Débâcle de la Caisse d’épargne de Thoune, la liquidation est achevée. 6300 épargnants y auront laissé plus du tiers de leurs avoirs !

Faudra-t-il vraiment une 3ème faillite de l’ Union de Banques Suisses pour que l’on comprenne la ruse et la cupidité maladive du système actuel ?

La première faillite avec LTCM, la seconde avec les subprimes, la 3ème peut être évitée en votant oui à monnaie pleine.

Cette “fusion” de l’Union de Banques Suisses avec la Société de Banque Suisse (SBS), pour cacher une première immense faillite de l’UBS,  commence à dater, puisqu’elle a eu lieu en 1998, puis  un sauvetage in extremis en 2008. Un ouvrage en relate les faits , l’auteur, Georges Blum, alors président du conseil d’administration de l’un des deux établissements, la SBS, après en avoir été le  CEO.

Marcel Ospel avait succédé à Blum en tant que CEO lorsque lui-même avait pris la présidence du conseil d’administration, en avril 1996.

Les  directions « centrées sur leur intérêts et ambitions personnels, ce qui était source de conflits et de rivalités.» Pour à l’ex-futur patron d’UBS… : « Marcel Ospel était de loin le plus agressif. D’une ambition implacable, il ne pouvait attendre de prendre le contrôle des opérations de la banque et ne supportait aucune ingérence. Tous les moyens étaient bons pour lui de s’imposer comme le dauphin désigné et écarter de son chemin tout obstacle à son ascension, d’où également son hostilité ouverte à mon égard.»

Marcel Ospel  à la tête d’UBS, mène la banque à une quasi-faillite, sans oublier le grounding ou faillite totale de Swissair en 2001. 
Source:
*Société de Banque Suisse – Union de Banques Suisses, La vérité et le pourquoi de cette fusion, par Georges Blum, Favre, 2015
Quid du risque systémique sur les monnaies ?
Monnaie-pleine rend le franc suisse plein, c’est à dire protégé par toute la valeur de toute la Suisse et la BNS, ce qui n’est pas le cas actuellement.
http://aaapositifs.ch/mon-compte-en-banque-est-garanti-jusqua-chf-100-000-vraiment/
Notamment après la crise des pays émergents et la faillite à milliards de Long Term Capital Management et de l’UBS reprise par la SBS en 1998, une réforme inefficace s’est réalisée par les accords de Bâle 2, soit en droit européen par les Directives 2006/48/EC et 2006/49/EC .

Après la crise des subprime, l’UBS a fait une 2ème faillite, sauvée in extremis par les contribuables suisses, qui le paient encore vu que l’UBS ne paie presque plus d’impôts vu l’amortissement des dettes, les amendes pénales et civiles et les pertes gigantesques toujours possibles… et devrait respecter Bâle 3 … http://www.bis.org/bcbs/basel3_fr.htm qui sont des mesures insuffisantes. Selon Myret Zaki, c’est la FED qui a finalement sauvé provisoirement l’UBS…

Que se passe-t-il quand une banque fait faillite ?

Pully / Lausanne


Le 19 septembre 2014, la Banque Privée Espírito Santo SA, située dans les anciens locaux de Tetra-Laval, est mise en faillite. Plus de 60 employés sont «évacués» en quelques minutes. Deux ans plus tard, ils attendent toujours leurs indemnités et salaires. Silence du côté du liquidateur.

par Nina Brissot

«Un traumatisme grave!» C’est ainsi qu’un groupe d’anciens de la banque, qui s’est confié au Régional, qualifie le moment où leur congé leur a été signifié et que, pour quitter leur poste, ils ont eu quelques minutes pour emporter leurs affaires personnelles, escortés d’un agent de sécurité jusqu’à la sortie de la banque. «Non seulement nous avons été traités comme des malfrats mais depuis, et cela malgré de nombreuses relances, personne ne daigne nous informer, critiquent ces cadres. Le liquidateur nommé, Carrard consulting, reste muet comme une carpe, nous n’avons touché ni salaires ni indemnités» Et l’un des anciens cadres de préciser: «Au moment de sa mise en faillite, la banque disposait de plusieurs dizaines de millions de liquidités. Il faut maintenant payer des intérêts négatifs (charges des banques pour garder l’argent) auprès des divers établissements où les fonds sont déposés». Des critiques qui prennent même la forme d’une grosse colère: «À la détresse mal vécue par beaucoup, s’ajoute une révolte montante contre une machinerie qui ne considère pas l’humain», fustige encore un des employés licenciés.

Une décision hâtive?

Le 19 septembre 2014, la Finma (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) décide d’ouvrir une procédure de faillite à l’encontre de la Banque Privée Espirito Santo SA (BPES). Cette banque s’était mise en liquidation volontaire depuis le mois de juillet. La décision faisait suite à la faillite de son actionnaire au Luxembourg. «Cette décision était hâtive vu que la BPES ne représentait aucun risque systémique» soulignent les plaignants. Face à cette décision, les employés licenciés doivent s’adresser au liquidateur afin d’obtenir le paiement de leurs salaires et indemnités. Pourtant, deux ans plus tard, les choses en sont toujours au même point.

Quelles priorités?

Lors d’une faillite, les salaires sont des créances de 1er rang. Dans ce cas pourtant, la Finma a, selon la loi, choisi de rembourser d’abord un 2e rang, à savoir les épargnants dont les dépôts sont garantis jusqu’à hauteur de 100’000 frs par compte. Ce paiement est, si besoin, garanti par un fonds spécial. Lors de sa mise en faillite, la banque disposait encore de plusieurs dizaines de millions de liquidités. La Finma communique qu’après inventaire, les liquidités à disposition de la masse en faillite au 31 décembre 2015 s’élevaient à 65,7 millions, auxquels viennent s’ajouter 11 millions de crédits recouvrés (sur 122), 1 million de la vente du mobilier et œuvres d’art, 5 millions de dollars sur 13 millions garantis par une banque de Dubaï et le produit de vente de titres pour 8,5 millions. Des montants aujourd’hui déposés dans des banques et pour lesquels des intérêts négatifs sont facturés. La question est donc: pourquoi ne pas effectuer un paiement anticipé partiel des créances indiscutablement en 1er rang? Le liquidateur, lui même rémunéré directement sur la masse en faillite, (6,3 millions au 31 janvier 2016) comme le relève un membre du groupe, n’a aucun intérêt à faire accélérer les choses. Aux ex-employés, il est rétorqué que le liquidateur ne peut rien faire tant que le traitement de la totalité des créances (état de collocation) n’est pas terminé.

Et la caisse de pension?

Le retard dans cette liquidation bloque également la distribution finale aux assurés de plus de 9 millions de francs d’excédents de la caisse de pension. Les avocats de clients lésés de la BPES, au Luxembourg et en Suisse, ont réussi à empêcher cette distribution. Là encore, les ex-employés révoltés précisent: «La caisse de pension était totalement indépendante de la banque et la procédure de blocage utilisée à son encontre est inadmissible. Pourquoi cette léthargie persiste-t-elle? Pourquoi est-ce que rien ne bouge? Pourquoi ne recevons- nous aucune information?» Les lésés se disent à bout de patience.

L’avis des liquidateurs

Rien à dire! Au bureau Carrard consulting, on nous renvoie poliment vers la Finma, seule habilitée à donner des informations. Le sort des ex-employés est entre leurs mains. Contactée à son tour, la Finma répond, par la voix de Tobias Lux: «La prochaine étape significative de la faillite de BPES est le dépôt de l’état de collocation. Ce document détermine les dettes de la banque au jour de la faillite. Pour l’établir, le liquidateur de la faillite traite actuellement les livres comptables de la banque ainsi que les plus de 2’000 prétentions que lui ont adressées des créanciers suite à la faillite». Et Tobias Lux de poursuivre: «Dès que l’état de collocation sera arrêté, une répartition provisoire des actifs – ils s’élevaient à env. 65 millions de frs à la fin 2015 –, notamment aux employés dont les créances ne sont pas contestées, devient possible».

Un an après l’inventaire des disponibilités, aucune date n’est avancée pour la suite de la procédure. Il semble donc que les ex-employés vont devoir encore s’armer de patience et espérer qu’il restera quelque chose pour eux lorsque l’état de collocation sera enfin déposé.



Plus de commentaires :

Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon pour le peuple et moral.
Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir,  http://www.wir.ch/fr/ , qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients…

http://desiebenthal.blogspot.ca/2014/12/le-conseil-federal-suisse-admet-le.html

En récapitulation, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux…
Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )… 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/les-epargnants-premiers-perdants.html

En une seconde, lors de cette création “magique”, ils assument un maximum de graves fautes qui nous volent tous, sauf eux qui se paient la part du lion, ce sont des contrats léonins, et de plus en plus vu les exponentielles dans le temps…
Ils nous volent aussi notre temps, nos épargnes, nos lignées…
Ce système arrive en fin de course, il n’a tenu que par la croissance démographique et c’est l’une des raisons des fortes migrations inhumaines favorisées par ce système qui a besoin d’esclaves pour se maintenir.
Les politiques de rigueur exigent le remboursement de ces montants, donc leurs destructions, ce qui aggrave la crise.

Juridiquement, qui est le vrai propriétaire des montants ex nihilo créés puis détruits ?
Historiquement, ils ont fait croire qu’il y avait plus de lingots de métaux précieux qu’en vérité ( mensonges), puis on fait des reçus sur ce néant ( Faux dans les titres, puis fausse comptabilité ), puis se sont associés ( vols en bandes organisées ), puis ont pris de forts intérêts ( péché mortel selon Vix pervenit sur ce néant ( donc des taux infinis ), vols par astuce, puis on exigé des faillites par cupidité maladive, ce qui tue les plus faibles… voir https://monnaie.wikispaces.com/Cr%C3%A9ation+mon%C3%A9taire A gauche, chez Étienne Chouard, les 2 piles des livres des économistes ayant écrit sur la création monétaire par les banques privées. La pile de droite (2 livres) est celle des (2) “économistes” (Paul Jorion qui s’est inspiré d’ Helmuth Creutz) qui considèrent que les banques commerciales ne créent pas de monnaie. Helmut Creutz pourtant démontre l’horreur économique des taux d’intérêts qui volent à chaque cycle de contrats 99% de la population…

http://desiebenthal.blogspot.com/2015/07/liberer-largent-de-linflation-et-des.html


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/08/confessions-of-swiss-banker.html

David P-Vincent a partagé un lien.
Pourquoi l’initiative Monnaie Pleine ne concerne pas les comptes d’épargne ?
Voici que depuis quelques jours, les opposants se sont tournés vers une autre muraille pour peindre un autre diable : les comptes d’épargnes ne seraient pas protégés en cas d’acceptation par le peuple suisse de l’initiative le 10 juin 2018.
La raison est simple et l’explication nous est fournie directement par la Banque nationale suisse : « La masse monétaire M1 est constituée généralement d’actifs financiers qui peuvent être utilisés directement comme moyens de paiement. Quant aux masses monétaires M2 et M3, elles comprennent les actifs financiers dont la fonction première est celle de réserve de valeur, et non de moyens de paiement. ».
Ainsi, il existe une différence entre ce que nous appelons communément les « comptes courants » et les « comptes d’épargne ». Seul les « comptes courants » servent en tant que moyen de paiement alors que les « comptes d’épargne » servent de réserve (de conservation ?) de valeur.
Monnaie Pleine propose que les comptes de paiement soient sortis du bilan de la banque afin de les protéger en cas de faillite de la banque. Ceux-ci seront transformé en compte de titre sur les obligations de caisse de la BNS. Nos comptes courants seront ainsi en monnaie légale. Cela ne concerne donc pas les comptes d’épargne.
Alors que les comptes courants seraient protégés avec monnaie pleine, les comptes d’épargne ne le seraient pas ?
Les dispositions législatives actuelles ne sont pas modifiées par l’initiative Monnaie Pleine. Ainsi, conformément à la loi et aux explications disponibles sur le site d’EsiSuisse ( https://www.esisuisse.ch/fr/reponses-a-vos-questions ), les comptes d’épargnes ne seront ni plus, ni moins protégés avec ou sans l’initiative Monnaie Pleine.
Le vrai scandale est ailleurs.
Quand on parle d’épargne, on pense généralement à ce que l’on arrive à mettre de côté à la fin du mois (pour ceux qui y arrivent). On ne pense pas que l’épargne c’est également une partie de ce qui nous est retiré tous les mois sur le salaire afin d’alimenter les retraites.
Ces sommes sont colossales aujourd’hui mais il est difficile de les évaluer. En effet, la lecture du document « Monnaie centrale et masses monétaires M1, M2 et M3 » disponible sur le site de la BNS nous apprend à la page 11 du document (page 13 dans Adobe Reader) que les fonds de la prévoyance liée ont été exclus des masses monétaires.
Obliger par la loi le prélèvement des cotisations dont la destinée et l’utilisation sont opaques, dont la quantité est exclus des statistiques monétaires et qui alimente la finance de l’ombre (shadow banking), voici un vrai scandale !
Mais ceci est un autre sujet qui ne concerne pas l’initiative Monnaie Pleine.
Pour faire une analogie, l’initiative Monnaie Pleine est comme obliger la ceinture de sécurité ; ça n’empêche ni les chauffards, ni les alcooliques au volant, ni les excès de vitesse mais ça retient en cas de choc. Parler de l’état des routes, de la qualité des rails de sécurité ou de l’état de certaines épave roulantes ou polluantes est hors sujet.

https://www.esisuisse.ch/fr/reponses-a-vos-questions


Un banquier suisse, votre serviteur,  explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.
Vidéo Facebook :
https://www.facebook.com/LePeupleEstRoi/videos/vb.152656254942354/398971633644147/?type=3&theater
Tiré de l’émission “Qu’est-ce qu’elle a ma girl” de becurioustv.com.


 La suite de la démonstration est encore plus précise, particulièrement entre 10:00 et 13:00 ! 

La pression monte !


http://desiebenthal.blogspot.com/2015/08/universite-de-fribourg-la-monnaie-bien.html

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    desiebenthal.blogspot.com/2014/…/le-conseil-federal-suisse-admet-le.ht…




    13 déc. 2014 – 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national …

    François de Siebenthal: Soutenir la monnaie-pleine en …

    desiebenthal.blogspot.com/…/soutenir-la-monnaie-pleine-en-votant.html




    17 avr. 2015 – Déposé par : Geri Müller (Verts) Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), …

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    19 nov. 2013 – 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national …

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    5 févr. 2010 – 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national …



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