LA FOI DE VLADIMIR POUTIN

  Forum Valdai 2013 (YouTube)


Saint-Pétersbourg (ru, 24 août 2016). 


LA RELIGIOSITÉ DE VLADIMIR POUTIN.  
                               

Voici des citations récentes de Monsieur Poutin, président de la Russie, au sujet de ses convictions religieuses (source : YouTube, notamment « Vladimir Putin’s Christian Faith – in His Own Words », traduction par UNEC) :
… « Cette cathédrale (du Christ Rédempteur à Saint Pétersbourg) m’est très chère – j’ai été baptisé ici. C’était environ 1 mois et demi après ma naissance (1952), ma famille habitait près d’ici… Ma mère me n’en a pas parlé beaucoup. Elle m’a dit que, quand elle et un voisin m’ont amené ici pour être baptisé, ils l’ont caché à mon père qui était un membre du Parti Communiste et fut un homme loyal et sans compromis… Quand ils m’ont amené à l’église, le prêtre qui devait me baptiser dit que c’était le jour de l’archange Michel. En fait il a ajouté ce nom, mon nom est aussi Michael, et il suggéra à ma mère qu’elle pouvait donner ce nom à l’enfant s’il n’en avait pas encore. Mais ma mère a répondu qu’ils m’avaient déjà fait enregistrer sous le nom de Vladimir, en honneur de mon père. Et le prêtre a répondu : « C’est bien, c’est un ancien nom russe. » Il a montré une icône de St Vladimir dans la cathédrale et a dit, « Ce sera votre icône ».

… « En ce qui concerne le port d’une croix, je n’en avais jamais avant. Une fois ma mère me l’avait donnée quand j’ai visité Israël, lors d’une bénédiction là-bas au Tombeau de Notre Seigneur. Je l’ai prise et maintenant je la porte toujours sur moi. D’ailleurs il y a une histoire concernant cette croix, et depuis ce moment j’ai toujours voulu la porter sur mon corps, c’est-à-dire dans la Datcha près de Saint Pétersbourg il y avait un incendie, parce que quelque chose a mal fonctionné avec le Sauna. Avant d’entrer dans le Sauna, j’avais enlevé la croix, et puis, puisque le feu était si inattendu, nous avons sauté dehors du Sauna. J’aimais beaucoup cette croix, c’est la croix de ma mère, mais le feu était vraiment ravageur. Donc, j’ai pensé que je pourrais peut-être récupérer quelques restes de la croix, c’était une croix en aluminium, une chose très simple. J’étais totalement surpris quand un des ouvriers, en s’aventurant à travers les cendres, a trouvé cette croix intacte. La maison a été détruite, pas la croix. C’était une surprise, une révélation, et c’est pourquoi je la porte toujours sur moi. »

… « Pour la première fois depuis 10 ou 15 ans, nous avons constaté une augmentation des naissancestrès stable dans notre pays et cette année nous aurons une croissance de la population. Des mariages entre personnes de même sexe ne renforceront pas les naissances. Nous sommes très tolérants envers les minorités sexuelles, mais nous croyons que l’Etat doit soutenir les processus concernant le taux de naissances, notamment les services en faveur de la mère et de l’enfance, et les soins de santé pour ces personnes.»

… 19 sept. 2013 au Forum de Valdai (sur le lac Valdai près de Novgorod): « … Un autre défi dangereux pour l’identité nationale russe est lié aux processus que nous observons en dehors de la Russie. Ils incluent la politique étrangère, la morale et d’autres domaines. Nous observons que beaucoup Etats occidentaux ont choisi un chemin où ils dénient ou rejettent leurs propres racines, y compris leurs racines chrétiennes qui forment la base de la civilisation occidentale. Dans ces pays, la base morale et toute identité traditionnelle est déniée, les identités nationale, religieuse, culturelle et même sexuelle sont déniées ou relativisées. Là-bas les politiciens traitent une famille avec beaucoup d’enfants comme égales au partenariat homosexuel (juridiquement) ; la foi en Dieu est égale à la foi en Satan. En fait, ces excès et exagérations du ‘politiquement correct’ dans ces pays mènent à la considération sérieuse pour la légitimation de partis qui font la promotion de la propagande pour la pédophilie. Les gens dans beaucoup d’Etats européens ont en effet honte de leurs affiliations religieuses et ont littéralement peur d’en parler. Des fêtes et célébrations chrétiennes sont abolies et renommées ‘neutralement, comme si l’on avait honte de ces fêtes chrétiennes. Avec cette méthode on fait disparaître la valeur morale profonde de ces célébrations. Et ces pays essaient d’imposer ce modèle aux autres pays, globalement. Je suis profondément convaincu que c’est un chemin direct à la dégradation et primitivisation (de la culture). Ceci mène à la crise démographique et morale encore plus profonde dans l’Ouest. Qu’est-ce qui peut mieux prouver la crise morale d’une société humaine que la perte de sa fonction reproductive ? Aujourd’hui presque tous les pays ‘développés’ de l’Ouest ne peuvent survivre du point de vue de la reproductivité, même pas avec l’aide des migrants. Sans les valeurs morales qui sont fondées dans le christianisme et d’autres religions du monde, sans règles et valeurs morales qui ont été formées et se sont développées pendant des millénaires, les gens perdront inévitablement leur dignité humaine. Ainsi nous pensons qu’il est juste et naturel de défendre et de préserver ces valeurs morales. Bien sûr, on doit respecter le droit d’auto-détermination de chaque minorité, mais en même temps il ne peut pas – et il ne doit pas –  y avoir un doute au sujet des droits de la majorité. Au même moment de ce processus au niveau national à l’Ouest, nous observons sur le plan international les tentatives de créer un modèle unipolaire et unifié du monde, de relativiser et enlever les institutions de droit international et de souveraineté nationale. Dans ce monde unipolaire et unifié il n’y a pas de place pour des Etats souverains, un tel monde n’a besoin que de vassaux. D’un point de vue historique, un tel monde unipolaire signifie l’abandon de sa propre souveraineté et de la diversité créée par Dieu. La Russie soutiendra ceux qui défendent le point de vue que des décisions globales importantes doivent être prises sur une base collective, et non pas dans l’intérêt d’un seul Etat et d’un seul groupe d’Etats. »

… « Oui, nous voulons être conservateurs. Etre conservateur ne signifie pas de rétrograder, mais de se baser sur des fondations profondes qui seules permettent d’avancer et de s’élever. »

Le blason de la Russie, restitué par Eltsine en 1993, avec l’icône de St Georg au centre (NB : le motif de l’aigle bicéphale vient de l’Empire chrétien de Byzance)

Le Prof. Henri Joyeux à MARTIGNY en Suisse

La lettre du Professeur Joyeux

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La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).


Samedi 3 septembre à MARTIGNY en Suisse





http://www.labeilleenfete.ch/page-d-exemple/programme/ 


9h45 : Christine Bouguet-Joyeux « L’alimentation et ses bienfaits : sucres cachés et surpoids » 


16h : Pr Henri Joyeux « Les produits de la Ruche pour la Santé » 

A propos de ma radiation de l’Ordre des Médecins : une extrême gravité

Chers amis de la Santé,

J’ai appris par voie de presse ma radiation de l’Ordre des Médecins à compter du 1er décembre 2016. 

Les médias, dont ceux qui font la publicité des fabricants de vaccins, se sont chargés d’informer très largement le grand public. 


Par cette décision du 8 juillet (prise par la chambre disciplinaire du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins, Languedoc-Roussillon), on veut m’interdire d’exercer mon métier de médecin cancérologue.  


Comme il ne m’est rien reproché sur le plan strictement professionnel mais qu’on me reproche de m’être exprimé publiquement, c’est qu’on cherche à me faire taire. 


J’ai reçu un très grand nombre d’encouragements, par téléphone ou mails, de France comme de l’étranger, à la fois de collègues, de consœurs et confrères médecins et d’un très grand nombre de patients connus ou inconnus qui ne comprennent pas une telle décision disciplinaire. 


Soyez-en ici très chaleureusement remerciés, car je n’ai pas pu le signifier à chacun par manque de temps d’autant qu’il m’a fallu préparer ma défense. 


J’ai d’abord été conforté par la position immédiate du Conseil de l’Ordre des Médecins de mon département qui a décidé de faire appel face à la gravité de la sanction. Je remercie très chaleureusement toute l’équipe autour du président du Conseil de l’Ordre de l’Hérault à Montpellier. 

Heureusement, l’appel auprès du Conseil national de l’Ordre des Médecins a un effet suspensif 

J’ai donc pu poursuivre des consultations bénévoles en différents endroits pendant l’été. 


J’ai pris conseil et travaillé avec un avocat, étonné comme moi et mes collègues de Montpellier par la gravité de la sanction. Je conteste non seulement la sanction – la plus lourde qui soit à l’encontre d’un médecin, en principe réservée à des gens qui ont commis des faits pénalement répréhensibles -, mais avant tout je réfute le principe même de toute faute déontologique. 


Etre mis au ban de la médecine comme si j’avais assassiné, volé, violé, comme si j’étais incompétent et dangereux, après 40 ans d’exercice de ce métier où j’ai tout fait pour donner et donner encore le meilleur de moi-même, être sans cesse au courant des découvertes les plus récentes, est insupportable tant pour ma personne, ma famille que pour mes nombreux élèves et les très nombreux patients que j’ai soignés, que je consulte et conseille encore régulièrement.  


Je reste déterminé, car les accusations portées contre ma personne sont entachées de nombreuses erreurs. La plus importante est queje ne suis pas contre les vaccins, en particulier ceux qui sont obligatoires, mais lanceur d’alerte contre les abus consistant à imposer des vaccins non nécessaires à un nouveau né de 2 mois et même avant sa mise au monde.  

Tout cancérologue doit bien connaitre le système immunitaire 

Je reconnais l’importance du système immunitaire pour comprendre et éviter les nombreuses maladies liés à des défenses immunitaires fortement perturbées, par bactéries, virus, champignons ou parasites dans telle ou telle partie du corps, et l’intérêt des thérapeutiques dites ciblées utilisées de plus en plus efficacement en cancérologie. 


Je demande à ce que le carnet de vaccination soit revu de fond en comble, afin que l’allaitement maternel soit proposé en première intention et que les vaccinations dites recommandées restent de la responsabilité exclusive des médecins référents. Sollicités par les familles, contrôlés sans cesse par l’assurance maladie, poussés par les publicités, mes confrères et consœurs médecins sont parfois désorientés. Ils savent parfaitement que les vaccinations des nouveaux nés dépendent d’abord de la santé des parents et que le système immunitaire d’un enfant nouveau né en bonne santé a besoin de 1000 jours après sa conception pour être mature et fonctionnel, c’est à dire pas avant l’âge de 2 ans. 

On cherche à médicaliser l’émotion dès la naissance ou même avant 

Ainsi peut-on proposer la généralisation des vaccinations sans tenir compte de l’état de santé des parents et en ne tenant aucun compte des effets délétères des vaccinations imposées si précocement à des nouveaux nés naturellement fragiles. 


En dehors de cas très particuliers, la vaccination à 2 mois contre l’hépatite B et dès 9 à 12 ans contre les papilloma virus responsables de maladies sexuellement transmissibles, est totalement abusive et impose de résister à de fausses bonnes solutions car prises en dépit de certaines réalités et parfois du bon sens. 


Je crains de ne pas être convoqué, par les responsables de la concertation citoyenne sur les vaccins (http://concertation-vaccination.fr), pour représenter un très grand nombre de personnes qui perdent chaque jour un peu plus confiance dans la médecine traditionnelle face aux excès thérapeutiques, en particulier avec la généralisation abusive des vaccinations.  


 A la mi-août, la pétition ”Vaccin obligatoire : les Français piégés par la loi et les laboratoires !” <http://petition.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polioa été signée par un grand nombre de personnes, dépassant 1 million 74 000 signataires. Il faut continuer à la faire connaître. 


J’ai décliné une pétition pour me soutenir, car j’ai pensé qu’il était plus important et urgent que les 1 million 74000 signataires soient entendus et qu’enfin soit annoncée la re-fabrication du seul vaccin obligatoire le DTP sans Aluminium, cet adjuvant dont on ne peut plus cacher les effets délétères, qui est ajouté pour stimuler une immunité encore immature. 

A propos de la concertation citoyenne qui veut ”réconcilier les français avec la vaccination”

Sachez que je prépare un argumentaire étayé que j’enverrai à mes collègues nommés par la ministre de la Santé pour le débat sur la vaccination (http://concertation-vaccination.fr) qui a commencé, auquel je n’ai pas été convié. Ce débat citoyen a pour but ”de réconcilier les français avec la vaccination”. 


Je crains surtout que ne soit recherchée la couverture vaccinale la plus large, dès la naissance, soi-disant contre le plus grand nombre de maladies. Et cela sans certitude d’efficacité, en utilisant le mot ”exigibilité” pour le plus grand nombre d’institutions (milieu scolaire en particulier) et de structures (crèches, maisons de retraite…). 


Etre lanceur d’alerte auprès du grand public quand on n’est pas entendu par les responsables politiques est-il si répréhensible ?  


Restant à votre service, toujours pour la meilleure santé de vos familles et de vos enfants, je souhaite à toutes et à tous une bonne fin de vacances et une bonne reprise pour celles et ceux qui sont déjà au travail. 


Professeur Henri Joyeux 


PROCHAINES CONFÉRENCES EN SEPTEMBRE 


URGENT


Le Samedi 3 septembre de 8h30 à 17h30





C’est avec plaisir que les membres du bureau de votre association “ L’abeille me soigne” et moi-même, vous invitons à assister au stage d’apithérapie qui aura lieu le samedi 03 septembre 2016 sous la direction du Docteur Jean-Baptiste THOUROUDE. 




ACCUEIL 8 h 30 à 9 h 30 




CONFERENCE 9 h 45 à 12 h 




– Docteur Jean-Baptiste THOUROUDE, médecin généraliste acupuncteur et apithérapeute 


– Alain MERIT, apithérapeute 


– Court témoignage de Maryse PIOCH 




REPAS en commun 12 h 30 à 14 h
  


Tous ensemble au petit restaurant avenue du cabinet médical. 
  


APIPUNCTURE 14 h 30 à 17 h 30 




Sous les conseils du Docteur Jean-Baptiste THOUROUDE, les stagiaires apprennent entre eux les rudiments de l’apipuncture.  


Stage d’Apithérapie de l’association www.labeillemesoigne.comsous la direction du Docteur Jean-Baptiste THOUROUDE , acupuncteur et apithérapeute et Alain Merit apithérapeute 


Lieu : ” La ruche “ ZAC Les Rodettes -15 rue des frères Bouillon 34120 – PEZENAS –  


Inscription : Maryse Pioch : pioch2@hotmail.com -04 67 26 10 22 


URGENT


Du 11 au 16 septembre, il est encore temps de s’inscrire à la formation VITAREGEN en ARAGON où je serai présent : quelques places sont encore disponibles





Thématique : Cancers (toute localisation) et Maladies inflammatoires du tube digestif – Je serai présent 


Concept Vitaregen – Site les chemins du lac ! 


www.vitaregen.com/concept-vitaregen/ 


Inscriptions auprès de Sylvie Bordes : 00 33 6 13 63 02 57



Samedi 3 septembre à MARTIGNY en Suisse





http://www.labeilleenfete.ch/page-d-exemple/programme/ 


9h45 : Christine Bouguet-Joyeux « L’alimentation et ses bienfaits : sucres cachés et surpoids » 


16h : Pr Henri Joyeux « Les produits de la Ruche pour la Santé » 


 

 

Jeudi 8 septembre (20h – 21h30) au Théâtre Déjazet (41 Bd du Temple- 75003)





Conférence n°7 : « Quelle prévention du cancer du sein et de la prostate et quelle prévention des récidives ? » Jeudi 8 septembre (20h – 21h30) au Théâtre Déjazet (41 Bd du Temple – 75003) 


Lien direct vers la présentation et la réservation de la 7ème conférence 


TARIF PREFERENTIEL aux adhérents à ma lettre : 13 € au lieu de 17 € Ces niveaux de prix sont dus à la location des salles très coûteuses sur Paris. Personnellement je donne mes conférences bénévolement. Pour en bénéficier : Sur le volet Réservation : remplir le code promotion (« Vous avez un code de réduction ? Cliquez-ici ») qui est : SANTE2016 (en majuscule et tout attaché), puis valider sur « APPLIQUER » 




Vendredi 9 septembre en BELGIQUE à Mons à 19h30





La conférence au lieu à L’université de Mons à 20h. 


Thème : Nutrition et Prévention des maladies de civilisation : diabète, obésité, cancers et maladies auto-immunes des Rhumatismes à l’Alzheimer.





Samedi 17 septembre à TOULOUSE au Centre des Congrès Labège







Thème : Le Cancer ne tombe pas du Ciel ! 


Contact : Patrice Marty 


 06.86.53.97.60 


agencestarcom@yahoo.fr 


www.salonbienetretoulouse.com 


www.salonbienetrebiotherapie.com 





Vendredi 23 septembre (20h – 21h30) à PARIS au Théâtre Déjazet (41 Bd du Temple- 75003)







Conférence n°8 : « Changer d’alimentation pour prévenir cancers et autres maladies de Civilisation (diabètes, obésité, troubles cardio-vasculaires…)» – Vendredi 23 septembre (20h – 21h30) au Théâtre Déjazet (41 Bd du Temple – 75003 ) 


Lien vers la présentation et la réservation de la 8ème conférence 






Samedi 24 septembre (11h – 13h ) à PARIS au Cinéma Max Linder (24, Bd Poissonnière – 75009)





Conférence n°9 : « Le foie, comment le respecter ? Votre foie vous parle quand il est malade… » – Samedi 24 septembre (11h – 13h) au Cinéma Max Linder (24, Bd Poissonnière – 75009) 


Lien vers la présentation et la réservation de la 9ème conférence 







Dimanche 25 Septembre 17 h à MONTPELLIER au Château de Flaugergues







Thème : Un Esprit sain dans un Corps sain 


Contact : NEO-BIENÊTRE 


3 Place Jean Jaurès 


34000 Montpellier 


http://www.neobienetre.fr  


https://www.facebook.com/Neobienetre 


http://www.festival-ecole-de-la-vie.fr/ 


Tél+33 4 34 00 63 06 


Cel : +33 6 08 54 36 25 


E-mail info@neobienetre.fr




Samedi 1er ET Dimanche 2 OCTOBRE AU PARC FLORAL DE VINCENNES

IIème Congrès International de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle IPSN

A L’OUVERTURE DU CONGRES : Conférence Pr H Joyeux

”Lutter contre le Stress, un Remède Anti-cancer”


Mardi 4 Octobre à NÎMES

Conférence commune Pierre Rabhi et Pr H Joyeux



”Soigner la Terre, c’est soigner l’Homme”



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BNS: 600 milliards non comptabilisés

Intervention de M. Marco Saba à l’assemblée générale de la BNS sur le 108° Rapport de gestion de la Banque Nationale Suisse 2015

— Berne, 29 avril 2016 –-
(Discours intervenu après l’exposition du point 3, à savoir la déclaration de KPMG)
Bonjour, je m’appelle Marco Saba, je suis actionnaire.
Je demande que mon intervention soit reproduite intégralement au procès verbal de l’assemblée, y compris les notes jointes au document écrit, comme preuve de la chose retrouvée, conformément aux articles 720 et 722 du Code civil suisse (1) – il s’agit des 600 milliards de francs suisses non comptabilisés, en plus d’un montant à vérifier d’une valeur d’acquisition historique exprimée en francs suisses d’or, d’immobilisations corporelles, de titres en CHF, de participations et autres activités.
Dans la réponse du Conseil Fédéral du 19.08.2015 à l’interpellation numéro 15.3391 (2), ce dernier dit clairement que:  “La majeure partie de la monnaie créée par la BNS est déjà mise en circulation sous forme de monnaie scripturale” et “Ces capitaux étrangers ne devant pas être remboursés, présentent certaines caractéristiques des fonds propres. En fait, en examinant le bilan présenté par l’administration de la BNS, j’ai relevé qu’il manquait le poste indiquant le montant de francs suisses crées pendant l’exercice, ce qui altère la valeur des fonds propres de la banque, la faisant figurer comme une “perte” d’exercice qui ne saurait se vérifier si la création de monnaie avait été correctement comptabilisée.
J’explique. Comme cela ressort d’une récente étude de la BCE qui a mené une enquêté auprès de 57 banques centrales dans 5 continents différents, y compris la BNS: “Les banques centrales sont protégées contre l’insolvabilité grâce à leur capacité de créer la monnaie”. (3). L’étude précise aussi que le fait de déroger aux règles comptables équivaut à la non conformité de ces memes règles comptables .
Malgré les assurances du réviseur KPMG, ce bilan ne peut pas être approuvé puisqu’il n’a pas comptabilisé correctement la création de monnaie qui n’est pas notée dans les actifs de la banque ni dans ses fonds propres. La banque ne peut pas déclarer avoir rédigé le bilan conformément aux règle Swiss Gaap pour la raison même qu’elle a fait une exception non justifiée aux règles, en ignorant les données nécessaires à un une image fidèle de la situation patrimoniale, financière et des revenus de 2015 (4).

Il est vrai que la Loi de la BNS (5) prévoit qu’il est possible de déroger aux règles de la Loi fédérale de Complément du Code civil suisse (CO), mais uniquement “dans la mesure où la nature particulière de la Banque nationale l’exige”. Sur le site internet de la BNS (6) à la question: “Comment la nature particulière de la Banque nationale est-elle prise en compte dans les informations financières publiées?” on lit dans la réponse que: Les informations financières publiées par la Banque nationale ne sont pas comparables à celles publiées par une société anonyme de droit privé. En effet, la Banque nationale n’a pas pour but de réaliser des bénéfices en vue de les distribuer à ses actionnaires, mais d’ accomplir son mandat constitutionnel. De plus, la répartition du bénéfice est réglée par la LBN.…”.

Donc loin d’escamoter des bénéfice au niveau des écritures comptables en trompant l’opinion publique, il est expressément écrit que le but de la banque n’est pas d’obtenir des bénéfices. Tant il est vrai que peu après il est spécifié qu’il y a une destination précise du bénéfice éventuel et que ce dernier est établi par la loi. On en conclut que même le résultat d’exercice négatif de 23.250.600.000 francs suisses n’est pas fidèle à la réalité car si on avait ajouté l’écriture de la création de 600 milliards de francs suisses on aurait obtenu un bénéfice, éventuellement sous la forme d’un poste équivalent aux fonds propres, comme par exemple une réserve d’au moins 576.749.400.000 francs suisses.
Je demande donc que le bilan soit rectifié en tenant compte du fait que j’ai retrouvé la chose perdue et en tenant compte de la destination annuelle du au Gouvernement suisse et aux Cantons conformément à la Convention. Ceci parce que “La réserve pour les futures distributions avant la destination du bénéfice” ne peut pas être arbitrairement réduite par la BNS en grevant des pertes qui se révéleront fictives après l’inscription au bilan de la création de la monnaie. Ce n’est que de cette façon que la BNS pourra exercer son mandat constitutionnel (7) exigeant une politique monétaire dans l’intérêt général du Pays.
Je vous remercie tout le monde pour l’attention, y compris les autorités présentes dans la salle.”
Notes:
(N.B. Dans les sources en notes, certains passages sont soulignés par l’auteur)
1) Selon le Code civil suisse, celui qui retrouve une chose perdue et la restitue à son propriétaire “a droit au remboursement de tous ses frais et à une gratification équitable”, c’est-à-dire normalement à 10% de la valeur de la chose.
Voir l’art.720 du Code civil suisse (avis, remboursement des frais et gratification équitable):
2) Texte déposé 15.3391 “Bénéfices obtenus par la création de monnaie dans la BNS ou dans les banques”
3) Dans Occasional Paper de la BCE n. 169 du 5 avril 2016
https://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/scpops/ecbop169.en.pdf ), “Profit distribution and loss coverage rule for central banks”, on lit:
– à la page 14, note 7:
Central banks are protected from insolvency due to their ability to create money…” – (Les banques centrales sont protégées de l’insolvibilité grace à leur faculté de créer la monnaie)
– et à la page 20:
No single accounting framework is consistently applied by the majority of central banks. However, there are four main frameworks or types: the Eurosystem framework, International Financial Reporting Standards (IFRS), local (national) Generally Accepted Accounting Principles (GAAP) and central bank specific (own) rules. A central bank can also apply “IFRS with exceptions” (17), or national GAAP with exceptions.”
– et, dans la note 17 de la même page:
Strictly speaking, since IFRS does not allow for exceptions or for industry-specific rules, such an arrangement is not IFRS-conformant.” (ce qui vaut aussi pour la non-conformité aux GAAP nationales.)
4) Dans le 108° Rapport de gestion de la Banque nationale suisse 2015(https://www.snb.ch/it/mmr/reference/annrep_2015_komplett/source/annrep_2015_komplett.it.pdf)
 à la page 158 on lit:
Les principes d’établissement des comptes suivent les Swiss GAAP RPC (recommandations relatives à la présentation des comptes), sauf si une disposition dérogatoire a été définie. Ces principes s’écartent des Swiss GAAP RPC lorsque ces recommandations sont en contradiction avec la LBN ous’il s’agit de tenir compte de la nature particulière de la Banque nationale. Ainsi, en dérogation aux Swiss GAAP RPC, la Banque nationale n’a pas dressé de tableau des flux de trésorerie.
Modifications d’une année à l’autreLa suppression du tableau des flux de trésorerie est l’unique modification par rapport à l’exercice 2014. Les principes de comptabilisation et d’évaluation sont restés inchangés.
Tableau des flux de trésorerie
Selon l’art. 29 LBN, la Banque nationale est dispensée de dresser un tableau des flux de trésorerie.”
– à la page193, selon l’opinion du réviseur KPMG SA (Philipp Rickert et Pietro Di Fluri):
“Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2015 sont conformes à la loi suisse et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats (…).
– et puis plus bas:
“En outre, nous attestons que la proposition relative à l’affectation du bénéfice porté au bilan est conforme à la loi sur la Banque nationale, et recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.”
5) Dans la Loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Sezione 2: Dètermination et répartition du bénéfice

  Art. 291Comptes annuels
Les comptes annuels de la Banque nationale, composés du compte de résultat, du bilan et de l’annexe, sont établis suivant les dispositions du titre trente-deuxième du CO2Dans la mesure où la nature particulière de la Banque nationale l’exige, il est possible de déroger aux règles du CO. La Banque nationale est notamment dispensée de dresser un tableau des flux de trésorerie.
6) A la page internet de la BNS Questiones et réponses sur l’entreprise Banque nationale (https://www.snb.ch/fr/iabout/snb/id/qas_unternehmen_1#t10 ) du 20 avril 2016, on lit:

– Comment “la nature particulière de la Banque nationale” peut-elle être prise en compte dans les informations financières?

– Les informations financières publiées par la Banque nationale ne sont pas comparables à celles publiées par une société anonyme de droit privé. En effet, la Banque nationale n’a pas pour but de réaliser des bénéfices en vue de les distribuer à ses actionnaires, mais d’ accomplir son mandat constitutionnel. De plus, la répartition du bénéfice est réglée par la LBN. Il en va de même des obligations de la Banque nationale en matière d’informations. La BNS rend compte de l’exécution de son mandat dans un rapport (Compte-rendu d’activité), remis au parlement, rapport qui est ensuite publié. En outre elle présente son évolution sur le plan organisationnel et opérationnel, ainsi que son résultat financier, dans son Rapport financier, qui comprend le Rapport annuel et les Comptes annuels. Le rapport financier est soumis à l’approbation du Conseil Fédéral avant d’être présenté à l’Assemblée générale des actionnaires.
7) L’art 99 de la Constitution suisse ( https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19995395/index.html ) dit:Art. 99 Politique monétaire
1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération.
2 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.
3 La Banque nationale constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes dont une partie consiste en or.
4 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.
Réponse de M. Studer à M. Saba
« Ce rapport financier, je réponds ici à l’intervention de notre actionnaire de langue italienne, ce rapport financier a été établi conformément aux principes d’évaluation comptable, conformément aux recommandations Swiss Gaap, comme l’a vérifié non seulement la direction mais également le Comité d’audit de la BNS et comme l’a confirmé l’organe de révision, par M. Rickert. Avez-vous des questions sur ce rapport financier ? Je ne parle ici que du rapport financier, les autres questions pourront bien évidemment être abordées au numéro 10 de l’ordre du jour. A qui puis-je donner la parole ? Cher monsieur puis-je vous inviter à vous déplacer près du pupitre, de donner votre nom et votre domicile ? »
Réponse de M. Saba à M. Studer
« Je voudrais répondre à ce qui a été dit par M. le Président, à savoir qu’il serait faux d’affirmer que le bilan de la BNS ne serait pas conforme aux Swiss Gaap pour affirmer, quant à moi, que le bilan de la BNS n’est pas conforme notamment aux Swiss Gaap4, qui sont les normes comptables traitant notamment le tableau des flux de trésorerie. En effet, à la suite d’une campagne que nous menons depuis deux ans où nous contestons aux banques la façon de comptabiliser la création de monnaie, justement en nous attaquant à la façon dont sont comptabilisés les flux de trésorerie qui, jusqu’à l’année dernière, étaient bien publiés dans le bilan mais dans une forme ne reflétant pas la création de monnaie, à la suite de cette campagne que moi-même et l’Initiative populaire pour la monnaie pleine menons pour dénoncer cette comptabilisations erronée des flux de trésorerie dans la création de monnaie, la réponse de la BNS et de la BCE a été simplement et carrément de supprimer la publication du tableau des flux trésorerie du bilan. C’est le « smocking gun », la preuve irréfutable qu’il n’y a pas de volonté de clarté et de transparence dans la pratique comptable et que l’on n’admet pas que le simple fait d’assortir les normes comptables d’un certain nombre d’exceptions, pas seulement celle des flux de trésorerie mais il y en a d’autres dans les notes au bilan de la BNS, signifie simplement que les normes comptables suivies ne sont pas conformes. »
Traduction de l’Italien: Nicoletta Forcheri




Pourritures aux USA

Pourritures…

L’Amérique détruite – Paul Craig Roberts


Certains le connaissent sans doute quand d’autres, ici, le découvriront, je veux parler de Paul Craig Roberts.

Le Professeur honoraire Ivo Rens de la Faculté de droit de l’Université de Genève le présente ainsi, en seconde partie du sujet de son blog:

https://sansapriori.net/2016/07/09/949-lamerique-detruite…

Paul Craig Roberts a publié, récemment, un sujet qui ne manque pas d’intérêt quand on lit, ce 21 août dernier, titré par Le Figaro: Terrorisme, les Allemands vont devoir stocker des vivres.

Or, à lire l’article de la Frankfurter Allgemeine, cité en référence par Le Figaro,aucune mention de terrorisme n’y figure.

Seule l’éventualité d’une guerre à laquelle veut se montrer prêt le gouvernement allemand est mise en avant: So will di Bundesregierung im Kriegsfall reagieren.

L’orientation manifeste de l’information livrée par le grand quotidien français donne la mesure de la confiance susceptible d’être encore accordée à certains médias pourtant de renom.

Détourner l’attention du public des véritables enjeux répond sans doute à quelque raison bien valable.

Le fait est que de plus en plus de personnalités se mobilisent pour alerter l’opinion publique. Parmi les auteurs cités dans l’article ci-dessous, l’un d’eux indique qui l’Allemagne a désigné comme ennemi:

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Paul Craig Roberts
Lorsque j’étais jeune, les États-Unis existaient encore.
Même le verbiage creux du 4 juillet ne peut cacher le fait si évident. Les jeunes ne savent pas qu’ils ont perdu leur pays, parce qu’ils sont nés dans une période où celui-ci était déjà perdu. Pour eux, c’est la normalité.
De plus, les jeunes sont bien trop occupés à se tester les uns les autres et à se raconter eux-mêmes, souvent de manière intime, sur les médias sociaux pour s’informer de ce qui les attend, tellement perdus dans leur insouciance qu’ils sont…
Quand j’étais jeune, la police était l’amie du public. On pouvait compter sur elle pour nous aider, et non pas abuser de nous. Les arrestations abusives étaient rares, les abus physiques des citoyens encore plus rares. Aujourd’hui c’est de la pure routine.
Au cours des années écoulées, j’ai écrit au sujet de la transformation de la police de protectrice en matraqueuse du public.
Durant toutes ces années, j’ai reçu bon nombre de lettres d’anciens policiers qui me disent qu’ils ont abandonné leur profession par dégoût total de la corruption interne et de la brutalité sans borne jamais punie, ou aussi en résultat du fait qu’ils avaient peur d’être forcé(e)s de participer à la corruption ou à en devenir une victime.
De manière générale, les départements de police ne sont pas tenus pour responsables parce que les maires, les commissaires de districts et les représentants de l’état, tout comme les membres du congrès des États-Unis, peuvent être arrêtés sur de fausses accusations et diabolisés par la presse comme “criminels”. Quel journaliste de police connaissez-vous qui ne soit pas du côté de la police, source de ses infos et de ses histoires ?
Les États-Unis sont un pays perdu. La corruption totale qui règne dans toute institution publique et privée est complète. Il ne reste absolument rien d’autre que la tyrannie totale et les mensonges, les mensonges sans fin.  Les membres de la pressetituée y participent activement.
Ci-dessous je reproduit un extrait d’une lettre qu’un ancien policier m’a envoyée, le genre de policier dont nous avons tant besoin:
“Cher Dr Roberts, j’ai été dans la police, alors que je lisais l’article This Is How They Protect Us (lien1) au sujet de la TSA et de l’abus par ses employés d’une jeune femme handicapée et de sa mère; la laideur de cet incident m’a décidé à vous écrire. Je suis devenu policier dans une grande ville deux jours avant mon 21ème anniversaire. J’ai démissionné après 14 ans de service alors que j’étais devenu complètement dégoûté de la profession. » 
Je me souviens d’un vieux sergent qui a déclaré en apprenant que je démissionnais: ‘ne voient-ils pas ce qui se passe ? Tous nos meilleurs jeunes partent’; je pense que j’étais donc loin d’être le seul.”
“Ces employés à la sécurité de la TSA ne sont pas justes brutaux et insensibles ; ils sont aussi complètement stupides. C’est ce que les dirigeants voulaient. Ils ne voulaient pas de gens qui savent réfléchir. Ils voulaient et veulent des gens qui suivent les ordres c’est tout, et bien ils ont ce qu’ils cherchent.”
Paul Craig Roberts | 3 juillet 2016
Traduit de l’anglais par Résistance 71
lien1/http://www.paulcraigroberts.org/2016/07/03/this-is-how-they-protect-us/
Source: Resistance 71/ https://resistance71.wordpress.com/2016/07/06/nouvel-ordre-mondial-la-destruction-de-yankland-et-lavenement-du-goulag/

Remarques sur le style et la rhétorique de Paul Craig Roberts

par

Ivo Rens, Professeur honoraire de l’Université de Genève

Par sa rudesse et sa crudité, le style et la rhétorique de Paul Craig Roberts sont bien propres à déplaire aux spécialistes des relations internationales, aux diplomates, aux fonctionnaires internationaux et même au citoyen Lambda qui s’efforce de suivre dans ses journaux habituels les nouvelles sur l’évolution de la situation mondiale.
On y trouve, en effet, des expressions telles que les “medias presstitués“ pour désigner les organes de presse et d’information vénaux ou sous influence, dont la priorité n’est pas la vérité des faits et des situations, ou telles que les “États vassaux de l’Union Européenne“ pour rappeler qu’en tant que membres de l’OTAN, ces États ne disposent plus que d’une souveraineté restreinte en matière de politique étrangère, cette dernière leur étant, pour l’essentiel, dictée par Washington, ou encore telles que “les idiots de Washington“ pour souligner l’irresponsabilité foncière des responsables politiques actuels des États-Unis d’Amérique.
Ce style hyperbolique n’est pas sans rappeler celui de certains mouvements d’extrême gauche, ce à quoi d’aucuns rétorqueront que la chose ne doit pas étonner venant d’un homme d’extrême droite.
  • Or c’est là une erreur. Paul Craig Roberts est assurément un homme de droite, ils est parfois classé comme paléo-conservateur, mais il n’est en aucune façon un homme d’extrême droite comme en témoignent ses prises de position sur les droits humains et sur le programme de sécurité sociale du Président Obama.
  • C’est un libéral politique et économique, passionnément attaché à l’État de droit et à la vénérable Constitution américaine de 1787, mais aussi au respect du droit international.
Alors, quelle explication donner à la rudesse et la crudité du style de Paul Craig Roberts ?
Imaginez un médecin consciencieux ayant longtemps travaillé dans un hôpital, mais l’ayant quitté à sa retraite, et qui aurait appris que ses successeurs, sous prétexte de soigner les malades, les utilisent comme cobayes pour des armes biologiques, tout en étant couverts par le secret défense.Croyez-vous qu’un tel médecin usera d’un langage poli et prudent pour dénoncer les turpitudes de ses successeurs ? Non ! Il clamera haut et fort son indignation et l’indignité des silences complices. C’est ce que fait Paul Craig Roberts et c’est ce qui fait son style.
Par Ivo Rens, août 2014. Blog d’Ivo Rens : https://worldpeacethreatened.com/

Varoufakis cheval de troie


Yanis Varoufakis est devenu une sorte de rock star des médias alternatifs quand il a plaqué Syriza après le référendum sur le plan de sauvetage en laissant Tsipras endosser le blâme complet pour la trahison de la volonté du peuple. Avant cela, la force de sa personnalité et son travail dans l’exposition des jeux financiers internationaux des États-Unis, comme dans le Global Minotaur lui ont valu beaucoup de respect dans de nombreux milieux activistes, mais les soupçons s’attardaient autour de l’homme dont certains pensaient, à bon escient, qu’il était « trop beau pour être vrai ».
Une de ces quelques voix de la raison était William F. Engdahl, qui avait soulevé de sérieuses questions sur les antécédents personnels de cet homme politique et ses associations louches dans un article de juillet 2015 pour le journal NEO intitulé « Qu’est-ce qui pue au sujet de Varoufakis et du bordel global en Grèce ? ». Il contestait hardiment le récit qui prévaut dans les médias alternatifs, de sorte que certains se demandaient, en attendant, si Varoufakis était vraiment une sorte de héros ou tout simplement un cheval de Troie.
Il a fallu un an pour savoir s’il avait finalement raison ou tort, mais la position de Engdahl fut confirmée lorsque Varoufakis est allé sur le site Web Project Syndicate de Soros plaider pour la création d’une Internationale Progressiste pour vaincre les gens tels que Hillary Clinton … et le président Poutine. Dans un proto-manifeste étonnamment similaire à ses propres avertissements antérieurs sur la montée des wahhabites séculiers, l’ (anti ) héros grec s’en est pris brusquement au dirigeant russe, et à ses prétendus alliés « Trump, Le Pen, et l’extrême-droite en Grande-Bretagne favorable au Brexit », comme faisant partie d’une « internationale nationaliste − créature classique des périodes de déflation − unie par le mépris pour la démocratie libérale et la capacité de mobiliser ceux qui voudraient en découdre ».
Il vaut la peine d’attirer l’attention sur le fait que Varoufakis était déjà apparu, ici et , sur la plus importante plate-forme de financement public des médias de cette prétendue « internationale nationaliste », Russia Today, mais il n’avait apparemment pas d’assez gros problèmes avec Moscou, à l’époque, pour s’en abstenir. Maintenant, avec le recul, il est facile de supposer qu’il était en fait probablement un agent dormant depuis le début et a chorégraphié son ascension au pouvoir de telle façon qu’il soit magistralement apprécié par les partisans de la multipolarité en vue de saboter, de l’intérieur, le système émergent.
Lorsque le peuple grec a profondément rejeté les mesures de sauvetage, Varoufakis ne voulait pas voir sa réputation ternie en restant dans une administration grecque dont il savait à l’avance qu’elle accepterait les demandes de l’Allemagne quoi qu’il arrive, il a abandonné la partie et laissé son ancien partenaire politique dans le crime − Tsipras − devenir à sa place ledindon de la farce détesté.
Avec sa réputation préservée et même un peu mythifiée dans l’esprit de beaucoup comme un homme de morale, Varoufakis et ses partisans étaient désormais libres de planifier son retour inévitable. Cet agent a été initialement conçu pour fonctionner à l’intérieur du système et le mener sur le chemin de la ruine par son sabotage interne, mais après le référendum, un plan de repli a été improvisé en faisant de lui le chef d’un mouvement de résistance populaire contre les Euroméfiants − terme plus neutre employé par l’auteur pour désigner ceux que les médias éreintent comme Eurosceptiques. En d’autres termes, Varoufakis a été chargé de diriger une opération COINTELPRO du 21ème siècle.
Tout cela n’est pas une simple conjecture non plus, puisque le choix du «Judas grec − de publier sa déclaration sur le site Project Syndicate était une confirmation accablante de ses liens très étroits avec George Soros. Non seulement le financier milliardaire des Révolutions de couleur subventionnedirectement ce portail − The Open Society Foundation lui a accordé une subvention de $350 000 en 2014 − mais il l’utilise même régulièrement comme plate-forme préférée pour la publication de ses articles. Pour parler de façon proverbiale, c’est le lieu le plus proche du ventre de la bête dans le cyberespace, mais Varoufakis n’a pas honte du tout d’exhiber publiquement ses connexions élitistes avec l’organisateur notoirement russophobe des opérations de changement de régime.
On peut raisonnablement en déduire que Soros soutient le plan de Cheval de Troie en la personne de Varoufakis pour développer une Internationale Progressiste des wahhabites séculiers, et pourrait même avoir été derrière le Minotaure Tueur pendant tout ce temps. En ce moment, il est clair que Varoufakis est l’un des nombreux bâtards politiques de Soros chargés de créer des fronts de protestation unipolaires contrôlés pour orchestrer les révolutions de couleur.
Dans ce contexte particulier, il est celui qui se revêtira probablement de l’accoutrement de bien-pensance à la mode dans la lutte contre le fascisme dirigé par la Russie en Europe, capitalisant ainsi au maximum hors du mouvement des wahhabites séculier et organisant publiquement une façade de « légitimé » pour leur militantisme. Le fameux culte de la personnalité de Varoufakis passera en mode turbo avec une couverture médiatique favorable dans les médias de gauche faussement multipolaires, qui chercheront à tirer profit de la cohérence idéologique de leur lectorat zombie en reprogrammant véritablement des individus anti-système en provocateurs égarés anti-russes.
Il est prévu que les wahhabites séculiers que Soros et Varoufakis organisent sous la bannière de l’Internationale Progressiste soient ensuite déployés contre Trump, les gouvernements Euroméfiants de Pologne et de Hongrie, et les partisans des mouvements Brexit et Le Pen − qui ont tous été mentionnés aux côtés du président Poutine dans le cadre de l’Internationale Nationaliste− afin de provoquer des conflits violents et de déstabiliser les forces occidentales les plus pragmatiques contre la Russie. Il n’y a pas d’autre façon de décrire ce processus autrement que comme une autre phase de la guerre hybride toujours en expansion contre la multipolarité.
Le Cheval de Troie est maintenant prêt à convertir ce drame géopolitique en une tragédie grecque, avec le Minotaure Tueur se transformant en la même bête mythique qui l’a rendue célèbre, mais avec l’ironie ultime que ce monstre consomme aujourd’hui des militants de gauche dévoyés au lieu du capital excédentaire et recrache ensuite un flux de vomi russophobe.
Andrew Korybko
Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone

Creation of bank money

Court of Genoa: technical assessment on the creation of bank money 

The plaintiff’s lawyer. Marco DELLA LUNA

In the Italian Civil Court of Genoa, on August 18, 2016, there was a hearing in the case on the failure to take account of the creation of money by Banca Carige.  

The Carige attorney is Paolo CANEPA (brother of the magistrate Anna CANEPA, the “Magistratura Democratica” union secretary), from the law firm ROPPO & CANEPA, who had attended DE BENEDETTI in the case of the LODO MONDADORI against Silvio BERLUSCONI, the former Italian PM. 

The lawyer asked that the case be estopped for total groundlessness, invoking the temerity of the counterparty. The Court refers to the next hearing, October 4, 2016 at 10.15 AM, ahead of Hon. Luigi COSTANZO, President of the Chamber as well as Deputy Chairman of the Court, to decide on the appointment of a forensic accounting expert.

  The lawyer Marco DELLA LUNA, representing the plaintiff, constituted by a British financial company and Marco SABA, argues that the emergence of the revenues from the creation of money by commercial banks, in the case of CARIGE more than euro 25 billion, as well as to rehabilitation of the Italian banking system, would lead – through subsequent taxation – to the safety of the Italian state budget.
  
A question arises: if everything is in order, why the management of the Genoa bank CARIGE is opposed to the inquiry ?

Monnaie Pleine:de grands effets


Charlie Chaplin était pour le crédit social, proche donc de monnaie-pleine…


MoMo et son initiative Monnaie Pleine: 
une petite association qui produit de 
grands effets
Chers Ami(e)s de la monnaie pleine,

Nous voulons partager avec vous dans cette newsletter ce que l’on peut atteindre quand on croit en soi et que l’on agit avec conviction : 

  • Comment nous arrivons, lentement mais sans relâche, à faire tourner les grands rouages de la politique
  • Comment nous faisons face aux fausses critiques contre la monnaie pleine
  • Des spécialistes de la finance commencent à parler de la réforme monnaie pleine 
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Les rouages de la politique
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Le processus politique est lourd et opaque. Il suit ses propres règles qu’il vaut mieux avoir comprises avant d’espérer une quelconque influence. Nous avançons dans cette compréhension après avoir eu de nombreuses discussions avec des politiciens de différents partis dans plusieurs cantons, avec des fonctionnaires du Département fédéral des finances (DFF), ainsi qu’avec des représentants de la Commission de l’économie et des redevances (CER). Nous avons appris comment, à qui, où, quand et quoi dire pour que notre message puisse être entendu et qu’il ait 
les effets souhaités. Nous avons récemment réussi à clarifier un malentendu de taille.

Il est essentiel pour l’initiative Monnaie Pleine que la Banque nationale suisse (BNS) puisse prêter de la monnaie pleine directement aux banques quand elles en auront besoin. Par ce moyen la BNS pourra réagir finement aux demandes de l’économie et contrôler la masse monétaire de façon optimale et flexible. Toutefois cette possibilité n’a pas été prise en compte par certains politiciens et fonctionnaires, ce qui les a amenés à des analyses complètement erronées et à des conclusions potentiellement catastrophiques. Grâce à notre persévérance, nous avons pu clarifier ce point avec le Département fédéral des finances. Aussi nous nous attendons à ce que ce malentendu n’apparaisse pas dans le Message que le Conseil fédéral adressera au Parlement en novembre prochain.

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Réactions aux critiques
La fausse idée que la BNS ne pourrait pas mettre de l’argent à disposition des banques en cas de besoin a aussi été l’un des arguments de l’économiste autrichien Stephan Schulmeister dans sa critique du système monnaie pleine, qu’il a rédigée pour l’Institut autrichien pour la recherche économique (WIFO).

Nous sommes malheureusement souvent confrontés à des critiques qui se fondent sur des fausses représentations de l’initiative. Beaucoup d’économistes sont fortement marqués par les grands courants dominants et ne consacrent que peu de temps à l’approfondissement de la monnaie pleine. En préjugeant alors de la réforme, ils ne lui donnent aucune chance et rédigent des revues de presse négatives et injustifiées. C’est pourquoi nous devons rester vigilants et être capables de réagir rapidement.

Jusqu’à présent nous avons réussi à contrer les fausses représentations, afin qu’elles ne s’imprègnent pas dans la mémoire du public. Par nos réponses nous atteignons également tous ceux qui recherchent de l’information sur la monnaie pleine par internet.

Vous pouvez lire (en allemand) la réaction de Reinhold Harringer 
à la critique de Stephan Schulmeister en cliquant ici.
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Le milieu financier devient attentif à la monnaie pleine
Nos réactions n’amènent pas que des critiques dans l’arène. La CFA Society forme dans le monde entier des spécialistes de la finance. Ses prestigieux diplômes sont une carte d’entrée dans la haute finance.
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La CFA Society Switzerland a saisi l’occasion de l’initiative Monnaie Pleine pour organiser cet été un podium de discussion au Marriott Hotel de Zurich, dans le but de questionner de façon critique notre système monétaire. L’événement a été transmis en direct dans le monde entier. Il peut être visionné en cliquant ici.

Lors de ses échanges avec notre président Hansruedi Weber, le CEO de la CFA Society Switzerland, Christian Dreyer, a laissé entendre qu’il saluait notre coup d’envoi pour cet important débat. De telles manifestations sont propices à ce que des spécialistes de la finance et des économistes commencent à s’intéresser au système monnaie pleine sans préjugés. C’est de cette façon que de nouvelles solutions pourront émerger et que nous aurons accès aux cercles incontournables de l’Establishment.

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Avec nos meilleures salutations.
Jean-Marc Heim, Secrétaire romand
bureau@monnaie-pleine.ch 
076 422 45 32
Kurt Specht, Coordinateur romand
kurt.specht@monnaie-pleine.ch
076 264 12 87
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Association “Modernisation Monétaire” (MoMo)
case postale 3160, 5430 Wettingen
Tel.: +41 (0)44 58 66 994, +41 (0)79 77 33 450
info@monnaie-pleine.ch
www.initiative-monnaie-pleine.ch

Le revenu de base au forum social mondial

Le crédit social et son dividende cité à Montréal 🙂

Le revenu de base comme une innovation sociale d 21e siècle

13 août 2016

Pour le dernier jour des grandes conférences, le FSM 2016 présentait à l’Université Concordia une discussion sur le thème du revenu de base. Pendant une heure et demie, le panel de trois conférenciers et d’une modératrice a conversé “Le revenu de base comme une innovation sociale majeure du 21e siècle”.
Le premier à s’exprimer était Rutger Bregman, auteur du best seller Utopia for Realists, où il défend la nécessité d’avoir un revenu de base. Son intervention pleine d’humour, était néanmoins riche en contenu. Il commença par expliquer qu’il avait obtenu un diplôme d’histoire et, après cinq années de labeur, il pouvait résumé tout ce qu’il avait appris en 5 mots : “everything used to be worse” (tout était pire avant). Il offrit par la suite une critique des médias qui ne parlent que des catastrophes, du terrorisme, et des crises économiques, bref, nous sommes trop pessimistes. Dans les années 1800, 94 % de la population mondiale vivait dans la pauvreté extrême. Dans les années 1980 ce chiffre était de 40 % tandis qu’aujourd’hui il est à 10 %. La plus importante objection au revenu de base est fondamentalement morale. La majorité des gens pensent qu’il faut travailler pour gagner de l’argent. Le problème est que l’on emploie une définition trop restreinte de ce que le travail. Nous rémunérons des gens qui occupent des “bullshit jobs”, eux-même frustrés du travail qu’ils offrent. Nous ne créons pas une société plus heureuse ou productive.
Karl Widerquist, professeur de l’Université Georgetown, continue la discussion en présentant l’histoire derrière l’idée de la nécessité d’avoir un revenu de base. Il présente les trois vagues du revenu de base. La première, ayant eu lieu au début du 20e siècle, est née du concept où “le revenu de base est la source de toute justice sociale”. Un certain revenu, juste assez pour se procurer les nécessités, devrait être assuré pour tous, que les gens travaillent ou pas. Un revenu supérieur devrait être donné à ceux qui souhaitent travailler au sein de leur communauté. La seconde vague a continué au cours des années 1960, accompagnée de mouvements sociaux auxquels la société civile participait et encourageait, tels que le Welfare Rights Movement. Il conclut en présentant la troisième et plus importante vague du mouvement pour le revenu de base qui a lieu en ce moment.
Marcus Brancaglione présentait un exemple concret de l’application du revenu de base au Brésil. Le Brésil est d’ailleurs le premier et seul pays à avoir introduit le concept du revenu de base dans sa constitution. En 2008, Marcus Brancaglione a initié un projet pilote dans un petit village de son pays natal. Au début, les gens croyaient qu’il ne s’agissait que d’une escroquerie, alors qu’au final, tous en ont bénéficié.
Plutôt que de dépenser des sommes astronomiques sur la guerre et la corruption, pourquoi ne pas détourner ces sommes vers des programmes de revenu de base desquels tous peuvent prendre avantage ? Cependant, il est primordial de se rappeler que “chaque droit est un devoir”. Bien que les gouvernements aient leur part en nous octroyant un tel droit, les populations ont le devoir d’utiliser ce revenu de sorte que tous, incluant les générations futures, puissent en profiter et puissent potentiellement éradiquer la pauvreté.
Pour conclure la conférence, une période de questions permit d’ouvrir le débat de plus belle. Bregman et Widerquist mentionnèrent entre autre qu’un système d’aide universelle – où les riches comme les pauvres sont bénéficiaires – est moins cher qu’un système ciblé. Certains pourraient défendre qu’un système d’aide universelle coûterait plus cher qu’un système ciblé. En fait, Widerquist démontre que les coûts nécessaires afin de déterminer quelles populations ont besoin de ce revenu de base sont plus élevés qu’un simple système où tous sont axés et tous en bénéficient au final. Au courant de la seconde vague du mouvement, Reagan et Thatcher ont démonisé les classes sociales plus pauvres et ainsi, reculé le travail des activistes pro-revenu de base. Les deux chercheurs ont expliqué qu’en incluant toutes les strates sociales dans les bénéfices sociaux, cela permettait de supprimer la démonisation des autres classes du débat.
Enfin,  Bregman clôt la discussion avec l’exemple du droit de vote des femmes, qui, pendant longtemps était considéré une utopie. Il ne faut pas oublier que “every milestone of civilization started as a utopian thought” – (chacune des grandes avancées de la civilisation commença par une idée utopique).

FSM & basic income

Social credit cited in FSM…

Grand Conference : Basic Income, a Major Social Innovation for the 21st Century

13 August 2016

Basic income: the idea that giving an amount of money from birth to death could help eradicate extreme poverty
For the last day of the Grand Conferences, the WSF 2016 presented a discussion on basic income at Concordia University. During an hour and a half, the panel of three speakers and a moderator addressed the conference “ Basic Income, a Major Social Innovation for the 21st Century”.
The first one to speak was Rutger Bregman, author of the bestseller Utopia for Realists,where he defends the need to have a basic income. His intervention was filled with humour, as well as being rich in content. He began by explaining that following his five years of study in the field of history, he was able to summarize everything that he learned in 5 words: “everything used to be worse”. He then went on to offer a critique of the media, which only talk about disasters, terrorism, and economic crises; in brief, we are too pessimistic. During the 1800s, 94% of the world’s population lived in extreme poverty. During the 1980s, this number went down to 40%, whereas today it is at 10%. The most important objection to basic income is fundamentally moral as the majority of people believe that in order to make money, one must work for it. The problem is that we apply a definition that is too limited when it comes to work. People are paid for working “ bullshit jobs “, while being frustrated at their jobs. We are not creating a society that is happier or more productive.
Karl Widerquist, professor at the University of Georgetown, continued the discussion by presenting the history behind the importance of a basic income. He presented the three waves of basic income. The first wave began at the beginning of the 20th century and emerged from the idea that “basic income is the base of social justice”. A certain income, just enough to be able to pay for necessities, needs to be guaranteed to everyone, whether one works or not. A larger income should be given to those who wish to work within their communities. The second wave continued during the 1960s, accompanied by social movements in which civil society participated and encouraged, like the Welfare Rights Movement for example. Widerquist concluded by presenting the third and most important wave of the movement which is going on today.
Marcus Brancaglione presented a concrete example of the application of basic income in Brazil. Brazil is moreover the first and only country to have introduced the concept of a basic income in its constitution. In 2008, Marcus Brancaglione initiated a pilot project in a small village in his motherland. In the beginning, people believed it as a trap, but in the end, all beneficiated from it.
Instead of spending enormous amounts of money on war and corruption, why not use this money towards programs of basic income from which all can take advantage of? However, it is important to remember that “to every right, a duty”. Although governments do their part in giving populations such a right, populations have a duty to use this income in order for everyone, including future generations, to take advantage of this income and to potentially eradicate extreme poverty.
To conclude the conference, a period of questions allowed the debate to carry on. Bregman and Widerquist mentioned that a system of international assistance – where the rich and the poor can benefit – is less costly than a targeted system. Some may say that a system of international assistance is more costly than a targeted system. However, Widerquist demonstrated that the required costs to determine which populations need this basic income are greater than a simple system where all are targeted and benefit in the end. During the second wave of the movement, Reagan and Thatcher demonized poorer social classes and retreated the work that was previously done by activists for basic income. Both speakers explained that by including all social classes when it came to social benefits, this allowed to eliminate the demonization of other classes in the debate.
Finally, Bregman closed the discussion with the example of women’s suffrage, which was considered for quite some time as a utopia. We must not forget that “every milestone of civilization started as a utopian thought”.


Visiting Associate Professor in Philosophy at Georgetown University-Qatar, Karl Widerquist explains how a Guaranteed Basic Income would work. The push for Basic Income in Europe. The different ways of delivering a basic income. Would Basic Income replace the welfare state? Reversing Welfare “reform” overcome poverty? The problem with Libertarian thinking. Why Libertarians are all about entitlement and privilege. Also How Libertarianism leads to feudalism….
This talk was given at a local TEDx event, produced independently of the TED Conferences. Rutger Bregman (1988) studied at Utrecht University and the University of California in Los Angeles, majoring in History. In September 2013 Bregman joined the online journalism platform De Correspondent. His article on basic income was nominated for the European Press Prize and was published by The Washington Post.

In September 2013 Bregman joined the online journalism platform ‘De Correspondent’. His article on basic income was nominated for the European Press Prize and was subsequently also published by the American newspaper The Washington Post. In September 2014 his newest book ‘Gratis geld voor iedereen En nog vijf grote ideeën die de wereld kunnen veranderen’ came out. 


Forum social mondial, finance ?

Beware !

But love the people of good will !

Rockefeller, Ford Foundations Behind World Social Forum (WSF). The Corporate Funding of Social Activism

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This year the World Social Forum is being held in Montreal, regrouping committed social activists, anti-war collectives and  prominent intellectuals. 
Most of the participants are unaware that the WSF is funded by corporate foundations including Ford, Rockefeller, Tides, et al.  Much of this funding is channelled to the WSF organizers under the helm of the WSF International Council. 
This is an issue which has been raised on numerous occasions with progressive organizations and WSF activists: you cannot effectively confront neoliberalism and the New World Order elites  and expect them to finance your activities.
The World Social Forum operating under the banner of  “Another World is Possible” was founded in 2001 at its inaugural venue of Porto Alegre. Brazil.
From the outset in 2001, the WSF has been upheld as an international umbrella representing grassroots people’s organizations, committed to reversing the tide of globalization. Its stated intent is to challenge corporate capitalism and its dominant neoliberal economic agenda.
The World Social Forum at its inaugural meeting defined itself as a counter-offensive to the World Economic Forum (WEF) of business leaders and politicians which meets annually in Davos, Switzerland. The 2001 Porto Alegre WSF was held simultaneously with that of the WEF in Davos.
While  there have been many important accomplishments of the WSF, largely as a result of the commitment of grassroots activists, the core leadership of WSF  –rather than effectively confronting the New World Order elites– serves (often unwittingly) their corporate interests. In this process, co-optation has been achieved through the corporate funding of the WSF.
Among the two major accomplishments are the participation of the WSF in the February 2003 Worldwide protest against the US led war on Iraq. The WSF has also supported progressive movements and governments, particularly in Latin America.
In contrast, at the Tunis 2013 WSF, the final declaration paid lip service to to the US sponsored “Syrian opposition”.  Similarly the Al Qaeda affiliated Libya Islamic Fighting Group (LIFG) which allegedly led the “Arab Spring” against the government of Muammar Gaddafi was tacitly upheld as a revolutionary force. Several workshops on  Libya applauded Western military intervention. A session entitled “Libya’s transition to democracy” focused on “whether Libya was better off without Muammar Gaddafi.”
[Update] Similarly, a Montreal WSF 2016 event on Syria refers to a country “in ruins as a result of a multifaceted  war between the dictatorship of Bashar al Assad and a host of opposition organizations,” echoing almost verbatim the narrative of the mainstream media.  The central role of US-NATO in destroying Syria as a sovereign country is not mentioned.
Funding dissent
From the outset in 2001, the World Social Forum was funded by governments and corporate foundations, including the Ford Foundation which has ties to US intelligence.
The anti-globalization movement is opposed to Wall Street and the Texas oil giants controlled by Rockefeller, et al. Yet the foundations and charities of Ford, Rockefeller et al will generously fund progressive anti-capitalist networks as well as environmentalists (opposed to Wall Street and Big Oil), etc. with a view to ultimately overseeing and shaping their various activities.
The mechanisms of “manufacturing dissent” require a manipulative environment, a process of arm-twisting and subtle co-optation of  a small number of key individuals within “progressive organizations”, including anti-war coalitions, environmentalists and the anti-globalization movement. Many leaders of these organizations have in a sense betrayed their grassroots.
The corporations are funding dissent with a view to controlling dissent.
The Ford Foundation (which has links to the CIA) provided funding under its “Strengthening Global Civil Society” program during the first three years of the WSF.
When the WSF was held in Mumbai in 2004, the Indian WSF host committee declined support from the Ford Foundation. This in itself did not modify the WSF’s relationship to the donors. While the Ford Foundation formally withdrew, other foundations positioned themselves.
The WSF (among several sources of funding is supported by a consortium of corporate foundations under the advisory umbrella of Engaged Donors for Global Equity (EDGE). 
This organization, which previously went under the name of The Funders Network on Trade and Globalization (FTNG), has played a central role in the funding of successive WSF venues. From the outset in 2001, it had an observer status on the WSF International Council.  
In 2013, the Rockefeller Brothers representative Tom Kruse co-chaired EDGE’s program committee. At the Rockefeller Brothers Fund, Kruse was responsible for “Global Governance” under the “Democratic Practice” program. Rockefeller Brothers grants to NGOs are approved under the “Strengthening Democracy in Global Governance” program, which is broadly similar to that put forth by the US State Department.
A representative of the Open Society Initiative for Europe currently sits on EDGE’s Board of directors. The Wallace Global Fund is also on its Board of Directors. The Wallace Global Fund is specialized in providing support to “mainstream” NGOs and “alternative media”, including Amnesty International, Democracy Now (which supports Hillary Clinton’s candidacy for president of the US).
Several members of the EDGE BoD, however, are from non-corporative and family foundations with a social mandate. (see below).
In one of its key documents (2012), entitled Funders Network Alliance In Support of Grassroots Organizing and Movement-Building  (link no longer available) EDGE acknowledged its support of social movements which challenge “neoliberal market fundamentalism.” including the World Social Forum, established in 2001:
“From the Zapatista uprising in Chiapas (1994) to the Battle in Seattle (1999) to the creation of the World Social Forum in Porto Alegre (2001), the TINA years of Reagan and Thatcher (There Is No Alternative) have been replaced with the growing conviction that “another world is possible.” Counter-summits, global campaigns and social forums have been crucial spaces to articulate local struggles, share experiences and analyses, develop expertise, and build concrete forms of international solidarity among progressive movements for social, economic and ecological justice.”
But at the same time, there is an obvious contradiction: another world is not possible when the campaign against neoliberalism is financed by an alliance of corporate donors firmly committed to neoliberalism and the US-NATO military agenda.
The following is the EDGE Montreal WSF Communique. The donors not only fund the activities, they also influence the structure of the WSF venue, which was determined in Puerto Alegre in 2001, namely the decentralized and dispersed mosaic of “do it yourself” workshops.
With regard to the Montreal WSF, the Consortium of Donors (EDGE) intent is:
“…to develop an intersectional space for funders and various movement partners – organizers thought leaders and practitioners – to build alignment by cultivating a shared understanding of the visions, values, principles and pathways of a “just transition.” (See http://edgefunders.org/wsf-activities/)
“Just Transition” implies that social activism has to conform to a “shared vision” with the corporate foundations, i.e. nothing which in a meaningful way might upset the elite structures of global capitalism.
From the standpoint of the corporate donors “investing in the WSF” constitutes a profitable (tax deductible) undertaking. It ensures that activism remains within the confines of  ”constructive dialogue” and “critique” rather than confrontation. Any deviation immediately results in the curtailment of donor funding:
“Everything the [Ford] Foundation did could be regarded as “making the World safe for capitalism”, reducing social tensions by helping to comfort the afflicted, provide safety valves for the angry, and improve the functioning of government (McGeorge Bundy, National Security Advisor to Presidents John F. Kennedy and Lyndon Johnson (1961-1966), President of the Ford Foundation, (1966-1979))
The limits of social dissent are thereby determined by the “governance structure” of  the WSF, which was tacitly agreed upon with the funding agencies at the outset in 2001.
“No Leaders”
The WSF has no leaders. All the events are “self-organized”. The structure of debate and activism is part of an an “open space” (See y Francine Mestrum, The World Social Forum and its governance: a multi-headed monster, CADTM, 27 April 2013, http://cadtm.org/The-World-Social-Forum-and-its ).
This compartmentalized structure is an obstacle to the development of a meaningful and articulate mass movement.
How best to control grassroots dissent against global capitalism?
Make sure that their leaders can be easily co-opted and that the rank and file will not develop “forms of international solidarity among progressive movements” (to use EDGE’s own words), which in any meaningful way might undermine the interests of corporate capital.
The mosaic of separate WSF workshops, the relative absence of plenary sessions, the creation of divisions within and between social movements, not to mention the absence of a cohesive and unified platform against the Wall Street corporate elites, against the fake US sponsored “global war on terrorism”, which has been used to justify and US-NATO’s  ”humanitarian R2P interventions (Afghanistan, Syria, Iraq, Libya, Ukraine, etc).
The corporate agenda is to “manufacture dissent”.“The limits of dissent” are established by the foundations and governments which ultimately finance this multimillion dollar venue. The financing is twofold:
1. Core financing of the WSF Secretariat and the Costs of the WSF venue.
2. Many of the constituent NGOs which participate in the venue are recipients of donor and/or government support.
3. The WSF venue in Montreal also receives funding from the Government of Canada as well as from the Quebec provincial government.
What ultimately prevails is a ritual of dissent which does not threaten the New World Order. Those who attend the WSF from the grassroots are often misled by their leaders. Activists who do not share the WSF consensus will ultimately be excluded:
“By providing the funding and the policy framework to many concerned and dedicated people working within the non-profit sector, the ruling class is able to co-opt leadership from grassroots communities, … and is able to make the funding, accounting, and evaluation components of the work so time consuming and onerous that social justice work is virtually impossible under these conditions” (Paul Kivel, You Call this Democracy, Who Benefits, Who Pays and Who Really Decides, 2004, p. 122 )
“Another World is Possible” is nonetheless an important concept, which characterizes the struggle of the peoples movements against global capitalism as well as the commitment of thousands of committed activists who are currently participated in the Montreal 2016 WSF.
Activism is being manipulated:  ”Another World is Possible”  cannot, however, be achieved under the auspices of the WSF which from the outset was funded by global capitalism and organized in close liaison with its corporate and government donors.
The important question for activists in Montreal:
Is it possible to build “an Alternative” to global capitalism, which challenges the hegemony of the Rockefellers et al and then asks the Rockefellers et al to foot the bill?  
We call upon participants of the Montreal World Social Forum (WSF) to raise and debate these issues: the campaign against neoliberalism is financed by corporate foundations (and governments) which are firmly committed not only to the tenets of neoliberalism but also to the US-NATO led military agenda.
Why would they fund organizations which are actively campaigning against war and globalization? The answer is obvious. …

About the author:

Michel Chossudovsky is an award-winning author, Professor of Economics (emeritus) at the University of Ottawa, Founder and Director of the Centre for Research on Globalization (CRG), Montreal, Editor of Global Research.  He has taught as visiting professor in Western Europe, Southeast Asia, the Pacific and Latin America. He has served as economic adviser to governments of developing countries and has acted as a consultant for several international organizations. He is the author of eleven books including The Globalization of Poverty and The New World Order (2003), America’s “War on Terrorism” (2005), The Global Economic Crisis, The Great Depression of the Twenty-first Century (2009) (Editor), Towards a World War III Scenario: The Dangers of Nuclear War (2011), The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015). He is a contributor to the Encyclopaedia Britannica.  His writings have been published in more than twenty languages. In 2014, he was awarded the Gold Medal for Merit of the Republic of Serbia for his writings on NATO’s war of aggression against Yugoslavia. He can be reached at crgeditor@yahoo.com
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