Les étudiants canadiens, comme ceux de nombreux pays, ont raison de se plaindre des dettes à intérêts qui remplacent les bourses.
Les banquiers, par leurs dettes infernales, détruisent les démocraties.
TOUJOURS PLUS DE TAXES POUR PAYER LES ABUS DES FINANCIERS
Canada: On donne aux juges le mandat de forcer les profs à enseigner. On
donne aux policiers le mandat de casser les manifestations. Et le
pouvoir politique cautionne le tout d’un silence qui en dit long.
donne aux policiers le mandat de casser les manifestations. Et le
pouvoir politique cautionne le tout d’un silence qui en dit long.
Alors que des cônes orange bloquent constamment nos ponts, on en
entend qui sont prêts à envoyer l’armée pour faire dégager des étudiants
qui en bloquent un. On parle de faire
ouvrir les écoles de force.
entend qui sont prêts à envoyer l’armée pour faire dégager des étudiants
qui en bloquent un. On parle de faire
ouvrir les écoles de force.
Le gouvernement a emprunté PAR EXEMPLE 37 milliards $ à un taux de 1043% ( plus de mille pour-cent, SIC 1’000, MILLE… ), voir LA démonstration ci-dessous…
Dans son rapport de novembre 1993,
le vérificateur général du Canada disait que sur la dette nette
de 423 milliards $ accumulée par le gouvernement canadien de
1867 à 1992, seulement 37 milliards $ avaient été dépensés pour
des biens et services, alors que le reste (386 milliards $, ou
91% de la dette) consistait en frais d’intérêt, ce qu’il a coûté
au gouvernement pour emprunter ce 37 milliards $ (c’est comme si
le gouvernement avait emprunté ce 37 milliards $ à un taux de 1043%!).
En novembre 1995, une étude du Mouvement Desjardins arrivait à
la même conclusion: sur la dette fédérale de 543 milliards $ en
date du 31 mars 1995, 487 milliards $ (ou 90%) sont le résultat
d’intérêts composés. En d’autres mots, le capital dépensé pour
des biens et services a déjà été remboursé plus de dix fois!
le vérificateur général du Canada disait que sur la dette nette
de 423 milliards $ accumulée par le gouvernement canadien de
1867 à 1992, seulement 37 milliards $ avaient été dépensés pour
des biens et services, alors que le reste (386 milliards $, ou
91% de la dette) consistait en frais d’intérêt, ce qu’il a coûté
au gouvernement pour emprunter ce 37 milliards $ (c’est comme si
le gouvernement avait emprunté ce 37 milliards $ à un taux de 1043%!).
En novembre 1995, une étude du Mouvement Desjardins arrivait à
la même conclusion: sur la dette fédérale de 543 milliards $ en
date du 31 mars 1995, 487 milliards $ (ou 90%) sont le résultat
d’intérêts composés. En d’autres mots, le capital dépensé pour
des biens et services a déjà été remboursé plus de dix fois!
Tout
cela pour démontrer que tout intérêt demandé sur de l’argent
créé, même à un taux de 1%, est de l’usure, un vol, une
injustice.
cela pour démontrer que tout intérêt demandé sur de l’argent
créé, même à un taux de 1%, est de l’usure, un vol, une
injustice.
La dette des États-Unis suit la même courbe que celle du Canada, mais avec des nombres dix fois plus gros:
Comme
c’était le cas pour le Canada, les premières hausses
significatives de la dette publique des États-Unis ont eu lieu
durant les périodes de guerre: Guerre Civile américain
(1861-65), Première et Deuxième Guerres mondiales. De 1975 à
1986, la dette est passée de 533 milliards $ à 2073 milliards $.
En 2004, cette dette atteint les 7000 milliards $.
Pour la même période, 1975-1986, la dette du Canada a donc
augmenté plus rapidement que celle des États-Unis (9,3 fois pour
le Canada, contre 3,8 fois pour les États-Unis). L’explication: les
taux d’intérêts étaient plus hauts au Canada durant la même période.
c’était le cas pour le Canada, les premières hausses
significatives de la dette publique des États-Unis ont eu lieu
durant les périodes de guerre: Guerre Civile américain
(1861-65), Première et Deuxième Guerres mondiales. De 1975 à
1986, la dette est passée de 533 milliards $ à 2073 milliards $.
En 2004, cette dette atteint les 7000 milliards $.
Pour la même période, 1975-1986, la dette du Canada a donc
augmenté plus rapidement que celle des États-Unis (9,3 fois pour
le Canada, contre 3,8 fois pour les États-Unis). L’explication: les
taux d’intérêts étaient plus hauts au Canada durant la même période.
Qu’est-ce qu’un milliard?
Quand
nous parlons de millions et de milliards, nous parlons de très
grosses sommes, qui sont peut-être difficiles à se représenter:
Il y a un milliard de secondes, la première bombe atomique
n’avait pas encore fait explosion. Il y a un milliard de
minutes, le Christ était encore sur la terre. Et pour dépenser
un milliard de dollars, un client devrait dépenser 100 $ à la
minute pendant 19 ans.
nous parlons de millions et de milliards, nous parlons de très
grosses sommes, qui sont peut-être difficiles à se représenter:
Il y a un milliard de secondes, la première bombe atomique
n’avait pas encore fait explosion. Il y a un milliard de
minutes, le Christ était encore sur la terre. Et pour dépenser
un milliard de dollars, un client devrait dépenser 100 $ à la
minute pendant 19 ans.
Mais
quand nous parlons de la dette des Etats-Unis, ce n’est pas de
milliards qu’il faut parler, mais de milliers de milliards, ou
trillions (1 suivi de 12 zéros). En 1986, la dette des
Etats-Unis était de 2 trillions $. 2 trillions de billets de 1 $
placés bout à bout feraient 186 millions de milles de long (300
millions de kilomètres), soit de la terre au soleil
aller-retour. Si une personne avait à dépenser 2 trillions $ à
un taux de 1900 $ à la minute, cela lui prendrait 2000 ans. En 1981,
lorsque la dette des Etats-Unis atteignit le cap du premier
trillion de dollars, le Président Reagan illustra ce chiffre par
cette comparaison: «Si vous aviez dans votre main une pile de
billets de 1000 $ de seulement 4 pouces (10 cm) de hauteur, vous
seriez millionnaire. Un trillion de dollars représente une pile
de billets de 1000 $ de 67 milles (107 kilomètres) de hauteur.»
quand nous parlons de la dette des Etats-Unis, ce n’est pas de
milliards qu’il faut parler, mais de milliers de milliards, ou
trillions (1 suivi de 12 zéros). En 1986, la dette des
Etats-Unis était de 2 trillions $. 2 trillions de billets de 1 $
placés bout à bout feraient 186 millions de milles de long (300
millions de kilomètres), soit de la terre au soleil
aller-retour. Si une personne avait à dépenser 2 trillions $ à
un taux de 1900 $ à la minute, cela lui prendrait 2000 ans. En 1981,
lorsque la dette des Etats-Unis atteignit le cap du premier
trillion de dollars, le Président Reagan illustra ce chiffre par
cette comparaison: «Si vous aviez dans votre main une pile de
billets de 1000 $ de seulement 4 pouces (10 cm) de hauteur, vous
seriez millionnaire. Un trillion de dollars représente une pile
de billets de 1000 $ de 67 milles (107 kilomètres) de hauteur.»
La pointe de l’iceberg
Si
les dettes des gouvernements représentent des sommes énormes,
elles ne représentent que la pointe de l’iceberg: en plus des
dettes publiques, il existe aussi les dettes privées (individus
et compagnies)! Ainsi, en 1994, la dette totale du Canada était
de 2800 milliards $, avec moins de 600 milliards $ d’argent en
circulation. Et et 1992, aux Etats-Unis, la dette publique était
de 4000 milliards $ (4 trillions $), et la dette totale, 16
trillions $, avec seulement 950 milliards $ d’argent en
circulation.
les dettes des gouvernements représentent des sommes énormes,
elles ne représentent que la pointe de l’iceberg: en plus des
dettes publiques, il existe aussi les dettes privées (individus
et compagnies)! Ainsi, en 1994, la dette totale du Canada était
de 2800 milliards $, avec moins de 600 milliards $ d’argent en
circulation. Et et 1992, aux Etats-Unis, la dette publique était
de 4000 milliards $ (4 trillions $), et la dette totale, 16
trillions $, avec seulement 950 milliards $ d’argent en
circulation.
Le service de la dette
En
1996, le gouvernement canadien a dépensé 49 milliards $ pour
payer l’intérêt sur la dette, soit environ un tiers des revenus
du gouvernement. Pour financer cette dette, le gouvernement émet
des obligations, dont la très grande partie est achetée par les
banques et autres institutions financières.
1996, le gouvernement canadien a dépensé 49 milliards $ pour
payer l’intérêt sur la dette, soit environ un tiers des revenus
du gouvernement. Pour financer cette dette, le gouvernement émet
des obligations, dont la très grande partie est achetée par les
banques et autres institutions financières.
Concernant la vente de ces obligations aux banques, le gouvernement est un vendeur
imbécile: il ne vend pas ses obligations aux banques, il en
fait cadeau, puisque ces obligations ne coûtent absolument rien
aux banques, car elles créent l’argent pour les acheter. Non
seulement les banques obtiennent ces obligations pour rien, mais
elles en retirent de l’intérêt (payé par les taxes des
contribuables).
imbécile: il ne vend pas ses obligations aux banques, il en
fait cadeau, puisque ces obligations ne coûtent absolument rien
aux banques, car elles créent l’argent pour les acheter. Non
seulement les banques obtiennent ces obligations pour rien, mais
elles en retirent de l’intérêt (payé par les taxes des
contribuables).
Est révélateur sur ce sujet l’échange qui eut lieu entre M. Wright Patman (photo de gauche),
Président du Comité de la Chambre des Représentants des
Etats-Unis sur la Banque et le Numéraire, et M. Marriner Eccles (photo de droite),
Président de la «Federal Reserve Board» (Banque centrale des
Etats-Unis), le 30 septembre 1941, au sujet de la création de 2
milliards $ par la «Réserve Fédérale»:
Président du Comité de la Chambre des Représentants des
Etats-Unis sur la Banque et le Numéraire, et M. Marriner Eccles (photo de droite),
Président de la «Federal Reserve Board» (Banque centrale des
Etats-Unis), le 30 septembre 1941, au sujet de la création de 2
milliards $ par la «Réserve Fédérale»:
Patman: «Où avez-vous pris l’argent pour acheter ces 2 milliards $ d’obligations du gouvernement?»
Eccles: «Nous les avons créés.»
Patman: «Avec quoi?»
Eccles: «Avec le droit d’émettre du crédit, de l’argent.»
Patman: «Et il n’y a rien d’autre en arrière, sauf le crédit du gouvernement.»
Eccles: «Nous avons les obligations du gouvernement.»
Patman: «C’est exact, le crédit du gouvernement.»
La solution: un argent sans dette créé par la société
Cela
nous met sur la piste de la solution au problème de la dette:
si les obligations sont basées sur le crédit du gouvernement,
pourquoi le gouvernement a-t-il besoin de passer par les banques
pour faire usage de son propre crédit?
nous met sur la piste de la solution au problème de la dette:
si les obligations sont basées sur le crédit du gouvernement,
pourquoi le gouvernement a-t-il besoin de passer par les banques
pour faire usage de son propre crédit?
voir aussi: Thomas Edison
Ce
n’est pas le banquier qui donne la valeur à l’argent, mais le
crédit du gouvernement, de la société. La seule chose que fait
le banquier dans cette transaction, c’est d’apporter une
écriture, des chiffres, qui permettent au pays d’utiliseer sa
propre capacité de production, de faire usage de ses propres
richesses.
n’est pas le banquier qui donne la valeur à l’argent, mais le
crédit du gouvernement, de la société. La seule chose que fait
le banquier dans cette transaction, c’est d’apporter une
écriture, des chiffres, qui permettent au pays d’utiliseer sa
propre capacité de production, de faire usage de ses propres
richesses.
L’argent
n’est pas autre chose que cela: un chiffre. Un chiffre qui
donne droit aux produits. L’argent n’est qu’un signe, une
création de la loi (Aristote). L’argent n’est pas la richesse,
mais le signe qui donne droit à la richesse. Sans produits,
l’argent n’a aucune valeur. Alors, pourquoi payer pour des
chiffres? Pourquoi payer pour ce qui ne coûte rien à fabriquer?
n’est pas autre chose que cela: un chiffre. Un chiffre qui
donne droit aux produits. L’argent n’est qu’un signe, une
création de la loi (Aristote). L’argent n’est pas la richesse,
mais le signe qui donne droit à la richesse. Sans produits,
l’argent n’a aucune valeur. Alors, pourquoi payer pour des
chiffres? Pourquoi payer pour ce qui ne coûte rien à fabriquer?
Et
puisque cet argent est basé sur la capacité de production de la
société, cet argent appartient aussi à la société. Alors,
pourquoi la société devrait-elle payer les banquiers pour
l’usage de son propre argent? Pourquoi payer pour l’usage d’un
bien qui nous appartient? Pourquoi le gouvernement n’émet-il pas
directement son argent, sans passer par les banques?
puisque cet argent est basé sur la capacité de production de la
société, cet argent appartient aussi à la société. Alors,
pourquoi la société devrait-elle payer les banquiers pour
l’usage de son propre argent? Pourquoi payer pour l’usage d’un
bien qui nous appartient? Pourquoi le gouvernement n’émet-il pas
directement son argent, sans passer par les banques?
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à
intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du
néant, c’est à dire de la fausse monnaie, selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à
intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du
néant, c’est à dire de la fausse monnaie, selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
Entre
1946 et 1990, aux États-Unis, les revenus d’intérêts sont passés de 3,6
à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s’est accru dans une
proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un
rapport de 1 à 25,7, si bien que l’indice de déflation du PNB a grimpé
dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une
proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté
selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 (sic).
1946 et 1990, aux États-Unis, les revenus d’intérêts sont passés de 3,6
à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s’est accru dans une
proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un
rapport de 1 à 25,7, si bien que l’indice de déflation du PNB a grimpé
dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une
proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté
selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 (sic).
Si
de nombreux économistes ont écrit au sujet de la « poussée des salaires
», la « poussée des intérêts et des impôts » n’est jamais mentionnée
dans les manuels d’économie…
de nombreux économistes ont écrit au sujet de la « poussée des salaires
», la « poussée des intérêts et des impôts » n’est jamais mentionnée
dans les manuels d’économie…
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