Scandales des gaspillages camelotes et des obsolescences programmées:  Liens avec la monnaie:


Résumé


L’obsolescence programmée est-elle bénéfique pour l’écologie ?


Les déchets
produits



Décharges provoquées par l’obsolescence programmée


Une personne
produit environ 400 kilos de déchets par an dont la moitié est
provoquée par l’obsolescence programmé ce qui donne pour 7 milliards de
personnes 10 400 000 000 de tonnes.



La plupart de ces déchets sont brûlés dans des incinérateurs, ce qui multiplie leur nocivité.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/film-de-tridel-et-des-camions-della.html


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/signez-et-faites-signer-svp-monnaie.html

L’environnement
et la question de l’argent

English
(Article
d’Alain Pilote, paru dans Vers Demain d’août-septembre 1994.) 

Seul
le Crédit Social mettrait fin au gaspillage des ressources
tout en permettant l’épanouissement de la personne humaine.

On
entend beaucoup parler, depuis quelques années, d’environnement ou
d’écologie, c’est-à-dire du besoin d’empêcher la destruction de la
nature par la pollution et un mauvais usage des ressources naturelles.
S’il est vrai qu’on ne peut aller indéfiniment contre les lois de la
nature quand il est question de développement, certains milieux
écologistes vont jusqu’à dire qu’il faut imposer des mesures
draconiennes pour protéger l’environnement, et que comme les
gouvernements n’ont pas le courage de le faire, ça prendrait une
autorité internationale pour imposer de telles décisions, ce qui va
tout à fait dans le sens des financiers internationaux et de leur
désir d’un gouvernement mondial.

Ces
«écolos» n’hésitent pas à exagérer la gravité des problèmes
environnementaux, afin d’imposer davantage de contrôles à la
population. On n’a qu’à penser au soi-disant «trou» dans la couche
d’ozone, ou la crainte que les ressources de la terre ne soient pas
suffisantes pour nourrir toute la population, ce qui oblige
l’utilisation de moyens draconiens pour réduire la population mondiale.
C’est ce qui fait que l’Organisation des Nations unies recommande
l’utilisation la plus répandue possible de l’avortement et des moyens
artificiels de contraception.

Cette
position va carrément contre l’enseignement de l’Église catholique, et
est fortement combattue par le Pape Jean-Paul II, surtout en cette
année de la famille. Il y a assez de nourriture et de ressources sur la
terre pour nourrir chaque être humain; si ces biens ne rejoignent pas
ceux qui en ont besoin, c’est parce que le système d’argent — le
système de distribution — ne fonctionne pas correctement.

Si
on examine le problème de plus près, on voit bien que ce sont les
règlements du système financier actuel qui amènent une telle
dégradation inutile des ressources de la planète — surtout le
règlement qui veut lier la distribution du pouvoir d’achat à l’emploi,
entraînant des situation de ce genre: des groupes écologistes
voudraient que telle usine soit forcée de cesser de polluer, mais le
gouvernement réplique que cela coûterait trop cher à cette compagnie,
et qu’elle risquerait de fermer ses portes, et qu’il est préférable de
conserver ces précieux emplois, même s’il faut pour cela sacrifier
l’environnement.

On
sacrifie le réel — l’environnement — au signe, l’argent. Et que
dire de tous les besoins artificiels créés dans le seul but de tenir
les gens employés, de tous ces gens qui travaillent dans la paperasse
dans des bureaux, et des produits fabriqués pour durer le moins
longtemps possible, afin d’en vendre le plus possible? Tout cela
entraîne un gaspillage et une destruction non nécessaires du milieu
naturel.

La
pollution des âmes

Le
système financier actuel entraîne aussi une pollution encore plus
grave: la pollution des âmes, qui met en jeu notre salut éternel. On
n’a qu’à penser à l’Etat qui encourage les loteries et le jeu pour
ramasser plus d’argent, même si cela peut entraîner la ruine de bien
des familles, le commerce de la drogue et du sexe; les gens qui sont mal
logés ou mal nourris, faute d’argent, les personnes qui, afin d’obtenir
de l’argent et pouvoir vivre, sont obligés d’accepter des emplois qui
vont contre leur conscience, contre les Commandements de Dieu; des
enfants qui doivent voler, se prostituer, etc. A ce sujet, le Pape
Jean-Paul II écrivait dans son encyclique Centesimus
annus
(n. 38):

«En
dehors de la destruction irrationnelle du milieu naturel, il faut
rappeler ici la destruction encore plus grave du milieu humain, à
laquelle on est cependant loin d’accorder l’attention voulue. Alors que
l’on se préoccupe à juste titre, même si on est bien loin de ce qui
serait nécessaire, de sauvegarder les habitats naturels des
différentes espèces animales menacées d’extinction, parce qu’on se
rend compte que chacune d’elles apporte sa contribution particulière à
l’équilibre général de la terre, on s’engage trop peu dans la
sauvegarde des conditions morales d’une “écologie humaine”
authentique.»

En
d’autres mots, si l’homme persiste obstinément à agir contre l’ordre
voulu par Dieu — que ce soient les lois de la nature ou les lois
morales — cela ne peut que se retourner contre lui. Si une société
n’a aucun principe moral, même une armée de policiers ne sera pas
suffisante pour ramener l’ordre et le bon sens.

La
famille

Quelques
lignes plus loin dans sa même encyclique, Jean-Paul II décrit les
conditions de base de l’environnement «humain» qui permettent un plein
épanouissement de la personne humaine:

«La
première structure fondamentale pour une “écologie humaine” est la
famille, au sein de laquelle l’homme reçoit des premières notions
déterminantes concernant la vérité et le bien, dans laquelle il
apprend ce qui signifie aimer et être aimé et, par conséquent, ce que
veut dire concrètement être une personne. On pense ici à la famille
fondée sur le mariage, où le don de soi réciproque de l’homme et de
la femme crée un milieu de vie dans lequel l’enfant peut naître et
épanouir ses capacités, devenir conscient de sa dignité et de se
préparer à affronter son destin unique et irremplaçable.»

L’homme
est destiné à vivre en union avec Dieu pour l’éternité. Et pour
accomplir cela, la famille est nécessaire. Ceux qui se soucient de
l’environnement doivent donc défendre l’institution qu’est la famille.

Tous
ceux qui souhaitent un meilleur environnement, tant matériel que
spirituel, se doivent d’étudier la question de l’argent, afin de savoir
ce qui fait défaut dans le système financier actuel. Et ils
découvriront que seul le Crédit Social peut mettre fin au gaspillage
des ressources, tout en permettant l’épanouissement de la personne
humaine.

Un
manque de pouvoir d’achat

La
cause fondamentale de la pollution de l’environnement, du gaspillage des
ressources de la terre, c’est le manque chronique de pouvoir d’achat,
inhérent au système financier actuel. En d’autres mots, les
consommateurs n’ont jamais assez d’argent pour pouvoir acheter les
produits qui existent; la population ne peut acheter ce qu’elle a
elle-même produit.

La
première cause du manque d’argent, c’est bien sûr le fait que les
banques exigent un intérêt sur l’argent qu’elles prêtent. Les
lecteurs réguliers de Vers Demain savent déjà que tout l’argent qui
existe est créé par les banques, sous forme de dettes. Les banques
créent de l’argent nouveau, de l’argent qui n’existait pas avant,
chaque fois qu’elles accordent un prêt. Ce prêt doit être remboursé
à la banque, mais grossi d’un intérêt. Le banquier exige de lui
rembourser de l’argent qu’il n’a pas créé, donc de l’argent qui
n’existe pas. Comme il est impossible de rembourser de l’argent qui
n’existe pas, il faut emprunter de nouveau, et les dettes s’accumulent.
C’est pour cela que tous les pays du monde sont aux prises avec des
dettes impayables.

Un
défaut inhérent au système

Mais
même si les banques ne chargeaient aucun intérêt sur l’argent
qu’elles prêtent, il existerait toujours un manque de pouvoir d’achat,
car jamais l’argent distribué en salaires ne peut acheter toute la
production, qui comprend d’autres éléments dans ses prix.

Les
économistes prétendent que la production finance automatiquement la
consommation, que les salaires distribués suffisent pour acheter tous
les biens mis en vente, mais les faits prouvent le contraire.
L’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas fut le premier à
démontrer ce manque chronique de pouvoir d’achat, et à y apporter une
solution scientifique, connue sous le nom de «Crédit Social». Douglas
explique ainsi ce manque de pouvoir d’achat:

Le
producteur doit inclure dans ses prix tous ses coûts de production s’il
désire rester en affaires. Les salaires distribués à ses employés
— appelés «paiements A» — ne sont qu’une partie du coût de
production du produit. Le producteur a aussi d’autres coûts de
production qui ne sont pas distribués en salaires, mais qu’il doit
inclure dans ses prix: les paiements pour les matériaux, les taxes, les
frais bancaires, l’entretien et le remplacement des machines, etc.
Douglas appelle ces paiements faits à d’autres organisations les «paiements
B».

Le
prix de vente du produit doit inclure tous les coûts: les salaires (A)
et les autres paiements (B). Le prix de vente du produit sera donc A +
B. Alors, il est évident que les salaires (A) ne peuvent acheter la
somme de tous les coûts (A + B). Il y a donc un manque chronique de
pouvoir d’achat dans le système. Et même si on essaie d’augmenter les
salaires pour rattraper les prix, la hausse des salaires sera incluse
automatiquement dans les prix, et rien ne sera réglé. (C’est comme un
chien qui court après sa queue.)

Pour
pouvoir acheter toute la production, il faut donc un revenu
supplémentaire en dehors des salaires, au moins égal à B. C’est ce
que ferait le dividende du Crédit Social, accordé à chaque mois à
chaque citoyen du pays. (Ce dividende serait financé par de l’argent
nouveau créé par la nation, et non pas par les taxes des contribuables,
car ce serait alors de l’argent provenant des salaires.)

Certains
peuvent répliquer que les entreprises payées par les paiements «B» (celles
ayant fourni la matière première, la machinerie, etc.) paient des
salaires à leurs propres employés, et qu’une partie des paiements
«B» devient ainsi des paiements «A» (salaires). Cela ne change rien
à la vérité de ce qui a été dit précédemment: c’est tout
simplement un salaire distribué à une autre étape de la production,
et ce salaire (A) ne ne distribue pas sans entrer dans un prix, qui ne
peut être moindre que A + B; l’écart existe toujours.

Ce
qui maintient le système actuel

Sans
cette autre source de revenu (le dividende), il devrait y avoir
théoriquement, dans le système actuel, une montagne de produits
invendus. Si les produits se vendent tant bien que mal malgré tout,
c’est qu’on a à la place une montagne de dettes! En effet, puisque les
gens n’ont pas assez d’argent, les marchands doivent encourager les
ventes à crédit pour écouler leur marchandise. Mais cela ne suffit
pas pour combler le manque de pouvoir d’achat.

Alors
on insistera sur le besoin de travaux qui distribueront des salaires
sans augmenter la quantité de biens consommables mis en vente: les
travaux publics (construction ou réparation de ponts ou de routes), la
production d’armements de guerre (sous-marins, frégates, avions, etc.).
Mais tout cela ne suffit pas non plus.

Alors
chaque pays cherchera à avoir une «balance commerciale favorable»,
c’est-à-dire exporter, vendre à l’étranger plus de produits qu’on en
reçoit, pour obtenir ainsi de l’étranger de l’argent qui servira à
combler notre pouvoir d’achat déficient et acheter nos propres produits.
Or il est impossible pour tous les pays d’avoir une «balance
commerciale favorable»: si certains pays réussissent à exporter plus
de produits qu’ils en importent, ça prend nécessairement aussi, en
contrepartie, des pays qui reçoivent plus de produits qu’ils en
envoient. Mais comme tous les pays veulent vendre à l’étranger plus de
produits qu’ils en reçoivent, cela cause entre ces pays des conflits
commerciaux, qui peuvent même dégénérer en conflits armés.

Alors,
comme dernière trouvaille, les économistes ont découvert un endroit
où envoyer nos produits sans rien risquer de recevoir en retour, un
endroit où il n’y a aucun habitant: la lune, l’espace. En effet, on
dépensera des milliards pour construire des fusées pour aller sur la
lune ou d’autres planètes; tout cet énorme gaspillage de ressources
simplement dans le but de générer des salaires qui serviront à
acheter la production qui reste invendue dans notre pays. C’est le cas
de le dire, les économistes sont vraiment dans la lune!

Implications
environnementales

De
là vous pouvez imaginer tout l’effet que ces politiques économiques
insensées ont sur l’environnement. Par exemple, on parle de croissance,
de la nécessité pour les pays de produire toujours plus, d’être plus
compétitifs. En réalité, un pays devrait être capable d’augmenter,
stabiliser ou diminuer sa production selon les besoins de sa population,
et dans bien des cas, une diminution de la production pourrait s’avérer
le choix le plus approprié.

En
effet, si pendant deux années, on a pu fournir à chaque foyer une
machine à laver devant durer 20 ans, il serait tout à fait insensé de
continuer de produire encore plus de machines à laver! L’industriel
américain Henry Ford aurait dit que le  but d’un bon manufacturier
d’automobiles devrait être de fabriquer une voiture familiale de
qualité qui durerait toute la vie. La construction d’une telle voiture
est techniquement possible, mais l’industrie automobile prend une place
tellement considérable dans notre économie, que si de telles autos
étaient construites, cela créerait un véritable chaos économique:
que ferait-on de tous ces travailleurs, comment les tiendrait-on
employés, au nom du sacro-saint principe du plein emploi?

Les
paragraphes suivant résument très bien les effets de ces politiques
économiques insensées sur l’environnement. Ils sont tirés du
supplément spécial sur l’environnement intitulé Green
— Where Money is Concerned
, publié à l’été de 1991 par la
publication anglaise The Social Crediter:

«Le
portrait qui émerge de cette compréhension de l’impact du système
financier est celui d’une économie menée largement par les impératifs
financiers au lieu de la demande des consommateurs pour des produits
tangibles de l’économie, impératifs qui amènent par conséquence de
plus en plus de produits non désirés. Les pressions financières
tendant à faire de la production un but en elle-même constituent un
incitatif puissant pour sur-utiliser et gaspiller les ressources
naturelles. Dans le simple but de distribuer des salaires, on doit
obligatoirement dépecer les ressources de la terre.

«Les
effets de cette activité économique sur l’environnement sont énormes.
Des milliers d’intrusions nuisibles sur la nature sont justifiées sous
prétexte qu’elles distribuent des revenus dans les poches des gens. On
accepte la production de biens de mauvaise qualité et qui, à dessein,
deviennent vite démodés, parce qu’ils garantissent un remplacement
rapide des biens, et soutiennent l’activité économique, en tenant le
plus de monde employé possible… La production ainsi obtenue est
fièrement comptabilisée dans les statistiques gouvernementales, sans
se soucier de savoir si cette production dégrade les gens ou les rend
fous, ou bien si elle sert réellement à quelque chose et comble
vraiment un besoin des consommateurs.

«Pour
décrire la situation d’une manière un peu différente, les exemples de
dégradation environnementale sont, dans une grande mesure, des
symptômes du problème plus profond d’un manque chronique de pouvoir
d’achat parmi les consommateurs.

«Les
écologistes, les “verts”, dénoncent de façon routinière la
croissance économique comme étant de la folie. Malheureusement, sans
une compréhension précise de ce qui rend une telle croissance
inévitable, ils ne peuvent suggérer rien de très concret comme
solution de rechange.



Le
faux dieu du plein emploi



«Le
plein emploi, un des concepts les plus idiots jamais conçus, fait
évidemment partie intégrante de tout ce gâchis… Le but de
l’activité économique est de rendre la vie plus agréable, et non pas
le contraire. Beaucoup, sinon la plupart des emplois, sont
essentiellement inutiles et dégradants. (…)

«Pourquoi
le silence des écologistes au sujet de la folie de la politique de
plein emploi est-il un défaut significatif (de leur discours)? Au moins
en partie parce que maintenir les gens employés coûte terriblement
cher, et lorsque cela est fait simplement comme un moyen détourné de
distribuer des revenus, cela constitue un pur gaspillage. Tout comme
plusieurs individus trouvent qu’une grande partie de l’argent qu’ils
retirent de leur travail sert simplement à leur permettre de continuer
à travailler, ainsi une économie qui cherche à maintenir tous les
citoyens au travail finit par appliquer de vastes quantités de
ressources dans ce but, sans gains nets de productivité. Des édifices
à bureaux doivent être construits et entretenus pour loger ceux qui
sont “pleinement employés”; des montagnes de fournitures et
d’équipements doivent être fabriqués pour tenir occupés ces
employés de bureaux; des systèmes pour les transporter de leur maison
à leur lieu de travail, et vice et versa, doivent être installés; une
grande quantité de pétrole doit être extraite, raffinée,
transportée puis brûlée pour les transporter et chauffer les
édifices à bureaux, et ainsi de suite.

«Des
années de lavage de cerveau par les médias sur la nécessité de
créer des emplois nous a empêché de voir le fait que la poursuite
délibérée du “plein emploi” ne peut que mener à l’inefficacité…
Le plein emploi convient à des fonctionnaires bornés, mais pas à des
créatures portant le sceau de la divinité. (…)

«Les
écologistes visent à augmenter l’efficacité en encourageant le
recyclage et la conservation, mais cela signifie moins d’emplois, donc
moins d’argent dans les mains des consommateurs, moins de ventes et plus
de fermetures, donc encore moins d’emplois, plus de désespoir, et la
volonté de faire n’importe quoi pour avoir de l’argent… même si ça
pollue le corps et l’âme.



Pour
corriger le problème



«En
réalité, la seule manière de faire face à ce problème de pollution
et de détérioration est d’enlever l’incitatif à l’abus. Le principal
moteur de gaspillage économique est l’emphase mise sur la production
comme une fin, pour faire face au défaut dans le système de
distribution du revenu. Enlever ce défaut du mécanisme de distribution
amènerait les gens à cesser de construire des biens de capital que
personne ne désire. Cela permettrait une évaluation rationnelle et
équilibrée de notre situation environnementale, et offrirait la plus
grande gamme possible pour corriger la situation.

«La
première étape vers une régénération économique et
environnementale est d’augmenter le revenu des consommateurs. Par “revenu”,
nous voulons bien sûr dire “pouvoir d’achat réel” — pas une
dette recyclée. Les banques créent des milliards de dollars chaque
jour, basés sur les richesses réelles produites par la population, et
en conséquence, le pays patauge dans les dettes. On pourrait ordonner
à ces mêmes institutions de créer de l’argent sans dette et, pour
équilibrer les prix et le pouvoir d’achat, distribuer cet argent sous
forme de dividendes payables à tous les citoyens.

«En
d’autres mots, d’une manière responsable et scientifique, rendons-nous
riche financièrement, autant que nous le sommes physiquement, en
richesses réelles. En fait, ce serait idiot d’être moins riche. (…)

«Contre

le souhait de pratiquement tout personne consciente, notre belle
planète est ravagée et polluée de façon intensive et, dans une
manœuvre pour nous tromper, des gens affamés de pouvoir se servent de
ces problèmes environnementaux pour servir leurs propres fins
politiques. Lorsque nous remontons jusqu’à la source des causes
de la
situation actuelle, nous découvrons un système financier
défectueux.
Nous n’avons pas besoin de détruire le système d’argent — agir
ainsi
serait en effet une grave erreur — mais il est d’une importance
cruciale que nous réformions ce système, afin qu’il devienne le
serviteur, et non le maître, de nos aspirations.»

C’est
tout notre environnement qui serait changé si le système financier
était adapté aux besoins de la population. On n’aurait pas besoin
d’usines immenses ni de gens quittant la campagne pour les villes à la
recherche d’un emploi. On pourrait revenir à une production à
l’échelle humaine.

Tous
ceux qui se soucient de l’environnement, et par conséquent de l’avenir
de l’humanité sur terre, tous ceux qui désirent «sauver la planète»,
devraient donc étudier et propager la philosophie du Crédit Social, le
seul système qui mettrait l’argent au service de la personne humaine,
tout en mettant fin au gaspillage des ressources naturelles.

La création monétaire, œuvre du diable

Posté le septembre 26th, 2012



Remerciements
Cet
article n’aurait pas été écrit sans le témoignage de Gaël Giraud, de
retour de Francfort et nous signalant la présence des extraits du Faust
II de Goethe sur les murs de la Bundesbank. Pour autant j’assume
l’entière responsabilité de ce qui suit
.



Jens Weidmann, président de la Bundesbank s’est opposé à la récente opération OMT[1] de Mario Draghi,président de la BCE. Dans un de ses discours[2],
il cite le Faust II de Goethe,  génie littéraire allemand né… à
Francfort, siège de la BCE et de la BUBA. Et rappelle cette scène :
l’Empereur est à court d’argent. Il se lasse des propositions mesurées
qui lui sont faites et proclame : « J’en ai assez de ces éternels
« Mais » et « Si » ; Je manque d’argent, alors qu’on en crée donc ! » Et
le Diable, Mephisto, d’abonder dans le sens du Souverain : « Je crée ce
que vous voulez, et j’en fais même bien plus. » L’histoire finit
évidemment mal….

Cette allusion pourrait passer pour une simple preuve de culture
littéraire, si le Faust II n’était en fait présent sur les murs de la
Banque Centrale Allemande ! Impossible de rentrer dans ce temple moderne
sans penser à Faust. Nous sommes là au cœur du dogmatisme. En fait en
pleine religion.  Il est en effet bien connu, et enseigné dans tous les
livres d’économie[3]
que les banques secondaires créent de l’argent par un simple jeu
d’écritures. Les « prêts » font les « dépôts », dit-on en résumé. Si la
banque me prête 1000 euros, elle les inscrit ex nihilo sur mon compte
bancaire, inscrit en contrepartie à son actif la créance qu’elle a sur
moi. Créance éteinte et monnaie détruite quand je rembourse ma dette. 
Tout cela, si l’on en croit Goethe et avec lui Jens Weidmann, serait
diabolique ?




La monnaie satanique si elle publique angélique si elle est privée ?

On pourrait presque le penser pour plusieurs raisons qui mettent en cause la création monétaire publique :


-les Allemands ont connu l’hyperinflation en 1923 avec la crise de Weimar et les brouettes de billets
-la puissance du troisième Reich a reposé en partie sur le
financement des grands travaux par la création monétaire : les « bons de
travaux » ont permis au gouvernement allemand dès 1933 de payer des
commandes et de remettre au travail 6 millions de chômeurs[4].

-après la deuxième guerre mondiale l’Allemagne a connu un nouvel
épisode inflationniste et n’a trouvé la stabilité monétaire que grâce au
dispositif institutionnel actuel.

-plus généralement l’histoire abonde d’épisodes hyperinflationnistes
(des assignats révolutionnaires en France au Zimbabwé au début de ce
siècle en passant par la Yougoslavie en 1993 et le Brésil dans les
années 60 puis 80) qui accréditent cette thèse.


Mais peut-on penser que la création monétaire privée serait, elle, à l’abri de Méphisto ?


Comment ne pas voir que la gigantesque crise financière actuelle est
due fondamentalement au fait que les banques ont pu créer de la monnaie
pour alimenter la machine à subprimes et plus généralement toutes les
opérations spéculatives ?  Elles ont même mis au point la
« titrisation » pour sortir de leurs bilans ces prêts et retrouver des
droits à création monétaire, en contournant ainsi les dispositifs de
régulation,  qui visent à limiter ce pouvoir exorbitant.

Plus profondément la démesure faustienne est clairement au cœur du capitalisme financier : si dans les siècles passés la « dématérialisation »
de la monnaie n’avait pas été inventée, la croissance économique eût
été impossible. Comment des flux croissants de marchandise pourraient
aujourd’hui être échangés avec des pièces métalliques en quantité
limitée ? La disproportion entre la quantité d’échanges et l’or a obligé
Nixon à déclarer le dollar inconvertible en or, en 1971. cela n’a été
possible parce que l’idée que la monnaie pouvait n’être
qu’une simple convention s’est progressivement imposée.  En Europe
aujourd’hui les pièces de monnaie ne représentent qu’une masse de 25
milliards d’euros pour une masse monétaire de 4500 Milliards. Les 10 000
tonnes d’or dans les caisses du SEBC ne  valent que… 400 Milliards (au
prix astronomique actuel du métal précieux) soit moins de 10 % de la
valeur de la monnaie en circulation.

Bref Méphisto nous a inspiré les moyens d’une croissance sans limite.
Goethe n’a pas été si mal inspiré en associant à la création monétaire
l’image de l’incarnation de la démesure. Lucifer, autre nom de Satan, 
représente  celui  qui veut s’élever au-dessus de se condition d’homme
et refuse de se soumettre à Dieu. C’est l’image de la transgression, du
dépassement des limites.

Pour autant, le dogme moderne se limite à considérer que seule la
« planche à billets » (monnaie créée par la Banque Centrale) est
inflationniste. Il oublie de préciser  que la création monétaire (de
monnaie scripturale) par les banques privées est à l’origine de
l’inflation  des actifs et des bulles financières. Dès lors quand Mario
Draghi lance son OMT il subit les attaques de Jens Weidmann, qui ne les
adresse pas à tous les banquiers de la planète.



Comment sortir de cette sorcellerie ?



Tout d’abord, comme on le sait, le prince des Ténèbres a peur de la
lumière. La priorité est donc d’éclairer les mécanismes de création
monétaire. La prolifération sur internet des thèses conspirationnistes,
complotistes voire antisémites à ce sujet n’est que le symptôme d’un
manque de culture généralisé. Si la création monétaire est mal comprise
c’est parce qu’elle est le résultat de mécanismes comptables qui sont
difficilement compréhensibles, sans culture comptable minimale. Dès lors
l’illusionnisme et son corollaire l’illusion peuvent prospérer. Et les
banquiers peuvent passer a minima pour des magiciens, au pire pour des
suppôts de Satan.

Le président de la Société Générale, Frédéric Oudéa ne vient-il pas
de déclarer à la commission des affaires économiques : « Nous ne pouvons
créer de l’argent. Il nous faut le collecter à travers les dépôts des
particuliers et des entreprises ainsi que par des émissions sur les
marchés. » Pour paraphraser une célèbre phrase d’Arnaud Lagardère,
est-ce une preuve d’incompétence ou la défense cynique de ses intérêts
et de ceux de la communauté financière ? Une interprétation plus
charitable serait qu’il a oublié ses cours d’économie et ne comprend pas
les mécanismes macrofinanciers, qui ne sont en rien de sa
responsabilité.

La pédagogie en matière monétaire est donc indispensable, mais elle
ne suffira pas à l’évidence pour résoudre l’actuelle crise mondiale, ce
qui nécessitera de tourner la page du modèle actuel. Le statu-quo n’est
manifestement pas une option.

Vu de Sirius, il va falloir  choisir entre quatre options :


Première solution, partagée par tous ceux qui ne voient que diablerie
dans la création monétaire, l’interdire tout net, aux banques privées,
publiques et centrales.

C’est la dépression assurée. L’immense majorité de l’argent en
circulation étant temporaire (elle est détruite quand les prêts sont
remboursés), s’il n’était pas recréé ex nihilo il se mettrait  à manquer
dans toute l’économie.  C’est ce qui se passe pendant les grands krashs
économiques.



Deuxième solution, qui ne voit diablerie que dans la création
monétaire publique, la confier intégralement aux banques privées. C’est
la voie promue par des ultralibéraux comme David Friedmann[5]. Qui semblent oublier les dérives et excès de la monnaie privée qui ont connu leur apogée en 2008.



Troisième solution, symétrique de la précédente, la confier
intégralement au secteur public. C’est le 100% money plaidé par Irving
Fisher au moment de la crise de 1929 et le (seul) prix Nobel français
Maurice Allais qui n’hésite pas à traiter les banquiers de
faux-monnayeurs. Solution radicale, pas facile à mettre en œuvre
aujourd’hui, au vu du pouvoir de la communauté bancaire.



Quatrième solution, plus pragmatique. Redonner le pouvoir de création
monétaire à la puissance publique, pour des opérations d’investissement
d’avenir bien identifiées. Ce qui permettrait de relancer la machine
économique, de limiter le risque d’inflation et de dérive financière et
d’orienter l’économie vers l’avenir. A mes yeux, la priorité serait de
flécher cette création monétaire vers la transition énergétique et
écologique.



———————————————————————————————–

[1]             
Outright monetary transaction, opération lancée le 6 septembre et
annonçant le rachat illimité des dettes souveraines européennes, sous
conditions. Nous ne discuterons pas ici de l’intérêt ni des limites de
cette opération. Notons juste qu’elle repose clairement sur de la
création monétaire par la BCE.
[3]             
Voir par exemple La monnaie et ses mécanismes, Dominique Plihon , La
découverte ; voir aussi le site de Chomage et Monnaie http://www.chomage-et-monnaie.org
[4]             
Voir notre livre la Monnaie dévoilée, Gabriel Galand et Alain
Grandjean, L’harmattan, 1997,  mais aussi l’article de Jacques Mazier et
Dominique Plihon exposé à la journée création monétaire des économistes
atterrés :

[5] Voir David Friedman, Vers une société sans État, chapitre 46, Édition des Belles Lettres, 1992


  1. Mots-clés: suite…


    Usine de fabrication Particulier Entreprise
    Problèmes après l’expiration de la garantie
    Dégradation durant le transport
    Renvoi à la décharge
    Déchets déversés dans l’eau
    Chaque année 20 milliards de tonnes de déchets sont déversés dans les océans soit 634 000 kilos de déchets par seconde
    Quelque explications
    Malgré un marché français saturé, la consommation des produits électriques et électroniques est en plein essor, ce qui n’est possible que grâce à la participation consciente ou inconsciente des différents acteurs .

    Fabricants
    Appareils moins robustes : les équipements sont surtout conçus pour ne pas tomber en panne pendant la garantie (2 ans)
    Pièces détachées coûteuses et de moins en moins disponibles
    Produits indémontables
    saviez vous que les batteries de l’ Iphone sont directement moulées dans le plastique ? Sa durée de vie est donc celle de ses batteries, soit de 2 à 4 ans maxi !
    Sophistication croissante des appareils
    Incompatibilités rapides (cas des PC / consoles vidéos par rapport aux logiciels
    Distributeurs
    Confrontés au dilemme économique entre réparation et revente d’un équipement neuf, la tendance va plutôt vers la revente plutôt que faire pression sur les fabricants (pièces détachées disponibles, et accessibles, etc). Clients
    Effet de mode : des appareils autrefois sobres et indémodables sont aujourd’hui « customisés » pour améliorer le design d’intérieur ; les  réfrigérateurs couleur aluminium sont aujourd’hui à la mode, mais une fois cette mode passée, le particulier risquera de se lasser de son objet et de l’abandonner.

    Bibliographie  http://www.donnees-environnement.com/chiffres-dechets.php

    Déchets marins

    Décharge provoquée par l’obsolescence programmée

    http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12549

    L’obsolescence programmée ou planifiée est le processus par lequel un bien devient obsolète pour un utilisateur donné, parce que l’objet en question n’est plus à la mode ou qu’il n’est plus utilisable. En clair, certains produits sont prévus pour ne plus fonctionner ou être passés de mode après un certain temps d’utilisation afin de forcer le consommateur à les remplacer. Cette technique est particulièrement utilisée par les constructeurs d’appareils électroniques (ordinateurs, téléphones, consoles, etc.) et électroménagers.

    http://www.consoglobe.com/obsolescence-programmee-appareils-cg
    Définition.
    Sa signification ? Une stratégie planifiée dès la conception du produit qui consiste à diminuer sa durée de vie ou d’attractivité, en créant en permanence chez le consommateur le besoin de le remplacer par un nouveau… Effrayant. La réponse a la question de savoir si l’obsolescence programmé est il bénéfique pour l’écologie ma réponse est non . En vu des décharges en Afrique et déjà que plusieurs milliards de tonnes de déchet sont produit par ans , je trouve qu’on devrait éviter au maximum de produire des déchets inutilement.
    Dans ce texte je vais exposé des faits qui vont parler des effet de l’obsolescence sur l’écologie

    Définition : la suite sur le lien ci-dessous…


    http://prezi.com/tzixifk9usxs/untitled-prezi/

    Planned obsolescenceYouTube

    www.youtube.com/channel/HCdt2JOvy7bqU‎Traduire cette page

    Planned obsolescence or built-in obsolescence in industrial design is a policy of planning or designing a product with a limited useful life, so it will beco…



  2. Planned Obsolescence, Perceived ObsolescenceYouTube

    www.youtube.com/watch?v=N2KLyYKJGk0‎
    2 juil. 2008 – Ajouté par autubelemming

    I like the analogy about people as livestock being herded along in a desired direction by a greater power and



  3. Planned ObsolescenceYouTube

    www.youtube.com/watch?v=60YN8honuDs‎
    24 janv. 2013 – Ajouté par carlacasadorubert

    Planned Obsolescence” is a documentary made by Eva Vidal and Carla Casado, two sixteen-year-old



  4. The Light Bulb Conspiracy – YouTube

    www.youtube.com/watch?v=D56nut_9e8s‎
    7 févr. 2012 – Ajouté par The Video Project

    The film also profiles a new generation of consumers, designers and business people who have started



  5. Planned Obsolescence Documentary : Free Download & Streaming

    archive.org › … › Community Video
    18 sept. 2012

    Did you know that the lifetime of light bulbs once used to last for more than 2500 hours and was reduced on



  6. Pyramids of Waste (2010), AKA The Lightbulb Conspiracy – Planned

    dotsub.com/…/aed3b8b2-1889-4df5-ae63-ad85f55…‎
    13 déc. 2010

    Well, we’ve all heard of planned obsolescence. The documentary states that the free market & planned



  7. The Light Bulb Conspiracy | Watch Free Documentary Online

    topdocumentaryfilms.com › Conspiracy
    23 avr. 2011

    Planned Obsolescence is the deliberate shortening of product life spans to guarantee http://www.youtube



  8. Obsolescence programmée – Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programmée‎

    L’expression anglaise planned obsolescence a été mise en avant en 1932 par un opuscule d’une vingtaine de pages intitulé Ending the depression through 



  9. Planned obsolescence – Wikipedia, the free encyclopedia

    en.wikipedia.org/wiki/Planned_obsolescenceTraduire cette page

    Planned obsolescence or built-in obsolescence in industrial design is a policy ….. energy oil conspiracy http://www.youtube.com/watch?v=hoI1Y4MlRew (2013) 



  10. planned obsolescence – Pinterest

    www.pinterest.com/yago1/plannedobsolescence/‎Traduire cette page

    youtube.com. Environment – Digital pollution? Datas centers, planned obsolescence, recycling materials. Youtube by france24english · Pinned from youtube.

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