Aujourd’hui dans la joie de la résurrection, nous nous souvenons du rappel à Dieu, il y a 20 ans, de Jean Ousset,
le fondateur de la « Rue des Renaudes ». Il aura donné sa vie en
serviteur pour le bon combat et le seul roi qui puisse répondre à nos
désirs de bonheur : le Christ Roi. Il aura été un courageux « gardien de l’âme française » !
le fondateur de la « Rue des Renaudes ». Il aura donné sa vie en
serviteur pour le bon combat et le seul roi qui puisse répondre à nos
désirs de bonheur : le Christ Roi. Il aura été un courageux « gardien de l’âme française » !
L’actualité d’un gouvernement de la France qui a perdu
tout sens de la nature humaine et de ce qui est bon pour l’homme,
mobilise enfin certains de nos concitoyens pour rechercher sur quoi
fonder une vraie sociabilité dans un pays divisé de croyance. La
Doctrine Sociale de l’Eglise est redécouverte par les nouvelles
générations comme étant finalement le seul « corpus cohérent » qui
résiste à l’expérience et à la raison.
tout sens de la nature humaine et de ce qui est bon pour l’homme,
mobilise enfin certains de nos concitoyens pour rechercher sur quoi
fonder une vraie sociabilité dans un pays divisé de croyance. La
Doctrine Sociale de l’Eglise est redécouverte par les nouvelles
générations comme étant finalement le seul « corpus cohérent » qui
résiste à l’expérience et à la raison.
Nous vous proposons pour stimuler votre zèle « d’acteur ardent » au service de la Cité de relire son appel à l’action lors du congrès de Lausanne en 1976.
C’est plus que jamais actuel et pertinent pour maintenant. Comment face
à l’esprit dialectique du « monde », incarner la doctrine dans les
faits par la culture et l’amitié ? Comment rejoindre les humbles et ceux
qui se croient perdus ? Comment aller « aux périphéries » pour
reprendre l’expression du Pape François et « aller au large » ?
C’est plus que jamais actuel et pertinent pour maintenant. Comment face
à l’esprit dialectique du « monde », incarner la doctrine dans les
faits par la culture et l’amitié ? Comment rejoindre les humbles et ceux
qui se croient perdus ? Comment aller « aux périphéries » pour
reprendre l’expression du Pape François et « aller au large » ?
“[…] Me comprendrez-vous si je vous dis : n’ayez aucune ambition personnelle !! N’ayez
même pas l’ambition des organismes ou des groupes auxquels il vous sera
donné d’appartenir. N’ayez que l’ambition (mais inlassable et
ingénieuse celle-là) de la Cause à laquelle ces organismes ou ces
groupes, comme vous-mêmes, ont le devoir strict de s’ordonner !Dès lors, sachez travailler inlassablement,
judicieusement ! Non par désir d’érudition, ou pour pouvoir briller
selon le monde. Il n’en paye pas le prix que ça coûte. Mais travaillez
pour être harmonieusement forts au service de cette Cause qui aura tant
besoin de vous pour être salvatrice.Et pourtant, ne vous prenez pas au sérieux ! Croyez m’en c’est la seule façon sérieuse d’être vraiment sérieux.Sachez rire, comme il importe de savoir rire. Sérieusement
! Harmonieusement ! Vous n’avez pas le droit de laisser supposer autour
de vous que la très sérieuse doctrine que vous professez est une
doctrine assommante et de perpétuel souci. Une doctrine qui empêcherait
de s’enthousiasmer pour toutes formes de l’universalité du Beau !! […]Moquez-vous d’un renom qui ne s’attacherait qu’à vous-même !! Ceux
qui en sont épris sont tellement ridicules ! Seuls à ne pas le voir !
Et cette passion est un obstacle à se renouveler en cherchant à faire
mieux !Supportez qu’on vous calomnie !! Et
que vos amis eux-mêmes vous desservent !! C’est prévu dans l’Evangile.
N’ayez crainte ! C’est un coup à prendre !! On s’y habitue très vite !!
Ne perdez pas un temps précieux à vous débroussailler de ces ronces-là.Courrez droit au but, à l’essentiel ! Au réellement sauveur, au plus beau, au plus grand et au plus parfait amour !!! Vous verrez comme c’est plus passionnant, plus grisant, plus tonique, plus consolant.Détestez l’esprit de boutique, de classe, de secte, de chapelle !! Vous
valez mieux que ça !! Et la cause qui a besoin de vous a d’autres
dimensions ! Ne soyez pas des « exilés dans votre patrie » ! Ne vous
laissez pas confiner, même par vos amis !!Et peu importe si ceux que
vous accueillerez à vos assises n’y viennent que pour vous desservir
!!Continuez ! Allez de l’avant ! Et laissez-les se nourrir de vos
miettes !! Soyez sans rancune !! Le succès de la cause en dépend. (Cela
aide de le savoir ! Et d’y croire !!)Soyez les infatigables et scrupuleux serviteurs d’un amour digne de ce nom « Semper idem ». Car, ainsi qu’on la fort bien dit, « les ignorances du coeur sont sans remède ». Ne l’oubliez jamais ! Prenez-y garde !« Etre le serviteur de son idée, disait Psichari, ce n’est pas donné à tout le monde ».Soyez de ces serviteurs là !Sachez que la connaissance n’est rien si elle ne s’épanouit pas en ferveur et en piété. Plus
que jamais, soyez persuadés que tout maître de vérité sera malgré tout
un mauvais maître s’il n’a pas souci d’être en même temps et plus encore
un maître d’admiration et de contemplation.Soyez les inlassables et
scrupuleux serviteurs d’un amour qui mérite vraiment ce nom. « Semper
idem » !Gardez-vous bien surtout de
rallier le troupeau de ces « orthodoxes » qui manifestent d’autant plus
leur « orthodoxie » en paroles qu’ils trouvent dans cette orthodoxie
toute verbale leur justification de ne rien faire !! Puisque
tout ce qui s’offre à leur rigueur leur semble indigne par là même sous
prétexte (toujours facile à dénicher) d’une imperfection quelconque :
insuffisance des chefs, insuffisance des directives, insuffisance de
l’organisation, insuffisance des interventions, des animateurs, de la
troupe !!! etc. Ce qui fait que ces passionnés apparents de la plénitude
du TOUT, en réalité ne font RIEN ; et que (par surcroît) on les trouve
assidus à toutes les inutilités, stupidités ou fadaises d’une société
qu’ils critiquent et condamnent pourtant mieux que quiconque.Et cependant prenez bien garde d’écarter qui que ce soit, a priori, ou par système !!! […] Non l’esprit de parti (donc) mais le patriotisme !! Et
pour que ce patriotisme ne soit pas qu’un patriotisme de pur principe,
strictement idéal, sans la connaissance et sans l’amour hautement
personnalisés de cette vraie et non interchangeable patrie qui est la
vôtre : soyez des passionnés de l’étude de son histoire !!
Recherchez la jouissance quasi organique de se sentir (à en vivre, à en
souffrir, à en mourir) les fils, indignes certes, mais non
moins tributaires de cette vie nationale qui, du tréfonds des âges, VOUS
a, NOUS a privilégiés ! […]”
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