vaud de secret de vote. En effet, vu la transparence des enveloppes jaunes sous simple spot lumineux à 20 watts et 12 volts (sic, merci Ikea ), transparence jamais corrigée depuis des années malgré les promesses des autorités et notamment du Chancelier, le rapprochement nominatif est possible dans chaque greffe municipal pendant des semaines avec nos bulletins gris signés.
Nous avions alors déjà fait recours et ils ont détruit tous les bulletins de vote pourtant sous séquestre ( une preuve, ils avaient peur que nous ayons ainsi les preuves de notamment leurs empreintes digitales ), alors qu’il y avait péril en la demeure pour tricherie par tri sous spots lumineux, parce qu’ils savaient que nous pouvions prouver leurs tricheries. C’est un aveu honteux pour notre démocratie. Nous aurions pu le prouver par les empreintes digitales des tricheurs sur les bulletins détruits illégalement.


Matériel suffisant pour voir à travers les enveloppes suisses de vote par correspondance.
Lampe expressivo à moins de SFR 8.-, ampoule comprise
Ampoule halogène G4 12V 20W, sic 12 volts et vingt watts…
Il suffit de presser l’enveloppe contre la vitre chaude de la lampe et de voir par la transparence ainsi obtenue…la croix du non près du carré noir permettant de mieux viser les votes.

Près de 101’000 enveloppes prêtes et imprimées pour bourrer les urnes, seulement dans le canton de Vaud !

En Suisse, aucun canton n’a accepté de recompter quelques votes, même par sondages, malgré près de 500 recours de citoyens inquiets dans tous les cantons…

En Iran, ils ont accepté de recompter près de 10 % des votes, au choix des opposants…


Recours final au tribunal fédéral


Le nom des partis et des candidats est très visible par transparence sous halogène à 20 Watts
Un vrai sceau et à côté, un sceau trafiqué sans les inscriptions officielles.





Réactions mitigées en cours :

Extraits du Conseil fédéral…


La libéralisation du vote par correspondance en 1994 remonte à deux motions adoptées à l’unanimité (motions des députés Eva Segmüller, conseil national – BO 1987 N 993 s.; BO 1988 E 6 – et René Rhinow, conseil des Etats – BO 1988 E 940 s.; BO 1990 N 284). Ces motions constituaient une solution pour pallier le taux croissant d’abstention aux scrutins.
En ce qui concerne la problématique générale du risque d’irrégularités lors des votations et des élections, le Conseil fédéral a déclaré le 13 mai 2009 qu’il était prêt à accepter le postulat Rennwald 09.3174 (Votations et élections. Attention à la fraude) et à établir un rapport sur la question.( en suspens…). 
Ce rapport présentera les différentes formes de participation au scrutin (par les urnes, par correspondance, par voie électronique) selon le risque de fraude. Il s’agit d’examiner la question de la sécurité en amont du scrutin par voie électronique, par les urnes ou par voie postale, de vérifier si les citoyens subissent des pressions et d’examiner l’effet de pressions éventuelles sur le bon fonctionnement de la démocratie. L’objectif global de ce rapport est devoir comment garantir le fonctionnement sans faille de notre démocratie.

Le système est fait pour faciliter les fraudes dans toute la Suisse…

  1. François de Siebenthal: Suisse: Fraudes électorales si faciles

    15 déc. 2011 – http://desiebenthal.blogspot.com/2011/11/fraudeselectorales-secret-du-vote-une.html. Posted by François de Siebenthal at 13:19:00

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  2. François de Siebenthal: Fraudes électorales. Secret du vote ? Une

    desiebenthal.blogspot.com/…/fraudeselectorales-secret-du-vote-une…

    11 nov. 2011 – M. Mühl a fait un faux témoignage par écrit dans notre précédente procédure en affirmant que ces enveloppes jaunes ne sont pas

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  3. François de Siebenthal: Côte d’Ivoire. Fraudes électorales et

    desiebenthal.blogspot.com/…/cote-divoire-fraudeselectorales-et.html

    30 avr. 2011 – Verbatim du Sénateur Inhofe : « J’ai reçu de nombreuses preuves convaincantes qu’il y a eu des fraudes électorales massives dans le Nord du

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  4. François de Siebenthal: Fraudes démocratiques, Tridel, dioxines et

    desiebenthal.blogspot.com/…/fraudes-democratiques-tridel-dioxines…

    4 juil. 2009 – La fraude électorale devrait être qualifiée de « crime contre la Le procès de la fraude électorale dans le Vème arrondissement de Paris qui

  5. la résistance aux corruptions – Questions

    Un soupçon de Fraude électorale systématique …, visant a ridiculiser la La candidature de Siebenthal est un choix personnel et citoyen, prenant en compte

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  6. SUISSE, ELECTION, FRAUDE, FRANCOIS SIEBENTHAL, VAUD

    15 déc. 2011 – Read SUISSE, ELECTION, FRAUDE, FRANCOIS SIEBENTHAL, VAUD, FREDERIC BERGER, ECHO Suisse: Fraudes électorales facilitées

  7. Ricardo Lumengo – Wikipédia

    Le 19 février 2010, Lumengo a été accusé de fraude électorale pour les élections Selon la presse, Lumengo a toujours contesté la fraude électorale, mais a

  8. François de Siebenthal

    17 janv. 2012 – François de Siebenthal …… Suisse: Fraudes électorales si faciles …. François de Siebenthal: Tridel, 5 milliards de m3 de nano-particules

    Vous Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 28 nov. 2010
  9. Politique – Famille de Siebenthal

    www.de-siebenthal.com/politique.htm

    La famille Creux est en lutte avec la famille de Siebenthal depuis des générations. ….. 7) Traitement de la plainte pour fraude électorale déposée par M. Burdet.

  10. la résistance aux corruptions – Scandales – Fraudes électorales en

    + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal …. La fraude électorale inclut tous les processus ayant pour objet d’influencer le résultat d’élections, de façon à

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http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Capital local démocratique à la suisse ou Crédit social

Capital local démocratique à la suisse ou Crédit social – C’est la seule théorie économique qui fait profiter tout le monde des progrès technologiques.
Théorie
C’est la seule théorie économique qui fait profiter tout le monde des progrès technologiques. Physiquement nous pourrions tous vivre dans l’abondance. Les robots et les machines vont faire plus de 90 % des travaux pénibles, le défi est celui de distribuer l’abondance des produits en libérant les hommes pour des tâches nobles, recherche, enseignement, arts, ….
C. H. Douglas affirme un manque général de liquidités. En effet, le total des revenus reçus dans une période de production donnée est moins important que les prix générés dans cette même période.  Il en résulte donc une déficience dans le pouvoir d’achat dans cette période. Il démontre cette déficience avec son théorème A+B qui dit que si A représente les paiements versés à tous les consommateurs dans l’économie (par les salaires, dividendes et autre) et B représente les paiements faits par les producteurs qui ne sont pas versés aux consommateurs (tels que les coûts de base des édifices, des intérêts et du renouvellement de l’équipement) alors le prix total des biens produits doit égaler A+B au minimum ; mais puisque seuls les paiements A sont reçus par les consommateurs en revenus, alors les revenus disponibles sont moins grands que les prix générés dans cette même période de production. On ne peut donc jamais acheter tout ce qui est produit et on a une crise à coup sûr, d’autant plus que le montant des  intérêts ne sont plus à disposition du peuple de manière croissante ( 1+i puissance n).
Pour qu’un tel système perdure, Douglas affirme qu’une ou plusieurs des situations conflictuelles suivantes devaient se produire :

  • Les gens s’endettent en achetant de plus en plus à crédit
  • Les autorités empruntent et augmentent la dette nationale ou publique
  • Les entreprises empruntent aux banques pour financer leur expansion de façon a créer du nouvel argent
  • Les entreprises vendent en-dessous de leurs coûts et font éventuellement faillite
  • Un État gagne une guerre commerciale, endettant les étrangers envers nous pour nos surplus d’exportations
  • Un État fait une vraie guerre, « exportant » des biens tels que des tanks et des bombes à l’ennemi sans s’attendre à un paiement en retour, en le financant par des emprunts.

La guerre réelle ou sociale en est la résultante automatique.
Si ces situations ne se produisent pas, « les entreprises doivent licencier leurs travailleurs, le chômage augmente, l’économie stagne, les impôts restent impayés, les gouvernements réduisent les services et nous avons la pauvreté générale, alors que physiquement nous pourrions tous vivre dans l’abondance. »
Douglas croyait que le crédit social pouvait corriger ce problème en s’assurant qu’il y avait toujours suffisamment d’argent (crédits) en circulation pour acheter tous les biens qui pouvaient être produits. Sa solution est définie par trois revendications principales :

  1. Qu’un « Bureau de crédit local, provincial ou national » calcule sur une base statistique le nombre de crédits qui doit circuler dans l’économie ;
  2. Un mécanisme d’ajustement de prix qui reflète le vrai coût de la production ;
  3. Qu’un « dividende local, provincial ou national » donne un revenu de base garanti à tous sans tenir compte du fait qu’ils aient ou non un emploi, à titre d’héritier du capital technologique de nos parents et de membre de l’espèce humaine.

L’ingénieur affirme que cette dernière demande doit s’appliquer puisque la technologie a réduit le nombre de travailleurs nécessaires pour produire les biens ainsi que le nombre d’heures qu’ils doivent travailler. Sinon, on nous vole notre temps, comme le prouve Helmut Creutz et Margaret Kennedy.
Les idées de Douglas jouïssent d’une grande popularité au cours de la Grande Dépression,  assez  pour réaliser son plan en partie.
…Même si le crédit social jette le blâme pour beaucoup de maux économiques sur les banques privées, il n’y a rien pour suggérer que Douglas était antisémite. La doctrine est scientifique et les faits les plus récents ( crise immobilière du subprime aux USA) prouvent sa justesse.


Groupes influencés
[modifier]
Le Crédit Social n’est pas et ne doit pas être un parti politique.

Le fait qu’il y a autant de groupes influencés par le crédit social est très significatif de son importance.
Il est par ailleurs indiqué en de nombreux endroits le danger de ces partis, mais il est bon de ne pas avoir peur de l’histoire et d’en tenir compte avec sérénité. Le Japon ou la Suisse sont les deux pays qui ont appliqué le plus ses principes.

Australie [modifier]

Canada [modifier]

Partis politiques fédéraux :

Partis politiques provinciaux :

Organismes :

Nouvelle-Zélande [modifier]

Source [modifier]

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais : « Social Credit. »

Lien externe [modifier]

Le Crédit Social n’est pas un parti politique.

par Louis Even

Compter sur un parti, une illusion

(Journal Vers Demain, 15 janvier 1958)

L’application du Crédit Social instaurerait une démocratie authentique. Démocratie économique, en rendant chaque consommateur capable de commander à la production du pays les biens de vie nécessaires à ses besoins. Démocratie politique, en autant que le peuple pourrait signifier à ses représentants élus, à ses gouvernements, ce qu’il attend d’eux et en exiger des résultats. (Demos, peuple; kratein, régner. — Démocratie: souveraineté du peuple.)

Tout créditiste tant soit peu renseigné sait bien qu’aujourd’hui, le pouvoir suprême n’est exercé ni par le peuple, ni par ses gouvernants, mais par une coterie financière. Des hommes d’Etat, comme Gladstone, Wilson, et bien d’autres, l’ont déclaré explicitement. Mackenzie King promettait, en 1935, la plus grande bataille de tous les temps «entre les puissances financières et le peuple.» Bataille qu’il n’a pas engagée, sans doute parce qu’il jugeait les puissances financières trop fortes et le peuple trop faible.

Faible, le peuple l’est, en effet; et il peut bien l’être quand, premièrement, il ignore à peu près tout de la chose publique et de ce qui se passe dans les coulisses; faible, deuxièmement, quand, au lieu de l’instruire de ces choses, ceux qui s’agitent devant lui le divisent en factions politiques adversaires les unes des autres. Ce n’est pas une faction de plus qui créera l’union, l’union qui ferait sa force, alors que la division accentue sa faiblesse.

Clifford Hugh Douglas

Clifford Hugh Douglas

C’est un homme de génie, Clifford Hugh Douglas, qui a découvert la grande vérité qu’est le Crédit Social; lui qui a fondé l’école créditiste. Il connaissait certainement mieux ce que le Crédit Social signifie, en fait de démocratie, que ces petits hommes de chez nous qui voudraient faire du Crédit Social le fanion de leur course au pouvoir, ou au moins une estrade pour leurs trémoussements à la recherche d’un siège de député.

Or, Douglas déclarait, dans une conférence à Newcastle-upon-Tyne, le 19 mars 1937, qu’il existe en Angleterre deux principaux obstacles à une démocratie authentique, et le premier de ces obstacles, c’est le système de partis.

Il en est de même au Canada, et la solution ne consiste pas à nourrir le système de partis, mais à l’affaiblir. Rendre les partis existants inoffensifs, non pas en faisant une autre coupure dans le peuple, mais au contraire en unissant les citoyens, tous les citoyens, sans distinction de partis, pour exprimer leur volonté commune à leurs élus, quels que soient ces élus et leur couleur politique. Mettre l’accent sur ce qui se fait entre les élections, quand se tisse le sort des citoyens, plus que lors des élections quand se joue le sort des politiciens.

Unir les citoyens. Pour cela, commencer par les faire prendre conscience qu’ils veulent tous les mêmes choses fondamentales; puis les convaincre qu’en insistant de concert pour obtenir ce que tous veulent ainsi, ils l’obtiendraient infailliblement.

C’est encore le Major Douglas qui, en une autre occasion, à Liverpool, le 30 octobre 1936, disait:

«La souveraineté du peuple, c’est-à-dire son aptitude effective à donner des ordres, croîtrait avec son unanimité; et si tout le peuple demandait le même résultat, il n’y aurait aucune possibilité de partis, et il serait également impossible de résister à sa demande.»

Voilà bien, il nous semble, une ligne de conduite toute tracée. Ligne de conduite parfaitement en accord avec le bon sens même.

Vous ne pourrez jamais mettre tout le monde d’accord autour d’une boîte électorale. Mais vous pouvez mettre passablement tout le monde d’accord sur les résultats à réclamer de la politique, si vous avez soin de les présenter dans l’ordre de leur universalité et de leur urgence: la sécurité économique, une suffisance de biens aujourd’hui et garantie pour demain, la liberté de chacun à choisir son occupation et son mode de vie. Tout le monde veut ces choses-là; et, comme le remarque Douglas, même ceux qui ne s’en soucient pas pour les autres les veulent pour eux-mêmes.

Pourquoi donc centraliser l’attention et tourner les activités vers la boîte électorale, vers la chose qui désunit, au lieu de s’appliquer à unir effectivement tout le monde autour de demandes sur lesquelles tout le monde peut être d’accord?

Jamais une réforme importante n’a été obtenue par la formation d’un nouveau parti politique. La plupart du temps, le parti établi en vue d’une réforme majeure meurt faute de succès électoral; et si, par hasard, il arrive au pouvoir, il trouve assez d’obstacles, devant lesquels il finit par s’immobiliser et n’avoir plus d’autre objectif que de rester au pouvoir sans rien faire de plus que les partis traditionnels. Pour vaincre les obstacles, il lui manquait une force: celle d’un peuple suffisamment éclairé et suffisamment formé, politiquement.

D’ailleurs, une réforme ne peut pas naître d’une élection. Elle provient, de façon naturelle et démocratique, de la maturation d’une idée­force bien cultivée; de son acceptation, de sa demande par un nombre suffisant d’esprits pour créer une volonté générale, exprimée sans être liée aux aléas de résultats électoraux.

Le Crédit Social entrera dans la législation du pays quand il sera devenu l’objet d’une demande générale, tellement affirmée que tous les partis politiques l’accueilleront dans leur programme. Le séquestrer dans un parti politique, c’est lier son sort au sort électoral de ce parti. Et ça peut signifier recul au lieu d’avance. Ainsi, en Nouvelle-Zélande, le parti appelé «Crédit Social» qui avait obtenu 11 pour cent du vote aux élections de 1954, n’en a cueilli que 7 pour cent aux élections suivantes. On pourra certainement fournir bien des explications à cette dégringolade; elles ne serviront qu’à prouver que lier le sort du Crédit Social à la boîte électorale n’est pas placer la cause dans un train bien fiable.

Une idée nouvelle se diffuse par la propagande, elle s’enracine par l’étude. Plus elle est neuve et de vaste portée, plus son expansion et son implantation demandent d’efforts, de temps aussi ordinairement, de ténacité toujours. La cause qui la porte a bien plus besoin d’apôtres que de députés.

Il n’y a pas besoin de sortir de notre pays, ni de fouiller bien loin dans l’histoire, pour trouver les échecs de partis conçus en vue d’une réforme ou de réformes. La province de Québec en a fourni plusieurs exemples en moins d’une génération.

Dans toutes ces aventures, les fondateurs se fiaient sur un succès électoral rapide. L’éducation politique du peuple importait peu ou pas. Du peuple, on cherchait le vote, c’est tout. Et parce que le succès électoral escompté n’est pas venu, les tambours se sont tus.

Ce fut le sort de l’Action Libérale Nationale. Ce fut le sort du Bloc Populaire. Il y eut quelques autres essais aussi, de moindre importance sauf dans l’esprit de leurs auteurs.

Les promoteurs de partis nouveaux jugent sans doute que l’éducation politique du peuple prendrait trop de temps, si toutefois ils se sont arrêtés à cette pensée. Un bon vote leur paraît une méthode plus normale et surtout plus rapide. Résultat: des pierres tombales, que ne visitent même plus ceux qui patronnaient ces partis défunts. Nombre de ces messieurs se sont gentiment casés depuis sous les ailes de partis traditionnels qu’ils avaient pourtant élo­quemment dénoncés.

Monter la force du peuple, pour que son poids sur les gouvernements dépasse la force des puissances financières. Ce n’est pas dans un parlement que l’on monte la force du peuple. C’est là où le peuple est — en dehors des parlements. Et c’est là la place d’un véritable mouvement créditiste.

Le créditiste devant une élection

(Vers Demain, 1er mars 1958)

Où est l’importance d’une élection en comparaison de l’importance du travail qui nous occupe ?

Nous, de Vers Demain, nous nous activons à l’année longue — et avec fruit — à l’amélioration des conditions de la multitude. Et nous sommes obligés de le faire, non seulement sans l’appui des politiciens, mais souvent contrariés par eux. Lorsque vient une élection, serions­nous assez sots pour donner même une parcelle de notre temps, ou mettre un seul sou, à nous occuper du sort des politiciens? Nos activités sont trop sacrées pour les avilir à cette petite besogne: ce serait une prostitution.

Il y a trop de gens qui se contentent de nous regarder faire, quand nous nous dévouons sans compter et sans chercher de récompense matérielle. Si ces gens-là se trouvent tout d’un coup des jambes et une langue lorsque vient une élection, ils peuvent s’amuser à leur coeur content, mais sûrement pas compter nous en­traîner dans leur sillage.

Notre mouvement créditiste, parce qu’il est vraiment créditiste, veut redistribuer le pouvoir aux personnes, aux personnes qui composent le peuple. Elles se trouvent en dehors des parle­ments. Nous n’allons pas nous écarter de notre mission, et nous dépenser pour asseoir quelques individus sur des sièges où, payés par le peuple, ils l’oublient totalement et ne font rien pour lui.

Eux-mêmes, les députés, admettent qu’ils ne font rien. Ils sont les premiers à vous dire, quand vous allez réclamer des choses pour tout le monde: «Je ne suis pas capable».

Alors, est-ce que, vraiment, ça vaut la peine de s’exciter pour cette farce, pour envoyer quelqu’un s’asseoir sur un siège d’incapable?

Ce ne sont pas les députés qui peuvent jalonner la voie du gouvernement. Elle est tracée par le gouvernement invisible, non soumis aux élections. Seule, une pression majeure, tenace et croissante, peut décider le gouvernement à se soustraire radicalement aux puissances qui le dominent aujourd’hui.

La seule force capable d’exercer efficacement cette pression, c’est la force d’un peuple renseigné, uni, déterminé et réclamant impérativement des résultats.

Qui peut monter cette force-là? Ceux qui y travaillent, les créditistes actifs. Où peuvent-ils la monter? En dehors du Parlement, puisque c’est en dehors du Parlement que se trouve le peuple.

Donc, pendant la campagne électorale, les créditistes, les vrais, continuent leur travail de tout le temps, auprès du peuple et pour le peuple. Si un candidat passe devant nous, crions-lui notre programme, et refusons d’entendre le sien. Ce n’est pas à celui qui est payé de décider ce qu’il va faire: les ordres doivent venir de ceux qui paient.

Mais, surtout, n’oublions pas que c’est le sort des politiciens, et non pas le sort du peuple, qui est dans l’air pendant la campagne électorale. Laissons les politiciens se démener: c’est leur tour. Et qu’ils le fassent sans nous. Pour nous, restons à notre noble mission.

Douglas et l’électoralisme

(Vers Demain, 1er novembre 1958)

Le Social Credit Secretariat, organisme fondé par le major Douglas lui-même, vient de rééditer une conférence donnée par le fondateur du Crédit Social, le 7 mars 1936. Ce jour-là, Douglas ne parlait pas à un public quelconque, mais à des créditistes.

Dans cette conférence, Douglas recommande la politique de pression et condamne vigoureusement la méthode parti politique, surtout celle d’un parti «du Crédit Social». Il condamne cette méthode, non seulement parce qu’elle est d’avance vouée à l’échec, mais parce que c’est lier la belle chose qu’est le Crédit Social à une politique de boîte électorale. Douglas va jusqu’à dire:

«Si vous élisez un parti du Crédit Social, en supposant que vous en soyez capables, je puis vous dire que je considérerais l’élection d’un parti créditiste au pouvoir en ce pays comme une des plus grandes catastrophes qui puisse arriver.»

La fonction propre d’un député, expliquait Douglas, c’est de recevoir et transmettre au gouvernement l’expression de la volonté légitime de ses électeurs. La fonction propre d’un gouvernement, c’est d’accueillir cette demande et de donner aux experts l’ordre d’y faire suite (aux experts, donc aux financiers pour la finance). Non pas dire à ces experts comment s’y prendre, mais leur désigner le résultat à obtenir et exiger ce résultat.

Et le rôle du peuple, lui, c’est de prendre conscience des objectifs qu’il veut communément et d’exprimer cette volonté à ses repré­sentants. C’est là que ça doit commencer, de là que ça doit partir, chez les électeurs. Donc, au lieu de placer l’importance sur l’élu, la placer sur les électeurs.

Selon les mots de Douglas:

«Si vous admettez que le but, en envoyant des représentants au parlement, est d’obtenir ce que vous voulez, pourquoi élire une catégorie spéciale d’hommes, un parti spécial plutôt qu’un autre? Les hommes qui sont là sont capables de passer vos commandes — c’est là leur rôle. Ce n’est pas leur rôle de dire comment cela sera obtenu. Le comment doit être laissé aux experts.»

C’est le quoi qui doit être signifié aux experts, et ce quoi doit procéder d’abord des citoyens eux-mêmes.

L’électoralisme a perverti le sens de la démocratie. Les partis politiques ne sont bons qu’à diviser le peuple, affaiblir sa force et le conduire à des déceptions. Y ajouter un parti nouveau ne peut qu’ajouter une autre déception sous un autre nom. Déception encore plus funeste si l’aventure traîne avec elle le vocable d’une cause excellente comme celle du Crédit Social.

Douglas a aussi écrit en 1951:

«Incompatibles (avec le Crédit Social): Le collectivisme, le matérialisme dialectique, le totalitarisme, la philosophie et la ligne de conduite maçonniques. La démocratie de la boîte électorale incorpore tous ces incompatibles-là.»

«Parti», contraire de Crédit Social

(Vers Demain, 15 janvier 1962)

Un vrai créditiste ne peut pas être un homme de parti. Parti et Crédit Social sont deux termes qui s’excluent l’un l’autre, par la nature et la définition de ce qu’ils signifient.

Soif du pouvoir

Le parti politique organise un groupe autour de politiciens pour essayer de prendre le pouvoir. Le Crédit Social conçoit le pouvoir redistribué aux individus: le pouvoir économique, par la garantie d’un dividende permettant à chaque individu de commander à la production les biens dont il a besoin; le pouvoir politique, en faisant de l’Etat la chose des personnes, au lieu des personnes la chose de l’Etat.

La formule de parti porte les citoyens à mettre leur confiance dans un groupe de politiciens. Le Crédit Social apprend aux citoyens à prendre eux-mêmes leurs reponsabilités et, en politique, à se faire les surveillants et la conscience des gouvernements.

Le parti politique divise le peuple, en formant un groupe pour lutter contre d’autres groupes à la recherche du même pouvoir; or toute division affaiblit. Le Crédit Social unit les citoyens autour d’aspirations fondamentales communes et les invite à unir leur demande pour qu’y soit fait suite par les gouvernants, quel que soit le parti au pouvoir. Si le peuple n’est pas assez fort pour mettre un gouvernement à son service, ce n’est pas le gouvernement qu’il faut changer, mais le peuple qu’il faut travailler à rendre plus puissant; cela ne se fait certainement pas par la division, mais par l’union.

Avec le pouvoir, la contrainte

Le parti politique veut le pouvoir, donc le droit de contraindre, car le pouvoir s’exerce par des mesures administratives, législatives, exécutives qui obligent sous peine de sanctions. C’est le contraire du Crédit Social, qui répugne à la coercition («compulsion», dit Douglas) et préconise la persuasion («inducement»). Le Crédit Social a horreur de l’obligatoire, il est pour la liberté de choix; or, tout ce qui vient du gouvernement est obligatoire.

Le créditiste qui s’inféode à un parti, de n’importe quelle dénomination, pour la conquête du pouvoir, démontre par là même qu’il n’est pas véritablement créditiste, même s’il en porte le titre et quand même il connaîtrait très bien les propositions monétaires du Crédit Social. Il fait penser à un chrétien qui, tout en connaissant très bien les enseignements de l’Evangile, même au point de pouvoir les présenter aux autres, se conduirait d’après un esprit exactement contraire.

Pour les candidats ou pour le peuple?

Non, ce n’est pas un parti, ce ne sont pas des campagnes électorales, qui feront jamais un peuple créditiste. Les partis existent pour essayer de mettre de leurs membres dans les parlements, donc pour faire des campagnes électorales. Et les campagnes électorales sont faites pour les candidats, pas pour le peuple. En temps de campagne électorale, ce ne sont pas les hommes politiques qui travaillent pour le peuple, c’est le peuple qu’on fait travailler pour les aspirants au pouvoir. Les campagnes électorales peuvent apporter quelque chose aux candidats, elles ne donnent rien au peuple. Ce n’est pas une affaire du peuple, c’est une affaire de politiciens.

Pour un peuple puissant

La puissance financière n’est pas venue d’un coup sec, et elle ne disparaîtra pas d’un coup sec. Elle est aujourd’hui solidement installée; et ce ne sont certainement pas des croix à la mine de plomb tous les trois, quatre ou cinq ans, qui la délogeront de ses retranchements. Une seule puissance peut lui faire face: celle de tout un peuple, d’un peuple suffisamment renseigné, et uni pour exiger le changement qui s’impose dans le régime financier.

Louis Even

Déclaration de principes bioéthiques en 4 langues

 

Déclaration de principes en 4 langues pour la défense des plus faibles.
1. L’être humain, avec son individualité et toutes ses potentialités, est présent dès le premier instant de la vie embryonnaire (ovule fécondé, accidentellement son équivalent uni- ou pluricellulaire). Il s’agit d’une évidence pour l’homme de science contemporain. 2. L’être humain se distingue des autres êtres vivants par le fait qu’il est corps et esprit. À ce titre, chaque être humain est une personne unique pleine de dignité et de liberté, qu’on ne peut réduire à un animal ou un objet matériels. 3. L’embryon humain possède la dignité et les droits fondamentaux reconnus à l’être humain. On ne peut porter atteinte à son intégrité ni le détruire, que ce soit intentionnellement ou par négligence. Construire pour l’embryon un statut artificiel, au gré de nos désirs, d’une idéologie, au gré des besoins de la science ou de ceux de la société, constitue un détournement irrecevable de la raison. 4. Toute destruction ou atteinte à l’intégrité d’un être humain sous le prétexte de son âge, de son sexe, de sa race, religion, maladie ou infirmité, est à rejeter et prohiber. 5. La science et la technique ne sauraient s’engager dans une recherche qui ferait fi de la dignité et des droits fondamentaux d’un être humain. Une prouesse de la médecine, si prometteuse qu’elle puisse paraître, n’est pas, en tant que telle, licite. L’admettre reviendrait à consacrer le droit du plus fort. 6. La législation en ces matières ne peut se satisfaire de faits accomplis ou de perspectives séduisantes. Elle doit prendre en considération aussi des normes éthiques, compatibles avec les exigences de l’être humain. 7. Le mariage et la famille sont le cadre naturel de la transmission et du développement de la vie humaine. Ces institutions donnent à l’enfant protection, sécurité et la formation qui lui sont indispensables. Garantir leur valeur demeure la tâche fondamentale de la société. 8. Finalement, ces principes ne ressortissent pas à telle croyance, telle morale, ou telle éthique particulières; ils s’appuient avant tout sur un bon usage de la raison.
Grundsatzerklärung
2. 1. Naturwissenschaftlich steht heute fest, dass der menschliche Embryo, mit allen seinen Anlagen, in allen seinen Entwicklungsstadien, ein menschliches Individuum ist. Dies gilt insbesondere sowohl für die befruchtete Eizelle als auch fr jeden ein- oder mehrzelligen Embryo. 2. Als leibgeistiges Wesen unterscheidet sich der Mensch von allen andern Lebewesen. Jeder Mensch ist einmalig und einzigartig, eine Person mit Würde und Freiheit. Er darf nicht auf die Stufe anderer Lebewesen oder materieller Objekte reduziert werden. 3. Der menschliche Embryo hat die Würde und die Grundrechte, die allen Menschen zustehen. Man darf ihn daher weder fahrlässig noch absichtlich schädigen oder vernichten. Die Konstruktion eines fiktiven Status für den Embryo nach Wunsch- und Zweckdenken, nach irgend-einer Ideologie, nach vermeintlichen Bedürfnissen von Wissenschaft und Gesellschaft, ist eine folgenschwere Verkehrung der Vernunft. 4. Jede Tötung oder Misshandlung eines Menschen unter Vorwand von Alter, Geschlecht, Rasse, Religion, Weltanschauung, Krankheit oder Gebrechen muss zurückgewiesen und verboten werden. 5. Wissenschaft und Technik dürfen sich nicht in Forschung einlassen, die Würde und Grundrechte des Menschen missachtet. Spektakulre medizinische Leistungen, so verlockend sie scheinen mögen, sind nicht schon als solche gerechtfertigt; andernfalls wrde die Macht des Strkeren gebilligt. 6. Die Gesetzgebung darf sich diesbezglich weder vollendeten Tatsachen noch verfhrerischen Aussichten anpassen. Sie hat sich nach ethischen Normen zu richten,die dem Wesen des Menschen entsprechen. 7. Ehe und Familie sind der naturgemsse Rahmen fr Zeugung und Entwicklung des menschlichen Lebens. Diese Institutionen geben dem Kinde Geborgenheit, Sicherheit und Förderung, die ihm unentbehrlich sind. Ihre Werte zu schtzen, ist fundamentale Aufgabe der Gesellschaft 8. Diese Grundsätze sind keineswegs nur eine Frage einer bestimmten Religion, Moral, Ethik oder Weltanschauung; sie ergeben sich schon aus den wissenschaftlichen Erkenntnissen und der Vernunft.
Dichiarazione di principio
3. 1. L’essere umano con la sua individualit e le sue potenzialit, presente dal primo istante della vita embrionale (ovulo appena fecon-dato, oppure, accidentalmente, anche il suo equivalente uni- o pluricellulare). Si tratta ormai di una evidenza per l’uomo di scienza contemporaneo 2. L’essere umano si distingue dagli altri esseri viventi per il fatto che corpo-e-spirito. A questo titolo ogni essere umano una persona unica, soggetto di dignit e libert, che non si pu ridurre al livello di un animale o di un oggetto materiale. 3. L’embrione umano possiede la dignit e i diritti fondamentali riconosciuti ad ogni essere umano. Non si pu attentare alla sua inte-grit, n intenzionalmente, n per negligenza. Costruire uno statuto artifi-ciale per l’embrione, a misura dei nostri desideri o di un’ideologia, o in base ai bisogni della ricerca scientifica o di quelli della societ, costituisce un pervertimento della ragione. 4. Ogni distruzione o attentato all’integrit di un essere umano, sotto il pretesto dell’et, sesso, razza, religione, malattia o infermit, da rigettare e condannare. 5. La scienza e la tecnica non possono impegnarsi in una ricerca che costituisca una sfida alla dignit e ai diritti fondamentali di un essere umano. Ogni progresso della medicina, per quanto promettente possa apparire, non di per s stesso lecito. Ammettere questo vorrebbe dire consacrare il diritto del pi forte . 6. La legislazione in questo campo non pu accontentarsi dei fatti compiuti o di prospettive seducenti. Essa deve ugualmente prendere in considerazione le norme etiche compatibili colle esigenze di ogni essere umano. 7. Il matrimonio e la famiglia sono il quadro naturale della tras-missione e dello sviluppo della vita umana. Queste istituzioni forniscono ai figli protezione, sicurezza e la formazione loro indispensabili. Garan-tire a tali istituzioni i valori che rivestono, un principio fondamentale al quale la societ deve attenersi. 8. Questi princpi non derivano necessariamente da un credo spe-cifico o morale o etico particolare; essi si appoggiano avantutto su un buon uso della ragione.
Declaration of Principle (July 19, 1986)
4. 1. The human being, with its individuality and all its potentials, is present from the first instant of embryonic life (fertilized egg, by chance its uni- or pluri-cellular equivalent). It is an obvious matter for the contemporary man of science. 2. The human being is distinguished from other living beings by the fact of being body and spiritual soul. Thereby each human being is an unique person full of dignity and liberty who cannot be reduced to an animal or material object. 3. The human embryo possesses dignity and the basic rights identified with the human being. His integrity can be neither diminished nor destroyed, wether intentionally or through negligence. To construct an artificial status for the embryo, to suit our desires, an ideology, the needs of science or of society, constitutes an unacceptable diverting of reason.! 4. Any destruction or impairment of the integrity of a human being on grounds of age, sex, race, religion, illness or infirmity is to be rejected and prohibited 5. Science and technology cannot engage in research which scorns the dignity and basic rights of a human being. An achievement in medicine, however promising it may appear, is not, as such, licit. So admitting would amount to sanctioning the law of the strongest. 6. Legislation on these matters cannot look only at past deeds or seductive perspectives. It must also take into consideration ethical norms compatible with the exigencies of the human being. 7. Marriage and the family are the natural setting for the transmission and development of human life. These institutions give a child protection, security and the training which are indispensable for it. Guaranteeing their worth remains a fundamental task of society. 8. Finally, these principles do not spring from any particular belief, morality or ethic ; they rest above all on a good use of reason.

Les affameurs veulent aller encore plus vite.

Exemples: La population du Japon dégringole. Russie idem, Allemagne aussi.

Entre 2010 et 2060, la population du Japon chutera d’un tiers, a indiqué ce lundi l’institut national japonais de démographie. 
 
Dans 50 ans, l’archipel ne comptera plus que 86,74 millions d’habitants, contre 128,06 millions en 2010. 
La barre symbolique des 100 millions devrait être franchie en 2048. La forte dénatalité est de pire en pire ( sexless…). La population des 0-14 ans devrait passer de 16,84 millions à 7,91 mio d’ici 2060 et les 15-64 ans de 81,73 mio à 44,18 mio. La population vieillira, les plus de 65 ans passant de 29,48 mio à 34,64 mio (40% du total). 
Crises immobilières, boursières, économiques, sociales, culturelles… 
Des pertes pires que toutes les guerres de l’histoire. Quelques pistes.


    L’Effet de “Serres” et la Révolution Verte Eugénique
par M. Dominique Guillet
Sous le parapluie du “réchauffement climatique anthropique”, les multinationales de l’agrochimie, de la pharmacie et de la semence, ainsi que les divers cartels pétroliers, banquiers, agro-alimentaires, automobiles, assistés de leurs complices dans les organisations internationales (ONU, FMI, Banque Mondiale…) et dans les instituts agricoles (CGIAR, IRRI…) et soutenus par les plus grosses fondations du monde (Fondation Rockefeller, Fondation Bill Gates…) lancent une seconde révolution verte transgénique – avec des variétés génétiquement manipulées – pour “refroidir la planète” par les nécro-carburants et pour accroître la production alimentaire industrielle. Tout cela sur fond de mensonges climatiques. Mais les mensonges climatiques de Mr Al Gore sont peu de choses eu égard au fait qu’il fut l’homme de Monsanto, de 1993 à 2000, et qu’il est l’un des principaux responsables de l’invasion planétaire par les OGMs. Les mensonges climatiques de Mr Kofi Annan sont peu de choses eu égard au fait que son organisation AGRA est l’un des principaux vecteurs de l’invasion actuelle de l’Afrique par les chimères génétiques. L’objectif non avoué de cette seconde “révolution verte”, et bien vaccinée, ne serait-il pas d’intensifier le processus de délestage démographique planétaire que les élites globalistes jugent présentement trop lent (à savoir 35 000 décès par faim tous les jours)?
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Durant la saison 2008/2009, en Afrique du sud, ce fut la catastrophe pour les paysans qui cultivèrent trois variétés de maïs transgéniques de Monsanto sur 200 000 hectares: les plantes ne produisirent pas de grains, juste des tiges et des feuilles. [01] Monsanto s’est manifestement recyclé dans la production de bio-masse avec des variétés de maïs thermo-réactives!
En 2009, un météorite H1N1 nous arrive tout droit du cosmos et répand dans l’atmosphère une étrange pandémie, de caractère totalement bénin, [02] que les Autorités Onusiennes, sur les conseils éclairés des multinationales du Big Pharma (Novartis, Sanofi-Aventis, Baxter…) décident de combattre avec des milliards de doses de vaccins. En France, les medias à la botte tentent de semer la panique et les chiens-bergers des ministères montent en chaire pour exhorter le troupeau à se faire vacciner, de gré ou de force, puisque la commission d’experts indépendants (et représentant néanmoins les laboratoires pharmaceutiques) l’a ainsi “conseillé” à Madame la Ministre [107]: l’ardoise est d’1 milliard d’euros, soit 25 % de ce qu’est supposée rapporter la taxe-carbone. Aux USA, on évoque la loi martiale, des bracelets permanents à Boston, et la société Verichip voit ses cours flamber en bourse suite à l’annonce de la sortie de ses micro-puces H1N1. [106]
En 1974, la Fondation Rockefeller, dans son rapport annuel, [03] annonça un symposium dont l’intitulé était “Changement climatique, Production alimentaire et Conflit entre les nations”. Ce symposium interdisciplinaire allait rassembler des climatologistes et des scientifiques concernés par la production alimentaire afin d’examiner les implications futures de la tendance, en cours, au “refroidissement global” et ses effets sur la production alimentaire mondiale. Quelques années plus tard, après mûre réflexion, la Fondation Rockefeller, hissa le pavillon “réchauffement global” avec, aux rames de la galère, une cohorte de “scientifiques” généreusement subventionnés pour prouver une corrélation anthropique inéluctable entre le dioxyde de carbone et la fièvre climatique.
Quelle est donc, allez-vous dire, la relation entre ces trois phénomènes, au-delà du fait qu’ils seraient tous liés à une montée du thermomètre?
Dans mes précédents essais, “Les caniculs-bénis” [04] et “Carbone, mon Amour” [69], je me suis amplement exprimé sur l’imposture du réchauffement climatique anthropique, à la sauce CO2, et sur les dangers que cette arnaque fait courir à l’humanité de promouvoir la montée en puissance d’un Nouvel Ordre Mondial, une variante quelque peu globalisée de l’ancien, et surtout l’occultation de tous les méfaits commis, dans la biosphère, par la mafia des multinationales de la pétrochimie et de l’agrochimie.
Je souhaiterais, dans ce troisième essai, présenter un autre danger extrême, celui qui menace tous les pays “en voie de développement” (ou plutôt en voie d’occidentalisation) en Asie, en Afrique et en Amérique Latine: l’imposition d’une “révolution verte eugénique”, déguisée très ingénieusement en une seconde révolution verte, “transgénique” cette fois, sous l’égide des commissions de l’ONU et financée
par de très grosses fondations avec la complicité des multinationales de l’agrochimie et des semences chimériques qui, par coïncidence, sont également les dispensatrices d’une pléthore de vaccins.
Et, faut-il le préciser, cet “Effet de Serres” des multinationales, et de leurs complices, se met bien gentiment en place sous le parapluie du réchauffement climatique anthropique! Les organisations paysannes, qui tentaient encore de résister aux chimères génétiques, sont totalement désemparées. Elles ne font pas le poids face aux multiples organisations de la “société civile” (ou prétendues telles) pour lesquelles l’argent coule à flot et qui, dans leurs croisades climatiques, brandissent le spectre des hécatombes de la faim, ou de la chaleur ou de la fièvre (porcine, aviaire, zébrée…).
Le réchauffement climatique anthropique est l’aubaine parfaite pour les multinationales de l’occident qui envahissent les territoires des pays les plus pauvres pour les vider de leurs populations paysannes traditionnelles et en faire de gigantesques réservoirs de production agro-industrielle d’aliments (pour l’export) et de nécro-carburants (pour l’export) et ce, avec des variétés supposément résistantes à la sécheresse. Et, peut-être même, avec quelques campagnes de vaccinations bien “ciblées” car l’agriculture moderne occidentale se pratique avec de la machinerie lourde, et non pas des humains trop légers, parce que sous-alimentés, dont elle peut aisément se dispenser!
Et tout cela pour refroidir notre bonne vieille Planète Terre et en diminuer l’empreinte carbone!
Global Worming: le Ver est encore dans le Vert
Il ne s’agit plus cette fois des bouffonneries pathétiques de quelques “écologistes” auto-proclamés en quête maladive de pouvoir ou de quelques organisations “environnementales” institutionnelles de la contestation, mais adeptes du consensus mou néanmoins, [70] cherchant à conforter leur fonds de commerce. L’infestation est beaucoup plus sérieuse: le Ver est dans la Révolution Verte, la première et la seconde.
Les origines de la première Révolution Verte – verte par la couleur du dollar – remontent à 1945 au Mexique. En février de cette année-là, la conférence panaméricaine de Chapultepec [05] définit les nouvelles bases de l’ordre mondial et met en place celles de l’hégémonie économique des USA. La Fondation Rockefeller – qui depuis le début du 20 ème siècle constitue, sur toute la planète, le poste le plus avancé de l’Empire US – y installa un centre de recherches agronomiques pour fomenter une révolution agricole, et ce avec l’aide de Henry A. Wallace [06], le fondateur de Pioneer Hi-Bred, la plus grande entreprise mondiale de semences de maïs F1 (qui fut ensuite rachetée par DuPont, le géant de la chimie). Mr Wallace fut également ministre de l’agriculture US de 1933 à 1940 et devint vice-président des USA en 1940. C’est sous son règne agricole que l’imposture scientifique des “hybrides F1” se mit en place: les agronomes qui ne croyaient pas en cette supercherie furent tout simplement évincés. C’est la plus grande arnaque agronomique du 20 ème siècle [07] mais elle génère un gigantesque marché captif: les variétés F1 sont stériles, ou dégénérescentes, et les paysans sont obligés de racheter des semences tous les ans.
La Fondation Rockefeller embaucha Mr Borlaug au Mexique afin de développer des variétés “améliorées” de céréales. Les technologies agricoles de Borlaug furent ensuite exportées vers l’Asie. En 1961, la Fondation Ford lança la “Révolution Verte” en Inde et la même année, l’IRRI aux Philippines (International Rice Research Institute), financé par la Fondation Rockefeller, constitua sa banque de semences (dont une partie littéralement volée au Professeur Richcharia, le grand génie du riz en Inde) afin de créer ses variétés de “riz miracle”.
L’année 1961 constitue une année-clé pour l’élite globaliste. Outre la main-mise de l’Empire US sur l’agriculture de l’Asie du sud-est, c’est également l’année de:
– la création de l’UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales) par la “Convention de Paris”. Cette organisation internationale met en place le cadre légal qui va permettre aux cartels de la pétrochimie et de l’agrochimie de racheter toutes les entreprises semencières de l’hémisphère nord en l’espace de trente ans.
– la restructuration du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences) qui lui permet de prendre le contrôle total de la semence en France. Le GNIS a été créé par le Maréchal Pétain en 1941.
– la création de l’OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique).
– la création de l’Alliance pour le Progrès de John Kennedy.
– la mise en place du Codex Alimentarius par la FAO et l’OMS, qui sera opérationnel en 1963.
– la création de la PAC (Politique Agricole Commune), l’un des principaux vecteurs de la déstabilisation des agricultures familiales et vivrières des pays pauvres, par le biais des subventions agricoles et du “dumping”.
L’année 1961 voit ainsi le triomphe de l’élite globaliste et l’accomplissement de son rêve de contrôler l’alimentation des peuples. Un seul petit grain de sable dans les rouages de la machine: John Kennedy se rebiffe contre ses parrains, exhorte la presse à être au service de l’information authentique, informe le peuple US qu’il est sous la dépendance du complexe militaro-industriel et, très influencé par le “Printemps Silencieux” de Rachel Carson, il commence à remettre en question la dictature des cartels de l’agrochimie.
Le témoignage de Roger Heim [71], président de l’Académie Nationale des Sciences en France, est à cet égard touchant:
«Le 22 octobre 1963, dans la Salle du Congrès à Washington, devant une assistance attentive et vibrante, lors de la célébration du premier centenaire de l’Académie Nationale des Sciences de Washington, le Président John Kennedy prononça un remarquable discours, qui fut sans doute le dernier avant le drame atroce qui devait éliminer des assises internationales l’un des esprits les plus pénétrants de notre temps. Dans cette allocution, le Président des Etats-Unis, livrant l’exemple à d’autres chefs d’Etat, aborda avec fermeté, avec précision, le thème majeur de la pollution par les corps chimiques répandus à profusion, de la destruction des équilibres naturels, de l’érosion des sols. L’immense assemblée qui l’écoutait savait déjà l’ampleur de l’enjeu. Indiscutablement, elle était éclairée et elle réagit à l’unisson dans une explosion frénétique d’acclamations. Le nom de Rachel Carson, sur chaque lèvre, s’imposait parmi ceux dont le poids ou la lutte étayait un tel propos. John Kennedy mettait l’accent en priorité, sur le problème peut-être le plus grave avec lequel notre siècle se trouve confronté. Ici encore, son intelligence et son courage achevaient de dessiner les contours de l’homme, j’entends de celui qui mérite son nom. Je sortis, de cette cérémonie émouvante, moins pessimiste: il y avait quelque chose de changé aux Etats-Unis.»
Les Autorités décidèrent cependant que rien n’allait changer: John Kennedy fut assassiné quelques semaines plus tard et tout rentra dans l’Ordre.
A savoir dans leur “ordre” car, en Asie, le Ver de la Révolution Verte commençait à miner irrémédiablement les fondements de la société traditionnelle:
– ruine de la petite paysannerie.
– destruction de la biodiversité (des 200 000 variétés de riz en Inde, il n’en reste plus que 50).
– destruction des agricultures vivrières et du rôle de la femme dans le tissu social traditionnel.
– destruction des sols, pollution de l’air, épuisement des nappes phréatiques.
– cancérisation des populations.
– hémorragie dans les campagnes: les paysans vont s’entasser dans les villes et les bidonvilles, une aubaine pour les multinationales qui vont progressivement “délocaliser” leurs industries occidentales vers les pays pauvres et les serfs corvéables à merci. Afin que les sociétés occidentales puissent succomber à la pathologie de l’avoir, à la consommation effrénée de “choses” à bon marché.
Les fondements “scientifiques” de la première révolution verte sont à l’image de la science climatique du GIEC Onusien, du vent, ou plutôt une gigantesque opération de marketing et de manipulation médiatique.
Norman Borlaug est acclamé comme le sauveur du Tiers-Monde avec ses variétés “miraculeuses”: il aurait en effet sauvé la vie d’1 milliard d’êtres humains. Des mensonges, du vent, rien que du vent. Les variétés de riz “miracles” de l’IRRI sont supposées produire 5 tonnes/hectare. Actuellement, en fait, en Inde par exemple, la moyenne de productivité n’est que d’1,9 tonne/hectare. [73] Il n’en fut jamais ainsi avant la révolution verte:
«Les descriptions de scènes rurales de l’Inde antique par les voyageurs Chinois Fa Hien (5 ème siècle) et Huang Tsang (7 ème siècle), par François Bernier (1656-1688) et par M. Le Tavernier (18 ème siècle)
sont peut être colorées de romantisme mais il semble, néanmoins, que les inscriptions sur les temples de l’Inde du sud confirment leurs perceptions. On peut déduire de ces inscriptions (9ème au 12ème siècles) que les rendements de riz, par exemple, étaient remarquables. Elles mentionnent des rendements de riz à Tanjavur de l’ordre de 12 à 18 tonnes par hectare, de 13 tonnes par hectare à Coimbatore et de 14,5 tonnes par hectare dans le sud Arcot! (…) De nombreux rapports des officiels de l’administration Britannique, tels A. Walker (1820) et Dr. J. A. Voelcker (1893) mettent également en exergue des exemples surprenants de l’abondance en Inde. Un des rapports les plus détaillés émane de Thomas Barnard. Au 18ème siècle (vers 1770), Thomas Barnard, ingénieur Britannique, réalisa une enquête dans le district de Chengalpattu, près de Madras, qui couvrait 800 villages. Les résultats mettent en valeur une moyenne de productivité de 3600 kg par hectare pour les riz de rizières et de 1600 kg par hectare pour les riz cultivés en sec. Dans 130 villages, la productivité moyenne de riz de rizière était de 8,2 tonnes par hectare mais, dans de nombreux villages, cette productivité dépassait même les 10 tonnes par hectare. (…) En 1804, la productivité du blé en Inde était presque le triple de ce qu’elle était en Angleterre. En 1903, la production de blé dans la région d’Allahabad était aux alentours de 4 tonnes par hectare». [72]
Les mêmes commentaires émanent de l’administration coloniale Hollandaise [08]: la consigne, à tous les administrateurs coloniaux, depuis 1870, était de surtout oeuvrer à “améliorer” les systèmes agricoles traditionnels locaux déjà tellement performants.
En fait, en Inde – et cela a été habilement soustrait de l’histoire officielle – le grand génie du riz, le Professeur Richcharia travailla à redévelopper un nouveau centre de recherches sur le riz après qu’on lui eut volé toute sa collection de riz pour la transférer à l’IRRI aux Philippines, sous contrôle Fondation Rockefeller et Swaminathan, le “père” de la révolution verte en Inde, et très grand ami de Monsanto. De 1971 à 1977, il redéveloppa une collection de 17 000 variétés de riz à Raipur dans l’état du Madhya Pradesh (avec un budget de 2000 dollars par an!). Il travaillait avec des variétés traditionnelles qui produisaient jusqu’à 9 tonnes/hectare, quasiment le double de l’optimum supposé des riz “miracle” de l’IRRI. En 1977, la Banque Mondiale offrit une subvention de 3,5 millions de dollars pour un projet agricole dans le Madhya Pradesh, en échange de quoi le gouvernement Indien fermait le centre de Richcharia qui, avec ses vieilles variétés de riz, faisait de l’ombre à IRRI/Rockefeller. [17] Et tout cela alors même que dès 1972, les experts agronomes (ceux qui n’étaient pas vendus à Rockefeller ou à Union Carbide) remettaient en cause la révolution verte de par le fait que les paysans ne pouvaient pas se payer les fertilisants de synthèse et, bien sûr, les pesticides car les variétés “miracle” de l’IRRI étaient décimées par les insectes et les maladies: les paysans perdaient de 30 à 100 % des récoltes.
Rockefeller, Banque Mondiale, Professeur Swaminathan, Union Carbide, IRRI: nous avons véritablement à faire à une mafia crapuleuse! Quant à Norman Borlaug, il fut récompensé, pour ses variétés supposément “miracles” d’un prix Nobel de la Paix, ce qui à notre époque est loin d’être une référence puisque même Henri Kissinger le reçut!
L’ironie climatique de l’histoire, c’est que Norman Borlaug, le père de la révolution verte, récemment décédé à l’âge de 95 ans, ne se priva pas de dénoncer l’imposture du “réchauffement climatique anthropique”. Norman Borlaug faisait partie de la liste déposée au Sénat des 700 scientifiques dissidents. [182] (une infime partie des 32 000 scientifiques qui ont signé une pétition dénonçant l’arnaque climatique). [183] Jusqu’à la fin de sa vie, il clama haut et fort que le danger pour l’agriculture planétaire, ce n’est pas une montée des températures, mais bien plutôt un refroidissement global. [74]
Le “Réchauffement Climatique Anthropique” à la rescousse des chimères génétiques
Greenpeace et son “déshabillez-vous pour le climat”, Avaaz et son blog à gogos d’alerte climatique, à 150 000 dollars, et tous les “urgentistes” qui s’égosillent à “sauver le climat”, sont-ils conscients que leur slogan, ou fonds de commerce, favori est l’alibi fatal qui permet aux multinationales de l’agrochimie de faire avaler des chimères génétiques (dites OGMs) à toute la planète, d’encore plus piller et terroriser le Tiers-Monde (dit “pays émergents”, à savoir émergeant des limbes de la non-occidentalisation) et de recouvrir les terres “aux barils dormants” de nécro-carburants (dits “biocarburants”)?
Peut-être que non pour certaines et sans doute que oui pour d’autres, et c’est bien là le drame. Le fondateur d’Avaaz ne se targue-t-il pas de ses “consultances” chez ONU, Fondation Rockefeller et Fondation Bill Gates? [108] En fait, une pléthore d’ONGs, très actives dans la lutte contre le “réchauffement climatique anthropique”, sont financées par les mêmes fondations qui non seulement ont financé les deux révolutions vertes mais qui en ont été les moteurs principaux. [187] [188] [189] [190] Le Nouvel Ordre Mondial est maintenant au grand jour et tous les joueurs de ce monopoly alimentaire planétaire ne se donnent même plus la peine d’occulter leurs liaisons intimes. La règle de base de ce grand jeu est simple
et elle fut dictée par Henry Kissinger, en 1970, un acteur-clé du grand terrorisme mondial: “Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations; contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples”. Et ce mariage de l’alimentaire et du pétrole décrit, d’ailleurs, fort bien l’essence de la révolution verte, ainsi que de toute l’agriculture moderne.
Un drame humanitaire est en train de se dérouler, sous nos yeux, pendant que les caniculs-bénis attendent désespérément la chaleur infernale, la montée des eaux, la fonte des calottes polaires [10], tous signes annonciateurs (mais qui se font désirer, néanmoins!) de l’incarnation prochaine de leur nouveau Messie, l’Homme-Carbone-Zéro. Et les multinationales et leurs complices rigolent!
En 2008, Kofi Annan lança son Alliance mondiale pour “la justice climatique”. La FAO de l’ONU, dont Kofi Annan fut le secrétaire général, a été incapable depuis des dizaines d’années de lever seulement quelques dizaines de milliards de dollars pour garantir l’alimentation d’1 milliard d’affamés. En comparaison, rappelons-le, une nouvelle fois, afin de remettre tout en perspective, ce sont 1500 milliards de dollars chaque année pour les armements sur la planète, 75 milliards pour le “renseignement US” chaque année [80] [175] et récemment des milliers de milliards de dollars pour renflouer les bandits de la banque et de la finance. On pourrait multiplier les exemples de la gabegie occidentale. Justice climatique: on se demande fort bien ce que cette association de termes signifie réellement. Existe-t-il une “injustice climatique”?
Lors de son récent discours à New York, le 23 septembre 2009, Kofi Annan déclara que, selon Nicholas Stern, le coût de “modulation climatique”, pour l’Afrique seule, est de 30 milliards de dollars par année et allant jusqu’à 50 ou 100 milliards de dollars, par année, d’ici 2020. Kofi Annan, conscient que les finances font quelque peu défaut, proposa de générer cet argent à partir de sources nouvelles et novatrices, par exemple le marché du carbone! [09]
Le raisonnement est ici très simple: plus on brûle des combustibles fossiles, plus on génère des fonds avec le marché du carbone, et plus on peut lutter contre les émissions de CO2 afin de moduler le climat Africain. Si l’on résume ce bel exemple de “fraternité climatique”, il faut consommer plus de pétrole pour sauver le climat de l’Afrique! Ou n’ais-je pas bien compris?
L’Alliance mondiale pour “la justice climatique” s’inscrit dans les priorités de l’ONG créée à Genève par Kofi Annan, le “Global Humanitarian Forum”, dont le conseil d’administration comprend, par exemple:
– Michel Camdessus: ancien directeur du Fonds Monétaire International et membre de l’ONG “Africa Progress Panel” dont font également partie Tony Blair, Kofi Annan et Mr Robert E Rubin, l’ancien secrétaire du Trésor US, ainsi que divers membres de l’ONG “Commission for Africa”, créée par Tony Blair dont font partie Gordon Brown, Michel Camdessus, etc, etc). Un vrai jeu de poupées russes.
– Rajendra K. Pachauri, le président du GIEC, l’organe de l’ONU spécialisée dans “la science climatique à façon”.
– Ricardo Lagos, l’ancien président du Chili, et l’envoyé spécial de l’actuel secrétaire de l’ONU pour le Climat.
– Muhammad Yunus, le fondateur de la Grameen Bank, spécialisée dans les micro-crédits, qui abandonna son projet sulfureux de fusion avec Monsanto, en 1998, sous la pression des organisations paysannes indignées.
– James Wolfensohn, l’ancien président de la Banque Mondiale, pendant 10 ans.
– Catherine Bertini, du Programme alimentaire mondial des Nations Unies et ensuite à la Fondation Bill et Melinda Gates.
– Judith Rodin, la présidente de la Fondation Rockefeller, etc.
Arrêtons là cette première énumération qui nous permet de voir quelle est la nature des soutiens et allainces de Kofi Annan.
Sautons de Genève à l’Afrique pour aller voir maintenant du côté d’AGRA “Alliance for a Green Revolution in Africa”, “l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique”, dont Kofi Annan est le président. Les deux financeurs principaux d’AGRA sont la “Fondation Bill et Melinda Gates” et la “Fondation Rockefeller”. Le partenaire principal d’AGRA est le CGIAR, fondé en 1971 par la Fondation Rockefeller. Le conseil d’administration comprend Judith Rodin (Fondation Rockefeller), Strive Masiyiwa (Fondation Rockefeller), Sylvia
M Mathews (Fondation Bill et Melinda Gates), Rudy Rabbinge (directeur du CGIAR Science Council), Mamphela Ramphele (ancienne directrice de la Banque Mondiale), Roy Steiner (Fondation Bill et Melinda Gates), Dr Akinwumi Adesina (Fondation Rockefeller), Dr Tesfai Tecle (anciennement Banque Mondiale et FAO), Dr Joseph DeVries (Fondation Rockefeller), Dr Bashir Jama (anciennement Programme des Nations unies pour l’environnement), Mr Kwame Akuffo-Akoto (CGIAR et IRRI), etc…
L’organisation GRAIN à Barcelone à fait une analyse en profondeur d’AGRA [129]. Quelques remarques: «L’une des premières étapes de l’AGRA cependant est de créer un réseau de “fournisseurs en agroalimentaire”, pour vendre les semences, les pesticides et les engrais. L’AGRA a déjà recruté une ONG étasunienne appelée CNFA, Citizens’ Network for Foreign Affairs (Réseau de citoyens pour les affaires étrangères) pour effectuer ce travail au Kenya, en Tanzanie et au Malawi. (…) La fondation Rockefeller est le principal investisseur dans l’African Agricultural Capital (Capital agricole africain), un fonds d’investissement en capital-risque qui investit dans plusieurs petites entreprises de semences africaines qu’il contrôle en partie et qui sont aussi soutenues par l’AGRA. (…) Que ce soit l’ancienne ou la nouvelle révolution verte, les premiers perdants sont les agriculteurs, en particulier les petits. L’AGRA cherche à remplacer les semences que les agriculteurs africains ont soigneusement développées pour leurs fermes et leurs cultures, par des variétés adaptées aux monocultures industrielles. Ces semences ouvriront la voie à l’industrialisation des cultures alimentaires africaines, laissant le champ libre à l’introduction et à la domination de l’agrobusiness.
En attendant, en Afrique francophone, l’AGRA finance la recherche agricole nationale au Mali par des activités de recherche menées à l’Institut d’Economie Rurale (IER) sur le maïs, le sorgho et le riz. Un montant de 555 000 dollars (près de trois milliards de francs CFA) a été accordé à l’IER pour la période 2007-2010, et une somme de 208 000 dollars (plus de un milliard de francs CFA) a été accordée à l’organisation Faso Kaba pour la diffusion des variétés améliorées.
Ici la logique est ahurissante. L’idée est de financer les sélectionneurs publics pour qu’ils développent de nouvelles variétés (car le secteur privé ne veut pas le faire), de financer des entreprises privées pour qu’elles les vendent aux agriculteurs, et de fournir des crédits aux agriculteurs pour qu’ils achètent ces semences (car sinon, ils ne pourraient pas les payer).
L’AGRA se consacre entièrement à créer une demande effective pour son propre produit, prescrivant un modèle de développement incapable de survivre par lui-même.»
En fait, c’est sur le “Agro-Dealer Development Programme” d’AGRA qu’il faut se pencher très attentivement. Ce programme fournit les formations, les capitaux et les crédits pour établir un réseau de petits agro-distributeurs qui vont constituer le vecteur principal pour l’acheminement des semences, des fertilisants de synthèse, des pesticides et du suivi technique des petits paysans pauvres. AGRA a donc accordé à cet effet plus de 15 millions de dollars à l’ONG US, CNFA dirigée par John Costello. En octobre 2008, le CNFA de Costello établit un partenariat avec la Fondation CropLife et annonça qu’ils utiliseraient le réseau de petits distributeurs subventionnés par AGRA (au nombre de 1500 au Kenya et au Malawi) pour démontrer le potentiel de l’agrochimie. Le CNFA a obtenu un soutien technique et financier de Syngenta, Dow AgroSciences, Bayer CropScience, Du Pont et Monsanto.
Un autre des partenaires d’AGRA est le “International Centre for Soil Fertility and Agricultural Development” (IFDC) qui vient de recevoir 6 millions de dollars d’AGRA. L’IFDC vient également d’établir un partenariat avec la Fondation CropLife (BASF, Bayer CropScience, Dow Agrosciences, Dupont, FMC, Monsanto, Sumitomo et Syngenta …) pour démontrer également le potentiel de l’agrochimie en Mozambique et au Ghana.
Certaines organisations paysannes Africaines (impliquées dans l’agro-écologie) ont dénommé la révolution verte d’AGRA [199] “la nouvelle alliance philanthropico-capitaliste en Afrique”. Don de 306 millions de dollars de la Fondation Gates en 2008, don de 150 millions de dollars de la Fondation Gates et de la Fondation Rockefeller en 2006… AGRA prétend, timidement, très timidement, sur son site internet, que son objectif n’est pas d’introduire des variétés transgéniques alors que tous ses partenariats indiquent clairement le contraire. Le 16 Janvier 2009, AGRA a signé un partenariat de 5 années avec “Earth Institute de Columbia University”, pour promouvoir des technologies agricoles au bénéfice des petits paysans. Par qui est dirigé cet institut? Par Jeffrey Sachs, le promoteur inconditionnel des chimères génétiques de Monsanto.
Ce qui, par un autre petit saut en Afrique, nous fait arriver au “Millenium Promise” créé par le-dit Jeffrey Sachs, l’ancien conseiller spécial de Kofi Annan et l’ancien directeur du Millenium Development Goals de l’ONU. “Millenium Promise” est une ONG dédiée au lancement de la Révolution Verte Africaine, en collaboration avec Ban Ki-moon, le présent secrétaire de l’ONU dont Jeffrey Sachs est le présent conseiller
spécial. Histoire de brouiller les cartes un peu plus, le nom l’organisation de Jeffrey Sachs est très proche de celui du programme de l’ONU “Millenium Development Goals”.
Millenium Promise est soutenu par une kyrielle de fondations dont la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Novartis, la Fondation Merck, etc, et même Lehman Brothers, la plus grande faillite bancaire US de l’automne 2008.
Parmi les membres fondateurs de cette ONG humanitaire se trouvent: Monsanto, Novartis, Sanofi-Aventis, GlaxoSmithKline, Procter et Gamble, Merck, Mosaic, Pfizer, Sumitomo Chemical, Yara, toutes multinationales spécialisées dans les semences hybrides et génétiquement modifiées, dans les produits pharmaceutiques et dans les fertilisants de synthèse. Sanofi-Aventis, Novartis, Merck et GlaxoSmithKline sont, de plus, les fabricants ou distributeurs de vaccins contre la pandémie H1N1!
De ces énumérations quelque peu laborieuses, mais cependant nécessaires, il ressort que pour l’Afrique, par exemple, la seconde révolution verte génétique est catapultée par:
1. Les institutions internationales: ONU, Banque Mondiale, Fonds Monétaire International, CGIAR…
2. Les fondations, les principales étant la Fondation Rockefeller et la Fondation Bill et Melinda Gates.
3. Les multinationales de l’agrochimie, des pesticides, des semences et de la pharmacie, Monsanto en tête.
4. Certaines très grosses ONGs d’assistance agricole et pharmaceutique (AGRA, Millenium Promise, African Agricultural Technology Foundation, etc.)
Et tout cela sur un fond de réchauffement global anthropique, de “justice climatique” et de modulation climatique.
Le partenariat entre Monsanto et Millenium Promise/Jeffrey Sachs (considéré par le magazine Time, en 2004 et 2005, comme l’une des 100 personnalités de la planète) est clairement mis en exergue sur le site internet de Monsanto. [11] [12] [13] Jeffrey Sachs y explique qu’il n’y a qu’une solution pour sauver l’Afrique, ce sont les OGMs et en particulier les OGMs résistants à la sécheresse, à savoir au réchauffement climatique.
Et ce n’est pas Michael Taylor qui va le contredire, qui fut, et qui reste, le symbole des “plaques tournantes” entre Monsanto et l’administration US. Après de multiples aventures au service de Bill Clinton/Al Gore et de Monsanto, on le retrouve dans les conseils d’administration d’organisations tournées vers l’Afrique. “The Partnership to Cut Hunger and Poverty in Africa” et “Alliance to End Hunger”. Et, en fait, il semble avoir échappé à beaucoup de monde que Michael Taylor est intimement impliqué dans l’élaboration des politiques d’assistance agricole US en Afrique! En collusion avec la Fondation Rockefeller et la Fondation Bill Gates, Michael Taylor est de nouveau l’homme médian entre Monsanto et le gouvernement US, cette fois avec l’objectif d’ouvrir les marchés Africains aux pesticides et aux semences génétiquement modifiées.
Avant son rappel par le président Obama, Michael Taylor était un membre éminent du think tank “Resources for the Future”: il y publia deux études sur l’assistance US à l’agriculture Africaine, les deux études étant financées par la Fondation Rockefeller. Son étude de 2002 fut revisée par Robert Horsch, directeur chez Monsanto pendant 25 ans (qui faisait partie de l’équipe scientifique qui a développé les techniques YieldGard, BollGard et RoundUp Ready) avant de rejoindre la Fondation Bill Gates et d’être en fait directement en charge du partenariat AGRA/Fondation Bill Gates. Il la résume ainsi: «L’objectif ultime de ce rapport est de mettre en valeur comment une technologie de semences innovatrices, dérivée d’outils brevetés de biotechnologie, peut être développée et disséminée au bénéfice des petits paysans et de l’agriculture de subsistance». Son étude de 2005 “Investing in Africa’s Future: U.S. Agricultural Development Assistance for Sub-Saharan Africa,” [194] avait pour co-auteur le directeur de “Partnership to Cut Hunger and Poverty in Africa” (PCHPA), un consortium d’intérêts privés/publics (dont l’un des financeurs principaux est Bill Gates) qui inclut Halliburton (la société de Dick Cheney, vice-président de Bush), Monsanto, USAID, divers chefs d’état Africains…
L’objectif de Taylor est d’élargir le champ d’intervention du Millenium Challenge Corporation (MCC), une nouvelle agence du gouvernement US (créée par Bush en 2004) chargée de l’aide internationale (dont la moitié des fonds sont dirigés vers l’Afrique). En juin 2008, la Fondation Rockefeller publia un communiqué de presse, vantant la “collaboration historique” entre le Millenium Challenge Corporation et AGRA, l’ONG de Kofi Annan!
Une étude de Taylor intitulée “Beating Africa’s Poverty by Investing in Africa’s Infrastructure”, fait partie intégrante du “Renewing American Leadership in the Fight Against Hunger and Poverty: The Chicago Initiative on Global Agricultural Development.” Ce rapport fut remis à l’administration Obama dès qu’elle prit ses fonctions et il a été financé par la Fondation Bill Gates et co-écrit par Catherine Bertini (de la Fondation Gates et au CA de l’ONG de Kofi Annan “Global Humanitarian Forum”). Il déclare très précisément que : «Les USA devraient continuer de soutenir les recherches sur toutes les formes de biotechnologies modernes pour l’agriculture, par les scientifiques de l’Afrique sub-saharienne».
Le programme d’assistance agricole de l’administration Obama est clairement un soutien inconditionnel à Michael Taylor, à Monsanto et à la nouvelle révolution verte transgénique de Mr Kofi Annan et de ses ONGs. [194]
Les chimères génétiques à l’assaut des variétés paysannes traditionnelles
En 2006, toujours sur le site de Monsanto [13], Jeffrey Sachs se faisait le promoteur inconditionnel des OGMs pour toute l’Afrique citant l’exemple des courageux agriculteurs de l’Afrique du sud qui ont planté, en 2005, 500 000 hectares de maïs, de soja et de coton génétiquement modifiés. Il serait fort intéressant que Jeffrey Sachs s’explique aujourd’hui quant à la perte, durant l’hiver 2008/2009, de 200 000 hectares, en Afrique du sud, plantées avec trois variétés transgéniques de maïs de Monsanto: MON 810, NK 603 et MON 810 x NK 603. Rappelons que sur 200 000 hectares, les plantes de maïs ont poussé sans épis et n’ont produit que des feuilles et des tiges.
Le 11 novembre 2008, Monsanto affirma sur son site que ces variétés ne représentent aucun danger pour l’homme et qu’en plus elles ont été testées pendant 10 ans. [14] Le 2 avril 2009, sur son site, Monsanto invoqua une “erreur de laboratoire” pour expliquer la “variation de pollinisation”. [16] Quant à certaines organisations paysannes, en Inde, qui en ont également souffert, elles qualifient ces maïs transgéniques de Monsanto de “thermo-réactifs”, ce qui veut dire qu’ils réagissent très mal vis à vis de la chaleur et ne produisent pas de grains. Pour une multinationale qui fonde la seconde révolution verte génétique sur ses variétés résistantes au réchauffement global, cela fait un peu désordre, n’est ce pas? Qui plus est, ces maïs déficients ne sont pas une nouveauté puisqu’ils m’ont été signalés lors d’une mission au Sénégal en 2005, au nord, près du fleuve dans la région de Guédé: les maïs faisaient 4 mètres de hauteur mais ne portaient pas de grains. Les sacs de semences étaient distribués gratuitement (et en toute illégalité, puisque transgéniques) par le gouvernement Sénégalais sans mention de nom de variété, sans mention de la provenance des semences, sans mention du nom du semencier (et j’ai les photos des sacs sur lesquels il est mentionné “campagne 2003/2004”!).
Cela veut dire que depuis 2004, au moins, Monsanto sait que ses variétés de maïs transgéniques ne résistent pas à la chaleur et sont improductives. Cela veut dire également que Monsanto prend le risque sciemment de ruiner les petits paysans qui ne peuvent pas se relever d’un tel échec de culture.
Le seul avantage d’une telle situation, c’est que les variétés transgéniques de maïs déficientes en pollen contaminent moins les variétés traditionnelles. Mais, ne rêvons pas, il est déjà sans doute trop tard. L’Afrique du sud en 1999 n’avait planté que 2% de sa surface de maïs en chimères génétiques et en 2007, elle en était déjà à 60%. Quant à de nombreuses autres nations Africaines, les OGMs sont là depuis de très nombreuses années, illégalement. Monsanto cherche à tout contaminer. C’est ce qu’avait déclaré une de ses porte-paroles à un journaliste, il y a des années de cela: «le jour où nous aurons tout contaminé, vous ne pourrez plus rien faire».
Comme le dit Nicolas Hulot, le clown du Titanic Climatique, “il ne faut pas diaboliser les entreprises” [15]: elles sont gentilles les entreprises et les méga-entreprises, elles sont méga-gentilles! Donc c’est promis, pour le “Millenium Promise”, Monsanto va faire des efforts pour créer des variétés adaptées, pour de bon, à la sécheresse.
Des digressions en passant. Premièrement, lorsque l’on parle de désertification, de l’Afrique par exemple, il faut bien préciser que cela n’a rien à voir avec la teneur en CO2 de l’atmosphère. La désertification de l’Afrique a été très largement induite par des siècles de monocultures et de déforestations, les désastres de la colonisation. En 2005, lors de ma dernière mission au Sénégal, certains jours on n’y voyait pas à 10 mètres en plein jour en raison des tempêtes de sable dans la région du fleuve. Cette région du fleuve est une “forêt classée”, sans arbres, et les vieux paysans se rappellent encore du bon vieux temps de la forêt avec les lions et les hippopotames avant que les Blancs n’arrivent et ne coupent tout.
Ainsi que le rappelle l’organisation GRAIN: «Dans les pays africains francophones, les instituts de recherche français, comme l’IRAT, l’ORSTOM et le CIRAD étaient très actifs. Ces institutions donnaient la priorité aux cultures de rente pour l’exportation vers les pays du Nord: le café et le cacao au Ghana et en Côte d’Ivoire, le coton dans le nord du Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Tchad, les arachides au Sénégal, et le palmier à huile au sud du Bénin. Souvent, les pouvoirs coloniaux devaient avoir recours à la force pour expulser les agriculteurs de leurs terres et imposer leurs variétés et leurs systèmes agraires.» [129]
Secondement, lorsque l’on parle de variétés résistantes à la sécheresse, Vandana Shiva, en Inde, rappelle fort justement que les paysans ont créé au fil des millénaires des dizaines de milliers de variétés adaptées à tous les “changements climatiques” [196]: les paysans n’ont pas attendu les multinationales pour utiliser des variétés résilientes. Prenons l’exemple du maïs: c’est une plante C4, naturellement adaptée à la sécheresse, que les Indiens Hopis semaient dans les déserts du sud-ouest des USA, et parfois même à 30/40 cm de profondeur dans le sable. Mr Wallace avec sa compagnie Pioneer Hi-Bred, et tous les agronomes qui ont suivi ses traces, ont créé des variétés de maïs qui nécessitent 1500 litres d’eau pour produire 1 kg de grains secs. Et maintenant, ces mêmes multinationales veulent boucler la boucle en réinventant l’eau tiède, à savoir en proposant des variétés génétiquement manipulées pour résister à la sécheresse. Tout en confisquant les variétés traditionnelles et en plaçant des brevets dessus. Vandana Shiva a récemment créé une liste [196] “Biopiracy of Climate Resistant Crops” de plusieurs centaines de variétés ou espèces traditionnelles résilientes de l’Inde qui viennent d’être brevetées par les multinationales pour leurs “gènes de résistance au climat”.
Donc, après avoir désertifié et salinisé les terres agricoles par le biais des monocultures et des fertilisants de synthèse et après avoir détruit ou confisqué toutes les anciennes variétés traditionnelles et résilientes, les multinationales se présentent comme les grands sauveurs des pauvres petits paysans qui ne mangent pas à leur faim. Elles vont inonder le marché de variétés résistantes “à la sécheresse, au réchauffement et autres changements et stress climatiques”. Et elles ne lésinent pas: selon le rapport de mai/juin 2008 d’Etc Group au Canada, BASF, Monsanto, Bayer, Syngenta, DuPont et leurs partenaires ont déposé 532 brevets sur des “gènes climatiques”. [114]
Monsanto (le N°1 de la semence) et BASF (le N°1 de la chimie), à eux deux, contrôlent 49% des 52 “familles de brevets” et ont établi un partenariat d’1,5 milliard de dollars pour intégrer des gènes de résistance au stress dans les plantes cultivées. (D’ailleurs l’un des maïs de Monsanto/BASF, supposément résistant à la sécheresse, s’est avéré une catastrophe totale dans des conditions de culture “normale” [171] [172]).
Il semblerait que Monsanto et BASF renouent avec leurs amours d’antan puisque Monsanto était partenaire d’IG Farben après la dernière guerre. BASF, ainsi que Bayer et Hoesch, sont les “filiales” du monstre Européen de la chimie. Comme le disait Homer T. Bone, le sénateur US: «IG Farben était Hitler et Hitler était IG Farben». Les usines de IG Farben ne furent pas pillonées par l’aviation “alliée” parce que Rockefeller avait 15 % d’actions dans la maison. C’est une très grande famille “multinationale”.
On éprouve parfois quelques réticences à remémorer de tels faits parce que l’humanité a la mémoire courte, très courte. On comprend aisément que, pour se protéger, la mémoire collective occidentale ne veuille pas s’encombrer de deux mille années de théologie de l’annihilation. L’inconvénient d’une telle auto-amnésie est que l’on oublie un peu trop facilement que le réseau mafieux qui emprisonne présentement l’humanité de ses “serres acérées” était là il y a 20 ans, 50 ans, 100 ans et même bien avant. Et le Codex Alimentarius est l’héritier direct de ces monstres de la chimie.
Et ces monstres de la chimie (qui s’auto-proclament les “sciences de la vie”), Monsanto, Bayer, BASF, DuPont, Syngenta, Dow… sont ceux-là mêmes qui sont en train de terroriser l’humanité avec leurs chimères génétiques. Avec, comme cheval de Troie, la Fondation Rockefeller.
Et comme courroies de transmissions les inter-professions [111] et les organismes de recherche internationaux dont le mantra est “climat/sécheresse/transgénèse”: les CGIAR [110], Crop Life International [112], l’IRRI, l’International Rice Research Institute qui vient de signer un partenariat avec Syngenta en septembre 2009. [113] (Pour mémoire, Syngenta c’est Novartis, c’est le Paraquat [122], c’est le Cruiser tueur d’abeilles [123], ce sont les escouades de la mort qui exproprient et tuent les paysans au Paraguay, au Brésil [116] [121], etc).
En Afrique du moins, il ne prennent même plus la peine de mentir en prétendant que l’usage de leurs variétés transgéniques “écologiques” va permettre de diminuer le recours aux pesticides. Ainsi, Richard Shikuku, le directeur de “Agrochemicals Association” au Kenya a rassuré les vendeurs de pesticides qu’ils ne devaient pas craindre que l’introduction des OGMs élimine leur business. [18] (Les pesticideurs Afri10
cains commençaient à pâlir puisqu’il est stipulé dans de nombreuses études “scientifiques” que les OGMs permettent d’éliminer le recours aux pesticides!)
C’est ce que rapporte en juillet 2009 “African Agricultural Technology Foundation” [115] qui est financée par la Fondation Rockefeller, la Fondation Howard G. Buffett (seconde fortune au monde) et la Fondation Bill Gates (première fortune au monde) [20] et soutenue par Monsanto et BASF [19]. Monsanto et BASF confient des “transgènes” et du “matériau génétique” [21] à cette fondation qui vient de recevoir 47 millions de dollars, des deux fondations des magnats, pour créer des variétés de maïs résistantes à la sécheresse et au “changement climatique” dans les pays suivants [22]: Kenya, Mozambique, Ouganda, Tanzanie, et Afrique du sud. «La Fondation Africaine de Technologies Agricoles (AATF), organisation à but non lucratif basée à Nairobi, sera l’agence de mise en oeuvre et supervisera les efforts pour s’assurer de la conformité légale du transgène de tolérance à la sécheresse de Monsanto dans les pays visés.» La Fondation Bill Gates aurait déjà investi près de 700 millions de dollars en Afrique pour développer des “technologies agricoles modernes” et se serait engagée à hauteur de 1,2 milliard de dollars. Bill Gates, ne l’oublions pas, a également investi beaucoup d’argent personnel dans des entreprises travaillant sur les biotechnologies et les nécro-carburants.
Une autre des principales courroies de transmission planétaires est l’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications) [109], créé par la Fondation Rockefeller. Cette ONG est financée, entre autres, par Monsanto, Bayer, le Ministère de l’Agriculture US, CropLife International (BASF, Bayer CropScience, Dow Agrosciences, Dupont, FMC, Monsanto, Sumitomo et Syngenta …), Vibha Agrotech (Inde: semences hybrides et transgéniques), JK Organisation (en Inde: pharmacie, biotechnologies, semences), Kilimo Trust (en Ouganda, centre de recherches agricoles financé par Rockefeller), Mahyco Research Foundation (en Inde, filiale de Monsanto), Bejo Sheetal Seeds (en Inde: semences hybrides). Elle a pour parrains: Swaminathan, l’homme de Monsanto en Inde, Dr. Richard B. Flavell (Ceres, biotechnologies, Californie, spécialisée dans les “gènes climatiques”) et Marc Van Montagu (OGMs, Belgique).
Un des documents 2008 de l’ISAAA “Tolérance à la sécheresse chez le maïs: une nouvelle réalité” stipule que: «La tolérance à la sécheresse apportée par les plantes biotech est perçue comme le caractère le plus important qui sera commercialisé durant la seconde décennie, 2006-2015 (…) Le maïs biotech/transgénique tolérant à la sécheresse est la plus avancée des plantes tolérantes à la sécheresse en développement. (…) Les plantes tolérantes à la sécheresse et à la chaleur auront un rôle de plus en plus important pour s’adapter à ces variations et à la tendance à long terme pour un environnement de production de plus en plus chaud et probablement sec. (…) Monsanto est considéré comme le chef de file dans la recherche pour la tolérance à la sécheresse chez le maïs. (…) Le niveau d’amélioration dépend du contexte génétique de l’hybride récepteur et varie, probablement, avec l’environnement. Il ne semble pas réduire les rendements dans des conditions sans stress, une condition importante pour que le transgène ait du succès en Amérique du Nord, étant donné que la grande majorité des transgènes testés ont un handicap de rendement. (…) Monsanto a récemment signé un accord avec BASF pour continuer à développer des germplasmes tolérants à la sécheresse et il semble que BASF distribue tous ces candidats de transgènes résistants à la sécheresse via le système de distribution des graines de Monsanto. (…) Pioneer Hi-bred a réalisé un programme de recherches actives pour la tolérance à la sécheresse basée sur des transgènes. Pioneer collabore avec Evogene, une compagnie israélienne spécialisée dans la génomique quantitative pour identifier des gènes putatifs ayant une tolérance à la sécheresse. (…) Syngenta fait un effort de recherche relativement similaire dans le domaine de la tolérance à la sécheresse. Ils ont récemment signé un accord de recherche avec Performance Plants Inc. pour avoir accès à leur technologie de protection du rendement (YYPT). (…) D’autres fournisseurs de gènes candidats comprennent BASF qui a un accord de recherche avec Monsanto. BASF a acheté la compagnie belge CropDesign en 2005 et cela lui donne accès aux gènes de tolérance à la sécheresse pour le riz. Dow s’est allié avec Syngenta et devrait fournir des variants de gènes de stabilisation du rendement codant pour l’ADP glucose pyrophosphorylase à Syngenta pour les tests. Dow a aussi des accords avec Monsanto sur la technologie de transformation multi-gènes (jusqu’à 8 transgènes à la fois). Bayer cherche des gènes qui réduisent les oxydants chargés induits par la sécheresse qui endommagent les tissus (par ex. PARP).»
Ce document de 25 pages est rédigé par le Dr. Greg O. Edmeades, un des anciens responsables du CIMMYT au Mexique (créé par Fondation Rockefeller), qui est mainenant l’un des centres du CGIAR (créé par la Fondation Rockefeller). Il décrit fort bien l’état actuel des recherches et l’implication de toute la mafia semencière dans le secteur “sécheresse/réchauffement climatique” et principalement sur le maïs qui est, rappelons-le, l’une des principales sources d’éthanol, un des nécro-carburants.
Précisons bien que l’étude d’ETC Group, portant sur les “gènes climatiques”, remonte à presque deux années et qu’elle ne prend sûrement pas tout en compte car il est difficile parfois de s’y retrouver dans cette jungle. Le nombre de brevets sur ces “gènes climatiques” est donc considérablement plus élevé que 532.
1111
L’African Centre for Biosafety vient de publier un rapport, en septembre 2009, analysant la situation, et en particulier pour l’Afrique [132]:
– Les multinationales ne se contentent plus de déposer leurs brevets climatiques sur des cultures majeures telles que le riz, le maïs et le soja: elles les déposent sur le millet, le teff, le plantain, le riz Africain, le sorgho…
– Des petites sociétés de biotechnologies alliées à Monsanto lancent des campagnes agressives de commercialisation de “gènes climatiques”. Ce sont par exemple Ceres, Mendel Biotechnology et Evogene.
– Evogene (Israël) est également en partenariat “climatique” avec Syngenta, DuPont, Bayer, avec Biogemma/Limagrain sur du maïs (2006) et Vilmorin/Limagrain sur de la tomate (2008) et même avec le CIRAD Français sur du coton (2004). [131] Evogen est aussi une société pharmaceutique qui a annoncé en mai 2009 le développement de systèmes multi-facettes capables de diagnostiquer la grippe H1N1. Evogene produit des nécro-carburants en Namibie. Evogene, par exemple, dans un seul brevet (WO2009013750), revendique 700 séquences génétiques corrélées au “climat”. Le brevet s’applique donc à n’importe quelle plante contenant ces séquences: tomate, aubergine, manioc, arachide, blé, coton, etc.
– La société Ceres est encore plus agressive dans ses brevets. Certains revendiquent la propriété de “séquences génétiques climatiques” que l’on retrouve dans tous les monocotylédones et dicotylédones. Ceres est également très impliquée dans les séquences génétiques des cultures de nécro-carburants.
Ainsi que l’indique l’ONG Africaine, il faudrait des centaines de pages pour décliner toutes les prétentions débiles de ces voleurs de gènes. Leur monopoly génétique planétaire, les multinationales l’appellent maintenant “la révolution bleue, goutte à goutte, gène à gène”.
Et cette révolution “gène à gène”, la Fondation Rockefeller affirme en avoir financé les recherches depuis 65 ans. Ce qui nous ramène à la seconde guerre mondiale. Je n’ai pas trouvé de documents validant cette déclaration, le 17 octobre 2008, de la présidente de la Fondation Rockefeller, Judith Rodin. [176] Elle faisait peut-être référence au fait qu’en 1943, le co-découvreur de l’ADN, James Watson, était subventionné par la Fondation Rockefeller. [192] Ce qui est sûr, c’est que dès 1982, [177] la fondation se lançait à fond dans la course au “golden rice”, le riz à la vitamine A, réputé pour conférer la dose quotidienne de vitamine A à condition d’en consommer des kilos. Dès 1986, Swaminathan, l’ami de Monsanto, et le pilier de IRRI/Rockefeller, se faisait le promoteur des OGMs dans le magazine Times of India. La fondation Rockefeller a travaillé sur les OGMs depuis des décennies, dans ses propres laboratoires, et elle affirme avoir formé, de par le monde, plus de 400 scientifiques aux biotechnologies. S’il est clair qu’elle n’a, par la suite, jamais investi de sommes financières à la hauteur de ce que firent les multinationales de l’agrochimie, il reste qu’elle fut le moteur de cette seconde révolution agricole génétique tout autant que de la première “révolution verte”.
Précisons bien évidemment que ce terme de “révolution” que nous utilisons, de façon récurrente, est le terme utilisé par cette agriculture mortifère. C’est avant tout une vaste entreprise de démolition des agricultures traditionnelles et des tissus sociaux traditionnels. C’est une vaste campagne de terrorisme agricole à l’échelle planétaire. Les mots sont piégés et nous sommes parfois contraints d’utiliser le langage à double sens, et d’inversion des valeurs, mis en place par l’élite globaliste: leur novlangue. Ce n’est pas de “révolution verte” qu’il faut parler mais bien de terrorisme chimique ou d’agriculture de guerre. L’agriculture moderne occidentale chimique est une agriculture de mort.
Même la Banque Mondiale y va de son refrain sur la � � � � � � � � � � � � “� révolution verte� ”. En effet, selon les derniers rapports, � � � � � � � � � � � � � � � préparés pour le Sommet de Copenhague,� ,,,,,,,,,de la Banque Mondiale et du Cnuced� dd(Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), le climat pourrait devenir la révolution verte pour les pays en développement. Elle évoque qu’un “monde intelligent” sur le plan climatique est à portée de main. La fourberie de ces institutions n’a pas de limites. [211] [212]
Des nécro-carburants pour “refroidir” la planète: l’Effet de Serfs
L’imposture du “refroidissement” de la planète par les “nécro-carburants” repose sur deux mensonges:
1. Il existe une corrélation entre les températures présentes (qui malgré le battage médiatique n’ont pas augmenté depuis 1998) et la concentration de CO2 dans l’atmosphère. [85] [86] [87].
2. Les nécro-carburants produisent moins d’émissions de CO2 que les combustibles fossiles.
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En 2009, ce sont 104 millions de tonnes de céréales qui seront brûlées pour fabriquer de l’éthanol pour les véhicules des Occidentaux [28]. Ces 104 millions de tonnes pourraient nourrir 100 millions de citoyens US qui consomment un peu plus d’une tonne de céréales par an. Les mêmes 104 millions de tonnes pourraient nourrir 700 millions de personnes en Inde ou en Afrique qui consomment 150 kg de céréales par an. [23] [24] [25] [26] Nous répétons 700 millions de personnes en Inde ou en Afrique durant une année.
Au Brésil, en 2009, ce sont 7,7 millions d’hectares de canne à sucre qui vont être récoltés dont 55 % sont consacrés à la production d’éthanol. [27] Ce sont donc, pour la seule canne à sucre au Brésil, 4,2 millions d’hectares de terres arables qui vont produire 27 milliards de litres d’éthanol.
En 2009, en sus de la surface utilisée pour récolter 104 millions de tonnes de céréales, combien de dizaines de millions d’hectares ont-ils été réquisitionnés pour cultiver de la canne à sucre, du soja, du tournesol, du palmier à huile, pour la fabrication d’éthanol et d’agro-diesel sur toute la planète?
Nous l’avons affirmé à maintes reprises: nous pouvons, dans les régions chaudes du globe, avec de l’eau, nourrir 20 personnes par hectare, et par an, en régime végétarien avec des techniques agro-écologiques intensives. Chaque dizaine de millions d’hectares correspond donc à l’alimentation potentielle de 200 millions d’êtres humains.
En début 2007, dans mon article “Mettez du sang dans votre moteur: la tyrannie des nécros-carburants”, j’avais déjà évoqué les Terres Vierges estampillées “Label aux barils dormants”!
“L’Amérique latine constitue un énorme gisement pour la spéculation éthanolesque. Olivier Combastet, un banquier français qui a lancé Pergam Finance, un fonds d’investissement, affirme que «les centaines d’hectares de mais et de soja disponibles, par exemple en Uruguay, sont autant de barils dormants de carburant vert du style éthanol dont la demande mondiale devrait exploser dans les années qui viennent» [97]. Tous les grands princes de la pétrochimie et de la finance “carburent vers” l’Amérique Latine pour réveiller la “Belle aux barils dormants”!”
A ce sujet, la participation de Mr Al Gore, en mai 2007, au “Premier Congrès Américain sur les Biocarburants” [64] (un symposium sur les OGMs/nécro-carburants avec Monsanto, Syngenta, etc), dont il donna la conférence d’introduction, provoqua l’indignation de toutes les organisations paysannes [61] [62] [63] qui accusèrent Al Gore de faire une opération de propagande pour l’industrie des nécro-carburants. Elles dénoncèrent l’éviction des petits paysans de leurs terres et l’obligation des moyens paysans de louer leurs terres aux cartels du soja et dénoncèrent la responsabilité de Monsanto, Syngenta, Nidera, Bunge, ADM, Cargill, Repsol-YPF, Petrobrás, Shell, Exxon, Mobil, BP, etc. [65]
Al Gore refusa de rencontrer les délégués des organisations paysannes qui ne pouvaient pas assister au symposium en raison de l’entrée à 500 dollars. D’ailleurs, à quelques semaines près, Al Gore manqua de peu la neige à Buenos Aires qui n’avait pas connu ce phénomène depuis 1918. Sans doute un clin d’oeil de Gaïa! Al Gore fit également le discours d’introduction du World Biofuels Congress à Bruxelles en mars 2007.
On pourrait également évoquer le scandale de l’implication de WWF dans le soja “durable” en Amérique latine, ce qui fait poser la question suivante à l’organisation GRAIN de Barcelone: “Rendre plus verte l’industrie ou industrialiser la verdure?”[186]
Et ne parlons même pas du traître Lula: «La question de l’éthanol fait particulièrement débat au Brésil. Lula – et beaucoup de militants de gauche brésiliens, y compris Marina Silva – rejettent vigoureusement les critiques émanant des pays du Nord ou de la Banque mondiale concernant le développement des agrocarburants, principalement de l’éthanol à base de canne à sucre. Ils considèrent que le Brésil a le droit d’affirmer sa puissance économique en exploitant ses ressources naturelles de façon durable : la substitution de l’éthanol – une énergie renouvelable – aux combustibles fossiles serait une contribution majeure à la lutte contre le réchauffement et un « outil de solidarité avec les pays pauvres » (dixit Marina Silva) qui pourraient ainsi se procurer une énergie bon marché. La surface plantée en canne à sucre, aujourd’hui 70 000 km2, va passer à 120 000 km2 en quatre ans – mais cela représente à peine 1% de la surface agricole potentielle selon Marina Silva. En outre le climat amazonien étant impropre à la culture de la canne à sucre, l’Amazonie ne serait pas menacée par l’éthanol.» [216]
Les nécro-carburants sont maintenant en train de recouvrir inexorablement tous les continents de la planète. Toutes les multinationales se sont investies dans le secteur: les banques, les cartels de l’agrochimie, les pétroliers, les constructeurs d’automobiles, les géants de l’agro-alimentaire, etc.
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Ainsi que le dit fort justement Walter Haefeker: «Le développement du génie génétique dans le domaine agricole est désormais promu au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. L’argument est à la mode et donne un petit air écologique fort seyant à des pratiques qui négligent souvent toute exigence environnementale. (…) Ceux qui font les grands profits sont les industries agricoles, de biotechnologie et de chimie, ainsi que les industries de raffinage et de carburants et le commerce mondial avec les matières premières d’origine végétale comme l’huile de palme, le colza, le maïs et la canne à sucre. (…) Les soi-disant « sauveteurs du climat » de sociétés comme Bayer, BASF, Syngenta et avant tout Monsanto y trouvent un champ d’activité spécialement intéressant. Ces producteurs de pesticides et de semences génétiquement modifiées voient leurs chiffres d’affaires toujours freinés par les consommateurs. Dans l’alimentation, l’utilisation de pesticides n’arrête pas de subir des critiques et les OGM ont vite été éliminés des rayons des supermarchés. Dans le domaine des matières premières d’origine végétale on a bon espoir de pouvoir éviter de tels problèmes. Tant que les plantes ne finissent pas sur l’assiette du consommateur, on compte avec peu de résistance contre l’utilisation du génie génétique et de pesticides. En plus, la politique peut faire que le consommateur soit éliminé de la chaîne de décision.» [191]
Les paysans et les paysannes sont délogés de leurs terres, parfois par communautés villageoises entières tel qu’en Colombie ou au Paraguay. Il en est de même en Afrique où les premiers témoignages de paysans “déplacés” commencent à se faire entendre. [117]
Les nations les plus “vigilantes” succombent néanmoins aux sirènes des nécro-carburants non-alimentaires, tel que le jatropha. Ce que l’on ne dit jamais, c’est que les monocultures de milliers d’hectares de jatropha crèvent de maladies et qu’elles ne peuvent croître que grâce à l’artillerie lourde des pesticides. [98] [99]
Les multinationales, les gouvernements, les scientifiques à la botte, continuent de propager le mensonge de la “vertu refroidissante de la planète” des nécro-carburants qui émettraient moins de CO2 que le pétrole alors que c’est en fait strictement le contraire lorsque l’on prend en compte toute la chaîne de production. Le problème du CO2 étant un faux problème puisqu’il n’existe aucune corrélation entre le CO2 et la température planétaire, il reste que les nécro-carburants sont une gigantesque fumisterie: pour produire 1 litre d’éthanol aux USA, il faut utiliser 500 grammes de charbon pour brûler 2,5 kg de maïs qui auront nécessité 2000 à 3000 litres d’eau durant leur saison de culture. [96]
Certains analystes estiment que, durant la dernière année et demie, ce sont plus de 33 millions d’hectares (près de deux fois la surface agricole de la France) qui ont été achetés par des “corporations” ou des gouvernements dans une douzaine de pays (et principalement sur le continent Africain) pour produire du riz, du coton, des aliments pour l’homme ou pour le bétail et bien sûr des nécro-carburants à base de maïs, de canne à sucre, etc. [127] [128] Même le CGIAR est impliqué dans ce vol de terres. [198] En voici quelques exemples:
– Au Laos et au Cambodge, les gouvernements ne savent plus du tout ce qu’il reste de terres nationales: les gouverneurs locaux dilapident les terres vers les plus offrants.
– Un partenariat est en pourparler entre le Pakistan et le Qatar: s’il aboutit, 25 000 villages seront “déplacés” dans la région du Punjab, la plus fertile. Un autre projet Pakistanais, en cours de signature, est d’offrir des milliers d’hectares à l’Arabie Saoudite pour cultiver des produits alimentaires. Ces terres seront alors sous protection de l’armée Pakistanaise qui envisage de déployer 100 000 soldats à cet effet.
– Depuis les années 1990, la Chine a envahi l’Afrique avec ses biotechnologies et ses colons: elle a présentement 1100 experts agricoles et plus d’un million de travailleurs agricoles sur le terrain. Parmi de multiples projets, signalons le partenariat financé par la Fondation Bill Gates “Green Super Rice for the Resource Poor of Asia and Africa”, en mars 2009, et qui touche sept pays Africains. [124]
– La société Indienne Karuturi Global possède 300 000 ha de terres, principalement en Ethiopie et au Kenya. [125]
– Le gouvernement de Ravalomanana fut renversé à Madagascar lorsque le peuple s’aperçut que quasiment la moitié de la surface arable du pays (1,3 million d’hectares) avait été cédée (sur un bail de 99 ans) au constructeur automobile sud-coréen Daewoo pour la culture de maïs et la production d’huile de palme, pour les nécro-carburants. [126] Une nouvelle transaction vient d’être révélée, dans la région de Sofia, portant sur 170 914 hectares cédés à l’entreprise Indienne de Bombay, Varun International.
La transaction est parfois discrète et implique une “location” de terrains sur des dizaines d’années:
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– En Sierra Léone, la société Quifel Natural Resources [118] (nécro-carburants à base de tournesol, palmier à huile, ricin, jatropha…) vient de signer un bail de 50 ans avec une chefferie de Koya. [119]
– A Madagascar, dans le district de Vohémar, en avril 2009, le constructeur automobile sud-coréen Daewoo, encore lui, a fait pression sur les populations pour saisir 10 000 ha de terrains d’un seul tenant (une location gratuite!). L’objectif est de virer les planteurs de vanille pour y cultiver du maïs pour les nécro-carburants. En effet, la culture de vanille ne contribue pas au refroidissement de la planète! [117]
– Au Mali, le gouvernement de la Libye (par l’entremise de la CEN-SAD et de la société Malibya) vient de se faire offrir 100 000 ha dans la région de Macina (la principale zone rizicole du pays) et requiert du gouvernement Malien la priorité sur l’eau d’irrigation du Niger en contre-saison, lorsque le niveau est au plus bas. [120]
L’Afrique est considérée comme la “dernière frontière” de la société Occidentale mortifère. Cette année, lors du symposium “Global AgInvesting 2009” à l’Hotel Marriott à New York (droit d’entrée de 1995 dollars), les agro-industriels de la faim se frottaient les mains: augmentation de la population, baisse des réserves alimentaires, production alimentaire déplacée par les nécros-carburants… Les retours sur investissements sont de l’ordre de 20 à 30 %, une manne à notre époque de “crise”. [130] Les grandes sociétés financières sont en train d’investir dans l’agriculture. Goldman Sach vient d’investir 300 millions de dollars dans des fermes de poulets en Chine. Philippe Heilberg (Jarch Capital), se détournant du pétrole pour l’agriculture, loue 400 000 hectares au Soudan et envisage de reprendre 600 000 autres hectares. Au Kenya, dans le delta de Yala, le groupe agro-industriel US Dominion Farms a établi une colonie sur 3600 hectares, avec un bail de 45 années, et un coût locatif de 12 000 euros par an. Des cacahuètes.
Susan Payne, la propriétaire du plus grand fonds terrien en Afrique du sud (170 000 hectares) ne parlait, à ce symposium New-Yorkais, que de résoudre le problème de la faim dans le monde mais ses présentations en “power-points” conviaient un autre langage: soja transgénique et “frontière alpha”.
Une fois l’Afrique complètement dévastée, la théologie de l’annihilation pourra enfin trouver son repos bien mérité. Et les machines-robots prendront la relève. Gageons que d’ici quelques années, si les criminels ne sont pas stoppés, les cultures de nécro-carburants auront recouvert ce continent qui regorge de “terres vierges aux barils dormants” et qui, de plus, est très riche dans son sous-sol: pétrole, diamant, uranium, zinc… Comme le déclarait déjà en 2002 Walter Kansteiner, le secrétaire d’État US adjoint à l’Afrique: «Le pétrole d’Afrique de l’Ouest a acquis un intérêt stratégique national pour nous». Justement à l’époque même ou Monsanto commençait à envahir ces nations avec des OGMs illégaux. [84]
Et, en plus, l’Afrique est sous-peuplée et elle le sera bientôt encore plus (sous-peuplée) car le dépeuplement programmé est bien avancé.
“Un enfant qui meurt de faim, c’est un enfant que l’Occident assassine”
Mr Jacques Diouf, Directeur de la FAO, lors de son discours d’introduction au Sommet Mondial de l’Alimentation de novembre 1996, déclara: «Ce budget [celui de la FAO] est pourtant inférieur au coût de 6 jours de nourriture pour chiens et chats dans 9 pays développés et représente moins de 5% des dépenses annuelles en produits amaigrissants effectuées par les habitants d’un seul pays développé, pour combattre l’excès de nourriture».
La main sur le coeur, ils avaient tous promis, lors de ce sommet, que d’ici 2015, la moitié des affamés (à l’époque plus de 800 millions d’êtres humains) ne le seraient plus.
En juin 2008, encore à Rome, ils étaient de nouveau tous réunis, les présidents, les premiers ministres, les oligarques, les ploutocrates, les grands voyous de la finance, les dictateurs, les marionnettes… entourés de plus d’un millier de journalistes: c’était la “Conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire mondiale: les défis du changement climatique et des bioénergies”. Promis, juré, les engagements pris en 1996 – 12 ans auparavant – seraient honorés et les nations solidaires n’allaient pas tarder à considérer à envisager de commencer d’activer la fraternité, bla bla bla…
Dénotant au milieu d’un concert de platitudes, de mensonges et de promesses d’ivrognes, le discours de Mr Jacques Diouf fut d’une lucidité implacable; il annonça la couleur, sans ambages: ramenez 30 milliards dans la caisse chaque année et le problème sera réglé. Il énuméra les 1200 milliards de dollars en
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armements en 2006, les 100 milliards de dollars d’aliments gaspillés dans un seul pays, les 372 milliards de dollars de subventions agricoles dans les pays occidentaux, les 100 millions de tonnes de céréales transformées en éthanol en 2006, etc, etc…
Au vu des engagements financiers réels des nations, Mr Diouf affirma que «avec les tendances observées, l’objectif du Sommet serait atteint en 2150 au lieu de 2015»!
En 2009, la FAO annonçait que l’on avait dépassé le milliard d’affamés sur la planète… déclaration empreinte d’euphémisme si on ne précise pas également que plus de 30 000 personnes meurent de faim tous les jours, principalement des enfants. 30 petits milliards de dollars! Soyons réalistes, cela fait des dizaines des années que tout le monde pleurniche sur le sort des affamés et que rien ne se passe. Au risque de paraître impertinent, je serais tenté de demander si la solution à la faim, entrevue par toute cette gente soit hypocrite soit mafieuse, ne serait pas une solution de la fin: à savoir – à l’image des monothéistes qui brûlaient les corps des Indigènes Païens pour sauver leur âme – de liquider les affamés une bonne fois pour toutes afin de régler leur problème alimentaire.
Véritablement, ainsi que le dit Jean Ziegler, ancien rapporteur de l’alimentation à l’ONU: «un enfant qui meurt de faim, c’est un enfant que l’Occident assassine».
Révolution Verte Eugénique ou Génocidaire?
Nous aurons tous noté la coïncidence “troublante” d’un prix Nobel de médecine donné, en 2008, à Harald zur Hausen, chercheur au centre d’Heidelberg, le découvreur des virus du papillome humain, à l’origine du cancer du col de l’utérus. Et ce en pleine campagne de vaccination contre le dit virus. Campagne de vaccination (avec des “vaccins transgéniques”, rappelons le [133]) qui se traduit déjà par des dizaines de milliers de cas pathologiques et des décès de jeunes filles [81] [82], le dernier en date le 27 septembre en Angleterre. [30]
«D’ailleurs, la justice suédoise enquête sur un cas de corruption au sein de plusieurs comités Nobel dont celui de médecine. Conflit d’intérêt: « L’accusation la plus grave vise le groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca, soupçonné, par la radio suédoise, [Sveriges Radio] d’avoir payé pour que l’allemand Harald zur Hausen, qui a découvert le papillomavirus (agent causal du cancer du col de l’utérus), reçoive le prix Nobel de médecine 2008, aux côtés des français Luc Montagnier et Françoise Barré Sinoussi (découvreurs du virus du sida). Le Pr Bo Angelin, du Karolinska Institute, membre votant du comité du prix Nobel de médecine, siège parallèlement au conseil d’administration d’AstraZeneca depuis le 25 juillet 2007. Selon le site Internet du magazine Scientific American, la firme lui a versé 30 000 dollars l’an dernier.» [Le Figaro, 18/12/08]. De surcroît, le président du comité Nobel qui décerne le prix de médecine, Bertil Fredholm, a travaillé en tant que consultant pour AstraZeneca, comme le révèle Jean-Yves Nau dans Le Monde (18/12/08).
Corruption active: AstraZeneca sponsorise également deux sociétés « filiales « de la Fondation Nobel pour une somme estimée à plusieurs millions d’euros. Cet argent doit servir à vulgariser les Prix Nobel par des conférences, des documentaires et des contenus de sites Internet. Par l’intermédiaire de sa filiale américaine Medimmune, AstraZeneca perçoit des royalties (redevances sur la vente) des firmes Merck Sharp et Dome (pour le Gardasil) et Glaxo SmithKline (pour le Cervarix). La firme AstraZeneca avait donc tout intérêt à ce que le prix Nobel salue la découverte du chercheur allemand afin de renforcer le marketing des deux vaccins dont elle tire des bénéfices croissants. C’est une révélation sans précédent, car jamais l’intégrité du comité d’attribution du prix Nobel n’avait été remise en cause jusqu’à présent. Il a fallu que l’industrie pharmaceutique vienne dégrader l’image de cette prestigieuse institution, et qui plus est, avec en toile de fond le négoce de deux vaccins aussi nuisibles qu’inutiles ! Que valent, dans ces conditions, les travaux du Pr Harald zur Hausen sur l’origine virale du cancer du col de l’utérus ? Personne dans cette affaire n’est digne de confiance.» [217] [218]
AstraZeneca a fusionné avec Novartis pour former Syngenta, rappelons-le.
Nous aurons tous noté la coïncidence encore plus “troublante” des premières annonces d’un vaccin potentiel mais pas encore finalisé, mais en voie de l’être néanmoins, pour le “sida”, en pleine campagne d’acharnement vaccinal du gouvernement contre la gripette H1N1, dénommée “grippe charcutière”. Ces recherches de vaccin “sida” sont le fruit d’une collaboration entre le Ministère de la Santé Thaïlandais et l’Armée US. [29] Sans commentaires. Espérons seulement que ce ne sont pas les mêmes militaires US
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qui “reconstruisaient”, en 2003, le virus de la grippe Espagnole dans leurs laboratoires: « Après avoir (partiellement) déchiffré la séquence génétique du virus, les scientifiques sont allés plus loin et ils ont commencé à ramener la grippe espagnole en vie. Sans que le public n’en soit informé, ils ont réussi à créer un virus vivant contenant deux gènes [du virus] de 1918 et qui se sont avérés être très meurtriers lors d’expérimentations animales. Ces expériences sont seulement une étape génétique visant à sortir entièrement de sa bouteille le démon de 1918. » [88] [89] [90] [100] [101]
Ce n’est pas le cadre de cet article de débattre de la nature du virus dénommé “sida”, un virus qui, à l’image d’un ver informatique, n’existe pas en tant que tel et qui mute en permanence. On peut lire que «Le seul espoir, selon les virologistes, est de pouvoir élaborer des vaccins qui stimulent le système immunitaire pour ramener la charge virale à des niveaux très bas, de telle sorte que les sujets infectés par le VIH puissent vivre sainement une espérance de vie normale, comme dans les autres infections virales.» [31]
S’il est une certitude en matière de “sida”, c’est bien celle de l’effondrement du système immunitaire. Mais pourquoi en premier lieu le système immunitaire s’est-il effondré? Certains chercheurs ont affirmé que le sida avait été introduit en Afrique par des vaccinations contaminées et organisées par l’OMS. Certaines cartes des zones très infectées par le sida en Afrique circulaient, il y a déjà 15 ans, qui étaient à l’identique des cartes de certaines campagnes de vaccinations… Peut-on donc incriminer une ou plusieurs campagnes de vaccinations?
Cette question va sans doute susciter des réactions indignées, mais qu’importe. Faites-vous confiance à l’OMS? Pas moi. Et encore moins depuis que je sais que, depuis 2005, le directeur du SAGE (Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS [145]) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Le Docteur David Salisbury est très sérieusement impliqué dans le scandale d’une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR (rougeole-oreillon-rubéole) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline et qui a généré de multiples pathologies chez les enfants. [146]
L’acharnement vaccinal de l’OMS à l’encontre de la gripette bénigne H1N1 est plus que suspect tout autant que le sont les réunions secrètes entre l’OMS et les multinationales de Big Pharma. Et bien sûr tout autant que la totale immunité accordée aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. � � � [213] [214] [215]
N’ayons pas la mémoire courte. Souvenons nous de ces campagnes de vaccination au Mexique, au Nicaragua et dans les Philippines. Voici ce qu’en dit William Engdahl dans son ouvrage “Semences de destruction”:
«La Fondation Rockefeller est l’un des soutiens financiers d’un programme de l’OMS en “santé de la reproduction” qui a développé un vaccin contre le tétanos qui contiendrait des hormones cachées de contrôle de naissance. Selon un rapport du Global Vaccine Institute, l’OMS a mis en place des campagnes de vaccination massives au Nicaragua, au Mexique et aux Philippines depuis le début des années 1990. Le Comité Pro Vida de Mexico, une organisation catholique, a testé de nombreuses fioles du vaccin et a découvert qu’elles contenaient une Gonadotrophine chorionique humaine (hCG), une hormone naturelle nécessaire au maintien d’une grossesse. Lorsque cette hormone est associée avec un vecteur de toxoïde tétanique, elle stimule une formation d’anticorps contre la hCG, ce qui interrompt la grossesse humaine. Des rapports similaires de vaccins truffés d’hormones hCG ont été reçus des Philippines et du Nicaragua.
Cette organisation a mis en valeur plusieurs autres phénomènes troublants concernant les programmes de vaccination de l’OMS. Le vaccin anti-tétanique n’était donné qu’à des femmes âgées de 15 à 45 ans, mais ni à des hommes ni à des enfants. La présence de hCG est la preuve irréfutable d’une contamination du vaccin. Elle ne fait sinon aucun sens. Avec le soutien financier de la Fondation Rockefeller, de la Banque Mondiale, du Population Council, de la Fondation Ford, parmi d’autres, l’OMS a oeuvré durant 20 ans pour développer un vaccin anti-fertilité en utilisant la hCG avec le tétanos, et d’autres vaccins, selon des articles scientifiques publiés sur ces campagnes de l’OMS. Tout cela a été certifié par l’OMS et par d’autres, dont la revue médicale Britannique respectée , le Lancet, le 11 juin 1988: “Essais cliniques d’un vaccin de contrôle des naissances de l’OMS”.
Jusqu’en 1993, l’OMS a dépensé un total de 365 millions de dollars sur de telles recherches en “santé de la reproduction” dont la recherche sur l’intégration de hCG au vaccin anti-tétanique. L’OMS n’a pas pu répondre aux questions concernant la présence d’éléments anti-hCG chez les femmes vaccinées. Leur réponse discrète a été que cette présence était “non significative”. Le vaccin était fabriqué par les Laboratoires Connaught (Rhone-Poulenc) au Canada et les Laboratoires Intervex et CSL en Australie.
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Depuis les années 1920, la Fondation Rockefeller est l’un des principaux sponsors des programmes mondiaux de réduction de la population. Si les rapports concernant les vaccins de contrôle des naissances sont véridiques, il n’est pas difficile de soupçonner que la Fondation Rockefeller fait partie de ceux qui ont programmé d’utiliser la technologie des semences génétiquement modifiées comme un moyen potentiel de contrôler la population mondiale par l’entremise du contrôle futur des ressources alimentaires».
Il n’est donc pas anodin, rappelons-le, de trouver dans les soutiens financiers de la grosse ONG “Millenium Promise”, créée par Jeffrey Sachs pour développer la “seconde révolution verte” en Afrique, la clique des multinationales de la pharmacie (et donc des vaccins): Procter et Gamble, GlaxoSmithKline, Merck, Novartis, Pfizer, Sanofi-Aventis et dont quatre d’entre elles sont justement les pourvoyeurs actuels du vaccin contre la “pandémie” H1N1, dite “maladie du cochon volant”: Sanofi-Aventis, Novartis, Merck et GlaxoSmithKline.
Sanofi Pasteur, le N°1 mondial, vient d’ouvrir une nouvelle usine de production de vaccin contre la grippe saisonnière aux USA, une nouvelle unité de remplissage en France et une nouvelle usine en Chine pour 2012. La tambouille des grippes en tous genres – “de saison”, “poulet laqué”, “cochon caramel” – est en pleine prospérité. Selon l’OMS, pour la grippe de saison, la production de vaccins était de 350 millions de doses en 2006, 565 millions de doses en 2007 [94], et sera d’1 milliard de doses l’an prochain. [95] Quant à la grippe H1N1, l’OMS vient de revoir quelque peu à la baisse son chiffre de 5 milliards de doses pour 2009. Les multinationales de Big Pharma n’avaient pas prévu un tel engouement pour ce nouveau “cocktail pandémique” dont la recette est à ce point hétéroclite qu’on la croirait tout droit issue de la cuisine d’un savant fou… [102] [103] Mais elles seront récompensées de leurs diligents efforts puisqu’elles vont toucher la coquette somme de 40 milliards de dollars.
Le 16 juin 2008, Sanofi Pasteur a publié un communiqué annonçant qu’elle allait «donner 60 millions de doses de vaccin H5N1 à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur trois ans pour la constitution d’un stock de réserve international.» Le président directeur général de Sanofi Pasteur, Wayne Pisano, a déclaré dans le communiqué que «le virus H5N1 circule actuellement dans certaines régions parmi les plus pauvres du monde et l’irruption d’une grippe pandémique pourrait frapper des populations ayant un accès limité aux vaccins. Cette donation de vaccin H5N1 a pour but de répondre aux besoins des populations les plus vulnérables. En plus de soutenir les efforts des gouvernements, il est essentiel que l’industrie collabore avec les organisations internationales telles que l’OMS, la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres organismes de santé mondiale. Ainsi, il sera possible de constituer un stock de réserve de vaccins pour les pays en voie de développement, prêt à être déployé sur le terrain dans le cas où une pandémie de grippe viendrait à être déclarée.» [90]
Sur le même communiqué, nous avons relevé cet aveu de la multinationale: «… Dans cette éventualité, toutes les usines de production de vaccin contre la grippe de sanofi pasteur basculeraient de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle de vaccin contre la grippe pandémique.» Allons-y, appelons-la, donc, la “grippe de sanofi pasteur”!!
La collaboration, appelée par Sanofi-Pasteur, entre “l’industrie”, l’OMS et le Fondation Gates fait frémir, surtout lorsqu’elle est se met en place chez les pauvres “vulnérables” et beaucoup trop nombreux selon les néo-Malthusiens. Surtout lorsque l’on sait que la Fondation Gates, en partenariat avec la Fondation Rockefeller, est très activement engagée dans des programmes de “contrôle de la population”. [91] Surtout lorsque l’on sait que la Fondation Gates est l’un des plus gros financeurs de l’OMS [93] et que ses plus grandes largesses financières vont vers des organisations spécialisées dans les vaccins: “PATH” et “GAVI” (Global Alliance for Vaccines and Immunisation). Et cette année, le H8 s’est retrouvé à Seattle, qui est le siège de la Fondation Gates. Le H8, c’est: la Fondation Gates, l’OMS, la Banque Mondiale, l’UNICEF, le GAVI, le Fonds des Nations unies pour la population, ONU-Sida, le Fond Global de lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose. [92]
Sincèrement, pourquoi les programmes de génocides, ou “campagnes de vaccination stérilisante”, que nous avons évoqués ci-dessus, seraient-ils plus choquants que l’outil géopolitique de la faim utilisé, tous les jours de l’année, pour dépeupler la planète de plus de 30 000 êtres humains?
L’avenir proche nous dira si la vaccination H1N1 n’était seulement qu’un cocktail de “virus vivants atténués” et d’adjuvants archi-toxiques, le but n’ayant été, bien sûr, que de générer encore un peu plus de panique et, en effet collatéral, de remplir généreusement les caisses des multinationales de Big Pharma. Car en cette fin d’année 2009, avec le très médiatisé Sommet de Copenhague, ce sont, sur le ring médiatique de la déroute programmée, deux fièvres qui luttent pour la première place de l’hystérie et de la panique collectives: d’une part le virus de la fièvre climatique, dénommé “syndrome d’Al Gore”, et d’autre part le virus H1N1, dénommé “grippe du Goret”. Que la plus chaude gagne!
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Fièvre climatique ou “Syndrome d’Al Gore”: des vérités qui dérangent
Ce n’est pas mon propos d’analyser le film de science-fiction de Mr Gore “Une vérité qui dérange” et de décliner les quelque trente erreurs climatiques grotesques, et grosses comme des icebergs, qui en ruinent toute la crédibilité si tant est qu’on espère déceler une once de crédibilité dans un film de réalité virtuelle. [160] D’ailleurs, dans un interview de mai 2006, Al Gore n’hésite pas à affirmer qu’il ne faut pas hésiter à “amplifier” certains faits pour faire passer le message (“amplifier” étant un euphémisme pour “mentir”, nous l’aurons tous compris). [167] A l’arrachée, tout comme le directeur de Greenpeace Angleterre qui avoue, à la télévision, les mensonges de son organisation: c’était pour la bonne cause, pour faire peur. [168]
Ce n’est pas non plus mon propos d’évoquer, en longueur, les aléas de la mine de zinc de Mr Gore [169] qui détruisait tout l’environnement local, dans le Tennessee, et ni même ses amitiés pétrolières:
– ses actions (ou celles de ses parents) qui ont pu atteindre près d’1 million de dollars dans Occidental Petroleum. [170]
– ses relations très intimes avec Occidental Petroleum qui ont permis à l’une des compagnies les plus polluantes au monde (scandale, par exemple, du déversement de milliers de tonnes de déchets chimiques toxiques à Love Canal) de tripler ses réserves de pétrole lorsqu’Al Gore “facilita” l’acquisition, par cette société pétrolière, de droits de forage en Californie près de Bakersfield dans la réserve naturelle “Elk Hills National Petroleum Reserve” [36] [204] (c’est même sur wikipedia!). Bush père et Nixon n’avaient jamais réussi un tel prodige. En l’espace de cinq années, plus de cent sites archéologiques Amérindiens furent éradiqués. [35] Toujours dans le dossier Occidental Petroleum, il faudrait également mentionner le scandale des puits de pétrole en Colombie sur les terres du peuple U’was et les relations intimes, qui sont de notoriété publique [55], entre l’administration Clinton-Gore de l’époque et Occidental Petroleum. [201] Pour la petite histoire, cela demanda 5 années de lobbying pour que l’administration Clinton/Al Gore arrive à ses fins, à savoir permettre les forages pétroliers d’Occidental Petroleum dans la réserve naturelle de Elk Hills: le jour même où la vente des terres de la réserve naturelle fut scellée, Al Gore délivra un discours à la Maison Blanche sur les perspectives terrifiantes du réchauffement climatique anthropique en raison de l’usage inconsidéré des combustibles fossiles. [203] Quels sont les qualificatifs les plus adéquats pour décrire ce type de fourberies?
– le fait que son directeur de campagne présidentielle, un juriste, Mr Tony Coelho, était un lobbyiste très impliqué dans l’ouverture de ces nouveaux forages pétroliers en Californie.
– son partenariat actif depuis 2008 [53] avec la société Kleiner Perkins Caulfield & Byers [54]. Sont également actionnaires dans Kleiner Perkins, John Doerr, le fondateur de Google, et Colin Powell, l’ancien secrétaire d’état sous Bush. Dans le port-folio de la société Kleiner Perkins [58] se trouvent trois compagnies intrinsèquement impliquées dans le business des “combustibles fossiles”:
1. Terralliance Technologies [56], dont l’autre investisseur principal est Goldman Sach, est spécialisée dans les forages pétroliers. Selon le rapport Forbes, [59] Terralliance Technologies aurait déjà foré plus d’une centaine de puits sur la planète entière. Ce sont 65 millions de dollars qui ont été investis dans cette compagnie par Kleiner Perkins. Mais Kleiner Perkins ne s’en vante pas publiquement. [60]
2. GreatPoint Energy (Cambridge, Massachussetts) qui est dans la conversion de charbon en gaz naturel.
3. GloriOil, qui selon la rapport Forbes [57] “élabore des microbes qui, lorsqu’ils sont injectés dans les puits pétroliers, accroissent la production de pétrole”.
J’invite donc très cordialement tous les écologistes et autres “réchauffistes” amnésiques, qui ont considéré mes deux articles précédents sur l’arnaque climatique comme des soutiens aux pétroliers, d’aller faire le ménage devant la porte de leur idole, et de ne pas oublier l’aspirateur (et la calculette pour compenser l’empreinte carbone de l’aspirateur car le processus risque d’être laborieux).
Je ne vais pas m’appesantir également sur le fait que Mr Al Gore, considéré par certains medias US comme un prophète, le Prophète de l’Apocalypse Climatique, le Rédempteur Planétaire – à l’image des monothéistes, proclamant la religion de l’Amour Incarné, qui ont tout détruit dans leur sillage pendant 2000 ans – promeut le retour à la corde à sécher le linge pendant qu’il circule en jet, roule en limousine, possède “quelques” maisons, consomme autant d’électricité que 20 familles moyennes US, demande des cachets de 150 000/170 000 dollars pour venir donner une conférence, etc. Le principal n’est-il pas qu’il
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compense ses émissions de carbone? Et peut-être, comme le dirait un président, est-il génétiquement programmé pour être très riche pendant que d’autres sont génétiquement programmés pour crever de faim. Ainsi va la Roue de la Vie. (La fortune personnelle de Mr Gore était de 2 millions de dollars en 2001, elle était “officiellement” de 100 millions en 2007.) Il y en a qui prêchent pendant que d’autres trinquent. Certains compensent leurs émissions de carbone pendant que d’autres font le sacrifice de leurs corps et de leur vie pour mettre fin, radicalement, à leurs émissions de carbone. C’est la division des tâches, en toute “fraternité climatique”.
Dans le cadre de cet article sur la “révolution verte génocidaire”, il est beaucoup plus instructif de se pencher sur les amitiés particulières de Mr Al Gore avec “le monde selon Monsanto”:
– Mr Al Gore, lorsqu’il était au Congrès US, fut le président de la commission chargée d’enquêter sur les relations “très intimes” entre Monsanto et les grandes universités US. Il va sans dire que la commission d’enquête lava Monsanto de tout soupçon de corruption de scientifiques et de tentative de mise sous séquestre de grandes universités US…
– Mr Charles W. Burson, procureur général du Tennessee pendant 10 ans, fut le conseiller spécial de Mr Al Gore et puis le chef de cabinet de Mr Al Gore et puis, ensuite, vice-président de Monsanto, jusqu’en 2006. [75]
– Mr Mickey Kantor, directeur de campagne présidentielle pour Clinton, ministre du commerce sous Clinton/Al Gore, partit comme directeur chez Monsanto en 1997. Ce fut lui qui, en 1998, activa la chaudière pour que Clinton/Al Gore fassent céder l’Europe sur les OGMs. [179]
– Last but not least: Mr Michael Taylor. [32] [76] Il est, par excellence, le symbole aux USA des “revolving doors”, des portes tournantes entre Monsanto et l’administration US. [78]. (Pour plus d’informations, voir l’ouvrage de Marie-Monique Robin “Le Monde selon Monsanto” [185]). Michael Taylor entra à la FDA (Food and Drug Administration) en 1976, puis travailla dans le cabinet de juristes King and Spaulding comme représentant de Monsanto (pour faire passer l’hormone bovine transgénique); il retourna à la FDA en 1991, jusqu’en 1994, pour y rédiger les lois permettant à l’hormone bovine de Monsanto d’être imposée à l’agriculture US. Durant l’administration Clinton/Al Gore, c’est lui qui “oublia” où avaient été rangés 40 000 pages de dossiers archivés “confidentiels OGMs” de la FDA! De 1994 à 1996, il fut au Ministère de l’Agriculture US. Il repartit ensuite chez Monsanto comme vice-président de 1998 à 2001. Et le président Obama vient de le rappeler à la FDA dont il est l’un des conseillers suprêmes! [184]
Nous allons ainsi le retrouver dans une autre partie de cet exposé car Michel Taylor résume, en sa personne, toute la problématique de la corruption des hauts fonctionnaires et de la collusion entre les multinationales, les fondations, les ONGs d’assistance aux pays pauvres et les agences gouvernementales.
Et cerise sur le gâteau, Michael Taylor est le cousin de l’épouse d’Al Gore! Une simple coïncidence, bien évidemment, car on ne choisit pas ses cousins.
Durant la présidence Clinton-Al Gore, de 1993 à 2000, et Mr Al Gore fut l’un des vice-présidents les plus influents du siècle passé:
– L’hormone de croissance bovine transgénique de Monsanto fut imposée à l’agriculture US en 1993 par la FDA. [77]
– Les OGMs furent imposés de force au peuple des Etats-Unis, sans étiquetage, à la fin de l’année 1992 par la FDA. Mr Al Gore n’a pas remis en question cet état de fait et il fallut l’action en justice d’un juriste pour que la FDA (Food and Drug Administration) “libère”, en 1999, sur demande expresse du tribunal, plus de 40 000 pages de dossiers archivés confidentiels prouvant que les techniciens et scientifiques de la FDA avaient émis d’innombrables réserves quant à la sécurité sanitaire des OGMs. Le responsable de ce dossier, le célèbre Michael Taylor, les avait bien soigneusement rangés à l’ombre.
– En 1998, le quartet Clinton – Al Gore – Dan Glickman (ministre de l’agriculture) – William Daley (ministre du commerce) lança une campagne forcenée pour obliger l’Europe à accepter les chimères génétiques. On voudra bien se rappeler que Mr Jospin (premier ministre), Mr Glavany (ministre de l’agriculture) et Mme Voynet (ministre de l’environnement) signèrent, à cette époque, l’introduction en France des premier maïs transgéniques.
Mr Al Gore, avec Madeleine Albright, secrétaire d’état, forcèrent la main à Mr Jospin pour que les OGMs de Monsanto soient accueillis en Europe. [33] C’est ce dont se vanta Toby Moffett au St Louis Post Dispatch. [34] Toby Moffett, ex-vice-président de Monsanto, qui, lors de la campagne présidentielle de
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2000, était chargé de drainer les voix “vertes” de Ralph Nader vers Al Gore [44] (alors même que Ralph Nader dénonçait avec véhémence l’inféodation d’Al Gore-Clinton à l’empire Monsanto [40] [202]). Et ce n’est pas vraiment de la vantardise parce que l’Agence Reuters publia un communiqué le mardi 21 juillet 1998 stipulant que Mr Al Gore venait de téléphoner personnellement à Mr Jospin. «On peut dire sans problèmes que le premier ministre [Mr Lionel Jospin] a très bien compris l’importance de cette problématique pour les agriculteurs US» après sa conversation téléphonique avec Gore, dit Kay Casstevens, une assistante juridique du vice-président. Jospin a précisé à Gore qu’il n’avait pas fini d’évaluer la situation «mais qu’il prendrait une décision sous peu.» [37]
Mr Mendelson résume ainsi la situation dans son long article sur le Roundup paru en 1999 dans la revue l’Ecologiste: «L’UE n’a pas donné son accord complet pour l’importation de maïs rR. Devant les réticences de l’opinion publique, Al Gore, vice-président des Etats-Unis, ainsi que des représentants du ministère de l’Agriculture, ont aussitôt fourni une béquille à Monsanto, déplorant que l’Europe, si elle n’autorisait pas l’importation de maïs transgénique, mette en péril 250 millions de dollars d’exportations . La France a répondu qu’elle ouvrirait la voie à l’entrée du maïs transgénique en Europe, plutôt que d’engager une guerre commerciale à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).[par arrêté du 3 août 98, la France a inscrit ce maïs au catalogue des variétés végétales lui permettant d’être commercialisé en UE.] »
Mr Al Gore considérait les chimères génétiques comme “équivalentes en substance” selon la formule consacrée. Cela m’a été confirmé, par courrier, par Jeffrey Smith, l’auteur des ouvrages “Semences de tromperie” et “Roulette génétique”. Mr Al Gore considérait le glyphosate de Monsanto, le Roundup, comme le moins dangereux des herbicides. [45] [166] C’est en fait l’un des pesticides les plus toxiques [38] et une grande partie des variétés génétiquement modifiées de Monsanto sont “résistantes” à cet herbicide, à savoir elles le digèrent fort bien. C’est également l’administration Clinton/Al Gore qui supprima l’un des derniers remparts de la protection alimentaire US: la “Delaney Clause” de 1958 qui interdisait la présence de pesticides dans les aliments. [205]
Mr Al Gore a soutenu les biotechnologies lorsqu’il était sénateur. [46] Il rédigea en 1991 “Planning a New Biotechnology Policy”, (Harvard Journal of Law and Technology, Vol. 5, Fall 1991, pp. 19-30). Pour la petite histoire [42], le 9 avril 1998, Al Gore embaucha comme son conseiller spécial aux affaires intérieures David W. Beier, le lobbyiste de Genentech Inc / Hoffman La Roche, le même La Roche [178] qui fabrique, contre la grippe, le célèbre Tamiflu [83] (complètement inefficace, archi-toxique [147] et que l’on retrouve dans les eaux de rivière [104] [105]) pour le compte d’une entreprise de biotechnologie basée aux États-Unis, Gilead Sciences Inc. dont Mr Rumsfeld (Ministre de la Défense de George W. Bush) était le principal actionnaire. Et nous trouvons également, au capital de La Roche, la multinationale Novartis/Syngenta, le fabricant du vaccin contre H1N1. La grande famille que voilà.
On ne peut omettre, bien sûr, de mentionner l’ouvrage “écologique” d’Al Gore “Urgence planète Terre” en 1992. De deux choses l’une, ou les deux, cet ouvrage a été écrit partiellement par quelqu’un d’autre [197] ou Mr Al Gore souffre peut-être de schizophrénie, ce qui est un syndrome courant dans le monde politique. Il est difficile, en effet, de vivre à la fois dans un monde de promesses débridées au peuple, et dans un autre monde d’allégeances serviles à la dictature des cartels.
En opposition totale avec les grands principes de son ouvrage, Al Gore, durant ses 8 ans de vice-présidence, conduisit une politique environnementale désastreuse au point qu’en juillet 2000, 61 leaders d’associations de protection environnementale, de 18 états, créèrent une coalition “Environmentalists Against Gore”. [41]
C’est également en 1999 que Pusztai (un des scientifiques les plus réputés au monde, auteur de trois ouvrages et de 270 études scientifiques) publia ses recherches sur les rats nourris avec des pommes de terres génétiquement modifiées de Monsanto. Une simple chaîne d’appels téléphoniques Monsanto/Clinton/Tony Blair vira l’éminent professeur en l’espace de quelques heures. A cette époque, l’un des membres seniors de l’administration Bill Clinton/Al Gore déclara que la décade des années 90 serait «la décade de la commercialisation triomphante des produits biotechnologiques». L’administration Bill Clinton/Al Gore dépensa des milliards de dollars pour la promotion des chimères génétiques.
C’est durant la période-clé de 1993 à 2000 que les chimères génétiques se répandirent sur toute la planète et que les humains et les animaux en furent gavés. Les trois personnes responsables de cet état de fait, politiquement et stratégiquement, sont Bill Clinton, Al Gore et Michael Taylor (FDA/USDA/Monsanto). Ce sont Bill Clinton, Al Gore et Michael Taylor qui ont ouvert la route de la “seconde révolution verte transgénique” qui gangrène présentement tous les écosystèmes planétaires. Et Al Gore et Michael Taylor continuent présentement de paver cette route: Michael Taylor de par le fait qu’il est de nouveau le maillon entre Monsanto et le gouvernement US (pour l’Afrique) et Al Gore de par
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sa croisade climatique pour refroidir la planète. De brûler des cierges “carbone-zéro”, pour exorciser le mal et pour générer un magnifique écran de fumée, ne changera rien à cette situation.
Je mets au défi n’importe quel zélote hystérique, de la secte des Al Gorites, de me prouver le contraire.
Après le pétrole, le roundup et les chimères génétiques, abordons maintenant la problématique des “crédits carbone”.
Mr Al Gore, en 2006, créa sa Fondation “The Alliance for Climate Protection”, l’Alliance pour la Protection du Climat [49], avec le directeur de la banque Lehman Brothers. Après avoir créé sa fondation et son cabinet Londonien “Generation Investment Management” [50], il lança son film best-seller “Une vérité qui dérange”. Précisons que “Generation Investment Management”, spécialisé dans la gestion des “crédits carbone”, a été créé en partenariat avec David Blood, ancien directeur de “Goldman Sachs”, Mark Ferguson, ancien président de “Goldman Sachs Assets Management pan-European Research” et Peter Harris, ancien directeur de “Goldman Sachs Assets Management”. [ ] [ ]
Le 2 février 1988, Al Gore, dans un débat présidentiel déclara: «Mon premier engagement sera de restaurer l’intégrité de la Maison Blanche. Et je vais virer toute personne ayant menti au peuple Américain et au Congrès». J’invite les lecteurs à juger par eux-mêmes de l’accomplissement de cet engagement solennel et j’invite ceux qui parlent anglais à visionner les vidéos, sur la toile, des auditions “climatiques” d’Al Gore au Congrès, au printemps 2009 (et sous serment, bien sûr!). [156] [157] [158] [159] Déconseillé à toute personne ne souhaitant pas remettre en question ses croyances dans le rédempteur atmosphérique.
En conclusion, je pose la question à tous les écologistes qui luttent contre les chimères génétiques et contre les pesticides depuis de très nombreuses années: pouvons-nous faire confiance à l’homme de Monsanto, celui-là même qui, avec Bill Clinton et Michael Taylor, a piégé la totalité de l’humanité dans le cercle infernal des chimères génétiques? De quel droit son film de science-fiction a-t-il été imposé à des dizaines de milliers d’écoles?
Ecologistes de tous les pays, réveillez-vous! Le réchauffement climatique anthropique est une farce, c’est une arnaque monumentale permettant d’ouvrir de nouveaux et gigantesques marchés: crédits carbone, taxes carbone, nécro-carburants “refroidissants”, chimères génétiques, fertilisants de synthèse et pesticides! D’ailleurs, aux USA, la législation “cap and trade” est surnommée “Al Gore enrichment act”!
Crédits de Carbone:
un marché climatique qui génèrent des revenus à partir de l’air du temps!
Le marché du carbone, ce n’est pas une bagatelle puisqu’il se chiffre à 135 milliards de dollars pour 2008. Ce qui fait quasiment s’étrangler le très placide Jacques Diouf, directeur de la FAO, qui se demande bien pourquoi on peut générer un tel marché de carbone planétaire et ne pas être capable de lui confier 30 petits milliards de dollars pour régler le problème de la faim dans le monde. Mais Mr Diouf a sûrement compris, depuis belle lurette, que ce ne sont pas les mêmes caisses. Il posa également la même question pour le “coût de la crise financière” qui vient, d’ailleurs, d’être revu à la baisse, le 30 septembre 2009, par le FMI, le Fonds Monétaire International: il ne serait que de 3400 milliards de dollars. [39] Il avait été estimé auparavant à 4000 milliards de dollars. Mr Strauss-Kahn, un grand ami de Condoleezza Rice, qui a été placé par les Autorités à la tête de cette institution, en récompense de ses loyaux services [136], sait jouer de la calculette virtuelle. Les communiqués officiels cajoleurs omettent de préciser qui “finance” le coût! C’est bien évidemment de l’argent public: des sommes astronomiques qui partent à fond perdu pour renflouer les banques et le système financier. D’où la nécessité de lever de nouveaux impôts aux USA, dits “taxes carbone” ou “U.S. cap-and-trade bill”.
Et en attendant que le petit peuple soit une nouvelle fois carbo-taxé, pour la bonne cause climatique, les multinationales se gavent sur le marché du carbone géré par le Chicago Climate Exchange et le European Climate Exchange: Barclays, le pétrolier BP, Fortis, Goldman Sachs, Morgan Stanley, le pétrolier Shell, etc. Parmi les fondateurs du Chicago Climate Exchange, nous retrouvons American Electric Power (AEP), DuPont, Baxter International (vaccins H1N1), etc. Et dans le comité de conseillers «à la stratégie» du Chicago Climate Exchange, nous retrouvons également Mr Rajendra K. Pachauri, le président du GIEC. [209]
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Aux USA, Goldman Sachs est le plus gros actionnaire (avec 10 %) du Chicago Climate Exchange. Je convie de nouveau les lecteurs intéressés à consulter le courageux article de Matt Taibbi, paru dans Rolling Stones, “Goldman Sachs – La grande machine à bulles” [51] dont le dernier volet s’intitule “Bulle 6: le réchauffement global”. [52]
Lehman Brothers, qui a aidé Al Gore à capitaliser son business “vert”, s’était fait l’apôtre de la croisade du réchauffement climatique pour que ses actionnaires continuent de toucher de généreuses plus-values sur le marché du carbone. Ils avaient publié un “rapport Lehman”, la bible de jeunes activistes, sur le réchauffement climatique et le chaos qu’il allait générer. Manifestement, Lehman Brothers fut capable de prédire le climat un siècle à l’avance mais ne fut pas capable de prédire sa faillite spectaculaire, une année à l’avance. La véritable raison de la faillite de Lehman Brothers, néanmoins, n’est sans doute pas celle que l’on croit! [79]
Ainsi, d’un coup de baguette virtuelle, le capitalisme décadent vient de sortir un nouveau lapin de son chapeau feutré: un marché climatique qui génère des revenus à partir de l’air du temps!
Et Maurice Strong fut l’un des principaux prestidigitateurs qui a présidé à la création du Chicago Climate Exchange et il y siège. Il faudrait des pages entières pour énumérer les “fonctions” de Maurice Strong, le très bon ami d’Al Gore. Membre éminent des Bilderberg, de la Commission Trilatérale, du Council on Foreign Relations (CFR) et du Club de Rome; directeur de la Fondation Rockefeller; Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU sous Kofi Annan; Conseiller senior du Président de la Banque Mondiale; Premier directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE); A la tête du Sommet de la Terre qui a eu lieu à Rio en 1992 et dont est issue la Convention sur la diversité biologique, etc, etc. [66]
La “Convention sur la diversité biologique” n’est qu’une déclaration pathétique, (que les multinationales de la semence ont joyeusement interprétée comme un pillage légalisé des ressources génétiques), à l’image du Protocole de Carthagène, dit “Protocole de Cartes à Gènes”, un jeu de poker génétique dont la nation gagnante est celle qui fait entrer le plus de chimères génétiques tout en prétendant s’en préserver!
Maurice Strong se définit comme socialiste en idéologie et capitaliste dans la vie quotidienne. Ce qui est clair, c’est que, à l’image d’Al Gore, c’est un grand donneur de leçons d’ascétisme mais impliqué jusqu’au cou depuis des dizaines d’années dans une pléthore d’aventures capitalistes dont nous ne préférons pas mentionner certaines des liaisons très sulfureuses ni des faillites financières suspectes.
Maurice Strong est considéré par certains comme le père du mouvement environnemental et on se demande bien de quel mouvement environnemental il s’agit car il est depuis fort longtemps l’apôtre du Nouvel Ordre Mondial. Il est vrai qu’il était déjà présent au premier “Jour de la Terre” en 1970 lorsque le professeur d’études environnementales Kenneth Watt déclara: “si la tendance présente se poursuit, le monde sera environ 4 degrés plus froid en 1990 et 11 degrés plus froid d’ici l’année 2000”. Espérons au moins, pour sa réputation, qu’il parlait en degrés Fahrenheit, mais cela fait encore beaucoup. On lui pardonnera d’autant plus qu’à l’époque tous les medias se faisaient l’écho de l’extrême danger du “refroidissement global” qui allait ruiner l’agriculture mondiale: Newsweek, 28 avril 1975 [67]; Peter Gwynne, Newsweek 1976 [68], etc. Tout comme Nicolas Hulot et Kofi Annan évoquent des centaines de milliers de morts tous les ans en raison du réchauffement climatique anthropique, Lowell Ponte “The Cooling”, 1976, annonçait lui aussi le même nombre de décès annuels en raison du “refroidissement global”: «Le refroidissement actuel a déjà tué des centaines de milliers de personnes. S’il continue, et si personne ne prend des mesures énergiques, il provoquera une famine mondiale, un chaos généralisé et même une nouvelle guerre mondiale. Tout cela pourrait survenir avant l’an 2000».
En fait, Maurice Strong aurait déjà pu créer en 1970 son Chicago Climate Exchange pour les crédits de carbone car Kenneth Watt (University of California à Davis) déclarait à l’époque que c’est l’excès de CO2 qui allait provoquer un refroidissement global catastrophique!
Mais tout cela ne nous éloigne-t-il pas un peu de la révolution verte eugénique? Pas du tout car les multinationales de l’agrochimie et de la semence font bien évidemment partie de ce marché de dupes. Même Monsanto a rejoint le Chicago Climate Exchange en décembre 2007. (Ce qui est dans la bonne logique capitaliste: si le réchauffement climatique anthropique génère des fortunes, Monsanto veut avoir sa part du gâteau). Richard Sandor, le président du Chicago Climate Exchange en a profité pour saluer le rôle de “leadership climatique” de Monsanto. [138] (Car, en effet, en 2006, 20 scientifiques de Monsanto se sont penchés sur le problème climatique et en ont déduit que la température montait, ce qui n’est pas un scoop, vu que nous sommes dans une période de réchauffement naturel léger, et non-linéaire, depuis 1860!). [173] (Monsanto en 2009 a régulièrement placé des pages entières de publicité dans les grands
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journeaux US avec le titre: “9 Milliards de personnes à nourrir. Un changement climatique. Et maintenant?” et comme texte: «Les semences améliorées de Monsanto non seulement augmentent la productivité de façon conséquente mais elles utilisent moins de ressources essentielles telles que le sol et le combustible: tout le monde y gagne y compris la Terre»). Saint Monsanto, le sauveur de la planète!
Mais Monsanto n’en reste pas là. Un de ses vice-présidents, Will Ferretti, affirma que les agriculteurs US pourraient revendiquer annuellement de 4 à 6 milliards de dollars en crédits carbone à cause de leur bonnes pratiques agricoles [139]. Et par “bonnes pratiques agricoles”, Monsanto entend les techniques de non-labour (car le non-labour libère moins de CO2 que le labour) avec des variétés OGMs résistantes au Roundup de Monsanto. Un autre de ses vice-présidents, Jerry Steiner, affirma qu’en utilisant les techniques de non-labour, les agriculteurs peuvent augmenter leurs ressources financières en vendant des crédits carbones à d’autres entreprises au travers du Chicago Climate Exchange.
En 2007, les techniques de non-labour chimique aux herbicides (Roundup principalement) couvraient 30 millions d’hectares aux USA et 26 millions d’hectares pour le seul Brésil. David Miller, le responsable scientifique du AgraGate Climate Credits Corporation, une filiale du Iowa Farm Bureau Federation (une coalition d’agriculteurs dans l’Iowa, l’état-empire du maïs et du soja transgéniques aux USA) espère que bientôt ce soient 85 millions d’hectares agricoles aux USA en non-labour chimique à la sauce Monsanto.
Pour une analyse détaillée de cette arnaque agricole, je renvoie les lecteurs vers mon article de mars 2007 “Le non-labour dans les sillons de l’agro-chimie” [137]. Pour résumer brièvement, les agriculteurs en non-labour chimique sèment des variétés de Monsanto qui sont résistantes au glyphosate. Les sols sont archi-brûlés par la chimie et les pesticides, et sont tellement biologiquement morts qu’ils ne peuvent plus digérer la bio-masse restante après la récolte! Ce n’est pas grave, c’est une nouvelle manne financière pour les agriculteurs qui vendent leur biomasse, refusant de se composter, aux centrales d’éthanol. En Amérique latine, les sols sont tellement brûlés par le Roundup, de par les techniques de non-labour, que les agriculteurs doivent appliquer un engrais azoté pour la culture du soja, qui étant une légumineuse, n’en a normalement pas besoin puisqu’il fixe l’azote tout seul.
Donc, si l’on suit le raisonnement de Monsanto, tous les agriculteurs cultivant des nécro-carburants ou des aliments pour bétail ou poulets, par la technique du non-labour, vont pouvoir revendiquer des crédits carbones à hauteur de dizaines de milliards de dollars.
Si l’on résume brièvement la situation en Amérique latine: on déforeste l’Amazonie (ce qui libère de gigantesques quantités de CO2) pour cultiver des nécro-carburants (dont le bilan CO2 est pire que les combustibles fossiles) pour en fin de compte revendiquer des crédits carbones (pour raison de bonne pratique de non-labour). Ce raisonnement est tout autant spécieux que celui de Kofi Annan qui veut financer la modulation climatique de l’Afrique grâce aux apports du marché des crédits carbone.
La réalité, c’est que la petite paysannerie est ruinée, spoliée, cancérisée, mutagénée. La réalité, c’est que des dizaines de millions d’hectares de forêt Amazonienne ont été déforestés (chiffres de 2007: 21 millions d’hectares au Brésil, 14 millions d’hectares en Argentine, 2 millions hectares au Paraguay et 600 000 hectares en Bolivie) pour les nécro-carburants (et le soja aliment bétail pour l’Europe et la Chine) et qu’il est envisagé d’en déforester encore 60 millions. La réalité, c’est que plus 300 espèces d’adventices, sur la planète, sont entrées en “guérilla génétique” et sont devenues “résistantes” au Roundup et autres herbicides, ce qui veut dire qu’elle le “digèrent” très bien. La réalité, c’est qu’il existe une nouvelle classe d’esclaves, de serfs, dans les plantations des nécro-carburants. [144] L’essence verte est rougie par le sang.
Les marchés de crédits-carbone sont-ils réellement la solution à notre “empreinte écologique plus noire que le péché”, pour emprunter une formule favorite de James Lovelock?
Une arme de dépopulation massive: l’eugénisme
L’autrefois génial concepteur de la théorie Gaïa, James Lovelock, monta au créneau, fin août 2009, pour traiter les environnementalistes qui font campagne contre le réchauffement climatique anthropique, sans prendre en compte la croissance de population, “d’irrationnels et d’ignorants”. James Lovelock, qui venait d’être nommé parrain de l’ONG “Optimum Population Trust”, en appela aux Verts pour qu’ils «disent la vérité et qu’ils s’expriment en public»: «Ceux qui ne veulent pas voir que la croissance de la population et le changement climatique sont les deux faces d’une même pièce soit sont ignorants, soit se voilent la face. Ces deux gigantesques problèmes environnementaux sont inséparables et évoquer l’un tout en ignorant l’autre est irrationnel. (…) Comment pouvons-nous réellement décroître les émissions de carbo24
ne, et l’utilisation des terres, alors que le nombre d’émetteurs, et l’espace qu’ils occupent, s’accroissent sans remords. Quand les environnementalistes qui prétendent être Verts vont-ils reconnaître la vérité et se prononcer publiquement?» [150] L’Apocalypse selon James Lovelock stipule que le déchaînement climatique à venir va réduire la population de la Terre à seulement un demi-milliard d’habitants.
Rappelons que James Lovelock participait à la conférence de 1975, en Caroline du Nord, organisée par l’anthropologue Margaret Mead. La conférence s’intitulait “The atmosphere: endangered and endangering”. Intervenaient à cette conférence Paul Ehrlich, ultra-malthusien et auteur de la “Bombe P.” (qui avait prophétisé la disparition de l’Angleterre d’ici l’an 2000) et Stephen Schneider qui faisait la promotion du scénario du “Refroidissement Global”, vers 1970. Stephen Schneider est connu pour avoir déclaré en 1996, à un journaliste: «Afin de capturer l’imagination du public, nous devons promouvoir des scénarios de panique, proférer des déclarations dramatiques, et très simplifiées, et faire abstraction de tout doute que nous puissions avoir… »
Roger Martin, le président de Optimum Population Trust déclara: «Il est tragique que le mouvement Vert ait choisi d’occulter ce phénomène. Avec l’aide de personnes éminentes, telles que James Lovelock, nous allons faire de notre mieux pour leur rafraîchir la mémoire». Cette ONG vient de demander publiquement aux négociateurs qui vont se réunir à Copenhague, en décembre 2009, d’inscrire dans les politiques de chaque nation des programmes de contrôle de la population pour lutter contre le changement climatique. Elle précise que les programmes de contrôle de la population dans les pays pauvres devraient être “subventionnés au titre de la modulation climatique”.
Le raisonnement de Roger Martin et du fondateur de cette ONG, Jonathon Porritt (un ancien directeur des Amis de la Terre et ancien administrateur du WWF, au Royaume-Uni) [192], est d’autant plus frauduleux que si on raisonne en terme d’empreinte carbone, celle d’un citoyen US ou Britannique est de 75 à 300 fois plus grande que celle d’un paysan de la zone Sahélienne ou un paysan de l’Inde, qui ne “gagnent” qu’un dollar par jour, quand ils le gagnent.
Mon premier conseil à tous ceux qui préconisent des contrôles de la population draconiens, en raison du réchauffement climatique anthropique, serait qu’ils donnent l’exemple! Qu’ils dégagent avant l’orage!
Rappelons encore une fois, pour donner “bonne mesure” que les 300 personnes les plus riches du monde possèdent autant que les 3 milliards de personnes les plus pauvres.
Ce débat démographique n’est pas sans évoquer le conflit entre René Dumont, qui dénonçait la surpopulation en Afrique et préconisait l’usage de l’agriculture chimique, et Pierre Rabhi [206], le promoteur des techniques agro-écologiques en Afrique qui a toujours affirmé que ce continent n’était pas surpeuplé. Pierre Rabhi et le président Sankara auraient fait du Burkina le premier pays Africain “bio” si Sankara n’avait pas été assassiné, en 1987, par les Autorités, afin que tout rentre dans leur Ordre. Cela aurait peut-être changé le visage de l’Afrique qui ne serait pas en train de succomber aux nécro-carburants et aux chimères génétiques de Kofi Annan, de Monsanto et de toute la clique mafieuse des multinationales.
Deux chercheurs de l’Université de l’Oregon viennent de publier une étude “scientifique” démontrant que si une femme recycle, conduit une voiture à faible consommation, utilise les bonnes ampoules, etc, elle va économiser 456 tonnes des CO2 dans sa vie entière. Cependant, si elle a deux enfants (et en prenant en compte les générations subséquentes avec un taux de reproduction de 1,85 par femme d’ici 2050) elle va rajouter à son héritage d’empreinte carbone 18 882 tonnes de CO2, ruinant ainsi tous les efforts qu’elle aura déployés pour vivre économe en carbone.
A quand donc la taxe carbone sur les bébés? S’il est clair que le consumérisme effréné de la société occidentale est une pathologie terminale en raison des ressources limitées de notre planète Terre, le fait d’assimiler une future maman à l’empreinte carbone de ses descendants jusqu’à 2050 manque pour le moins de poésie et il y a fort à penser que ce type de démarche soit complètement contre-productive, eu égard à la remise en cause des fondements de notre société occidentale mortifère. Et ce d’autant plus, si le climat tarde encore un quart de siècle avant de faire mine de commencer à s’échauffer pour de bon!
Tout cela nous rappelle les rapports annuels de la Fondation Rockefeller datant de plus de 40 années! Jurriaan Maessen, dans son article “Le programme à long terme de la Fondation Rockefeller: au-delà du riz doré et des aliments chimériques” [148] fait une référence aux “politiques démographiques et aux programmes de contrôle de la population” évoqués à la page 54 de ce rapport annuel 1968 de la Fondation Rockefeller.
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«Comme nous le savons, l’appel à une intensification du planning familial au nom de l’environnement a été promu de façon croissante par l’élite Malthusienne. Il est évident que l’une des autres modalités mentionnées par le rapport [annuel 1968 de la Fondation Rockefeller] a été découverte et exploitée, de fond en comble: le grand mythe du Réchauffement Global Anthropique fut créé et recouvert d’une sauce subtile de science afin de donner à tout le ragoût un air de crédibilité. Et le programme eugénique suit son chemin. »
Cela fait près d’un siècle que la Fondation Rockefeller est archi-impliquée dans les programmes de contrôle de la population: c’est elle qui a créé aux USA, et de par le monde, des ONGs de contrôle démographique. Et nous ne souhaitons pas, dans le cadre restreint de cet article, évoquer son soutien considérable aux pratiques eugénistes Nazis et l’organisation de congrès eugénistes auxquels participèrent le père de John Kennedy, Winston Churchill, les Nazis, et toute une palette de “personnalités”. N’oublions pas que les Etats-Unis et la Suède, en début de siècle passé, n’ont pas attendu les Nazis pour mettre en place des législations de stérilisation des citoyens “non conformes”.
Tout ce dossier pue la mort et nous convions les lecteurs intéressés à enquêter sur la toile. Ils trouveront sur le site de Liberterre quelques articles dans la rubrique “eugénisme” qui offrent déjà un certain nombre de pistes de recherche. [152]
Néanmoins, dans les années qui viennent, nous n’allons pas pouvoir faire l’économie d’un débat fondamental sur l’eugénisme et le contrôle de la démographie alors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent, soit pour dénoncer l’usage qui est fait du réchauffement climatique anthropique pour invoquer la nécessité de contrôles drastiques de la population planétaire, soit, tout au contraire, pour brandir le spectre de l’apocalypse climatique si l’on n’impose pas des contrôles de la population. [151]
Ce qui est clair, c’est que les révolutions vertes, la première et la seconde, sont déjà à l’oeuvre pour mettre en place des dynamiques de délestage démographique:
– suicides des paysans qui utilisent les “bienfaits” de la révolution verte pour mettre fin à leurs jours, à savoir ils boivent du pesticide. On estime à 200 000 le nombre de paysans suicidés en Inde, durant ces dix dernières années, et plus particulièrement en raison des échec répétés du coton transgénique de Monsanto. En Inde, deux paysans se suicident toutes les heures. Et ailleurs sur la planète? [153]
– processus de stérilité inexorable en raison de l’agriculture chimique et des pesticides. En Inde, présentement, ce sont 20 % des jeunes couples qui sont stériles. A cet égard, les constats du Professeur Dominique Belpomme sont également très alarmants pour l’Occident et devraient réjouir tous les néo-Malthusiens.
– cancérisation de la population en raison de l’alimentation toxique et bien sûr en raison de l’agriculture chimique et pesticidée. En Inde, ce sont encore 75 % des gens qui vivent de la terre et qui en meurent lorsque la terre se transforme en poison. Précisons que les paysans pauvres du Tiers-monde ne bénéficient pas de l’arsenal thérapeutique moderne occidental si tant est que l’on puisse qualifier de “thérapeutique” la machine infernale de la médecine allopathique (Il meurt aux USA, tous les ans, 800 000 personnes victimes des effets directs ou collatéraux de cette forme de médecine. Et en Europe?).
– campagnes de vaccination. Sur ce dossier toutes les supputations sont possibles. Ainsi que Jean-Pierre Berlan le décrit très souvent, lorsqu’il analyse les corrélations entre les deux guerres mondiales et l’agriculture moderne de guerre: l’objectif de la guerre, ce n’est pas de tuer, c’est de produire des handicapés qui coûtent très cher à l’Etat. Il en est de même avec les vaccinations. L’abomination de cette technologie, c’est qu’elle détruit le système immunitaire et qu’elle produit beaucoup de maladifs et d’handicapés qui font la fortune des multinationales de la pharmacie qui vendent d’autant plus de “remèdes” pour pallier aux pathologies qu’ils ont eux-mêmes créées. Car si ce n’est pas cela, pourquoi sont-elles toutes en train de se précipiter vers l’Afrique alors que jusqu’à ces dernières années, les trois-quarts des thérapies utilisées par les paysans de ce continent étaient encore à base de plantes médicinales?
Dans cet article, j’ai approfondi un peu plus la situation de l’Afrique. J’aurais pu, bien sûr, exposer le fait que le responsable à l’IRRI, dans l’Asie du sud-est, du riz transgénique à la vitamine A “de jonquille” (financé par la Fondation Rockefeller) est sous la responsabilité d’un ancien directeur de chez Monsanto, Gerard Barry [174]. J’aurais pu évoquer la visite de trois représentants de Monsanto, il y a quelques années, chez l’un des inspirateurs du mouvement paysan bio dans le sud de l’Inde, Nadayan Reddy: ils lui proposèrent 35 000 dollars, cash sur la table, pour qu’il fasse un tout petit discours afin de vanter le coton transgénique de Monsanto. Nadayan Reddy, un paysan d’inspiration Gandhienne, les reconduisit poliment à la porte.
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J’ai tenté de jeter un peu plus de lumière sur l’Afrique car c’est le laboratoire, par excellence, de la seconde révolution verte génétique, eugénique et génocidaire.
«Au nom de la Fondation Rockefeller, Akinwumi Adesina (Directeur adjoint de la sécurité alimentaire de la Fondation Rockefeller) affirma devant le Congressional Black Caucus Legislative Conference, le 28 septembre 2007, que le continent Africain avait été spécifiquement choisi comme le terrain de jeu favori de la Fondation Rockefeller.” (sous-entendu pour la seconde révolution verte génétique). (…) C’est là que la promotion du “réchauffement global” entre en scène. En prétendant que le réchauffement climatique va affecter toutes les nations et tous les peuples, et en invoquant les risques climatiques pour valider la nécessité des cultures transgéniques (afin que les nations Africaines ne soient pas affamées et ne meurent pas de disette d’OGMs), les différents morceaux de ce puzzle diabolique se mettent en place. Le spectre du changement climatique global plane au-dessus de la situation alimentaire mondiale, prétendent-ils, et la résistance anticipée pourrait être amoindrie si les gens sont adéquatement embobinés pour accepter le programme de nourriture génétiquement modifiée de la Fondation de peur qu’un Dieu vengeur fasse tomber son courroux sur leurs têtes. » [148]
L’Afrique est le jouet des multinationales qui vont oeuvrer pour éliminer du continent jusqu’à la dernière semence libre, la dernière semence paysanne traditionnelle.
Monsanto vient d’annoncer, en août 2009, que l’augmentation du prix de vente de ses semences génétiquement modifiées atteindrait 42% en 2010! [43]
Le même Monsanto qui avec Syngenta, DuPont/Pioneer Hi-Bred, la Fondation Bill Gates, la Fondation Rockefeller, et le CGIAR, sont en train d’investir dans une banque de semences à l’intérieur d’une montagne sur l’île de Spitsberg, (Svalbard) en Norvège, pour le “futur de l’humanité”. Quelle humanité et quel futur? C’est là-même que le secrétaire de l’ONU, Ban Ki-moon a donné son discours larmoyant en septembre 2009 sur la “fonte catastrophique de la banquise”. [155] En fait, ce que les journalistes ne disent pas, c’est que son bateau ne pouvait pas aller plus loin car la mer était bloquée par les glaces!
«Le projet du Svalbard sera géré par un organisme appelé “Trust Mondial pour la Diversité Végétale” (GCDT). Qui sont-ils pour détenir une responsabilité aussi considérable sur la diversité des semences de la planète entière ? Le GCDT a été fondé par la FAO et par Bioversity International (anciennement International Plant Genetic Research Institute), une ramification du CGIAR.
Le GCDT est basé à Rome. Son conseil est présidé par Margaret Catley-Carlson, une Canadienne également présente au comité consultatif du groupe Suez Lyonnaise des Eaux, l’une des plus grandes sociétés privées de l’eau. Jusqu’en 1998, Catley-Carlson était aussi présidente du Comité sur la Population (Population Council) établi à New York, l’organisation de réduction des populations de John D. Rockefeller, créé en 1952 pour accélérer le programme d’eugénisme de la famille Rockefeller, sous couvert de promouvoir le planning familial, le système de contrôle des naissances, la stérilisation et le “contrôle de la population” des pays en voie de développement.
Les autres membres du conseil de GCDT comptent l’ancien cadre de Bank of America, actuellement chef de Hollywood DreamWorks Animation, Lewis Coleman. Coleman est aussi administrateur de Northrup Grumman Corporation, l’un des plus grands entrepreneurs de l’industrie militaire du Pentagone.» [153]
Il faut encore préciser que l’objectif des centres du CGIAR (créé par la Fondation Rockefeller) était de conserver, dans diverses “banques de semences”, les ressources génétiques de l’humanité. Mais, il y a quelques années, les centres du CGIAR ont “confié” toutes ces ressources aux multinationales de la semence. Ce qui n’est pas sans rappeler les manifestations paysannes en Inde, en décembre 2002, pour empêcher l’université de Raipur de “vendre” la collection du Professeur Richcharia de 22 972 variétés de riz à la multinationale Syngenta. [181]
L’alerte n’est pas climatique, elle est humanitaire
Il n’y pas d’injustice climatique mais il y a, par contre, une injustice alimentaire criante. Il n’y a pas de Titanic climatique, le Titanic est strictement agricole. Il n’y pas d’alerte climatique, l’alerte est humanitaire.
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Les pleurnicheries de Mr Kofi Annan sont une insulte à la misère réelle, et non virtuelle, d’une grande partie de l’humanité. Lorsque Mr Kofi Annan affirme que «le changement climatique est une crise humaine silencieuse… et que cela constitue le défi humanitaire émergent le plus grand de notre époque», de qui se moque-t-il? Son chiffre de 325 000 personnes mourant du “changement climatique” tous les ans, c’est de l’esbroufe.
Un milliard d’affamés sur la planète et plus de 30 000 personnes décédant tous les jours de faim, voilà LA crise humaine silencieuse dont jamais personne ne parle (ou bien alors une fois tous les 10 ans à Rome lorsque toute la clique se réunit pour faire de grandes déclarations pompeuses et hypocrites qui ne seront suivies d’aucun effet. N’en déplaise à Mr Kofi Annan, il n’existe pas de “réfugiés climatiques”, il existe, par contre, des réfugiés de la faim et c’est dans la mort que se réfugient plus de 30 000 êtres humains tous les jours.
Ce sont 2,6 milliards d’humains qui sont sans assainissement, et ce sont 1,3 milliards d’humains qui sont sans accès à l’eau potable. Tous les ans, 2 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de maladies diarrhéiques liées au manque d’eau potable. Il faudrait seulement investir 1,5 milliard de dollars chaque année pendant 10 ans pour que les 300 millions d’Africains, qui n’ont pas d’eau potable, puissent y accéder et pour que 80% d’entre eux puissent accéder à l’assainissement. Une bagatelle.
Le réchauffement climatique anthropique n’a rien à voir avec la destruction de l’Afrique, ou des autres continents d’ailleurs. Les responsabilités incombent au colonialisme, à la monoculture, à la déforestation et à la désertification qui s’ensuivirent. La seconde révolution verte génétique, c’est un nouveau colonialisme transgénique de monocultures de nécro-carburants ou d’aliments pour les animaux esclaves de l’homme occidental.
Il faut également souligner que la course aux gènes climatiques résistants à la sécheresse est concomitante avec un reverdissement spectaculaire des zones Sahéliennes, ce qui constitue un sujet de débats acharnés entre les climatologistes. [134] [135] Et alors même que les “scientifiques” du GIEC ont prédit une réduction des récoltes de 50 % d’ici 2020 en Afrique!
Les solutions pour l’agriculture de l’Afrique, et pour tous les pays dits du Tiers-Monde, sont simples, trop simples: reforestation, pratiques agro-écologiques et semences de vie. Elles ne pourront, cependant, être mises en oeuvre que le jour où tous les colonialistes seront expulsés: les multinationales, les pétroliers, les extracteurs de diamant, de zinc, d’uranium, et toutes les ONGs dont une bonne partie constitue l’avant-garde de l’empire, et bien sûr tous les roitelets et dictateurs, marionnettes contrôlées, en bonne et due forme, par les Autorités.
Distinguer le réel de l’imaginaire et la vérité de la propagande.
Michael Crichton, qui dans les dernières années de sa vie dénonça avec virulence l’imposture climatique, avait dit: «Le plus grand défi auquel l’humanité soit confronté est celui de distinguer le réel de l’imaginaire et la vérité de la propagande.» L’erreur fondamentale qui semble avoir été implantée dans la psyché humaine, depuis fort longtemps, ne serait-ce pas l’illusion que l’homme puisse dominer la Nature et y compris même en contrôler le Climat?
La “science” à façon du GIEC est basée sur d’énormes fraudes dont l’une vient d’éclater au grand jour en fin de septembre 2009. La crosse de hockey, l’emblème, le logo du réchauffement climatique anthropique, est basée sur une fraude scientifique qui vient d’être dévoilée. [140] [141] [142] [143] [149] Une déferlante, mais pas celle prédite par le GIEC, va bientôt laminer le château de sable de cette pseudo-science. Elle est tout autant crédible, cette science, que les déclarations de Mr Sarkozy qui confond encore la couche d’ozone avec l’effet de serre [161] [162] [200]; les déclarations de Mr Rocard, l’ambassadeur des pôles, qui confond encore la couche d’ozone avec l’effet de serre et le dioxyde de carbone avec le monoxyde de carbone [163]; les déclarations de Mr Al Gore, qui confond encore la banquise et la calotte polaire. [164] [165] Ce qui lui a fait dire récemment que la calotte de glace polaire aurait intégralement fondu dans quelques années! [180] Peut-être devrait-il postuler au GIEC? Car il y a de la défection dans l’air!
J’en profite pour tirer ma révérence à Vaclav Klaus, le président Tchèque, qui dans le débat sur le climat a su garder son intégrité et ne pas succomber aux sirènes des caniculs-bénis. Il est pathétique que certains mouvements “écologiques” se ridiculisent à promouvoir de telles berludondaines et se rendent, par là-même, complices de la destruction des communautés humaines des pays les plus pauvres par les
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nécro-carburants et les chimères génétiques. Quant aux organisations “non-gouvernementales” qui en ont fait leur fonds de commerce, on sait de quel côté elles se situent, du côté de l’argent et parfois même, si on soulève le paillasson, du côté de l’eugénisme ou de la dépopulation.
En attendant (que les calottes de glace se désintègrent), aux quelques intégristes qui m’ont accusé de complicité avec les pétroliers, à la suite de mes deux premiers articles, je dirai que nous sommes tous complices des pétroliers, dès que nous ouvrons le robinet à la pompe à essence, dès que nous consommons des aliments issus de la pétro-agriculture, dès que nous consommons des aliments “bios” qui arrivent d’Inde ou d’Afrique (et qui ont été cultivés par des travailleurs à 1 dollar par jour!), dès que nous achetons des “choses” qui ont été produites à l’autre bout de la planète par des enfants ou par des paysans chassés de leur terre par les multinationales.
La taxe “carbonette-mignonette” n’a rien de révolutionnaire. Ce qui serait véritablement révolutionnaire, c’est de confisquer les 14 milliards d’euros de bénéfice de Total, pour l’année 2008, pour les attribuer à la reforestation de l’Afrique ou à la recherche sur les énergies alternatives (au lieu que Total les investissent dans les centrales nucléaires). Ce qui serait encore plus révolutionnaire, c’est de démanteler les cartels pétroliers qui volent les ressources collectives planétaires, car le pétrole ne leur appartient pas. Ce qui serait encore plus révolutionnaire, c’est de démanteler les cartels financiers qui ont confisqué un bien public, à savoir le privilège de créer de la monnaie [195] (et bien sûr de démanteler ces deux structures mafieuses que sont le FMI et la Banque Mondiale). Ce qui serait encore plus révolutionnaire, c’est de mettre fin à la dictature de tous les cartels sur la planète.
Et ce qui serait encore très révolutionnaire, ce serait d’éclaircir tous les mystères qui planent au-dessus des fins de vie de Nikola Tesla, de Wilhelm Reich et de Victor Schauberger car il semblerait que ces trois découvreurs géniaux aient suscité beaucoup de tracas aux Autorités en ce qui concerne les “énergies alternatives”. L’un mourut dans la misère, après que ses découvertes aient été torpillées par Edison, Marconi et les trusts de l’énergie; l’autre mourut assassiné dans les prisons des USA; et le dernier mourut 5 jours après qu’il eut été ramené en Autriche des USA après y avoir abandonné les droits de tous ses brevets qui n’ont jamais réapparu depuis.
C’est tout un programme et il faut y aller sans doute par étapes afin de ne pas choquer les Autorités. Première phase: lancer un boycott de la taxe carbone et seconde phase: requérir du président de la France qu’il confisque les 14 milliards d’euros de bénéfice de Total pour abus et vol de ressources communautaires. On peut encore rêver.
Pour éviter de choquer les âmes sensibles, je me suis gardé, dans cet article, de prononcer le mot “conspiration”. Et pourtant, pour parler de climat, de carbone et d’atmosphère, ce terme est le bienvenu car il signifie en latin “respirer avec”. L’humanité partage son atmosphère avec tous les êtres vivants de la biosphère et tous les éléments non vivants à la surface de la planète. Nous partageons tous du même oxygène et du même dioxyde de carbone. Nous sommes tous en “conspiration”.
Donc je ne parlerai pas de conspiration mais je parlerai d’un système mafieux, et même “panmafieux”, qui a pris toute l’humanité en otage. Ce qui serait révolutionnaire, c’est de faire juger par les tribunaux la poignée de quelques centaines de terroristes pétroliers, de terroristes alimentaires, de terroristes financiers, de terroristes vaccinalistes… tous membres de ce réseau “panmafieux”.
Mais il est vrai qu’ils contrôlent les tribunaux… et que parfois même ils possèdent les prisons. Il faudra donc s’en remettre aux Insurrections qui ne manqueront pas de venir… ou bien à Gaïa.
Car ce serait vraiment un non-sens cosmique que Gaïa, la Terre-Mère, nous ait fait émerger de son berceau, nous l’espèce humaine, pour qu’une poignée de criminels, déments et inhumains, dévaste sa biosphère.
Dominique Guillet. Le 7 octobre 2009.
Postface: je convie tous les lecteurs qui seraient intéressés d’approfondir tous les thèmes abordés dans cet article de lire l’ouvrage de William Engdahl, “OGM: Semences de destruction. L’arme de la faim”, qui dresse une carte globale de cette machination mafieuse et de toutes les collusions qui existent entre les multinationales agrochimiques et semencières, les fondations, les multinationales de la pharmacie, l’OMS, etc. [207]
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Références
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