Monsieur le Président,

Vous aviez promis de suivre attentivement cette demande.

Que la France assume tout son passé et ose
témoigner de sa reconnaissance et de son amitié au(x) peuple(s) suisse(s).

Le Président
de la Confédération helvétique a déjà offert une plaque à la France disant :
Invictis
pax-per vitam fortes, sub uniqua mortes fideles

A
la loyauté et au courage des Suisses.
En
l’honneur de tous ceux qui ont vaillamment combattu
et
se sont sacrifiés pour rester fidèles à leur serment lors des
journées
des 10 août, 2 et 3 septembre 1792.
Sont
tombés en combattant avec vaillance et reposent en ce lieu:
26
officiers, environ 760 soldats.
Ont
survécu grâce à l’habileté de leurs amis:
16
officiers, environ 350 soldats.

En rappel de l’héroïsme et de la fidélité
des Gardes Suisses qui, au service de la France, sont tombés, alors
qu’ils étaient désarmés et fidèles aux ordres du Roi Louis XVI protecteur des peuples de France,
assassinés par une foule en folie les 10 août, 2
et 3 septembre 1792
.

La France fera-t-elle face à son devoir de mémoire en
acceptant de placer enfin cette plaque là où elle prend tout son sens :

Soit à la Chapelle Expiatoire, à l’emplacement du charnier où
reposèrent tous ces corps ?

Le serment des gardes Suisses depuis 1616


“Comme
nous tenons de Dieu notre être et toute notre subsistance et que nous
ne pouvons rien sans Lui et sans le secours de Sa Grâce, nous devons
l’avoir toujours présent à nos yeux.

Il doit être le but principal de nos services et l’unique objet de nos adorations.

Vous jurez, devant Dieu, par le Christ Notre Seigneur, de conserver l’Honneur de la Nation Suisse,
d’avoir sans cesse devant les yeux sa gloire et son avantage,
d’être
obéissants et fidèles au Corps Helvétique, à vos supérieurs, à Sa
majesté le Roi de France et de Navarre, que vous servirez loyalement, de
toutes vos forces, tant que votre serment vous attachera à son
service.”

Le Monument du Lion


Cet
Imposant chef d’oeuvre qui se trouve à Lucerne en Suisse représente un
Lion qui en mourant couvre de sa patte l’écusson des Bourbons aux fleurs
de Lys. Son flanc est percé d’une lance. Les dimensions du monument, 8
mètres sur 7, ajoutent encore à l’effet général. La grotte où il est
placé mesure 14 mètres sur 8. Ce lion rappelle l’héroïsme et la fidélité
des Gardes Suisses qui au service de la France sont tombés, (alors
qu’ils étaient désarmés)
assassinés par une foule en folie les 10 août, 2
et 3 septembre 1792 :

“Forts dans la vie, fidèles dans la mort injuste”

Jules Michelet a pu écrire :

“Il
meurt comme un chien fidèle, sur l’écusson des lys qu’il a juré de
défendre. il meurt et semble pleurer. C’est une gloire unique, d’avoir
fait le monument national d’un peuple”.

La
France devrait faire oeuvre de mémoire en reconnaissance du sacrifice
des Gardes Suisses en acceptant de déposer officiellement la plaque à la
Chapelle Expiatoire à Paris.

La chapelle Expiatoire a été érigée
à l’emplacement du cimetière de la Madeleine, cimetière parisien où ont
été déposés les corps des personnes assassinées place de la révolution :
Louis XVI le 21 janvier 1793, Marie-Antoinette le 16 octobre 1793 et
les Gardes Suisses tombés aux Tuileries le 10 août 1792.

Au nom de l’amitié franco-suisse, il est grand temps de demander pardon.

CITATIONS


“Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées…de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi…”
Louis XVI, le 25 décembre 1792

“Le passé n’est qu’un sommeil. Pour un esprit attentif et sensible tout le ranime”
Jean de la Varende

“Le
Jardin des Tuileries n’existe plus. Mais le jardin est toujours là.
Personne ne devrait y passer avec indifférence. pas un pouce de cette
terre qui n’ait été arrosée du sang des Suisses”
Paul de Vallières
“Si
même l’on fait la part de la propagande partisane, c’est-à-dire,
répétons le, du mensonge, il faut qu’il y ait chez nous je ne sais quel
sadisme, du masochisme plutôt pour que nous nous acharnions depuis
bientôt deux siècles à salir notre propre gloire”

Gabriel BOISSY in Les Pensées des Rois de France ,1949

“Hier
unanimement nous avons dit tous que s’il arrivait malheur au Roi, et
qu’il n’y ait point pour le moins six-cents habits rouges couchés au
pied de l’escalier du Roi, nous étions déshonorés.”
lettre du jeune Officier suisse Louis de Saint Venant, écrite entre le 20 juin et le 10 août 1792.

“Et
puis, dans toutes les villes, dans toutes les campagnes, partout, des
hommes et des femmes jureront de léguer à leurs enfants la Piété pour la
dynastie des bâtisseurs capétiens. Tandis que cette Révolution
triomphera dans le monde officiel, toutes ces familles opposeront à la
société nouvelle le roc de leur fidélité. Elles ne s’éteindront jamais
en France, elles présenteront obstinément à l’avenir cette part du passé
qui porte le sceau de l’éternel”

Marie-Madeleine Martin

“Ce
21 janvier 1815, était posée la première pierre de la Chapelle
Expiatoire. L’expression est moralement mal choisie, puisque le pardon
de Louis XVI s’étendait aux générations futures ; elle demeure
politiquement exacte, puisque depuis ce meurtre, la France, continue de
se déchirer”

Jean-François Chiappe
“Ensuite
mon épouse est revenue du marché en racontant que la foule traînait les
corps mutilés des suisses dans les rues. Chauqe fois que quelqu’un
passait avec les reliques d’un de ces gardes assassinés, j’entendais les
gens crier: “Bravo, Bravo!”… Priez pour nous.”

JB Good, Officier de la Garde Suisse, le 3 septembre 1792.

“Faut-il pour autant céder à la déploration ? certes non, car faire mémoire, c’est raviver l’espérance”
Père de la Morandais

“Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays”
John F. Kennedy, 1961

“Cette journée du 10 août 1792 est un cauchemar dans l’histoire de France”
René Benjamin, de l’Académie Goncourt

“Nulle
insurrection, en effet, ne fut préparée avec moins de mystère que celle
du 10 août. Tout se fit au grand jour, tout fut connu à l’avance”

Pierre Gaxotte


Il y
avait 15.000 hommes disponibles pour ce type de travail, qui était
«organisé»
et sous le contrôle de la petite Confédération des Cantons, qui donnait
l’autorisation
pour le recrutement des hommes, et recevait en échange du blé, du sel ou
d’autres
privilèges commerciaux. Les Suisses concevaient en général la guerre
comme
une émigration temporaire, d’été, et participaient donc à des guerres
courtes et de grande étendue, pour retourner ensuite passer l’hiver chez
eux,
avec la «solde» et le butin: ils étaient les meilleurs soldats de
l’époque.
Sans cavalerie et avec une artillerie peu fournie, ce peuple avait
inventé une
tactique de mouvement supérieure à toutes les autres, et était demandée
et
invitée aussi bien par la France que par l’Espagne. Ils étaient comme
des
murailles mouvantes, dressées de fer et impénétrables. Rien ne peut être
compris des luttes en Italie, si l’on ne prend pas en compte
ces soldats mercenaires. Déjà au XIIIème et au XIVème siècle, après
l’indépendance suisse, de
nombreux soldats militaient en Allemagne et en Italie et puisque les
Cantons n’étaient
pas capables d’empêcher ce type d’émigration, ils essayèrent au moins de
l’organiser.
L’alliance
avec la France fut la plus importante et commença avec Charles VII, en
1453;
elle fut ensuite renouvelée en 1474 par Louis XI, qui avait assisté,
dans les environ de Bâle, à la résistance de 1.500
Suisses contre des forces vingt fois supérieures. Louis XI enrôla des
confédérés suisses comme instructeurs pour l’armée française.
Le roi d’Espagne fit la même chose. A la fin de 1400, quand les guerres
d’Italie commencent, avec Charles VIII, les Suisses étaient considérés
par François Guichardin «le nerf et l’espoir
d’une armée». En 1495 le roi eut sa vie sauvée grâce à la fermeté
inébranlable
de ses fantassins suisses. Le service à l’étranger des Confédérés fut
mieux réglé avec l’alliance de
1521 entre la France et les Cantons, selon laquelle les Suisses
s’engageaient à
fournir entre six et seize mille soldats au roi et la Suisse recevait la

protection du plus puissant prince européen. Ils étaient des alliés et
des auxiliaires permanents, mais les Cantons restaient les vrais souverains de
ces troupes et se réservaient le droit de les rappeler. Ces corps armés
avaient une indépendance complète, avec leurs propres, règlements, leurs
juges et leurs étendards. Les ordres étaient donnés dans leur langue, en
allemand, par des officiers suisses et les soldats restaient liés aux lois de
leurs Cantons: bref, le régiment était leur patrie, et toutes ces dispositions
furent confirmées par tous les accords des années à suivre.

http://www.vatican.va/roman_curia/swiss_guard/swissguard/storia_fr.htm

Pour tout
complément d’étude,
et pour
indiquer que vous signez la “pétition Gardes-Suisse”
,
Mais vous pouvez aussi visiter le blog

Voir aussi sur le site historique du Ministère de la
Défense,
l’excellente étude sur le service des gardes suisses en France:

http://www.finality.ch/articles.php?lng=fr&pg=337

http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une
bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une
femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très
agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait
par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland
http://apps.facebook.com/causes/292012/64515042?m=200ef49e
Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv

Krach ? Solutions…

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www.easyswap.org
http://pavie.ch/?lng=en
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

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