Grèce ? Les regards vides

“… des personnes très puissantes vous regardent dans les yeux et vous disent : “Vous avez raison, mais nous allons vous écraser quand même“. Ce n’est pas que cela se passait mal, c’est qu’il y avait un refus catégorique de débattre d’arguments économiques. Refus catégorique. Vous mettez en avant un argument que vous avez vraiment travaillé – pour être sûr qu’il soit cohérent, logique – et vous n’avez en face de vous que des regards vides. C’est comme si vous n’aviez pas parlé. Ce que vous dites est indépendant de ce qu’ils disent. Vous auriez aussi bien pu chanter l’hymne national suédois, vous auriez eu la même réponse. Et c’est déconcertant, pour quelqu’un habitué au débat universitaire… l’autre camp réplique toujours. Et bien là, il n’y avait pas réplique du tout. Ce n’était même pas de la gêne, c’était comme si personne n’avait parlé.”

YANIS VAROUFAKIS.

Notre bataille pour sauver la Grèce

Interview téléphonique de Yanis Varoufakis par Harry Lambert, the New Statesman, réalisée avant la conclusion de l’accord de lundi matin.
Texte original ici : http://www.newstatesman.com/world-affairs/2015/07/yanis-varoufakis-full-transcript-our-battle-save-greece
Traduction personnelle (merci de me signaler toute coquille, erreur, etc… je suis un traducteur profane)

Alors, comment vous sentez-vous ?

Je me sens sur le toit du monde. Je n’ai plus à vivre selon cet emploi du temps fou, qui était absolument inhumain, complètement incroyable. J’ai dormi 2 heures par nuit, tous les jours, pendant 5 mois… Je suis aussi soulagé de ne plus avoir à supporter l’incroyable pression d’avoir à négocier pour défendre une position que je trouve difficile à défendre, même si je réussissais à faire acquiescer la partie adverse.

Comment était-ce ? Vous n’en avez aimé aucun aspect ?

Oh si, de nombreux aspects. Mais l’information que vous avez quand vous êtes à l’intérieur… voir vos pires peurs se confirmer… Avoir « le vrai pouvoir » qui vous parle directement, et qu’il vous dise ce que vous craignez – la situation est pire que ce que vous imaginiez ! Donc c’était amusant d’être au premier rang.

A quoi faites-vous référence ?

A l’absence complète de scrupules démocratiques de la part des soi-disant défenseurs de la démocratie européenne. La compréhension claire que nous sommes sur la même longueur d’onde analytique – bien sûr ils ne le diront jamais publiquement. Et pourtant, des personnes très puissantes vous regardent dans les yeux et vous disent « Vous avez raison, mais nous allons vous écraser quand même. »

Vous avez dit que les créanciers s’opposaient à vous car « J’essaie de parler d’économie à l’Eurogroupe, ce que personne ne fait. » Que se passait-il quand vous le faisiez ?

Ce n’est pas que cela se passait mal, c’est qu’il y avait un refus catégorique de débattre d’arguments économiques. Refus catégorique. Vous mettez en avant un argument que vous avez vraiment travaillé – pour être sûr qu’il soit cohérent, logique – et vous n’avez en face de vous que des regards vides. C’est comme si vous n’aviez pas parlé. Ce que vous dites est indépendant de ce qu’ils disent. Vous auriez aussi bien pu chanter l’hymne national suédois, vous auriez eu la même réponse. Et c’est déconcertant, pour quelqu’un habitué au débat universitaire… l’autre camp réplique toujours. Et bien là, il n’y avait pas réplique du tout. Ce n’était même pas de la gêne, c’était comme si personne n’avait parlé.

Quand vous êtes arrivé pour la première fois, début février, ce n’était pas la position unitaire ?

Et bien, les gens étaient compatissants sur un plan personnel – enfin, vous savez, derrière des portes fermées, sur des bases informelles. Surtout le FMI.

Au plus haut niveau ?

Au plus haut niveau. Au plus haut niveau. Mais une fois dans les réunions de l’Eurogroupe, quelques mots aimables, et c’est tout, retour derrière le parapet de la version officielle.

Mais Schaüble était cohérent tout du long. Sa ligne, c’était « Je ne discute pas du programme, il a été accepté par le précédent gouvernement et on ne peut pas permettre qu’une élection y change quoi que ce soit. Parce que nous avons des élections à longueur de temps, nous sommes 19, si à chaque fois qu’il y a une élection quelque chose change, les contrats entre nous ne voudraient rien dire. ».

Donc à un moment je me suis levé et j’ai dit « Dans ce cas peut-être qu’on devrait simplement ne plus faire d’élections dans les pays endettés », et il n’y a pas eu de réponse. La seule interprétation que je peux en faire c’est qu’ils pensaient « Oui, ce serait une bonne idée, mais ça serait compliqué à faire. Donc soit vous signez là où on vous dit, soit vous sortez. »

Et Merkel ?

Vous devez comprendre que je n’ai jamais eu quoi que ce soit à faire avec Merkel. Les ministres des finances parlent aux ministres des finances, les premiers ministres aux chancelières. De ce que je comprends, elle était très différente. Elle a essayé d’apaiser le premier ministre, elle a dit « On va trouver une solution, ne vous en faites pas, je ne laisserai rien d’horrible se passer, faites vos “devoirs à la maison”, travaillez avec la Troïka, il ne peut pas y avoir de cul-de-sac dans ce cas ».

Ce n’est pas ce que j’entendais de mon homologue, tant à la tête de l’Eurogroupe que Schaüble, ils étaient très clairs. A un moment, ils m’ont dit sans équivoque : « Voilà un cheval, soit vous le montez soit il meurt. » (*”This is a horse and either you get on it or it is dead.” Expression qui veut visiblement dire : c’est ça ou rien).

D’accord. C’était quand ?

Dès le début. Dès le tout début.

Alors, pourquoi s’accrocher jusqu’à l’été ?

Et bien, il n’y avait pas d’alternative. Notre gouvernement avait été élu avec le mandat de négocier. Donc notre premier mandat était de créer un espace et du temps pour avoir une négociation et obtenir un nouvel accord. C’était notre mandat – notre mandat était de négocier, ce n’était pas de venir et d’envoyer balader les créanciers…

Les négociations ont pris des siècles, parce que l’autre camp refusait de négocier. Ils insistaient qu’ils voulaient un « accord global », ce qui voulait dire qu’ils voulaient discuter de tout. Mon interprétation est que quand vous voulez parler de tout, vous ne voulez parler de rien. Mais nous avons fait avec.

Et il n’y avait absolument rien que nous ne pouvions proposer sur rien avec eux. Laissez-moi vous donner un exemple. Ils disaient « nous voulons toutes vos données sur la trajectoire fiscale sur laquelle est la Grèce, nous voulons toutes les données sur vos entreprises publiques. » Alors nous passions beaucoup de temps à leur fournir les données et à répondre à leurs questionnaires et à avoir un nombre incalculable de réunions pour le leur fournir.

Donc voilà la première phase. La seconde phase, c’est qu’ils nous demandaient ce que nous voulions faire sur la TVA. Ils rejetaient ensuite notre proposition mais ne faisaient pas de proposition alternative. Et ensuite, sans qu’on ait eu le temps de se mettre d’accord sur la TVA, ils changeaient de sujet, comme les privatisations. Ils nous demandaient ce que nous voulions faire sur les privatisations, on proposait quelque chose, ils le rejetaient. Ensuite ils passaient à un autre sujet, comme les retraites, puis aux marchés de produits, puis aux relations sociales, et des relations sociales à toutes sortes de choses, n’est-ce pas ? C’était comme un chat chassant sa propre queue.

On a senti, le gouvernement a senti qu’on ne pouvait pas arrêter le processus. Ma suggestion depuis le début, c’était celle-ci : « ce pays s’effondre, il s’effondre depuis longtemps… Bien sûr nous avons besoin de le réformer. Nous sommes d’accord là dessus. » Parce que le temps presse, et parce que pendant les négociations, la BCE réduisait les liquidités pour nous mettre la pression, ma proposition constante à la Troïka était très simple : mettons nous d’accord sur 3, 4 réformes importantes, comme le système fiscal, comme la TVA, et appliquons-les immédiatement. Et relâchez les restrictions sur les liquidités de la BCE. Vous voulez un accord global, travaillons-y, et en attendant, laissez-moi présenter ces réformes au parlement comme un accord entre vous et nous.

Et ils répondaient « non non non, il doit y avoir un accord global. Rien ne sera mis en œuvre si vous osez faire des propositions de lois. Ce sera considéré comme une action unilatérale hostile au processus d’élaboration d’un accord ». Et bien sûr, quelques mois plus tard, ils font fuiter aux médias que nous n’avons pas réformé le pays et que nous perdions du temps ! Et donc… (ricanements), on s’était fait piéger, dans un sens, sur un sujet très important.

Donc, au moment où les liquidités se sont presque complètement asséchées, que nous étions en situation de défaut, ou de quasi-défaut, envers le FMI, ils ont amené leurs propositions, qui étaient totalement impossibles, totalement invivables et toxiques. Donc ils ont joué la montre, et ils sont venus avec le genre de propositions que vous présentez au camp d’en face quand vous ne voulez pas d’accord.

Avez-vous essayé de travailler avec les autres gouvernements des autres pays endettés ?

La réponse est non, pour une raison très simple : dès le début, ces pays en particulier ont rendu abondamment clair qu’ils étaient les ennemis les plus énergiques de notre gouvernement, dès le tout début. Et la raison, bien sûr, était que notre succès est leur pire cauchemar : si nous réussissions à négocier un meilleur accord pour la Grèce, cela les écraserait politiquement, ils auraient à répondre à leurs propres peuples sur pourquoi ils n’avaient pas négocié comme nous l’avions fait.

Et vous associer avec des partis plus à l’écoute, comme Podemos ?

Pas vraiment. Je veux dire, nous avons toujours eu une bonne relation avec eux, mais il ne pouvaient rien faire, leur voix ne se faisait pas entendre à l’Eurogroupe. Et de fait, plus ils s’affichaient en notre faveur, ce qu’ils ont fait, plus le ministre des finances représentant leur pays devenait inamical à notre égard.

Et George Osborne ? Quelles étaient vous relations avec lui ?

Oh, très bonnes, très plaisantes, excellentes. Mais il est hors de la boucle, il ne fait pas partie de l’Eurogroupe. Quand j’ai discuté avec lui à plusieurs occasions, j’ai bien vu qu’il était très compréhensif. Et de fait, si vous lisez The Telegraph, les meilleurs défenseurs de notre cause ont été les Tories ! Parce que leur euroscepticisme, hum… ce n’est pas juste de l’euroscepticisme, c’est une vision Burkienne de la souveraineté du parlement – dans notre cas, il était très clair que notre parlement était traité comme des ordures.

Quel était le plus grand problème avec le fonctionnement général de l’Eurogroupe ?

Pour illustrer, il y a eu un moment où le président de l’Eurogroupe a décidé de s’en prendre à nous et de fermer concrètement nos banques, et a fait savoir que a Grèce était intrinsèquement sur le chemin de la sortie de l’Eurozone. Il y a une convention qui veut que les communiqués de l’Eurogroupe doivent être unanimes, et que le président ne peut pas juste convoquer une réunion et en exclure un pays membre. Et il dit « Oh, je suis sûr que je peux faire ça. » Donc j’ai demandé un avis légal. Et ça a créé un petit kerkuffle (*c’est intraduisible. En gros, c’est un bazar paniqué). Pendant 5-10 minutes la réunion s’est arrêté, les juristes, les officiels parlaient entre eux, regardaient sur leurs téléphones, et finalement, un officiel, un expert juridique est venu me voir et m’a dit les mots suivants : « Et bien, l’Eurogroupe n’existe pas dans la loi, il n’y a pas de traité qui le constitue. »

Donc nous avons un groupe non-existant qui a le plus grand pouvoir pour déterminer la vie des Européens. Il n’est responsable devant personne, étant donné qu’il n’existe pas dans la loi ; pas de minutes des réunions, et c’est confidentiel. Aucun citoyen ne saura jamais ce qui s’y dit… Ce sont des décisions pour ainsi dire de vie et de mort, et aucun membre n’a à en répondre devant qui que ce soit.

Et c’est ce groupe qui est contrôlé par les attitudes allemandes ?

Oh, pleinement et complètement. Pas par les attitudes, par le ministre des finances de l’Allemagne. C’est comme un orchestre très bien rodé, et il est le chef d’orchestre. Tout est au diapason. Il y a des moments où l’orchestre sort du tempo, mais il s’active, et tout revient dans l’harmonie.

Il n’y a pas de pouvoir alternatif dans le groupe ? Le Français ne peut pas contrer ce pouvoir ?

Il n’y a que le ministre français qui a émis des bruits différents de la ligne allemande, et ces bruits étaient très subtils. Vous pouviez voir qu’il devait choisir des mots très judicieux, pour ne pas être vu comme en opposition. Et au final, quand Doc Schaüble répondait, et déterminait effectivement la ligne officielle, le ministre des finances français pliait toujours et se taisait.

Parlons de votre background théorique, et de votre travail sur Marx en 2013, quand vous dites : « Une sortie de la Grèce, ou du Portugal, ou de l’Italie de la zone euro mènerait bientôt à la fragmentation du capitalisme européen, créant une zone de surplus récessif sérieux à l’est du Rhin et au nord des Alpes, quand le reste de l’Europe serait pris dans le cercle vicieux de la stagflation. Qui pensez-vous bénéficierait de cette situation ? Une gauche progressiste, qui s’élèverait tel le Phénix des cendres des institutions publiques européennes ? Ou les nazis d’Aube Dorée, et leur cortège de néofascistes, xénophobes et truands. Je n’ai absolument aucun doute sur lesquels des deux se sortiraient le mieux d’une désintégration de l’eurozone. »… donc un Grexit aiderait inévitablement Aube Dorée, vous pensez toujours cela ?

Ecoutez, je ne crois pas à une vision déterministe de l’histoire. Aujourd’hui, Syriza est une force dominante. Si nous arrivons à sortir de cette situation unis, et que nous gérons proprement un Grexit… ce serait possible qu’il y ait une alternative. Mais je ne suis pas sûr qu’on le réussirait, parce que réussir l’effondrement d’une union monétaire demande beaucoup d’expertise, et je ne suis pas sûr que nous l’ayons en Grèce sans l’aide de l’étranger.

Vous avez bien du penser au Grexit dès le premier jour…

Oui, absolument.

Vous vous y êtes préparés ?

La réponse est oui et non. On avait un petit groupe, un « cabinet de guerre » au sein du gouvernement, d’environ 5 personnes, et nous faisions ceci : nous y avons travaillé en théorie, sur le papier, tout ce qui devait être fait. Mas c’est une chose de le faire avec 4 ou 5 personnes, c’en est une autre d’y préparer le pays. Pour préparer le pays, une décision exécutive devait être prise, et elle n’a jamais été prise.

Et la semaine dernière, était-ce une décision dont vous sentiez que vous vous rapprochiez ?

De mon point de vue, nous devions être précautionneux pour ne pas l’activer. Je ne voulais pas que cela devienne une prophétie auto-réalisatrice. Je ne voulais pas être comme le fameux aphorisme de Nietzsche qui dit que si vous fixez le fond de l’abysse assez longtemps, l’abysse vous fixe en retour. Mais je croyais aussi qu’au moment où l’Eurogroupe allait fermer nos banques, on activerait le processus.

Très bien. Donc vous aviez deux options, de ce que je vois : un Grexit immédiat, ou imprimer des IOU et prendre le contrôle de la Banque Centrale de Grèce (précipitant potentiellement mais pas nécessairement un Grexit) ?

Oui, oui. Je n’ai jamais cru que nous devions aller directement à un nouvelle monnaie. Mon idée était, et je l’ai proposé au gouvernement, que s’ils osaient fermer nos banques, ce que je considérais comme un acte d’un très grand degré de violence, nous devions répondre agressivement, mais sans franchir le point de non-retour. Nous diffuserions nos IOU (*IOU : I owe You, je te dois. Reconnaissance de dette officielle, quasi-monnaie parallèle), ou au moins nous annoncerions que nous allions diffuser notre propre liquidité libellée en euro, nous appliquerions une décote aux obligations de 2012 détenus par la BCE, ou annoncerions que nous allons le faire ; et nous prendrions le contrôle de la Banque de Grèce. C’était le triptyque, les 3 choses que je pensais que nous devions faire en réponse à la BCE qui ferme nos banques.

Je prévenais le cabinet que ça allait arriver depuis un mois, dans le but de nous pousser à accepter un accord humiliant. Quand c’est arrivé – et de nombreux de mes collègues ne pouvaient pas croire que ça arrivait – mes propositions de réponse « énergique » ont été, disons, rejetées par le vote.

Et on en est passé loin ?

Disons que sur 6 personnes, nous étions une minorité de 2. Une fois cela acté, j’ai reçu l’ordre de fermer les banques de façon consensuelle avec la BCE et la Banque de Grèce, ce contre quoi j’étais, mais je l’ai fait, car je suis un joueur d’ équipe, je crois en la responsabilité collective.

Ensuite, le référendum s’est tenu, et le référendum nous a donné un boost incroyable, qui aurait justifié ce type de réponse énergique contre la BCE, mais la nuit-même, le gouvernement a décidé que la volonté du peuple, ce « Non » tonitruant, ne devait pas énergiser notre approche.

A la place, il devait mener à des concessions majeures au camp d’en face : la réunion du conseil des chefs de partis, où notre premier ministre a accepté comme prémisse que quoi qu’il se passe, quoi que fasse l’autre camp, ne nous répondrions jamais d’aucune manière qui le challengerait. Et au bout du compte, cela voulait dire plier. Vous arrêtez de négocier.

Donc vous ne devez plus avoir beaucoup d’espoir maintenant, que le deal sera meilleur que celui de l’an passé, voire même qu’il sera pire ?

S’il est quelque chose, il sera pire. Je crois et j’espère que notre gouvernement insistera sur la restructuration de la dette, mais je ne vois pas comment le ministre des finances allemand signerait pour ça lors de la réunion de l’Eurogroupe qu arrive (*celle du samedi 11). S’il le fait, ce sera un miracle.

Exactement. Parce que, comme vous l’avez expliqué, votre effet de levier est disparu ?

Je pense, je pense. A moins que Schaüble ne reçoive ses ordres de marche de la chancelière. Cela reste à voir, si elle va ou s’engager pour le lui dire ça.

Pour y revenir à nouveau, pouvez-vous nous expliquer, en des termes compréhensibles pour nos lecteurs, vos objections au « Capital » de Piketty ?

Et bien, premièrement, laissez-mois dire que je suis embarrassé car Piketty a été d’un grand soutien pour moi et pour le gouvernement, et j’ai été horrible avec lui dans ma critique de son livre ! J’apprécie réellement sa position de ces derniers mois, et je le lui dirai quand je le verrai en septembre.

Mais ma critique de son livre tient. Son sentiment est correct. Sa détestation des inégalités. Son analyse, cependant, sape sa position, d’autant que je puisse en juger. Car dans son livre, le modèle néoclassique du capitalisme laisse très peu de place pour montrer ce qu’il veut montrer, sauf à construire un modèle sur une série très spécifique de paramètres, ce qui sape son argument. En d’autres termes, si j’étais un opposant à sa thèse selon laquelle l’inégalité est construite et incluse dans le capitalisme, je serais capable de mettre son cas de côté en attaquant son analyse.

Je ne veux pas trop entrer dans les détails, car ce ne sera pas dans l’article final…

Oui….

… mais, au sujet de sa mesure de la richesse ?

Oui, il utilise une définition du capital qui rend le capital impossible à comprendre. C’est une contradiction des termes. (cf le blog de YV pour plus de détails… en anglais.)

Revenons à la crise. Je comprends très peu votre relation avec Tsipras.

Je le connais depuis fin 2010, car j’étais un critique éminent du gouvernement de l’époque, bien que j’en ai été proche à une période. J’étais proche de la famille Papandréou – je le suis toujours, d’une certaine manière – mais je suis devenu un éminent… à l’époque c’était un grosse info, un ancien conseiller qui disait « On prétend que la banqueroute n’a pas eu lieu, on essaie de la couvrir avec de nouveaux prêts insoutenables », ce genre de choses.

J’ai fait quelques vagues à l’époque, et Tsipras était un très jeune leader qui essayait de comprendre ce qui se passait, et d’où venait la crise, et comment il devait se positionner.

Vous souvenez-vous de votre première rencontre ?

Oh oui. C’était fin 2010, on est allé dans une cafétéria, on était trois, et dans mon souvenir, il ne savait pas trop quel était son point de vue, drachme vs euro, les causes de la crise, et j’avais des vues, disons, très très arrêtées sur ce qui se passait. Et le dialogue a commencé, qui a continué pendant des années, un dialogue qui… je crois l’a aidé à former ses idées sur ce qui devait être fait.

Du coup, comment vous sentez-vous aujourd’hui, après 4 ans et demi, en ne travaillant plus à ses côtés ?

Je ne le ressens pas de cette manière, je sens que nous sommes très proches. Notre séparation était extrêmement amicale. Il n’y a jamais eu de problème entre nous, jamais à ce jour. Et je suis extrêmement proche d’Euclide Tsakalotos (*son successeur au ministère des finances grec).

Et j’imagine que vous échangez toujours avec les deux cette semaine.

Je n’ai pas parlé au premier ministre cette semaine, ces deux derniers jours, mais j’ai parlé avec Euclide, oui, et je considère qu’Euclide est un proche, et je ne l’envie pas du tout (rires).

Seriez-vous choqué si Tsipras démissionnait ?

Plus rien ne me choque en ce moment. Notre Eurozone est un endroit très inhospitalier pour les gens décents. Ça ne me choquerait pas non plus d’y rester et d’accepter un très mauvais accord. Parce que je comprends qu’il sens qu’il a une obligation envers les gens qui le soutiennent, nous soutiennent, de ne pas laisser le pays devenir un « failed state » (*littéralement « état échoué », se dit d’un état qui ne peut pas assurer ses fonctions régaliennes et n’a donc aucune autorité réelle).

Mais je ne vais pas trahir ma propre opinion, que j’ai forgé en 2010, que ce pays doit cesser de faire semblant, doit arrêter de contracter de nouveaux prêts en prétendant que nous avons réglé le problème, ce que nous n’avons pas fait ; quand nous avons rendu notre dette encore moins soutenable sous conditions de toujours plus d’austérité qui réduit encore plus notre économie ; et fait encore plus porter le poids sur ceux qui n’ont rien, en créant une crise humanitaire. Ce n’est pas quelque chose que j’accepterais. Je n’en ferai pas partie.

Dernière question : resterez-vous proche que qui que ce soit avec qui vous avez négocié ?

Hum, je ne suis pas sûr. Je ne vais mentionner personne, au cas où je détruirais leurs carrières ! (Rires).


Invitation à une “journée démocratie”, vote blanc, modernocratie, initiatives RBI et monnaie-pleine.


et le samedi 15 août

de 18:00  à 23:00

à Neuchâtel

Aula du Mail
Avenue de Bellevaux 52


Conférences :

Vote blanc
Modernocratie 
RBI (Revenu de Base Inconditionnel)
Monnaie pleine
Génération Nomination


ENTREE LIBREpossibilité de faire un don (ou deux…)


Pour bien connaitre le  Revenu de Base Inconditionnel, nous vous proposons des conférences.

C’est l’occasion pour vous d’en savoir plus et de nous poser toutes les questions que vous voulez.

Conférences publiques – Revenu de Base Inconditionnel

Retrouvez tous les événements publics de Génération RBI sur facebook
(conférences, réunions de travail, stands, week-end, etc..)

Conférences déjà données

  • 18 février 2015 – Espaces TaTeTi, évole 27, Neuchâtel – Sur FB
  • 30 avril 2014 – Lausanne –  Conférence de René Knüsel au GRAAP – Voir sur FB
  • 10 avril 2014 – Bruxelles – Présentation de la campagne de l’initiative populaire Suisse pour un Revenu de base inconditionnel au membre du mouvement européen pour un revenu de base au Comité économique et social européen
  • 21 mai 2013 – Genève – Table ronde avec Philippe Van Parijs co-fondateur sur réseau international BIEN (invité ce jour là par Micheline Calmy-Rey), Martine Brunschwig Graf (PLR), Anne-Catherine Menétray-Savary (Les verts), Guy Mettan (président du club suisse de la presse), Marco Salvi (Avenir Suisse), Myret Zaki (Bilan). Voir le détail sur le site de BIEN – Voir les photos sur la page facebook. – Voir la conférence en vidéo sur youtube.
table ronde revenu de base inconditionel philippe van parijs genève public 21 mai 2013
table ronde revenu de base inconditionel philippe van parijs genève
micheline calmy rey conférence revenu de base inconditionnel genève 21 mai 2013

Conférences pour des organisations

  • votre organisation ?

Conférences déjà données

  • 18 mai 2015 – Section PS de la ville de Neuchâtel
  • 4 mars 2015 – Lausanne ESEDE (école éducation de l’enfance)
  • 12 février 2015 – Lausanne ESEDE (école éducation de l’enfance)
  • Janvier 2015 – Genève – Cadres des services sociaux de la ville de Genève
  • 1er avril 2014 – Section PS du Landeron
  • 20 février 2014 – Neuchâtel – Jeunes Socialistes Neuchâtelois
  • 13 février 2014 – Classe d’éducatrices de la petite enfance dans les locaux de la soupe populaire de Lausanne. ESEDE
  • 8 février 2014 – Lausanne POP Vaud
Votre organisation n’est pas dans la liste ? …. Il est temps d’organiser une conférence !
Genève conférence Revenu de Base Inconditionnel

Organiser une conférence ?

Si vous désirez organiser une conférence, publique ou privée. Nous sommes à votre disposition. Vous pouvez prendre contact avec nous à l’adresse:
génération Revenu de Base Incontionnel

Contenu de la conférence

Voici une petite accroche que l’on utilise pour des invitations à des conférences.
conférence-rbi-couteau suisse
Que serait votre vie si vous n’aviez plus à la gagner ?
Prochainement le peuple suisse devra choisir en votation s’il veut introduire un Revenu de Base Inconditionnel.
C’est une somme d’argent versée à toute personne vivant en Suisse, sans aucune contrepartie, juste pour le fait de vivre.
Au premier abord, chacun se dit que c’est une idée folle. Que ça ne peut pas fonctionner:
– Plus personne ne travaillera…
– Qui fera les sales boulots ?
Quand on le connait mieux, le Revenu de Base Inconditionnel se révèle un véritable couteau suisse, un outil aux multiples facettes pour surmonter les multiples crises (écologique, économique, financière, de sens, etc…) auxquelles notre société doit faire face.
Venez apprendre comment il peut diminuer les coûts de la santé, donner aux femmes plus d’autonomie, favoriser les études et les reconversions professionnelles, libérer la créativité de chacun(e) d’entre nous, que ce soit une créativité artistique ou entrepreneuriale, et bien d’autres choses encore…

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(La conférence est en perpétuelle évolution, il se peut que la version ne soit pas exactement la même. De plus selon le temps à disposition le sujet est plus ou moins approfondi)

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Pour une Banque Nationale vraiment Suisse, BNS 2.0

Nous travaillons pour faire une BNS 3.0


BNS 1.0



La BNS de papa, son symbole, St Martin qui donne la moitié de son manteau à un pauvre, l’autre moitié appartenant à l’empire…


Les actions de la Banque nationale sont cotées en Bourse. Des cantons, des communes suisses et des banques cantonales détiennent la majorité des actions. Le reste des actions est en mains de particuliers et d’entreprises. La Confédération ne possède aucune action.
La transformation de la BNS en une fédération de Coopératives Monétaires Cantonales et communales constitue certainement le plus sûr moyen de s’assurer d’une part que nous maîtrisons le flux d’émission et que celui-ci est assuré par la seule volonté du Souverain et en fonction de ses besoins propres. 


BNS 2.0

Sophie Taeuber-Arp symbolise la BNS actuelle…


Son talent de danseuse lui ouvre les portes du cabaret Voltaire. Cependant elle doit utiliser un pseudonyme et danser masquée, car les danses pleines d’inventions, de caprices et de bizarreries qu’elle offre en spectacle, ne sont pas en accord avec l’École des Arts décoratifs de Zurich où elle enseigne de 1921 à 1929… https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Taeuber-Arp
Elle symbolise la décadence actuelle… et des tendances trans-humanistes suspectes trop friquées… alors que des millions meurent encore de faim


– Monte Verità: Utopie communautaire, anarchie naturiste, 1900s-1920s

Danseurs, psychiatres, poètes, artistes, anarchistes… : Rudolph von Laban, Mary Wigman, Herman Hesse, Gustav Landauer, Martin Buber, Émile Jacques-Dalcroze, Eric Mühsam, Otto Gross, Rudolf Steiner, Isadora Duncan, Hans Arp, Sophie Taeuber, Hans Morgenthaler, Fritz Pauli, Robert Schürch, Jakob Flach…….

I [02] – Perspectives fascistes: désillusion du corps social et faillite du corps collectif

– Foules futures, villes tentaculaires, propagande et aliénation, réalité et science-fiction. Poésie, littérature, cinéma: attirances, répulsions, fascination pour les Foules, 1890s-1930s

Émile Verhaeren (Les Villes tentaculaires, 1895), Ricciotto Canudo (Les transplantés – Les romans des foules nouvelles, 1913), Valentine de Saint-Point (Les Foules, 1911), Yakov Protazanov (Aelita, 1924), Fritz Lang (Metropolis, 1927), Leni Riefenstahl (La Lumière Bleue, 1932)

– Propagande, rhétorique et iconographie fascistes, chorégraphie des foules galvanisées, 1920s-30s

Leni Riefenstahl (Triomphe de la Volonté, 1935), Rudolph von Laban (Défilé des corporations Vienne, 1929. Direction de la danse au Ministère de la Propagande, 1934)

– Dystopies totalitaires, corps et corps social critiques: prémonitions, sciences-fictions, 1920s-30s

Alexandre Medvedkine (Ciné-train stalinien d’agit-prop, 1932. Le Bonheur, 1934), Sergei Eisenstein (Le Cuirassé Potemkine, 1925. Octobre, 1927), Yakov Protazanov (Aelita, 1924), Fritz Lang (Docteur Mabuse, 1922. Metropolis, 1927)

– Culte totalitaire du corps : corps sain, corps sportif, “l’homme de cristal”, 1930s-40s

El Lissitzky (Le coureur dans la ville, 1926), Eugen Mathias (Le corps masculin, 1931), Alexandre Rodtchenko (Place à la femme, 1935. Saut périlleux, Gymnastique rythmique, 1936), Lothar Rübelt (Jeux Olympiques ouvriers Vienne, 1931. Plongeon artistique, 1935), Leni Riefenstahl (Les dieux du stade – Olympia, 1936), Rudolf von Laban (Jeux Olympiques de Berlin, 1936), Joseph Mengele (expériences “médicales” dans les camps nazis, Auschwitz, 1943)

SECTION II – Muses mécaniques, imaginaires machiniques

I I [01] – Muses mécaniques, hybrides homme-machine

– Migrations, stratégies contestataires, Cabaret Voltaire, soirées Dada, ‘MERZabend’, 1910s-30s

Hugo Ball, Tristan Tzara, Hans Arp, Marcel Janco, Richard Huelsenbeck, Sophie Taeuber, Mary Wigman, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Kurt Schwitters

– Futurisme: transfert du sujet de l’art du corps féminin vers le corps machinique: Manifestes, théâtres, danses, concerts et soirées Futuristes, France-Italie, 1909-19

– Machines émotionnelles : ballets mécaniques, 1920s-30s

Fernand Léger + Dudley Murphy (Le Ballet mécanique, 1925), Alexandra Exter (Ballet Satanique, 1922. Aelita, 1924), Sophie Taeuber (Dada-Soirée, 1916-19. Marionnettes, 1918), Fortunato Depero (Marionnettes et costumes de ballet, 1915-30)

Source: http://adsina.free.fr/Sina090/DataBase_f/Body_Pr.html

Nous voulons une BNS 3.0


La BNS 2.0 est scandaleuse…


Scandales, la BNS soutient par exemple Apple CONTRE les horlogers suisses, investit dans le gaz de schiste américain CONTRE  le solaire suisse… etc
  •  L’exemple de Apple :
Investir 1.1 milliard dans une entreprise comme Apple, c’est contribuer à lui donner accès à des emprunts à taux négatifs pour mieux déployer ses projets qui donnent à réfléchir.
Voici l’évolution du titre de Apple. Il est littéralement boosté depuis janvier 2015…
Apple
A côté de la création de centres de collectes de données personnelles, Apple se lancerait dans le stockage de l’ADN grâce à l’i phone. Les échos relevait notamment que »Apple développerait une application pour permettre aux chercheurs de collecter plus facilement des données génétiques. »… Un peu effrayant tout de même non?
En misant presque exclusivement sur les transnationales américaines, la BNS participe à la guerre que livre cette industrie au reste du monde – y c à la Suisse- en lui donnant des armes économiques et financières (capitalisation boursière).
Le cas de Apple, l’ennemi potentiellement mortel de la Swatch est très révélateur. Apple qui menace aujourd’hui l’horlogerie suisse est soutenu par la Banque nationale suisse. On marche sur la tête!
Apple ce géant multiforme n’a le poids qu’il a que grâce aux marchés spéculatifs auxquels appartient la BNS. Cette entreprise est ainsi devenue plus lourde que le PIB de bon nombre de pays, qui lui ne peut être artificiellement dopé…
Bref, la BNS semble tourner le dos à la Suisse mais avec l’argent des suisses !!! Cherchez l’erreur !
Liliane Held-khawam
Solutions, une BNS 3.0

Parmi le comité devant la BNS à Berne, deux romands, MM P. Mottier, tout à gauche sur la photographie, et F. de Siebenthal, le 3ème en partant de la droite.


Explications plus philosophiques de l’ Université de Lausanne:   

La solution ci-dessous…


Remarque liminaire:


Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait. 
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.  
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines. 

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, l’ oeuvre humaine noble et digne n’est financée ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes.

MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.



Puisque, VU L’AUTOMATION GRANDISSANTE, les salaires ne suffisent pas pour acheter toute la production,



LA BNS 3.0




 peut combler la différence par l’émission d’un dividende périodique à tous les citoyens. 






VOIR ART.99a du projet


 
3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps.





De l’argent est avancé au producteur (industrie) par LA BNS 3.0 OU L’ OFFICE NATIONAL DU CRÉDIT OU LES BANQUES CANTONALES, pour la production de nouveaux biens, ce qui amène (flèche de gauche) un flux de produits étiquetés avec des prix et (flèche de droite), des salaires distribués aux employés.





La rencontre des consommateurs et des produits se fait chez le marchand, et lorsqu’un produit est acheté (consommé), l’argent qui avait été avancé au début de la production de ce produit retourne à sa source,

LA BNS 3.0

, ayant ainsi accompli sa fonction et terminé sa course dans le circuit financier, puisque le produit a atteint le consommateur.

 En tout temps, il y a une égalité entre les moyens d’achat entre les mains de la population, et les prix à payer pour les biens consommables mis en vente sur le marché.

 La création monétaire est actuellement volée (sic) par le système bancaire. 

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation. 

Libérons-nous des chaînes de la rareté…




Blaise Rossellat 
vous a identifié(e) ainsi que 18 autres personnes dans une publication.

Blaise a écrit : « “Il est très important que, collectivement, nous comprenions que nous disposons de droits politiques autrement plus étendus que la quasi-totalité des citoyens de ce monde. Nous ne devons pas nous priver d’en faire usage. L’ensemble de l’édifice politique suisse repose sur la solidité et de sa devise et de son économie, qui en constituent la colonne vertébrale. Son système social notamment se trouve au niveau où il est grâce à ce duo qui est à la fois l’épine dorsale et la moelle épinière du succès de notre modèle. Il est dès lors essentiel que nous, citoyennes et citoyens de ce pays, reprenions le contrôle de ce qui constitue notre «trésor commun»: l’émetteur de notre devise. Vous l’aurez compris, employer le terme monnaie revient à entrer dans la dérive que nous critiquons ici. La transformation de la BNS en une fédération de Coopératives Monétaires Cantonales constitue certainement le plus sûr moyen de s’assurer d’une part que nous maîtrisons le flux d’émission et que celui-ci est assuré par la seule volonté du Souverain et en fonction de ses besoins propres. Sans qu’il soit question ici de revenir à une couverture intégrale de notre devise par du métal précieux, nous devons très rapidement retrouver un niveau adéquat à la protection de notre économie en cas de grosse tempête monétaire. Actuellement avec un taux de couverture métal très insuffisante, la «maison suisse» est très exposée à un tsunami qui ne saurait tarder. Tout cela à cause d’une politique monétaire totalement opaque, conduite par des individus dont on ne sait pas grand-chose et dont on ne connaît surtout pas les liens avec les cliques londoniennes et new-yorkaises qui orchestrent cet énorme Ponzi. C’est un peu comme un poster publicitaire dont on est trop près. Il n’est plus possible de voir l’ensemble alors que, de loin, il est à ce point séduisant qu’on se laisse charmer. Ne nous y trompons pas, cet attrait hypnotique c’est celui de Ka dans le livre de la Jungle, il est mortel à terme. Nous devons, puisque nous en avons les moyens démocratiques, sonner la fin de la récréation. Il n’appartient qu’à nous de reprendre la main et de remettre de l’ordre dans ce bazar afin de faire perdurer le modèle de démocratie que les citoyens du monde entier nous envient. En suivant le modèle qui vous est ici proposé c’est non seulement une «République citoyenne» qui sortira renforcée des urnes mais c’est aussi la promesse d’une économie encore plus puissante puisque nous lui donnerons les moyens de prendre un virage énergétique qui sera crucial demain. Tout comme le sera la modernisation de nos infrastructures de transports qui, de leur côté assureront la fluidité de mouvements tant aux personnes qu’aux marchandises à l’intérieur de notre pays.” Extrait repris du livre “Réveillons-nous!” écrit par Patrick Dimier

http://l.facebook.com/l/qAQE5TMWXAQHrrCQpTxGQY63dSu-fIUg6lX6UsPfBjI2Ljg/www.reveillons-nous.ch »


Slogans possibles …

Expérience faites sur les marchés et les places publiques, quelques arguments courts et percutants:


Loyers moins chers avec monnaie-pleine ! 
Moins de chômage avec monnaie-pleine !
Moins de dettes avec monnaie-pleine !
Moins d’inégalités avec monnaie-pleine !
Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !
Nous, le Souverain, battons monnaie !La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons !

Austérité ? Stop !

Profits distribués / Pertes privées !

Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle


de G.M.

déspéculer l’épargne !

notre argent, notre choix !

resécuriser le Franc suisse !


Images:




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