·               Entrée de l’abbaye de Lérins.

·               On y voit deux symboles forts, l’un magnifique, l’autre très discutable.

·               Commençons par le premier, celui de la St Vierge Marie qui prend les chrétiens sous son manteau. Cette statue m’a rappelé une belle histoire, confirmée par le Christ lui-même.

 « O Jérusalem,Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

« O Jérusalem,Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

·               L’autre est celui des présentoirs de croire.com, à analyser avec une grande prudence.

·               Commençons par

·               Une belle histoire vraie

·               On raconte qu’une poule et ses poussins furent surpris par un incendie de prairie allumé par un cultivateur qui voulait se débarrasser des herbes sèches et des broussailles encombrant son champ. Les poussins, terrorisés par le feu, se réfugièrent sous les ailes de leur mère, si bien qu’elle ne put s’enfuir avec eux. Ne voulant pas les abandonner, elle se coucha sur eux, les protégeant de son mieux sous ses plumes. Et le feu passa. Lorsque le paysan la trouva un peu plus tard, la poule était morte asphyxiée et brûlée, mais tous les poussins étaient sauvés.

Elle avait donné sa vie pour eux…


« O Jérusalem,Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

(Esaïe 31.5).

Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l’Éternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera.

31.6

Revenez à celui dont on s’est profondément détourné, Enfants d’Israël!

31.7

En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles.

·               Romains chapitre 5 verset 8
5.8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Le Bienheureux Clemens August von Galen, Cardinal et évêque de Münster, a prononcé une homélie prophétique en 1941 qui résume bien cette histoire.

Ayant eu quelques difficultés à trouver une traduction française des homélies du Bienheureux,  il a été tenté, pour l’une d’elles, une approche de cet exercice périlleux. Le sens y est. Vous trouverez sur le site du diocèse de Münster les originaux en allemand, anglais et néerlandais :  http://www.kirchensite.de ; Site du Vatican

·               Sermon de l’évêque et Cardinal de Münster, Clemens August comte von Galen, le dimanche 3 août 1941 dans l’église de St Lambert, à Münster.

A mon regret je dois vous informer que pendant la semaine passée la Gestapo a continué sa campagne d’annihilation contre les ordres catholiques. Mercredi 30 juillet, ils ont occupé le centre administratif de la province des soeurs de Notre-Dame à Mühlhausen dans le district de Kempen, qui a autrefois appartenu au diocèse de Münster, et ils ont déclaré que le couvent devait être dissous.  La plupart des soeurs, dont beaucoup viennent de notre diocèse, ont été expulsées et elles ont reçu l’ordre de quitter le district le même jour.  Jeudi, selon des sources fiables, le monastère des frères missionnaires de Hiltrup à Hamm a été également occupé et confisqué par le Gestapo et les religieux ont été expulsés.  Déjà le 13 juillet, à propos de l’expulsion des Jésuites et des soeurs missionnaires de Sainte Claire de Münster, j’ai publiquement déclaré dans cette même église:  Aucun des occupants de ces couvents n’est accusé de quelque offense ou de crime, aucun n’a été amené devant un tribunal, aucun n’a été reconnu coupable.  J’entends que des rumeurs sont maintenant répandues dans Münster qu’ après tout, ces religieux, en particulier les Jésuites, ont été accusés, ou même convaincus d’actes criminelles, et même de trahison.  Je déclare ceci : 

·               Ce sont de basses calomnies de citoyens allemands, nos frères et nos soeurs, que nous ne tolérerons pas.  J’ai déjà déposé une plainte pénale auprès du procureur en chef contre un individu qui est allé si loin qu’il a fait de telles allégations devant des témoins.  J’exprime l’espoir que l’homme sera amené rapidement à  rendre compte et que nos Tribunaux auront toujours le courage de punir les calomniateurs qui cherchent à détruire l’honneur de citoyens allemands innocents dont la propriété a été déjà enlevée.  J’invite tous mes auditeurs, oui, tous mes respectables concitoyens, qui à l’avenir entendront des accusations faites contre les religieux expulsé de Münster de donner le nom et l’adresse de la personne portant ces accusations et de tous les témoins.  J’espère qu’il y a toujours des hommes à  Münster qui ont le courage de faire leur devoir en demandant la mise en examen judiciaire contre de telles accusations qui empoisonnent la communauté nationale, en s’engageant par leur personne, leur nom et au besoin leur témoignage.  Je leur demande, si de telles accusations contre les religieux sont faites en leur présence, de les rapporter immédiatement à leur curé ou au Vicaire général et de les faire enregistrer.  Je demande pour l’honneur de nos ordres religieux, pour l’honneur de notre église catholique et également pour l’honneur de nos compatriotes allemands et de notre ville de Münster de rapporter de tels cas au service de poursuite de l’État de sorte que les faits puissent être établis par un tribunal et les calomnies contre nos religieux punies. 

·               (Après la lecture de l’Évangile pour le 9ème dimanche après la Pentecôte :  « et quand il fut proche (de Jérusalem) , à la vue de la ville, il pleura sur elle… »,  Luc 19,41- 47): 

·               Mes chers diocésains!  C’est un événement profondément émouvant que nous lisons dans l’évangile d’aujourd’hui.  Jésus pleure!  Le fils de Dieu pleure!  Un homme qui pleure souffre d’une peine – une peine du corps ou du coeur.  Jésus n’a pas souffert dans son corps,  mais il a pleuré.  Combien grande a été la douleur de son âme, la souffrance du cœur du plus courageux des hommes pour qu’il pleure!  Pourquoi a-t-il pleuré?  Il a pleuré sur Jérusalem, sur la ville sainte de Dieu qui lui était si chère, la capitale de son Peuple.  Il a pleuré sur ses habitants, ses concitoyens, parce qu’ils ont refusé de reconnaître la seule chose qui pourrait éviter le jugement qu’il connaissait par son omniscience et qui était déterminé à l’avance par le divin juge:  « Si en ce jour tu avais reconnu, … le message de paix ! »  Pourquoi les habitants de Jérusalem ne le reconnaissent-ils pas ?  Peu de temps auparavant, Jésus l’avait apostrophée :  « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! »  (Luc 13.34). 

·               Tu n’as pas voulu !  Moi, ton roi, ton Dieu, je le voulais ! Mais tu n’as pas voulu !  Combien elle est en sécurité, comme elle est protégée la couvée des poussins sous l’aile de la poule:  elle la réchauffe, elle la nourrit, elle la défend.  De la même manière j’ai désiré vous protéger, pour vous garder, pour vous défendre contre  tout mal.  Je le voulais, mais vous ne le vouliez pas !  C’est pourquoi Jésus pleure;  c’est pourquoi cet homme fort pleure;  c’est pourquoi Dieu pleure…  Sur la folie, l’injustice, le crime de  ceux qui ne veulent pas…  Et sur le mal auquel cela donne lieu – que son omniscience voit venir, que sa justice doit imposer –  si l’homme pose son refus contre les ordres de Dieu, en opposition aux remontrances de la conscience, et à toutes les invitations affectueuses de l’ami divin, le meilleur des pères:

·               «  Si tu avais donc reconnu , encore aujourd’hui, en ce jour ce qui sert à la paix ! Mais tu n’as pas voulu ! »  C’est quelque chose de terrible, quelque chose d’incroyablement faux et fatal, quand l’homme met sa volonté en opposition à la volonté de Dieu.  Je voulais  ! Mais tu n’as pas voulu !  C’est pourquoi Jésus pleure sur Jérusalem

·               Chrétiens chèrement aimés!  La lettre pastorale commune des évêques allemands, qui a été lue dans toutes les églises catholiques en Allemagne le 26 juin 1941, dit entre autres :  «  Il est vrai que, dans l’éthique catholique, il y ait certains commandements positifs qui n’obligent plus si leur observance provoquait des difficultés excessivement grandes ;  mais il y a également des engagements sacrés dont en conscience personne ne peut nous libérer, que nous devons accomplir même s’il nous en coûte notre vie. Jamais, en aucune circonstance, un homme ne peut , sauf en cas de guerre ou de légitime défense, mettre à mort une personne innocente. » 

·               J’ai eu l’occasion, le 6 juillet, d’ajouter les commentaires suivants à ce passage de la lettre pastorale commune: « Depuis quelques mois nous entendons  des rapports selon lesquels des personnes internées dans  des établissements pour le soin des maladies mentales, qui ont été malades pendant une longue période et semblent peut-être incurables, ont été de force enlevées de ces établissements sur des ordres de Berlin.  Régulièrement, les parents reçoivent, peu après un avis selon lequel le patient est mort, que son corps  a été incinéré et qu’ils peuvent recevoir ses  cendres. 

·               Il y a un soupçon général, confinant à la certitude,  selon lequel ces nombreux décès inattendus de malades mentaux ne se produisent pas naturellement, mais sont intentionnellement provoqués, en accord avec la doctrine selon laquelle il est légitime de détruire une soi-disant «  vie sans valeur » – en d’autres termes de tuer des hommes et des femmes innocents, si on pense que leurs vies sont sans  valeur future au peuple et à l’état.  Une doctrine terrible qui cherche à justifier le meurtre des personnes innocentes, qui légitimise le massacre violent des personnes handicapées qui ne sont plus capables de travailler, des estropiés, des incurables des personnes âgées et des infirmes! » 

·               Comme j’en ai été bien informé, dans les hôpitaux et les hospices de la province de Westphalie  sont préparés des listes de pensionnaires qui sont classés en tant que « membres improductifs de la communauté nationale » et doivent être enlevé de ces établissements et être ensuite tués rapidement.  La première partie des patients est partie de l’hôpital de malades mentaux de Marienthal, près de Münster, au cours de cette semaine.  Des hommes et des femmes allemands! 

L’article 211 du code pénal allemand est toujours en vigueur, et dit en ces termes:   « Qui intentionnellement tue un homme, en ayant l’intention de donner la mort, sera puni de mort pour meurtre ». 

Il n’y a aucun doute : afin de protéger ceux qui tuent intentionnellement ces pauvres hommes et femmes, membres de nos familles, de cette punition établie par la loi, les patients qui ont été choisis pour le massacre sont déplacés de leur environnement vers quelque endroit éloigné.  Quelque maladie ou autre est alors donnée comme cause de la mort.  Puisque le corps est immédiatement incinéré, les parents et la police criminelle ne peuvent pas établir si le patient en fait avait été malade ou ce qu’était réellement la cause de la mort.  J’ai été assuré, cependant, qu’au ministère de l’intérieur et au Service de l’officier médical en chef du Reich, le Dr Conti, qu’aucun secret n’est fait du fait qu’en effet un grand nombre de personnes mentalement malades en Allemagne ont été déjà tuées intentionnellement et que ceci continuera. 

L’article 139 du code pénal prévoit que  « quiconque a la connaissance d’une intention de commettre un crime contre la vie de toute personne… et n’informe pas les autorités ou la personne dont la vie est menacée, en temps voulu…  commet une faute punissable « . 

Quand j’ai eu connaissance de l’intention d’enlever des patients de Marienthal,  j’ai déposé le 28 juillet une plainte  chez le procureur de Münster,  au tribunal du Land à  Münster, et à Monsieur le président de la Police par lettre recommandée ayant la teneur suivante  :

·               « Selon l’information que j’ai reçue il est projeté au cours de cette semaine (la date a été mentionnée comme étant celle du 31 juillet) de déplacer un grand nombre de patients internés de l’hôpital provincial de Marienthal, classés comme ‘membres improductifs de la communauté nationale ‘, à l’hôpital psychiatrique d’Eichberg, où ils doivent être intentionnellement tué comme on croit généralement que  cela s’est produit  dans le cas de patients enlevés d’autres établissements. 

·               Puisqu’une telle action est non seulement contraire à la loi morale divine et naturelle mais est qualifiée à l’article 211 du code pénal allemand comme meurtre et entraîne la peine de mort, je rapporte par la présente ce fait en accord avec mon obligation de l’article 139 du code pénal et demande que des mesures soient  immédiatement être prises pour protéger les patients concernés par des démarches contre les autorités projetant leur déplacement et leur meurtre, et que je puisse être  informé de la mesure prise « . 

·               D’information au sujet de ma démarche, aucune ne m’est venue en retour que ce soit du procureur ou de la police.  J’avais déjà écrit le 26 juillet aux autorités de la Province de Westphalie qui sont responsables du fonctionnement de l’hôpital psychiatrique et des patients confiés à eux pour veiller sur eux et pour les soigner, protestant dans les termes les plus forts.  Cela n’a eu aucun effet.  Le premier transport des victimes innocentes sous sentence de mort a quitté Marienthal.  Et  de l’hôpital de Warstein, ce sont, comme je l’ai entendu,  800 patients qui ont été déjà enlevés. 

·               Nous devons nous attendre, donc, à ce que les pauvres patients sans défense  soient, tôt ou tard, tué. Pourquoi?  Non pas parce qu’ils ont commis quelque offense que ce soit justifiant leur mort;  non pas parce que, par exemple, ils ont attaqué une infirmière ou un préposé à leur surveillance, qui seraient autorisés pour cause de légitime défense à répondre avec violence à la violence.  En ce cas l’utilisation de la violence menant à la mort est permise et peut être invoquée, comme dans le cas où l’on tue un ennemi armé.  Non :  ces malheureux patients doivent mourir, non pas pour quelque raison semblable mais parce que par le jugement d’un certain organisme officiel, sur la décision d’un certain comité, ils sont devenus « indignes de vivre, » parce qu’ils sont classés en tant que « membres improductifs de la communauté nationale ».  Le jugement est qu’ils ne peuvent plus produire aucun bien :  Ils sont comme une vielle machine qui ne fonctionne plus, comme un vieux cheval qui est devenu boiteux de manière incurable, comme une vache qui ne donne plus de lait.  Qu’arrive-t-il à une  vielle machine ?  Elle est mise à la ferraille.  Qu’arrive à un cheval boiteux, à une vache improductive? 

·               Non ! Je ne pousserai pas la comparaison jusqu’au bout –  si affreuse est sa convenance et son pouvoir d’illumination. 

·               Mais nous ne sommes pas concernés ici par de vielles machines,  nous n’avons pas affaire à des chevaux et à des vaches, dont l’unique fonction est de servir l’humanité, de produire des biens pour l’humanité.  Elles peuvent être détruites, ils peuvent être abattus quand ils ne remplissent plus cette fonction.  Non:  ici il s’agit d’hommes et des femmes, nos prochains, nos frères et soeurs!  De pauvres êtres humains, des êtres humains malades. Ils sont improductifs, si vous voulez…  Mais cela signifie-t-il qu’ils ont perdu le droit de vivre?  As-tu, ai-je le droit de vivre seulement aussi longtemps que nous sommes productifs, aussi longtemps que nous sommes reconnus par d’autres comme productifs? 

·               Si l’on pose et met en pratique le principe selon lequel les hommes sont autorisés à tuer leur prochain improductif, alors malheur à nous tous, car nous deviendrons vieux et séniles !  S’il est légitime de tuer les membres improductifs de la communauté, alors  malheur aux invalides qui ont sacrifié et perdu dans le processus de production leur santé ou leurs membres !

·               Si l’on peut se débarrasser des hommes et des femmes improductifs par des moyens violents, alors malheur à nos courageux soldats qui reviennent au pays  gravement atteints par des blessures de guerre,  estropiés et invalides !

·               Si on l’admet, une fois, que les hommes ont le droit de tuer  leurs prochains « improductifs » – quoique cela  soit actuellement appliqué seulement à des patients pauvres et sans défenses, atteints de maladies – alors la voie est ouverte au meurtre de tous les hommes et femmes improductifs:  le malade incurable, les handicapés qui ne peuvent pas travailler, les invalides de l’industrie et de la guerre.  La voie est ouverte, en effet, pour le meurtre de nous tous, quand nous devenons vieux et infirmes et donc improductifs.  Alors on aura besoin seulement qu’un ordre secret soit donné pour que le procédé, qui a été expérimenté et éprouvé avec les malades  mentaux, soit étendu à d’autres personnes « improductives », qu’il soit également appliqué à ceux qui souffrent de tuberculose incurable, qui sont âgés et  infirmes, aux personnes handicapées de  l’industrie, aux soldats souffrant de graves blessures de guerre ! 

·               Alors aucun homme ne sera en sûreté :  n’importe quelle commission pourra le mettre sur la liste des personnes « improductives », qui dans leur jugement sont devenues « indignes de vivre ».  Et il n’y aura aucune police pour le protéger lui, aucun tribunal pour venger son meurtre et pour amener ses meurtriers à la justice.  Qui pourra alors avoir une quelconque confiance dans un médecin?  Il pourrait signaler un patient comme improductif et pourraient être alors données des instructions pour le tuer! 

·               On ne peut s’imaginer, la dépravation morale, la méfiance universelle qui s’étendra au coeur même de la famille, si cette doctrine terrible est tolérée, admise et mise en pratique.  Malheur aux hommes, malheur au peuple allemand quand le saint commandement de Dieu : « Tu ne tueras pas ! « , que le seigneur a donné au Sinaï dans le tonnerre et les éclairs, que Dieu notre créateur a écrit  dans la conscience de l’homme au commencement, si ce commandement n’est pas simplement violé mais sa violation est tolérée et exercée impunément !

·               Je vous donnerai un exemple de ce qui se produit.  Un des patients de Marienthal était un homme de 55 ans, un fermier d’une paroisse de campagne dans la région de Münster – je pourrais vous donner son nom – . Il a souffert pendant quelques années de perturbation mentale et a été donc admis à l’hôpital de Marienthal.  Il n’était pas mentalement malade dans le plein sens du terme:  il pouvait recevoir des visites et était toujours heureux, quand sa parenté venait le voir.  Il y a seulement une quinzaine, lui rendirent visite son épouse et un de ses fils, un soldat qui se trouvait stationné au front et avait un congé à la maison. Le fils est très attaché à son père malade, aussi la séparation fut difficile… Qui sait si le soldat reviendra, s’il reverra son père, car il peut tomber au combat pour son pays.

·               Le fils, le soldat, ne reverra sans doute sûrement pas son père sur la terre car il a été depuis mis sur la liste des « improductifs ».

·               Un parent, qui a voulu rendre visite au père cette semaine à Marienthal, s’en est retourné avec l’information que le patient avait été transféré ailleurs sur les instructions du Conseil des ministres pour la défense nationale.  Aucune information ne pourrait être fournie sur le lieu où il avait été envoyé, mais les parents seraient mis au courant d’ici quelques jours.  Quelle sera cette information?  La même que dans d’autres cas semblables?  Que l’homme est mort, que son corps a été incinéré, que les cendres seront remises contre paiement d’honoraires?  Car le soldat, risquant sa vie au champ d’honneur pour ses compatriotes, ne reverra pas son père sur terre, parce que des compatriotes à la maison l’ont tué.  Les faits que j’ai énoncés sont bien établis.  Je puis donner les noms du patient, de son épouse et de son fils le soldat, et de l’endroit où ils vivent.  «  Tu ne tueras pas ! »  Dieu a écrit ce commandement dans la conscience de l’homme longtemps avant que n’importe quel code pénal ait établi de pénalité pour le meurtre, longtemps avant qu’il n’y ait n’importe quel procureur ou n’importe quelle cour pour instruire et punir un meurtre.  Caïn, qui a tué son frère Abel, était un meurtrier longtemps avant qu’il n’y ait eu d’États ou de tribunaux.  Et il avouait sa faute, pressé par sa conscience qui l’accusait :  «  Mon méfait est trop grand pour que je puisse trouver le pardon … le premier venu qui me trouvera me tuera » (Genèse 4.13-14).  « 

·               «  Tu ne tueras pas ! »  Ce commandement de Dieu, qui seul a le pouvoir de décider de la vie ou de la mort, a été écrit dans le coeur des hommes au commencement, longtemps avant que Dieu ait donné aux enfants de l’Israël sur la montagne du Sinaï sa loi fondamentale dans ces phrases lapidaires inscrites sur la pierre, qui sont écrites pour nous dans l’Écriture Sainte et que comme enfants nous avons apprises par coeur au catéchisme.

·               «  Je suis le Seigneur ton Dieu ! «   Ainsi commence cette loi immuable. «  Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi ! «   Dieu – le seul Dieu, transcendant, tout-puissant, omniscient, infiniment saint et juste, notre créateur et juge à venir – nous a donné ces commandements.  En raison de son amour pour nous il a écrit ces commandements dans notre coeur et les a proclamés.  Car ils correspondent au besoin de notre nature créée par le Dieu; ce sont les normes indispensables de tout vie raisonnable, pieuse, salutaire  et sainte individuelle et communautaire.

·               Avec ces commandements, Dieu notre père, veut nous rassembler, nous ses enfants, comme la poule rassemble ses poussins.  Si nous suivons ces commandements, ces invitations, cet appel de Dieu, nous serons gardés et protégés et préservés du mal, défendus contre la mort et la destruction menaçantes comme les poussins sous les ailes de la poule. 

·               « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de foi j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » Est-ce que cela va de nouveau arriver à notre pays, à l’Allemagne, à notre province de Westphalie, à notre ville de Münster? Qu’en est-il de l’obéissance aux commandements divins, en Allemagne, ici chez nous ?

·               Le huitième commandement:  « Tu ne donneras pas de faux témoignage, tu ne mentiras pas ! « 

Combien de fois il est violé sans scrupule et publiquement!

Le septième commandement:  «  Tu ne voleras pas ! »

·               La propriété de qui est-elle encore sûre après l’expropriation arbitraire et sans égards de celle de nos frères et de sœurs qui font partie d’ordres religieux catholiques ? La propriété de qui est-elle protégée si cette propriété saisie illégalement n’est pas restituée ?

Le sixième commandement:  « Tu ne commettras pas d’adultère. » 

·               Pensez aux instructions et aux assurances de rapports sexuels libres et de maternité sans mariage, dans la lettre ouverte notoire de Rudolf Hess, qui a disparu depuis. Cette lettre a été éditée dans tous les journaux.  Et combien de conduites dévergondées et déshonorantes de cette sorte  avons-nous lu et observé… Nous en avons constaté l’existence dans notre ville de Münster! A quel manque de pudeur dans l’habillement nos jeunes ont-t-il été forcés de s’accoutumer. C’est la préparation pour le futur adultère!  La modestie, le rempart de la chasteté, est sur le point d’être détruit. 

·               Et maintenant le cinquième commandement:  «  Tu ne tueras pas ! », est mis de côté et est violé sous les yeux des autorités dont la fonction devrait être de protéger la règle de la loi et la vie humaine, quand les hommes prévoient de tuer des innocents intentionnellement, simplement parce qu’ils sont « improductifs », parce qu’ils ne peuvent plus produire aucune marchandise.

·               Et qu’en est-il aussi de l’observance du quatrième commandement, qui nous enjoint d’honorer nos parents et ceux qui ont autorité sur nous et de leur obéir?  Le statut de l’autorité des parents est déjà bien ébranlé et est de plus en plus mis à mal par tous les engagements imposés aux enfants contre la volonté de leurs parents.  Qui donc peut croire que le respect sincère et l’obéissance consciencieuse aux autorités de l’État peut être maintenu quand les hommes continuent à violer les commandements de l’autorité suprême, les commandements de Dieu, quand ils combattent même et cherchent à rejeter la foi au seul véritable Dieu transcendant, Seigneur de ciel et de terre? 

·               L’observance des trois premiers commandements a en réalité pendant de nombreuses années été en grande partie suspendue dans la vie publique en Allemagne et à Münster.  Par combien de personnes le dimanche et les jours de fêtes sont-ils profanés et soustraits au service de Dieu!  Combien le nom de Dieu est profané, déshonoré et blasphémé! 

·               Et le premier commandement:  «  Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi ! «   Au lieu du seul et véritable Dieu éternel, les hommes installent leurs propres idoles qu’ils servent et adorent:  la nature, ou l’état, ou le peuple, ou la race.  Et combien sont ceux dont le Dieu, selon le mot de Paul, « est leur ventre » (Philippiens 3.19) – leur propre bien-être – auquel ils sacrifient tout, leur honneur même et leur conscience – les plaisirs des sens, la convoitise de l’argent, la convoitise de la puissance! Ensuite on veut aussi essayer de s’arroger à soi-même les attributs divins, pour se faire des seigneurs au-dessus de la vie et de la mort de leurs prochains.  Quand Jésus est venu près à Jérusalem et vit la ville il pleura sur elle  disant :  « Ah! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix! Mais non, il est demeuré caché à tes yeux. Oui, des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de retranchements, t’investiront, te presseront de toute part. Ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu fus visitée! »

·               Regardant avec ses yeux de chair, Jésus a vu seulement les murs et les tours de la ville de Jérusalem, mais l’omniscience divine a vu plus profondément et connaît ce qui se passe dans le ville et ce qu’il en est de ses habitants : « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de foi j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » C’est la grande douleur qui oppresse le coeur de Jésus, qui fait monter des larmes à ses yeux.  J’ai voulu ton bien mais tu ne veux pas !

·               Jésus a vu combien coupable, terrible, criminel, désastreux est ce refus .  Ce petit homme, cette créature frêle, oppose sa volonté créée à la volonté de Dieu!  Jérusalem et ses habitants, son Peuple choisi et favorisé oppose sa volonté à celle de Dieu !  De manière folle et criminelle, ils défient la volonté de Dieu!  C’est pourquoi Jésus pleure sur le péché horrible et la punition inévitable. On ne se moque pas de Dieu! 

·               Chrétiens de Münster!  Est-ce que le fils de Dieu dans son omniscience, en ce jour, a vu seulement Jérusalem et ses habitants?  A-t-il pleuré seulement sur Jérusalem?  Est-ce que le peuple d’Israël est le seul peuple que Dieu a entouré, qu’il a  protégé avec le soin d’un père et l’amour d’une mère, qu’il a aimé ?  Est-ce le seul peuple qui ne voulait pas?  Le seul qui a abandonné la vérité de Dieu, qui a rejeté la loi de Dieu et ainsi s’est condamné à la ruine? Jésus, Dieu omniscient, a-t-il également vu en ce jour notre peuple allemand, notre pays de  Westphalie, notre région de Münster, la Rhénanie inférieure?  A-t-il également pleuré sur nous?  Pleuré sur Münster ?  Pendant mille ans, il a instruit, il nous a instruit nous et nos ancêtres dans sa vérité, il nous a guidés par sa loi, nourris, nous, de sa grâce, rassemblés comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes.  Le fils omniscient de Dieu a-t-il vu  en ce jour, qu’en notre temps, il doit également prononcer ce jugement sur nous:  « Tu n’as pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée ! »  Comme ce serait terrible ! 

·               Chers fidèles du Christ ! J’espère qu’il est toujours temps… Mais alors il est  grand temps !  Reconnaissons encore aujourd’hui ce temps qui nous apporte la paix, qui seul peut nous sauver du tribunal de Dieu : Acceptons sans retour en arrière et sans réserve, nous, la vérité évidente de Dieu et reconnaissons-le par notre vie. Faisons des commandements divins une ligne directrice de notre vie et prenons au sérieux l’expression  : plutôt la mort que le péché !

·               Dans la prière et le pénitence sincère prions pour que la rémission et la pitié de Dieu puissent descendre sur nous, sur notre ville, notre pays et notre chère peuple allemand.  Mais avec ceux qui continuent à provoquer le jugement de Dieu, qui blasphèment notre foi, qui dédaignent les commandements de Dieu, qui font cause commune avec ceux qui aliènent nos jeunes au christianisme, qui volent et bannissent nos religieux, qui provoquent la mort d’hommes et de femmes innocents, nos frères et sœurs, avec tous ceux-là nous éviterons n’importe quel rapport confidentiel, nous nous maintiendrons, nous et nos familles hors de portée de leur influence, de peur que nous soyons infectés de leurs manières athées de penser et d’agir, de peur que nous devenions des complices de leurs fautes et soyons ainsi exposé au jugement que le Dieu juste doit rendre et infliger à tous ceux qui,  comme la ville ingrate de Jérusalem, ne veulent pas ce que Dieu veut.  O Dieu fais nous reconnaître à tous aujourd’hui avant qu’il soit trop tard ce qui nous apporte la paix !  O  très sacré coeur de Jésus, affligé de larmes à cause de l’aveuglement et des iniquités des hommes, aide-nous par ta grâce  que nous aspirions toujours à ce qui te plaît et renoncions à ce qui te déplaît, pour que nous demeurions dans ton amour et que nous trouvions la paix de nos âmes ! Amen.

Un scandale ?


Présentoirs Croire.com, avortement, franc-maçonneries et pauvreté endémique
Les fidèles peuvent trouver  dans les présentoirs Croire.com une fiche sur l’avortement intitulée : « l’avortement : une blessure insurmontable ? » sur un grand présentoir de www.croire.com,
Ce texte déculpabilisait notamment la femme qui avait avorté.
Il ne faut en effet quand même pas oublier que c’est une souffrance d’avorter. Et d’une façon certaine, une « violence » qui tue des innocents.
Mais nous avons surtout besoin de la Vérité dans la Charité.
Le chapitre à la fin du texte ” S’en remettre à sa conscience” est maladroit et, s’il est pleinement voulu, horrible.
Je l’ai immédiatement montré au prêtre présent, M. l’abbé Duffner, qui a aussi compris la gravité de ce texte et réagi de manière constructive.
Extrait:
. …les femmes qui avortent suivent…les recommandations de l’Eglise…(sic)…
Il est de la même eau subtile et pernicieuse que le texte ci-dessous.
Il existe un lien rusé entre l’avortement, la plupart du temps commis sous des pressions économiques et le système des crédits, contrôlés la plupart du temps par des sociétés secrètes comme les franc-maçonneries, crédits qui poussent à la faute.
Démonstration des infiltrations dans l’Eglise.
Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd’hui, est contre l’encyclique ” Vix pervenit” ( voir www.pervenit.com ) et  pour les abus de la grande finance internationale qui pousse les familles dans la misère.
Extraits:
Peut-on être chrétien et franc-maçon?
Cette question posée aux internautes de croire.com a suscité de nombreux messages. Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd’hui y répond.
Sollicité par un ami qui l’invite à entrer dans sa Loge, un chrétien s’interroge. Qu’est-ce au juste que la Franc-maçonnerie? Qu’irait-il y chercher? Il est tenté par les arguments de son ami. Mais qu’en dit l’Église ? Notre homme décide de mener l’enquête…
Non ! Répond le cardinal Ratzinger, le 26 novembre 1983, alors qu’il est préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Oui ! répond le pasteur Claude-Jean Lenoir, membre du Grand Orient de France. Non ! répond l’épiscopat allemand le 12 mai 1980 au nom d’une différence de doctrine et de symbolisme. Oui ! répondent les membres de la Fraternité saint Jean (1), qui se veulent «chrétiens parce que francs-maçons et francs-maçons parce que chrétiens». Non, déclarent solennellement les papes Clément XII, Benoît XIV, Pie VII, et Léon XIII. Oui, il est possible d’être à la fois chrétien et franc-maçon, dit le Père Riquet, jésuite, dans Le Figaro littéraire du 22 juin 1969, ainsi que le Père Caprile dans La Civilta Cattolica du 10 novembre 1973, à la suite du Père Beyer, jésuite, doyen de la faculté de droit canonique de l’université grégorienne à Rome, qui distingue les Loges maçonniques selon qu’elles militent ou non contre l’Église. Ces réponses disparates provoquent un cas de conscience chez tout chrétien sollicité par un maçon ; tant il est vrai que l’autorité, aussi lucide soit-elle, ne peut pas suppléer la conscience.
Les réticences d’un chrétien sollicité par un ami
Imaginons Éric, catholique pratiquant, engagé au Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC), marié, deux enfants, apprécié dans son milieu professionnel pour sa compétence en même temps que pour son sens social et politique. Éric est approché par un de ses amis, collègue de travail, membre d’une «association philosophique», qui lui révèle que cette association est une loge maçonnique. «Vu les valeurs dont tu témoignes, tu aurais tout à fait ta place chez les francs-maçons», lui dit-il. Éric est surpris, car la Franc maçonnerie évoque d’emblée pour lui un affairisme contraire à ses valeurs; il pense aux découvertes du procureur de Mongolfier sur la connivence des juges maçons avec certains prévenus dans le Sud-Est de la France, aux scandales des tribunaux de commerce dans la région Ouest de Paris, et aux pressions de la Fraternelle maçonnique du Parlement concernant les lois sur l’avortement, sur le voile islamique, sur l’euthanasie… Remontent aussi à sa mémoire les stupidités sectaires proférées contre la religion par certains grands maîtres du Grand Orient de France, Maurice Ravel (sic) dans les années 1960, Jacques Mitterand (avec un seul r) un peu plus tard, Robert Ragache dans les années 1980… et même Alain Bauer, voici peu, qui fit mine de réduire les conflits du globe à des guerres de religions.
Entre le sectarisme et la liberté de parole
«Certes, il y a des sectaires parmi nous, concède l’ami maçon, mais s’y trouvent également beaucoup de gens qui cherchent à construire une société plus humaine, libérée des a priori dogmatiques qui hypothèquent le monde religieux, et dans une liberté de parole favorisée par un rituel apte à réguler les passions.» Éric reste sceptique, pensant que le «dogmatique» est mal interprété. De plus, il semé. e d’un rituel sans transcendance, qui n’est, pense-t-il, que gesticulation. «Tu rencontreras des gens de bonne volonté, très différents de ton milieu catho, des gens qui baignent dans la philosophie des Lumières, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, dans une absolue liberté de conscience.» Éric hésite. Ce qui le tente, peut-être avec naïveté reconnaît-il, c’est la dimension politique qui semble se dégager des travaux maçonniques, dimension qu’il regrette de voir s’estomper de son univers religieux.
Selon le Code de droit canonique
«Tout se joue sur l’interprétation de l’article 2335 du Code de droit canonique de 1917, lui explique le curé de sa paroisse. Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimement établis, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au siège apostolique.» La référence à la Franc-maçonnerie a disparu du nouveau code de Droit canonique de 1983. L’ancien article 2335 a été remplacé par l’article 1374 qui stipule: «Que celui qui donne son adhésion à une association qui agit contre l’Église soit puni d’une juste peine.» Une juste peine est une peine proportionnée au délit, précise le curé. Les francs-maçons militent-ils contre l’Église ? demande Éric. C’est la question qui divise, répond le curé. Le cardinal Seper, préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, prédécesseur du cardinal Ratzinger, reconnaissait que certaines loges échappent à cette condamnation. Son successeur fut d’un avis opposé.
Suivre sa conscience
Éric s’affronte ici à un jugement de fait qui appelle autant de discernement qu’un jugement de valeur. À propos des faits, Blaise Pascal soulignait, dans sa 18e lettre provinciale, qu’il fallait s’en remettre aux constats de ceux qui y sont allés voir : «D’où apprendrons- nous la vérité des faits ? Ce sera des yeux, mon Père, qui en sont les légitimes juges» (2). Il faudrait donc que j’aille voir, pense Éric, ou me fier aux témoignages de mon ami, ou des journaux, ou des maçons déçus, car il y en a certainement, ou des autres qui y trouvent ce qu’ils cherchent. Cette pensée fit surgir une nouvelle question : qu’est-ce que j’irais voir parmi les maçons, que je ne trouve pas dans ma religion? A priori rien, puisque la Franc-maçonnerie n’est pas une religion. Éric reste cependant tenté. Car son christianisme marqué par le MCC se vit dans le monde, non pas un monde choisi et séparé, mais le monde tel qu’il est, et qu’il lui faut aimer à la manière du Christ.
Reste l’autorité des pasteurs de l’Église. Cette autorité est nécessaire dans toute organisation, admet Éric. «Il existe une justice maçonnique comme il existe des tribunaux ecclésiastiques, confirme l’ami maçon, car ce qui engage le corps ne peut être laissé à l’arbitraire de chacun.» Pourquoi alors, pense Éric, ne pas m’en remettre à la décision du pontife romain ? Ce qui le conduisait, à regret, à refuser la perche tendue par son ami franc-maçon. Mais un scrupule jaillit en lui, venu de la doctrine de l’Église, traditionnelle depuis saint Thomas d’Aquin, et qui établit le primat de la conscience : «Lorsque la conscience persiste dans son jugement (contraire à celui de l’autorité) après un examen suffisant et des efforts convenables, non seulement elle n’est pas coupable, mais nous avons le devoir de la suivre» . De quoi plaire aux francs-maçons! se dit-il.
1) À ne pas confondre avec la Communauté Saint-Jean (les «Petits gris»), ni avec la Société de Saint- Jean fondée au XIXe siècle par Lacordaire pour les artistes chrétiens.
2) Blaise Pascal, Lettres provinciales, Ed. Garnier Flammarion 1967, pages 265.
3) Mgr André Collini, archevêque de Toulouse, «Accueillir la parole en Église», in Foi et vie de l’Église de Toulouse, 22 mars 1987
Étienne Perrot
Suite de la démonstration:
Le taux d’intérêt et les Jésuites, critiques.
Réponses de L’ISDD, section NEL à la réponse de Etienne Perrot.
Ce document présente la réponse aux arguments présentés suite à une discussion avec Albert Longchamp et à un écrit de leur spécialiste Etienne Perrot.
Il s’ensuit un projet très simple de courte réfutation des arguments mis en évidence.
Puis un bref exposé de la problématique selon l’enseignement du Magistère et dans l’histoire humaine conclut l’ensemble.
La condamnation des Jésuites et des réductions guaranis pèsent lourds dans l’histoire.
Des études très sérieuses démontrent que l’économie sans argent et/ou sans intérêts est possible, et les Indiens d’Amérique du sud étaient très heureux dans ce système des réductions jésuites qui se généralisaient partout.
Réponse à M. de Siebenthal
relative aux documents électroniques envoyés à M. Albert Longchamp
par Etienne Perrot.
De tous les documents envoyés deux propositions se détachent, l’une concernant les rôles économiques et sociaux de la famille en général et des mères de famille en particulier ; la seconde concernant l’interdiction du prêt à intérêt. La première mérite considération, la seconde repose sur des bases fausses.
Reconnaître financièrement le travail de la femme à la maison, des soins éducatifs, du climat favorable qu’elle procure pour l’épanouissement de l’enfant, et pour cela intégrer dans le revenu national cet apport réel mais non comptabilisé, voire, l’âge de la retraite étant venu, accorder un dédommagement plus ample qu’aujourd’hui, relève de la justice sociale, et ne se heurte qu’à des considérations sociopolitiques. L’économiste ne peut rien dire de plus.
Réponse : Voici au moins une base commune de travail, merci pour votre appui.
Sur le taux à intérêt, dans les documents envoyés à M. Longchamp, il y a trois confusions.
Confusion sur celui qui prend le risque.
Ceux qui ont prêté à Swissair, au gouvernement russe d’avant la première guerre mondiale, et à mains autres entreprises ou Etats, ont compris sans phrase que le prêteur n’était guère plus à l’abri que le propriétaire du capital ; bien que celui qui prête à intérêt prédéterminé soit condamné par la Charia Islamique comme il était condamné avant 1830 par la discipline ecclésiastique catholique ; alors que le profit industriel ou commercial n’a été condamné par aucune de ces deux religions. Le risque assumé par le travail est de deux ordres : le premier touche les conditions de travail et la santé ; le second est la perte d’emploi avec la perte du revenu futur qui lui est attaché. Le risque pris par l’apporteur de capital est tout autre : c’est le risque de perdre l’argent déjà gagné dans le passé. C’est cette distinction que ne pouvaient faire ni les prophètes de l’Ancien Testament, ni les Pères de l’Église, qui vivaient tous dans une civilisation qui ne connaissait que le prêt à la consommation, dénommé usure.
Réponse :
Nous comprenons au contraire que l’épargnant croit qu’il reste le propriétaire du capital déposé dans les banques. Or, chaque franc épargné est prêté plusieurs fois, jusqu’à 100 fois, sic cent fois aux USA ( En Suisse, la Masse monétaire créée du néant par les crédits M2 est d’environ 26 fois (vingt six fois) M1 et on compte en abusant de la confiance des épargnants plusieurs Masses monétaires chaque fois plus grandes, M1, M2, M3, M4….Mn), ce qui contribue aux crises actuelles en favorisant les bulles spéculatives.
La notion de prêter deux ou même plusieurs fois la même chose en même temps est impossible dans le cas du camion, mais on abuse de l’argent car c’est un pur symbole. C’est bien la preuve que St Thomas et le catéchisme de Trente ont raison en affirmant que cet abus est meurtrier.
Nous sommes évidemment pour le juste profit, mais par pour l’intérêt car il est fonction du temps.
Le profit qui est ou qui n’est pas selon surtout le risque et donc la concurrence éventuelle est à partager.
S’il est, même après une semaine, il peut y avoir partage, en fonction d’un contrat externe à définir selon l’encyclique Vixpervenit, voir ci-dessous.
S’il n’est pas, alors il y échec qui n’est pas sanctionné par une faillite, contrairement aux prêts.
« Alors que le profit industriel ou commercial », vous sautez d’une notion, l’intérêt fonction du temps à l’autre, le profit fonction du risque, ce qui n’est pas scientifique.
« Le risque pris par l’apporteur de capital est tout autre : c’est le risque de perdre l’argent déjà gagné dans le passé »
Le Christ connaissait ce risque, il a pourtant confirmé toute la tradition et encouragé à donner. Tous les conciles cités ci-dessous aussi…
« une civilisation qui ne connaissait que le prêt à la consommation, dénommé usure. ».
Cette affirmation est historiquement fausse, car déjà dans l’antiquité, on connaissait les prêts à la production, voir notamment la bibliographie au texte donné en référence ci-dessous.
Confusion touchant la doctrine catholique
Les documents envoyés citent l’encyclique Vix Pervenit, en oubliant les trois cas où le taux d’intérêt est permis : le prêteur souffre préjudice du prêt (Damnum emergens), il se trouve privé d’un gain licite (Lucrum cessens) et il s’expose à perdre l’argent prêté (Periculum sortis). A ces trois situations s’ajoutait une quatrième, admis depuis plusieurs siècles auparavant : le Titulus Regis, c’est à dire le « bon vouloir du souverain », ce qui, dans le contexte, désigne en fait non pas le plaisir personnel du roi mais l’intérêt général.
Réponse :
Il nous a été très difficile de retrouver une bonne traduction de Vix pervenit sur papier. Même à l’abbaye de St Maurice, le texte a disparu. Heureusement que internet peut nous aider avec www.google.com Votre affirmation n’est pas du tout dans l’encyclique et nous pensons qu’elle se base sur un commentaire biaisé.
Malgré vos arguments avancés en référence, il me semble impossible de concilier la licéité du prêt à intérêt avec l’encyclique « Vix pervenit ». Benoît XIV ; – De l’usure – 1745 § 3 ;
Pour vous faciliter le travail, voici de larges extraits.
1° – Le péché appelé péché d’usure, et dont le lieu propre est le contrat de prêt, consiste dans le fait que quelqu’un veut en vertu d’un prêt lui-même ; qui de par sa nature demande qu’il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu ; il soit rendu davantage que ce qui a été reçu, et qu’il est affirmé par conséquent qu’en raison du prêt lui-même il est dû un gain allant au-delà du capital (prêté). Pour cette raison, tout gain qui dépasse le capital (prêté) est illicite et usuraire. 2° ; Pour être lavé de cette souillure, on ne pourra pas recourir non plus au fait que ce gain n’est pas excessif et inconsidéré mais modeste, qu’il n’est pas grand mais petit, ni au fait que celui dont on exige ce gain pour la seule raison du prêt n’est pas pauvre mais riche et qu’il ne laissera pas la somme prêtée inactive mais l’utilisera de la façon la plus utile pour augmenter sa fortune, acheter de nouveaux domaines ou se livrer à un négoce fructueux. Est convaincu en effet d’agir contre la loi du prêt ; laquelle consiste nécessairement dans l’égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu; celui qui, une fois posée cette égalité, ne craint pas d’exiger davantage de quelqu’un en vertu de ce prêt lui-même pour lequel il suffit déjà qu’il y ait égalité ; et c’est pourquoi, s’il a reçu (quelque chose), il sera tenu à restitution en vertu de l’obligation de cette justice qu’on appelle commutative et à laquelle il appartient d’assurer de façon intangible l’égalité de chacun dans les contrats humains et de la rétablir strictement lorsqu’elle n’a pas été observée. 3° – Par-là, il n’est nullement nié pour autant qu’à l’occasion d’autres titres, comme on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas inhérents et intrinsèques à ce qu’est communément la nature du prêt lui-même, mais dont il résulte une raison tout à fait juste et légitime d’exiger de façon régulière plus que le capital dû sur la base du prêt. De même, il n’est pas nié que quelqu’un pourra souvent investir et utiliser son argent de façon régulière par d’autres contrats, distincts de par leur nature du contratde prêt, soit pour obtenir des revenus annuels, soit aussi pour faire un commerce ou des affaires licites, et en percevoir des gains honorables. 4° – ; néanmoins si tout est fait de façon régulière et est pesé sur la balance de la justice, il n’est pas douteux que les diverses manières de procéder qui sont licites dans ces contrats suffisent à assurer et à animer les rapports de commerce entre les hommes ainsi que les affaires fructueuses elles-mêmes, en vue du profit de tous. Que les Chrétiens se gardent de penser dans leur cœur que l’usure ou d’autres injustices indues de cette sorte permettraient que fleurisse un commerce riche en profit puisque, au contraire, nous apprenons de la Parole divine elle-même que la justice « élève un peuple mais que le péché rend les peuples misérables » (Pr 14, 34).
Fin de l’extrait de Vix pervenit…
L’honnêteté voudrait également que soit citée la déclaration conjointe de la Sacré pénitencerie et du Saint office sur le prêt à intérêt, connue sous le nom des trois premiers mots : Non esse inquietendos. Cette position officielle, émise en 1830, et reprise dans les mêmes termes de nombreuses fois jusqu’à aujourd’hui, s’inscrit en faux contre la position prise dans les documents envoyés à M. Longchamp, et qui finalement ramène la doctrine catholique à celle de la charia islamique. « Non esse inquietendos poenitentes quousque Sancta Sedes definitivam decisionem emiserit, cui parati sint subjicere, ideoque nihil obstari eorum absolutioni sacramento poenitentiae … » Les considérations envoyées à M. Longchamp ont manifestement pour but un objectif contraire : non pas apaiser les consciences, mais donner mauvaise conscience.
Réponse : La déclaration était citée dans le texte, l’usage est de la citer en français, soit :
En 1830, dans une France gallicane qui avait refusé d’appliquer le Concile de Trente dans une longue tradition d’oppositions subtiles ou frontales à Rome ( Le roi Louis XIV par exemple, excommunié, a révoqué l’Edit de Nantes et nommait seul les évêques à sa botte, Napoléon qui a exécuté un Pape… ) : Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question:
“Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”
Réponse: Il ne faut pas les inquiéter”. Non esse inquietendos.( les confesseurs).
La procédure est claire, le confesseur doit exiger du pénitent qu’il promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit.
Le confesseur alors seulement ne doit pas s’inquiéter….
Nous n’en connaissons pas beaucoup qui obéissent, et c’est beaucoup plus grave pour le prêtre…
car le Vatican, par le Pape Grégoire XVI,  a déclaré vix pervenit valable pour le monde entier en 1836, soit peu de temps après cette miséricorde provisoire de Pie VIII malade et en fin de règne (1830).
Confusion des mathématiques et de l’économie
Enfin, les graphiques et les calculs du mathématicien sont incontestables.
Donc, un prêt à une famille pauvre sur 50 ans à 10 % entraîne une dette, si on fait le jeu du banquier, ce qui est souvent le cas avec les cartes de crédit à plus de 15%,  de 117 fois ( sic, cent dix sept fois à 10 %) le montant initial !
Il sont malheureusement économiquement faux. Le mathématicien n’a pas compris que un camion aujourd’hui et un camion physiquement le même demain n’était pas le même objet économique. Ce qui n’est pas très difficile à comprendre. Avec le camion aujourd’hui je peux faire des choses que je ne peux pas faire si le camion n’arrive que demain. C’est le même chose pour l’argent : on ne peut pas raisonner comme si un euro aujourd’hui était la même chose qu’un euro demain. Et n’importe quel enfant à qui on propose de recevoir un euro, soit aujourd’hui soit demain, choisira avec juste raison l’euro reçu aujourd’hui.
Bref on ne peut faire de la bonne morale sur la base d’un raisonnement scientifiquement faux.
Réponse :
Non. C’est une vérité incontournable que l’argent a toujours été, est et sera toujours un simple jeu d’écriture.
Un camion, un cheval est productif, une idée est productive, une terre est productive, une personne est productive, mais jamais l’argent.
L’argent ne peut pas avoir d’autre nature.
C’est devenu un pur symbole. Il ne doit pas faire de petits, selon Aristote. On ne peut vendre le temps selon St Thomas…
• L’intérêt est nécessaire au développement économique.
R. Non. La bonne gestion du crédit, c’est-à-dire en bonne partie de la création monétaire, est nécessaire au développement du crédit. Mais, il n’est absolument pas nécessaire que la création monétaire soit assorti du taux d’intérêt. La preuve est donnée par les mille ans du Royaume de France avec une interdiction du taux dès Charlemagne en 789.
• Le taux d’intérêt est nécessaire pour payer le capitaliste et le banquier.
R. Non. Il s’agit là du problème de la liberté d’investissement.
Il y a d’autres manières de rémunérer le financement de l’investissement.
La rémunération du capitaliste pose d’abord la question de la propriété privée et du principe du lien intrinsèque entre le Capital et le Travail. Il faut voir à ce sujet la Doctrine sociale de l’Église.
La rémunération du banquier ne peut retomber entièrement sur la tête de l’entrepreneur. Pas plus, par exemple, que le financement de l’école ne peut tomber sur la tête de la famille. Il faut créer un système solidaire de financement.
• L’usure n’est pas une cause nécessaire de l’avortement ( plusieurs milliards de morts innocents).
R. Pourtant:
– Catéchisme du Concile de Trente (1566)
“L’usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu’est-ce que prêter avec usure? Qu’est-ce que tuer un homme? …Il n’y a pas de différence”.
– Catéchisme de l’Église catholique (1992), point 2269
“…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide”
En pratiquant largement l’usure, on déforme les circuits financiers légitimes. Il s’ensuit une non-reconnaissance économique du travail des familles (en tant que tel), qui les amène à ne plus vouloir avoir d’enfant.
Enfin, l’examen des faits dans l’histoire montre que, dans les sociétés, l’usure et plus généralement la déformation del’usage de l’argent (ou du Travail) ont toujours été corrélés avec l’effondrement démographique. Les riches (mauvais) ont peu d’enfants, les familles nombreuses sont toujours travailleuses.
Et encore:
Ne parle-t-on pas de Capital intrinsèquement lié au Travail? D’argent intrinsèquement lié au Travail?
Les 7 derniers commandements ne se résument-ils pas en un? “Ne fais pas au prochain ce que tu ne voudrais pas qu’on te fis”. Dès lors n’y a-t-il pas un lien intrinsèque entre les 7 commandements, et donc notamment entre le Travail et la Fécondité? L’usure et l’avortement? Ce n’est là qu’un chapitre dans une histoire.
• L’Église ne parle plus sur le taux d’intérêt depuis 1891. Donc le taux d’intérêt n’est plus condamné. Le texte stipule « non esse inquientendos… »
R. 1830: Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question: “Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”
Réponse: Il ne faut pas les inquiéter”.
Cela ne justifie pas pour autant le taux d’intérêt. Voir supra, 1836…
• Ce qui est interdit c’est l’usure excessive.
R. Non. Ce qui est interdit c’est l’usure tout court. Il faut revoir à ce sujet les définitions du Magistère de l’Église.
• Le magistère social de l’Église commence à Rerum Novarum.
R. Non. Un corps de doctrine clairement identifiable se développe depuis Rerum Novarum. Mais l’Église a toujours eu un magistère social, y compris sous les anciennes monarchies, qui n’est en aucune manière aboli. Le royaume de France s’est développé sur mille ans avec l’interdiction du taux d’intérêt.
• La troisième voie économique qui se prépare, comportera le taux d’intérêt.
R. Ne faut-il pas plutôt tout faire pour que non? On ne peut affirmer cela.
L’actualité récente démontre une relation entre la paresse des catholiques et la crise mondiale.
Exemple:
« Une mauvaise langue pourrait invoquer un cas analogue: l’Église catholique n’a jamais officiellement
renoncé à son interdit sur le prêt à intérêt, malgré le fait que tout catholique prête ou emprunte à intérêt.
De même, plutôt que de changer sa position sur le préservatif, elle pourrait simplement l’ignorer et
laisser faire ses ouailles – ce qui semble visiblement être le cas. »
Texte de Harri Wettstein, Président vaudois du parti PEP, candidat au Conseil national, Fondation www.SymptoTherm.ch
Morges
Il est symptomatique, c’est le cas de le dire, de ne pas avoir le courage de reprendre la Magistère tel qu’il est ci-dessous.
Les plus pauvres paient très cher ce manque de clairvoyance
Le taux d’intérêt dans l’Histoire
du Magistère de l’Église:
quelques faits[1]
Résumé: on trouvera ici quelques faits dans l’Histoire du Magistère de l’Église chrétienne, qui confirme, tout le soin que celui-ci a apporté à traiter de la question. Ne sont pas mentionnées les peines canoniques qui ont assorti la pratique del’usure dans le Droit de l’Église.
Est très intéressant d’étudier corrélativement, à ce sujet, l’Ancien Testament, le développement de la pensée philosophique, notamment depuis Aristote, et les grands faits politiques.
Dans l’enseignement des conciles, on discernera notamment: l’époque des conciles mérovingiens, celles des conciles romains, notamment du Latran, au temps des croisades. Finalement à l’orée des temps modernes, les confirmations décisives du Concile de Trente et de la Bulle “Vix pervenit” en 1745.
Depuis, on ne peut que constater un certain silence apparent (relativement à d’autres sujets) de la part du Magistère ordinaire de l’Église, que certains interprètent comme une rétractation implicite.
Ceci est d’autant plus important que le taux d’intérêt est un instrument financier majeur, qui sous-tend les systèmes bancaires mis en place à la suite des Révolutions qui ont transformé les systèmes politiques des différents pays du monde, depuis le XVIIIème siècle.
Des pères de l’Église
Saint Basile (329-379): “Il n’a pas donné son argent à intérêt…Tu es riche? N’emprunte pas. Tu es pauvre? N’emprunte pas. Car si tu es dans l’abondance, tu n’as pas besoin d’un prêt; et si tu n’as rien, tu ne rembourseras pas la somme prêtée”[2].
Saint Grégoire de Nyssé (331-400): “Chez toi, on reçoit des présents pour répandre le sang, tu donnes à usure et à intérêt, tu dépouilles ton prochain avec violence, et moi tu m’oublies,…”[3].
Saint Ambroise[4]. Il condamne l’intérêt pour tout bien, mais aussi l’intérêt stipulé avec un négociant. La génération del’argent, instantanée, perpétuelle et indéfinie par l’intérêt est une opération contre nature.
Saint Thomas d’Aquin (1224-1274)[5].
Conciles et Papes
349: 1er Concile de Carthage. Défense aux clercs de prêter à usure.
393: Concile d’Hippone. Idem.
397: Concile de Carthage. Idem.
443: IIème Concile d’Arles. Idem.
461: Concile de Tours. Idem.
506: Concile d’Agde. Idem.
516: Concile de Tarragone. Idem.
538: Concile général d’Orléans III.
“Que le clerc ne prête point d’argent à intérêt et n’attende rien de plus en retour des prêts consentis, que ce qui est donné”.
626: Concile général de Clichy.
” Que l’évêque, le prêtre ou le diacre qui exige de ses débiteurs des intérêts cesse de le faire, ou alors qu’il soit condamné. Qu’il n’exige même pas le centième…nous l’interdisons à tous les chrétiens”
829: Concile de Paris. Les évêques s’affligent de la transgression de la prohibition de l’usure, tant par les laïcs que par les clercs.
845: Concile de Meaux. Idem.
850: Concile de Paris. Idem.
909: Concile de Trosly. Interdiction de l’usure.
1049: Concile de Reims. Tenu par le Pape Léon IX. Rappel que l’interdiction de l’usure s’applique aussi bien aux clercs qu’aux laïcs.
1078: Concile de Poitiers: les usuriers sont menacés d’excommunication.
1064: Concile de Lisieux: interdiction aux clercs de l’usure.
1059, 1074, 1088: Conciles de Rome. Tenus par les papes Nicolas II, Grégoire VII, Urbain II.
1139: IIème Concile du Latran. Le fait d’usure entraîne l’excommunication. L’avarice des usuriers est détestée aussi bien par le droit divin que par les lois humaines.
1179: IIIème Concile du Latran. Les laïcs coupables d’usures sont privés de communion et de sépulture chrétienne.
1195: Concile de Montpellier. Les clercs coupables d’usure doivent être déposés, s’ils ne cessent pas leur néfaste industrie. Les usuriers sont punis des mêmes peines que les hérétiques.
1209: Concile d’Avignon. les chrétiens usuriers sont passibles d’excommunication.
1213: Concile de Paris. Les biens d’un usurier doivent être confisqués. L’épouse d’un usurier ne peut recevoir aucun don de son mari. L’excommunication frappent également ceux qui sont en relation d’affaire avec l’usurier.
1274: IIème Concile de Lyon. Le Pape Grégoire X érige le canon du Concile de Paris, en règle générale pour l’Église. L’usure dévore l’âme et le bien des chrétiens.
1311: Concile de Vienne[6]. Le Pape Clément V énonce que quiconque affirme que l’usure n’est pas un péché est taxé d’hérésie.
1566: Catéchisme du Concile de Trente[7]: “L’usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu’est-ce que prêter avec usure? Qu’est-ce que tuer un homme? …Il n’y a pas de différence”.
1745: Encyclique de Benoît XIV, “Vix pervenit”: “Ce genre de péché qu’on appelle l’usure, et qui a son siège et son lieu propre dans le contrat de prêt, consiste en ceci que, quelqu’un en raison même de ce prêt, veut qu’on lui rende plus que ce qui a été reçu, alors que ce prêt, pourtant, de par sa nature, exige seulement que soit rendu ce qui a été reçu. Tout profit de cette espèce, qui va au-delà de la remise du capital, est illicite et usuraire”[8].
1830: Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question: “Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”
Réponse: Il ne faut pas les inquiéter” en 1830 mais en 1836: Grégoire XVI confirme le contenu de Vix Pervenit à l’Église tout entière.
1891: Encyclique de Léon XIII, Rerum Novarum: ” Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Église, elle n’a cessée d’être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gains, et d’une insatiable cupidité”.
1917: Code de droit canon. “Si une chose fongible est donnée à quelqu’un en propriété et ne doit être restituée ensuite qu’en même genre, aucun gain, en raison du même contrat, ne peut être perçu”[9].
1992: Catéchisme de l’Église catholique; “Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (…, interdiction du prêt à intérêt,…) répondent à l’exhortation du Deutéronome: ‘…Je te donne ce commandement: tu dois ouvrir la main à ton frère’ [10]”.
“…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide[11]”.
Le taux d’intérêt dans l’Histoire
de la pensée humaine: quelques faits[12]
• La plupart des grands philosophes (Aristote, Saint Thomas, juifs, grecs ou musulmans…) qui ont fait progresser l’humanité, condamnent le taux d’intérêt.
• Le Coran condamne le taux d’intérêt.
• Tout l’Ancien Testament condamne sans équivoque le taux d’intérêt. Les 3 grandes religions monothéistes sont d’accord.
• Les Pères de l’Église qui en ont parlé, le condamnent également.
• Jamais aucun Saint-Père dans l’Histoire de l’Église, n’a approuvé le taux d’intérêt. Au contraire, à de fréquentes reprises, ils l’ont condamné.
• Les grands conciles nationaux qui ont fondé la France (conciles mérovingiens, capétiens), fille aînée de l’Église, ont condamné le taux d’intérêt.
• De nombreux grands conciles œcuméniques, l’ont également condamné: Rome, Latran, Lyon, Trente,…en l’assortissant de la même peine canonique que l’avortement, l’excommunication laetae sententiae.
• Luther lui-même a condamné le taux d’intérêt.
• La doctrine de l’Église sur les âmes du purgatoire, s’est beaucoup cristallisée au XVIème siècle, de manière à donner une explication au Salut des usuriers qui proliféraient à l’époque, au moment de construction des prémisses de la société industrielle.
• Les deux grands Catéchismes de l’Église eux-mêmes condamnent le taux d’intérêt.
• Le dernier Saint-Père à avoir condamné explicitement le prêt à intérêt, est Grégoire XVI, en 1836, au XIXème siècle, en promulguant l’encyclique “Vix pervenit” (écrite par Benoît XIV au XVIIIème siècle), pour le monde entier.
Cette encyclique, notamment, définit, sans équivoque possible, et en accord avec toute la Tradition, ce qu’est l’usure et le prêt à intérêt.
par contre
• Henri VIII d’Angleterre, fondateur de l’anglicanisme, a légalisé le taux d’intérêt (1545).
• Calvin, fondateur du calvinisme, a légalisé le taux d’intérêt (1545).
• La Révolution française, destructrice de catholicisme, a légalisé en 1789 le taux d’intérêt.
• Généralement les philosophies issues de Descartes, philosophe fondateur du libéralisme, ont justifié le taux d’intérêt.
Un renouveau
• Les directeurs spirituels des voyants de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Fra Jozo Zovko et Fra Slavko Barbaric condamnent le taux d’intérêt.
• Frère Ephraïm, fondateur de la communauté des Béatitudes (Renouveau Charismatique)
“Nous nous engageons à ne pas souscrire d’intérêt, ni prêter à intérêts[13]”
• Marie Dominique Philippe, fondateur de la communauté de Saint Jean
“…Dans l’Apocalypse, la Bête de la mer et la Bête de la terre signifie l’alliance de l’intelligence avec la puissance. La puissance, c’est la domination de la terre par l’argent…[14]”.
• Maria Simma (Voralberg) affirme en 1994 que les âmes du Purgatoire disent que la pratique du taux d’intérêt est interdite.
• Mère Teresa n’utilise la banque que pour ses transferts de fonds.
• Frère Roger de Taizé refuse de capitaliser des fonds financiers.
Le Catéchisme Mame/Plon de 1992, à la fin du 7ème commandement, point 2249 et 2440, condamne le taux d’intérêt en faisant référence au Prophète Amos (8,6), qui annonce une guerre nucléaire si on ne suit pas l’Oracle de I E O U, “Et je rendrai chauves toutes les têtes”…
8:1 Le Seigneur, l`Éternel, m`envoya cette vision. Voici, c`était une corbeille de fruits.
8:2 Il dit: Que vois-tu, Amos? Je répondis: Une corbeille de fruits. Et l`Éternel me dit: La fin est venue pour mon peuple d`Israël; Je ne lui pardonnerai plus.
8:3 En ce jour-là, les chants du palais seront des gémissements, Dit le Seigneur, l`Éternel; On jettera partout en silence une multitude de cadavres.
8:4 Écoutez ceci, vous qui dévorez l`indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays!
8:5 Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions du blé? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons l`épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper;
8:6 Puis nous achèterons les misérables pour de l`argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment.
8:7 L`Éternel l`a juré par la gloire de Jacob: Je n`oublierai jamais aucune de leurs oeuvres.
8:8 Le pays, à cause d`elles, ne sera-t-il pas ébranlé, Et tous ses habitants ne seront-ils pas dans le deuil? Le pays montera tout entier comme le fleuve, Il se soulèvera et s`affaissera comme le fleuve d`Égypte.
8:9 En ce jour-là, dit le Seigneur, l`Éternel, Je ferai coucher le soleil à midi, Et j`obscurcirai la terre en plein jour;
8:10 Je changerai vos fêtes en deuil, Et tous vos chants en lamentations, Je couvrirai de sacs tous les reins, Et je rendrai chauves toutes les têtes; Je mettrai le pays dans le deuil comme pour un fils unique, Et sa fin sera comme un jour d`amertume.
8:11 Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l`Éternel, Où j`enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l`eau, Mais la faim et la soif d`entendre les paroles de l`Éternel.
8:12 Ils seront alors errants d`une mer à l`autre, Du septentrion à l`orient, Ils iront çà et là pour chercher la parole de l`Éternel, Et ils ne la trouveront pas.
8:13 En ce jour, les belles jeunes filles et les jeunes hommes mourront de soif.
8:14 Ils jurent par le péché de Samarie, Et ils disent: Vive ton Dieu, Dan! Vive la voie de Beer Schéba! Mais ils tomberont, et ne se relèveront plus.
 
En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles.

Le Pape Benoît XVI vient de réitérer le jugement de l’Église sur les abus de la finance.

jeudi 16 février 2012

ARROGANCE DE LA FINANCE ET DES MEDIA

Cité du Vatican, 16 février 2012 (VIS). Comme chaque année, Benoît XVI s’est rendu hier après-midi au grand séminaire de Rome, à l’occasion de la fête de la Vierge de la confiance. Pour y rencontrer les 190 séminaristes et leurs supérieurs. Après l’Evangile, il a prononcé une Lectio Divina centrée sur l’Epître aux Romains, dans laquelle Paul encourage la communauté à ne pas céder aux modes de ce monde et à se purifier afin de discerner la volonté de Dieu, bon, aimable et parfait : « On parle tant de l’Eglise ces temps ci et on dit tant de choses sur elle. Espérons que l’on parle aussi de sa foi et prions le Seigneur à cet effet. Le pouvoir du mal » se manifeste notamment à travers deux grands pouvoirs, bons et utiles en soit mais facilement manipulables, la finance et les media, qui deviennent souvent le contraire de leur raison d’être ». On voit aujourd’hui comment « le monde financier peut dominer l’homme. L’avoir et l’apparaître dominent le monde et le réduisent en esclavage… La finance n’est plus au service du progrès et du bien-être social, mais un pouvoir opprimant et presque divinisé ». Les croyants « se doivent pas se conformer car si l’avoir compte, ce qui compte avant tout est l’être. En vertu de la liberté des fils de Dieu, le chrétien ne doit pas se soumettre à ce pouvoir mais l’utiliser ». Pour ce qui est du pouvoir médiatique, le Pape a affirmé à ses hôtes qu’il existe « un grand besoin d’information et de connaissance du monde. Or, au bout du compte, c’est l’apparence offerte par ce pouvoir qui devient primordiale sur le réel. L’apparence qui submergeant la réalité des faits…l’homme n’est plus à la recherche de la vérité. Il veut d’abord apparaître. Face à cela, il y a aussi le non conformisme chrétien qui ne se contente pas de l’apparence et exige la vérité, la liberté véritable… Ce non conformisme nous protège et nous rend à la vérité. Prions le Seigneur de nous aider à être libres grâce à cette insoumission à la mode du monde, non contre le monde mais par amour du monde ».

Pour plus d’informations, voir www.familiaplus.com … et www.finaliy.ch
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[1] Les faits énoncés ci-dessous sont non-exhaustifs.
[2] Homélie I sur le Psaume XIV, 110, 5
[3] Homélie sur Ézéchiel, XXII, 12.
[4] Livre de Tobie
[5] De malo, q.XIII, a.4,
Quod libet III, a. 19,
Livre III des sentences, dist XXXVII, q.I, a.6,
Somme théologique.
[6] Can. 15
[7] Catéchisme du concile de Trente, Chap. 35, IV, Dominique Martin Morin, Paris
[8] Encyclique Vix pervenit, 1er novembre 1745.
[9] Canon 1547.
[10] Catéchisme de l’Église catholique, no 2449, Mame/Plon, 1992.
[11] Catéchisme de l’Église catholique, no 2269, Mame/Plon, 1992.
[12] Les faits énoncés ci-dessous sont non-exhaustifs et méritent vérification littérale auprès des sources autorisées.
[13] Le livre de vie de la Communauté des Béatitudes, 1987.
[14] M.D. Philippe, “Les trois sagesses, Fayard, 1995.
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Proposition: mise en vigueur du testament de St Rémi.
au nom de l’ ISDD, travail pluridisciplinaire coordonné par

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
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