La plupart des “dettes” sont des mensonges
La monnaie ?
« La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux monnayeurs. …»
Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d’économie en 1988
• « La crise mondiale aujourd’hui »
Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d’économie en 1988
• « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
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Journée d’étude sur la création monétaire
Les économistes atterrés organisent, au premier trimestre 2012, une journée d’étude consacrée à « La création monétaire ».
La journée aura lieu le Samedi 24 Mars à l’université Paris 1 Panthéon, amphi 2B, de 10h à 17h.
Sur chacun des quatre thèmes proposés, sera ouvert un espace de contributions sur le site des Economistes Atterrés, permettant de présenter les thèses en présence et d’approfondir le débat.
Le Samedi 24 Mars, sur chacun des thèmes, des présentations synthétiques des différentes contributions seront suivies d’une discussion ouverte. L’ensemble (contributions + débats) sera publié sous forme d’un ouvrage.
La journée sera pilotée par Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon et Henri Sterdyniak.
Les contributions et les inscriptions à la journée d’étude doivent être envoyées à : atterres@gmail.com, en précisant votre statut et organisme de rattachement.
Thème 1 : La création monétaire.
Grosso modo, deux points de vue s’opposent.
Pour les uns, la notion de création monétaire est centrale. La création monétaire est nécessaire pour assurer le bouclage macroéconomique du circuit, c’est-à-dire faire circuler le produit, réaliser le profit et anticiper la croissance. Cette nécessité s’oppose à une vision qui ferait dépendre l’investissement, et donc la croissance, de l’épargne existant préalablement.
Pour les autres, la notion de création monétaire n’a pas de sens. La distinction entre actifs monétaires et actifs non monétaires est arbitraire. Il n’y a pas de distinction entre création monétaire et crédit sur épargne préalable. D’ailleurs, il n’y a pas d’épargne préalable. Toute décision de dépense donne naissance au multiplicateur keynésien. Aussi, des concepts comme la stérilisation, la monétisation, le financement monétaire n’ont aucun sens. Seuls comptent le crédit et les déterminants de l’offre de crédit.
Thème 2 : Le financement monétaire des dépenses et des dettes publiques
Pour les uns, la dette publique et certaines dépenses publiques pourraient être financées à taux 0 ou très faible par la création monétaire ou la Banque Centrale.
Pour les autres, la Banque Centrale doit garantir la dette publique comme elle garantit les banques, être le préteur en dernier ressort, mais elle ne peut les financer, car son passif (et surtout son passif à taux 0) est de taille limitée. Elle ne peut augmenter ses actifs sans limite sous peine de perdre le contrôle du marché monétaire. Le seigneuriage est déjà reversé aux Etats. Les flux d’intérêt entre l’Etat et la Banque Centrale n’ont donc pas d’importance. On ne peut financer les investissements publics à taux faibles qu’en développant des réseaux spécifiques (Banque de Développement Durable).
Thème 3 : La monnaie et la crise
La crise de 2007-2011 pose de nombreuses questions à la théorie monétaire. En particulier :
– Comment s’explique la croissance du bilan de la Fed et de la BCE pendant la crise, du côté du passif comme du coté de l’actif ? Est-ce le gonflement de l’actif qui entraîne celui du passif ou l’inverse ?
– Comment s’explique la déconnection entre l’évolution de M0 et de M3 ?
– Le développement des ratios de Bale III fait-il courir le risque que le crédit soit limité par l’offre et non plus par la demande et les taux d’intérêt ?
– Le système bancaire peut-il fonctionner quand la dette publique est devenue un actif risqué ?
– L’Euro est-il une vraie monnaie ?
Thème 4 : Quelle réforme du système bancaire ? Quelle politique monétaire ?
Il faut préciser nos propositions, en particulier sur un nouveau fonctionnement de la BCE, du système bancaire, sur les critères du crédit. La BCE doit-elle avoir son mot à dire sur les crédits qu’elle refinance ? Comment mettre en place des institutions bancaires et financières publiques ou sous contrôle social ? Comment concilier de nouveaux critères avec le fonctionnement marchand de l’économie ? Comment faire reculer de façon décisive l’importance des marchés financiers et de la spéculation ?
La journée aura lieu le Samedi 24 Mars à l’université Paris 1 Panthéon, amphi 2B, de 10h à 17h.
Sur chacun des quatre thèmes proposés, sera ouvert un espace de contributions sur le site des Economistes Atterrés, permettant de présenter les thèses en présence et d’approfondir le débat.
Le Samedi 24 Mars, sur chacun des thèmes, des présentations synthétiques des différentes contributions seront suivies d’une discussion ouverte. L’ensemble (contributions + débats) sera publié sous forme d’un ouvrage.
La journée sera pilotée par Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon et Henri Sterdyniak.
Les contributions et les inscriptions à la journée d’étude doivent être envoyées à : atterres@gmail.com, en précisant votre statut et organisme de rattachement.
Thème 1 : La création monétaire.
Grosso modo, deux points de vue s’opposent.
Pour les uns, la notion de création monétaire est centrale. La création monétaire est nécessaire pour assurer le bouclage macroéconomique du circuit, c’est-à-dire faire circuler le produit, réaliser le profit et anticiper la croissance. Cette nécessité s’oppose à une vision qui ferait dépendre l’investissement, et donc la croissance, de l’épargne existant préalablement.
Pour les autres, la notion de création monétaire n’a pas de sens. La distinction entre actifs monétaires et actifs non monétaires est arbitraire. Il n’y a pas de distinction entre création monétaire et crédit sur épargne préalable. D’ailleurs, il n’y a pas d’épargne préalable. Toute décision de dépense donne naissance au multiplicateur keynésien. Aussi, des concepts comme la stérilisation, la monétisation, le financement monétaire n’ont aucun sens. Seuls comptent le crédit et les déterminants de l’offre de crédit.
Thème 2 : Le financement monétaire des dépenses et des dettes publiques
Pour les uns, la dette publique et certaines dépenses publiques pourraient être financées à taux 0 ou très faible par la création monétaire ou la Banque Centrale.
Pour les autres, la Banque Centrale doit garantir la dette publique comme elle garantit les banques, être le préteur en dernier ressort, mais elle ne peut les financer, car son passif (et surtout son passif à taux 0) est de taille limitée. Elle ne peut augmenter ses actifs sans limite sous peine de perdre le contrôle du marché monétaire. Le seigneuriage est déjà reversé aux Etats. Les flux d’intérêt entre l’Etat et la Banque Centrale n’ont donc pas d’importance. On ne peut financer les investissements publics à taux faibles qu’en développant des réseaux spécifiques (Banque de Développement Durable).
Thème 3 : La monnaie et la crise
La crise de 2007-2011 pose de nombreuses questions à la théorie monétaire. En particulier :
– Comment s’explique la croissance du bilan de la Fed et de la BCE pendant la crise, du côté du passif comme du coté de l’actif ? Est-ce le gonflement de l’actif qui entraîne celui du passif ou l’inverse ?
– Comment s’explique la déconnection entre l’évolution de M0 et de M3 ?
– Le développement des ratios de Bale III fait-il courir le risque que le crédit soit limité par l’offre et non plus par la demande et les taux d’intérêt ?
– Le système bancaire peut-il fonctionner quand la dette publique est devenue un actif risqué ?
– L’Euro est-il une vraie monnaie ?
Thème 4 : Quelle réforme du système bancaire ? Quelle politique monétaire ?
Il faut préciser nos propositions, en particulier sur un nouveau fonctionnement de la BCE, du système bancaire, sur les critères du crédit. La BCE doit-elle avoir son mot à dire sur les crédits qu’elle refinance ? Comment mettre en place des institutions bancaires et financières publiques ou sous contrôle social ? Comment concilier de nouveaux critères avec le fonctionnement marchand de l’économie ? Comment faire reculer de façon décisive l’importance des marchés financiers et de la spéculation ?
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