Michael Hesemann présente une lettre sur un complot de la
franc-maçonnerie contre les monarchies et l’Eglise trouvée aux Archives secrètes du Vatican

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L’excellent site www.OnePeterFive.com commente la mise au jour d’une lettre consultée par un historien allemand de l’Eglise catholique, le Dr Michael Hesemann, dans les Archives secrètes du Vatican sur lesquelles il travaille depuis 2009. Il s’agit d’une lettre datée du 8 novembre 1918 et portant la signature de l’archevêque de Cologne d’alors, le cardinal Felix von Hartmann, et destinée au nonce apostolique en Allemagne, Mgr Eugenio Pacelli – le futur pape Pie XII. Elle évoque un complot de la franc-maçonnerie en vue de détruire les monarchies et l’Eglise.

Ecrite à la main, la lettre est partiellement reproduite sur le site OnePeterFive, la reproduction complète n’ayant pas été autorisée. Mais la journaliste Maike Hickson affirme avoir eu la permission de voir la lettre dans son ensemble.


Michael Hesemann évoque la lutte de la franc-maçonnerie contre les monarchies et l’Eglise

L’enquête de ma consœur est partie d’un entretien donné il y a peu par le Dr Hesemann à Inside the Vatican à propos du centième anniversaire des apparitions de Fatima. L’historien y déclare notamment :

« Egalement en 1917, la franc-maçonnerie célébrait le 200e anniversaire de la fondation de la première grande loge à Londres en 1717. L’idéologie maçonnique n’est pas uniquement fondée sur le déisme, mais également sur l’hérésie gnostique de l’auto-rédemption et des “Lumières” ; elle poursuit un objectif clairement anticatholique. Précisément en 1917, Maximilien Kolbe, l’un des plus grands saints du XXe siècle, a été témoin d’une procession maçonnique à Rome, où se déployaient des bannières portant ce slogan : “ Satan doit régner au Vatican. Le pape sera son esclave.”

« Un an plus tard, l’empereur allemand Guillaume II a été averti par des maçons allemands du fait que le Grand Orient avait l’intention d’obliger tous les monarques souverains en Europe à abdiquer – ce qui s’est en effet produit en 1918 – ainsi que de détruire l’Eglise catholique et d’amener l’Europe sous le contrôle du “Big Business” américain, selon un document que j’ai trouvé dans les archives secrètes du Vatican. Le bolchevisme serait l’instrument de la franc-maçonnerie en vue d’atteindre ce but.

« Et de fait, 1917 a été l’année de la Révolution russe qui s’est soldée par une persécution massive de l’Eglise.

« L’année 1917 a également été marquée par l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale, l’année de naissance des deux superpuissances qui façonneraient l’histoire du XXe siècle au cours des 74 années suivantes ».

Maike Hickson traduit alors les passages les plus importants de la lettre que le Dr Hesemann a lui-même présentés et commentés dans la revue allemande Der Fels. Voici ces extraits :

Une lettre du cardinal Felix von Hartmann à Eugenio Pacelli parle d’un complot maçonnique

« Excellence,

« Sa Majesté l’Empereur vient de me faire savoir que, “selon des informations qu’il a reçues hier, le Grand Orient vient de décider en premier lieu de déposer tous les souverains – à commencer par lui, l’empereur – puis de détruire (?) l’Eglise cathol., d’emprisonner le pape, etc., et, pour finir, d’établir sur les ruines de l’ancienne société bourgeoise une république mondiale sous la conduite du Grand capital américain. Les francs-maçons allemands sont supposément loyaux à l’empereur (ce qui peut être mis en doute !) et ils l’en ont informé. En outre l’Angleterre veut préserver l’ordre bourgeois en cours. La France et l’Amérique, cependant, sont présentées comme étant sous l’entière influence du Grand Orient. Il est dit que le bolchevisme est l’outil externe servant à établir les conditions souhaitées. Face à un danger aussi grand qui outre la monarchie, menace également l’Eglise catholique, il est donc important que l’épiscopat allemand soit informé et que le pape lui aussi soit mis en garde.” Telle est la teneur du message de Sa Majesté. Je me suis cru tenu de le transmettre à votre excellence, et je dois laisser à votre jugement de savoir si vous souhaitez le transmettre à Rome. La demande tumultueuse de la part des sociaux-démocrates (allemands) de voir l’empereur abdiquer donne une certaine confirmation à ce message. Que Dieu nous protège ainsi que sa sainte Eglise dans cette terrible tourmente ! (…) Dans le plus grand dévouement, restant à la disposition de Son Excellence, cardinal Felix von Hartmann ».

La lettre sur la franc-maçonnerie est conservée aux Archives secrètes du Vatican

Cette lettre, archivée sous la cote A.S.V., Arch. Nunz. Monaco d.B. 342, fasc. 13, p. 95-96, a donc été écrite trois jours avant l’Armistice ; loin de se réjouir de la paix après la boucherie de la Première Guerre mondiale, elle prévoit une époque troublée.

A juste titre. Comme l’a souligné le Dr Hesemann lui-même dans un texte qu’il a écrit en mai 2016, la Révolution de novembre a éclaté en Allemagne un jour exactement après l’envoi de cette lettre ; elle allait avoir pour conséquence d’acculer l’empereur Guillaume II à l’abdication. La menace s’était réalisée.

Michael Hesemann commentait dans son manuscrit de l’an dernier : « A quel point nous sommes éloignés aujourd’hui, 98 ans plus tard, de ce qui était annoncé, “une république mondiale sous le leadership du grand capital américain”, il appartient à chacun d’en juger pour lui-même. Le “Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement”, le TTIP, aurait certainement représenté un pas immense en vue de rapprocher le monde de ce but. A cet égard, le document de l’année 1918 semble presque prophétique. Cependant, il ne décrit pas les visions d’un visionnaire, mais cite plutôt un supposé plan. Un tel plan du Grand Orient maçonnique a-t-il constitué également le plan directeur de l’histoire européenne du XXe siècle et du XXIe siècle commençant ? Il s’agirait certainement là d’une simplification, propre à toute théorie du complot. Cependant, on ne peut nier que la franc-maçonnerie a planifié, il y a près de 100 ans, ce qui par la suite devait s’accomplir, et ce d’une manière presque incroyable ».

Jeanne Smits


Église catholique / Franc-maçonnerie: Les Évêques confirment l’incompatibilité

23/05/2017

À propos de cette incompatibilité, une “large diffusion” sera faite dans toutes les églises le dimanche 28 mai 2017.

“Au terme de la 107è assemblée plénière des Évêques catholiques de Côte-d’Ivoire qui a eu lieu à Bonoua, les Évêques ivoiriens ont donné la position claire et sans équivoque de l’Église catholique de Côte d’Ivoire sur la possible conciliation entre la foi catholique et la franc-maçonnerie.

Dans un message officiel, lu par Monseigneur Antoine Koné, Évêque d’Odienné et qui fera l’objet d’une « large diffusion et lecture dans toutes les églises le dimanche 28 mai », les évêques catholiques ont clairement dit que la foi chrétienne catholique est incompatible avec les fondements et les pratiques de cette société ésotérique et bien d’autres qui ont, en ce moment, pignon sur rue dans le pays. Que ce soit dans ses aspirations, ses pratiques et surtout ses fondements, les positions de la franc-maçonnerie sont inconciliables avec les doctrines de l’Église catholique », a dit Mgr Antoine Koné.

Se fondant sur un certain nombre « d’incompatibilités profondes entre la franc-maçonnerie et la foi chrétienne », les Évêques ont tranché. Ils ont donc dit qu’il n’est point permis aux chrétiens catholiques d’adhérer à cette société sécrète. Parce que, a asséné le prélat, « cela est un péché grave ».

Pour ceux qui s’y seraient déjà engagés, les Évêques, par la voix de Monseigneur Antoine Koné, demandent un retour à la maison, à l’image de l’enfant prodigue. Ceux qui persisteraient dans ce choix sont indignes de la communion et des honneurs funéraires dus à tout chrétien catholique et de tout autre acte de la foi chrétienne catholique.

Après avoir relevé les points d’achoppement, ils ont appelé les différents groupes constituant la famille chrétienne catholique au discernement et à la confession en tout lieu et en toute circonstance de leur unique foi chrétienne catholique. De l’avis des Évêques ivoiriens, la course effrénée à la réussite, au pouvoir, à l’ascension sociale et à l’enrichissement coûte que coûte justifieraient ces choix qui conduisent les nouvelles recrues « à commettre parfois des actes ignobles ».C’est pourquoi, ils ont interpellé et averti : « tout désir effréné d’ascension sociale conduit à la déchéance ».

Tous : jeunes chrétiens, clergé, communautés, consacrés et candidats au sacerdoce ont été interpellés et surtout instruits sur la nécessité de pratiquer leur foi chrétienne sans amalgame. Cela, dans le seul but de contribuer à l’avènement d’un monde meilleur avec et selon l’enseignement du Christ.”

Source

La nouvelle a été relayée également par Abidjan.net

Appel des Pères Archevêques et Évêques Ivoiriens :

Texte publié par Bonsoir Afrique:

L’Eglise catholique de Côte d’Ivoire en guerre contre la franc-maçonnerie

22/05/2017

L’Eglise catholique de Côte d’Ivoire veut extirper de ses rangs, les francs-maçons. Voici la tirade des évêques, contre cette secte, de plus en plus prisée par les Africains:

“De nos jours, la problématique des mouvements ésotériques est une question théologique et pastorale qui préoccupe au plus haut niveau l’Eglise en Côte d’Ivoire.

Le constat est que beaucoup de chrétiens, par ignorance, par curiosité ou par désir d’ascension sociale, se laissent séduire par les théories développées dans ces sociétés sécrètes, tandis que d’autres continuent de s’interroger sur leur compatibilité avec la foi catholique.

Parmi ces mouvements ésotériques, la Franc-maçonnerie mérite qu’on y apporte un éclairage en raison des amalgames qui sont véhiculés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi catholique.

Au mois de janvier 2018, à l’occasion de notre 108ème Assemblée Plénière, nous publierons une lettre pastorale sur le sujet.

But du message

Avant cette échéance, nous, vos Archevêques et Évêques de Côte d’Ivoire, fidèles à notre mission de promotion et de protection de la doctrine et des mœurs conformes à la foi, voudrions déjà, à travers ce message, informer et former l’ensemble des chrétiens. Ceci amènerait à lever toutes les équivoques et les ambiguïtés en ce qui concerne sa compatibilité avec la foi chrétienne. Il s’agit pour nous de donner de façon claire la position de l’Eglise sur cette société secrète afin d’éviter toute erreur susceptible d’égarer les chrétiens.

“Et ce « Grand Architecte de l’univers » est en fait un contenant vide, dans lequel chacun est libre d’introduire sa représentation de Dieu, le chrétien comme le musulman, le confucianiste comme l’adepte des religions traditionnelles. Or, c’est tout à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu”.

Pour mémoire, la position de l’Eglise face à la franc-maçonnerie a été constante et claire tout au long de l’histoire. Elle a condamné de manière presque immédiate toute forme de franc-maçonnerie . Et aujourd’hui encore, le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise.

Dès lors, l’inscription des fidèles catholiques à ces associations reste interdite par l’Eglise. En conséquence, comme le stipule la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 26 novembre 1983 : « les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave; ils ne peuvent accéder à la Sainte Communion » ; ils ne peuvent, non plus, bénéficier des honneurs des funérailles chrétiennes.

Cette position constante de l’Eglise ainsi que les nombreuses condamnations magistérielles sans équivoque qui en découlent se fondent sur un certain nombre d’incompatibilités profondes entre la foi chrétienne et les principes de la franc-maçonnerie.

Incompatibilités de la franc-maçonnerie et de la foi catholique : du relativisme

D’une manière générale, le relativisme constitue l’épine dorsale des principes de la franc-maçonnerie. On comprend dès lors que cette tendance à vouloir tout relativiser constitue le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’agir moral et l’appartenance à l’Église. Dans cette dynamique, la Vérité est relativisée et l’idée même d’une Révélation est refusée.

L’une des conséquences directes de cette manière de tout relativiser, y compris la Vérité, est la conviction chez les francs-maçons qu’aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel n’est possible. Dans les rituels francs-maçons, le concept de « Grand Architecte de l’univers » occupe une place centrale.

Et ce « Grand Architecte de l’univers » est en fait un contenant vide, dans lequel chacun est libre d’introduire sa représentation de Dieu, le chrétien comme le musulman, le confucianiste comme l’adepte des religions traditionnelles. Or, c’est tout à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à Lui en le nommant Père et Seigneur, comme l’affirme le Concile Vatican II .

De la divinité du Christ

De plus, le problème de la divinité du Christ constitue un autre point d’achoppement à l’intérieur de la question de la vision de Dieu et de la Révélation. La Foi Chrétienne affirme qu’en Jésus, Dieu s’est révélé pleinement et définitivement aux hommes. Cela apparaît clairement dans notre profession de foi, le Credo de Nicée-Constantinople où nous déclarons avec conviction que « Jésus-Christ est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu ; engendré non pas créé, de même nature que le Père ».

Or, les francs-maçons attribuent à Jésus toutes sortes de qualificatifs positifs, mais ils passent à côté de l’essentiel, à savoir Jésus-Christ est fils de Dieu, il est Dieu fait homme. L’Eglise ne peut tolérer l’affirmation selon laquelle Jésus est seulement un homme sage, car il est plus que cela pour le chrétien : il est le Messie, le Fils du Dieu vivant comme le reconnaîtra saint Pierre (Cf. Mathieu 16, 13-19).

De la problématique du salut

Par ailleurs, il faut ajouter que la franc-maçonnerie exclut toute idée de salut. Pour les francs-maçons en effet, l’homme se construit par lui-même. Il n’a pas besoin de Dieu pour changer son cœur et trouver le bonheur. Il est clair que la perspective est complètement différente chez le chrétien. Car l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut.

Le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus, c’est-à-dire « le Seigneur sauve ») : « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ephésiens 2, 8). La Foi Chrétienne enseigne, en effet, qu’en Jésus-Christ, Dieu est venu parmi les hommes pour les sauver (Jean 3, 16).

En raison de ces profonds points de divergence entre la franc-maçonnerie et les fondements même de la Foi Chrétienne, on peut affirmer clairement que le fait d’y adhérer met en cause les fondements de l’existence chrétienne.

Appel

En conséquence, nous, vos Archevêques et Evêques, vos guides spirituels de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire, voudrions vous interpeller vivement face aux sollicitations incessantes de la franc-maçonnerie :

Aux fidèles laïcs

Certains parmi vous se sont déjà engagés dans la franc-maçonnerie. Quelles que soient les raisons qui vous ont amenés à faire un tel choix, quels que soient les pactes déjà scellés et les degrés de votre appartenance à telle ou telle obédience, nous vous exhortons ardemment à rebrousser chemin, à l’instar de l’enfant prodigue (Luc 15, 11-32).

N’ayez pas peur de rompre tous les liens qui vous tiennent captifs. Car « si le Christ nous a libérés, c’est pour que nous soyons vraiment libres» (Cf. Galates 5, 1). Revenez donc au Christ, la seule et unique source de votre épanouissement, de votre équilibre, de votre liberté et de votre salut. Car il n’y aucun autre nom sous le ciel par lequel vous soyez sauvés, à part le nom de Jésus (Cf. Actes 4, 12).

Aux jeunes catholiques

Une analyse du mode opératoire de la franc-maçonnerie montre bien que vous constituez la cible privilégiée de cette société secrète. En effet, des membres de cette confrérie infiltrent insidieusement nos universités et grandes écoles, où se prépare l’élite de demain. En cédant aux offres alléchantes que l’on fait miroiter sous vos yeux, vous compromettez ainsi gravement votre relation au Seigneur.

Par ailleurs, nous sommes conscients des difficultés que vous rencontrez dans la prise en charge de vos études et dans la recherche d’un emploi après vos différentes formations. Cependant, nous croyons que tout espoir n’est pas perdu pour vous. Votre esprit d’imagination et votre créativité vous permettront, avec l’aide du Seigneur et le concours des hommes de bonne volonté, d’entreprendre quelques activités génératrices de revenus.

Aux cadres et hommes de culture

La recherche de connaissance, de succès et de pouvoir, le désir d’appartenir à une élite respectée sont des tentations assez répandues aujourd’hui dans notre monde. Elles poussent quelquefois beaucoup de nos concitoyens, notamment vous cadres et hommes de culture, à emprunter des voies sans issues. L’appartenance de certains d’entre vous à la franc-maçonnerie les conduit parfois à poser des actes ignobles.

N’oubliez jamais que tout succès ou tout pouvoir est avant tout un don de Dieu, et en dehors de Lui, toute forme d’ascension politique ou sociale, finit toujours par sombrer dans la déchéance et la désolation totale. Car, comme dit le Christ, « Que sert-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Marc 8, 36).

Aux responsables des paroisses et des communautés nouvelles

Depuis les premiers siècles, l’Eglise vit du don de ses fidèles. Cette générosité mérite d’être encouragée en raison de l’urgence et de l’importance de l’annonce de l’Evangile à tous. Toutefois, nous en appelons à la vigilance et au discernement des curés de paroisses, des responsables d’institutions et des communautés nouvelles face à certaines offres pour la réalisation de vos différents projets.

En effet, des personnes mal intentionnées, tels des loups vêtus de peaux d’agneaux, fréquentent parfois vos assemblées. Leur intention cachée serait de déstabiliser l’Eglise catholique. La sagesse chrétienne et la prudence exigent un examen lucide de la provenance de ces dons aux montants extraordinairement généreux dont certaines de vos structures peuvent bénéficier. Aussi vous prions-nous de mettre tout en œuvre pour ne pas vous compromettre inconsciemment avec les sectes ésotériques et les associations du même genre.

Au clergé et aux consacrés

Nous apprenons, à tort ou à raison, que certains membres du clergé et des consacrés flirteraient avec la franc-maçonnerie ou en feraient l’apologie, pensant sans doute trouver la solution à leurs problèmes matériels et financiers, croyant peut-être trouver le moyen facile d’une quelconque promotion. Il serait bien dommage et triste que des hommes et des femmes d’Eglise, sensés vivre dans le détachement et le renoncement en arrivent là!

Nous déclarons que les propositions du gain facile ne peuvent en aucun cas vous édifier ni garantir votre dignité de chrétiens. C’est bien contre cela que l’Apôtre Paul s’insurge avec précision et netteté de termes contre les démons qui viendraient à conquérir l’esprit des responsables de l’Eglise (Cf. 2 Thessaloniciens 3, 7-10).

Aux candidats au sacerdoce

Vous, chers fils, vous constituez la semence du clergé de demain. Votre formation spirituelle, humaine, intellectuelle et doctrinale nous préoccupe et nous tenons à y apporter le plus grand soin pour le bénéfice du peuple de Dieu.

Nous vous exhortons à prendre davantage conscience de la noblesse de votre choix à travailler dans le champ du Seigneur. C’est pourquoi vous devez tout mettre en œuvre pour résister aux sollicitations des adeptes de mouvements ésotériques et autres sociétés secrètes qui s’attaquent à nos futurs prêtres, dans le but de les corrompre. Comme le dit si bien saint Paul : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines et ne s’attache pas aux saines paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la parole, il est enflé d’orgueil » (1 Timothée 6, 3-4).

Conclusion

Nous ne saurons terminer sans invoquer sur vous tous, l’Esprit de Notre Seigneur, qui rendra forts les fidèles du Christ : évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs, face à tous les groupes et associations ésotériques qui travaillent à l’impossible disparition de l’Eglise catholique. Le Christ Jésus, Maître et Fondateur de l’Eglise, confiant les clés du Royaume à Pierre, lui a déclaré en effet : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle » (Mathieu 16, 13-19).

Que Marie, l’humble servante du Seigneur nous présente à son Fils, aimant et adorable !

Dieu vous bénisse et vous garde, en son Esprit et en son Eglise.

Donné à Bonoua, dans le diocèse de Grand-Bassam, le 21 mai 2017.

Vos Pères les Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire”

Source

L’article a été relayée également par Abidjan.net


Macron Leaks : les dessous d’une incroyable machination financière, par Mediapart

Par Pierrick Tillet le 22 mai 2017 – Les mots des autres

Ce qui était, au choix, un coup-fourré des « milieux d’extrême-droite » ou une « manœuvre russe » deux jours avant le second tour de la présidentielle devient une vraie information trois semaines avant les législatives : on connaît désormais les cpmbines de l’incroyable machination financière qui a amené le produit marketing Macron à la présidence de notre République. Toutes ces révélations étaient bien contenues dans les Macron Leaks. Mediapart les relaie aujourd’hui (les intertitres sont de mes soins).

Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron a réussi à mobiliser près de 13 millions d’euros de dons en un temps record. Loin de l’image cultivée par En Marche ! d’une campagne aussi spontanée que populaire, un puissant réseau de banquiers d’affaires a discrètement ouvert ses carnets d’adresses au nouveau président. Révélations

Mail du 13 février 2017 : « Comme vous l’observez, notre start-up continue de tracer son sillon ! Alors que nous allons entrer dans le “dur” dans les prochains jours, nous avons plus que jamais besoin de soutien. » La start-up en question n’est pas une entreprise comme les autres. Et l’homme derrière son clavier n’a rien d’un banal VRP. Christian Dargnat n’est autre que l’ancien directeur général de BNP-Paribas Asset Management, branche du groupe bancaire chargée de la gestion d’actifs. « Marcheur » de la première heure, il a tout lâché en avril 2016 pour organiser « à titre bénévole » le financement de la campagne de son ami Emmanuel Macron. Dargnat, c’est l’homme du coffre-fort. Pendant des mois, il a multiplié les rendez-vous discrets, les dîners confidentiels et les mails de relance pour les riches donateurs, en plein accord avec l’actuel locataire de l’Élysée.

Ce courriel du 13 février est adressé au collectionneur américano-allemand Olivier Berggruen, une figure incontournable du marché mondial de l’art. Dès le lendemain, le riche New-yorkais répond favorablement à la demande de Dargnat en promettant « de contribuer à 4 000 euros au mouvement et 4 000 euros au candidat ». Un virement est effectué deux jours plus tard : 8 000 euros en un message, voilà qui témoigne d’une redoutable efficacité.
Une camarilla de banquiers d’affaire

À l’image de cet échange, l’exploitation des milliers de mails et documents issus des Macron Leaks (voir Boîte noire) – ainsi que d’autres documents récupérés au fil de la campagne par Mediapart – permet de comprendre comment la garde rapprochée d’Emmanuel Macron a explosé les compteurs de dons entre avril 2016 et avril 2017 pour permettre à l’ancien ministre de François Hollande d’accéder au pouvoir, un an à peine après la création de son propre mouvement. À l’extérieur, Dargnat et les membres de l’équipe Macron ont tout fait pour démentir l’image du candidat des affaires, préférant insister sur l’afflux de petits dons. En réalité, c’est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l’ovni politique Macron.

Cette stratégie s’est appuyée sur un raisonnement simple, résumé dans un court message de M. Dargnat en septembre 2016, alors que Macron vient juste de quitter le gouvernement : « Quand on sait que les dépenses de campagne présidentielle sont limitées à 22 millions d’euros et que nous pourrions contracter un prêt bancaire (à hauteur de 9 millions) remboursé si le candidat dépasse le seuil des 5 % aux élections, il nous reste donc à “trouver” 13 millions », expose l’ancien banquier. En clair, calcule-t-il, « si l’on arrondit à 10 millions le budget à trouver, il faut donc obtenir des dons de 1 333 personnes à 7500 € chacune [le plafond autorisé pour le financement d’une campagne – ndlr] ».

En réalité, c’est dès le printemps 2016 que les plus fidèles soutiens d’Emmanuel Macron se sont discrètement activés pour organiser de façon méthodique la mobilisation de riches contributeurs. Emmanuel Macron est encore à Bercy, mais il veut déjà tout faire pour se présenter à la présidentielle. Une véritable « task force » s’organise alors autour de Christian Dargnat, le président de l’association de financement d’En Marche ! (AFCPEM). Dans cette petite équipe soudée, on trouve Emmanuel Miquel, capital-risqueur chez Ardia et trésorier de la même association, mais aussi deux de ses anciens camarades de HEC : Stanislas Guerini, directeur de l’expérience client chez Elis, délégué du mouvement à Paris et aujourd’hui candidat aux législatives dans la capitale ; et Cédric O, un jeune directeur d’usine du groupe Safran, ancien du cabinet de Moscovici à Bercy. Cédric O, garçon discret qui fuit les médias, a endossé le costume de mandataire financier de la campagne, dont il est un des couteaux suisses les plus efficaces.
Pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé la campagne de Sarkozy en 2007

Pendant des mois, ce petit groupe a manœuvré avec une seule idée en tête, quasi obsessionnelle : faire fructifier en un an des carnets d’adresses bien fournis, afin de fonder un club de « grands donateurs » aux profils globalement homogènes (urbains, CSP+, issus de grandes écoles). Nous sommes là loin, bien loin, d’un mouvement soutenu par une vague aussi populaire que spontanée, image que les communicants d’En Marche ! ont savamment cultivée et propagée. Et pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé une partie de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, même si l’entourage de Macron s’en est toujours défendu au motif qu’En Marche ! n’a jamais organisé de grand raout mélangeant tous les grands donateurs. Effectivement : les proches d’Emmanuel Macron ont été bien plus discrets.

Dans les mails de l’équipe d’Emmanuel Macron, on retrouve un document de travail, diffusé et amendé en comité restreint en avril 2016 : la notice pour la chasse méthodique aux millions de la campagne. En Marche ! est alors un mouvement balbutiant, à peine créé. Le tout nouveau parti n’a enregistré qu’environ 400 000 euros de dons et promesses – à 95 % des grands donateurs à 7 500 euros. L’équipe veut passer à la vitesse supérieure en activant un impressionnant maillage des réseaux d’entrepreneurs, banquiers, avocats, lobbyistes et autres « influencers » susceptibles de dégainer un jour ou l’autre l’équivalent de 6,5 Smic pour aider le candidat Macron

Ces généreux bienfaiteurs seront approchés les mois suivants à travers des dizaines de dîners organisés en France et à l’étranger, le plus souvent en présence du « chef », le surnom d’Emmanuel Macron. Ces sauteries, symboles du confinement et de l’endogamie d’une certaine élite, sont « très mal vu[e]s par certaines catégories de la population », convient En Marche ! dans une note interne. Mais elles sont aussi tellement rentables, surtout quand le candidat se déplace. Mi-avril 2016, un seul déjeuner à Londres au domicile privé de la directrice financière d’un site de vente en ligne permet de réunir 281 250 euros, selon un document d’En Marche !. Deux semaines plus tard, à Paris, un cocktail dînatoire génère 78 000 euros en à peine une heure et demie. La cash machine est lancée.
Des rabatteurs très bien intégrés dans les hautes sphères économiques

Pour multiplier les rencontres, l’équipe « fundraising » (« collecte de fonds ») d’En Marche ! a élargi son maillage par l’intermédiaire de rabatteurs, des sympathisants du mouvement – très bien intégrés dans les hautes sphères économiques – qui ouvrent leurs carnets d’adresses, accueillent des déjeuners, voire, parfois, organisent des événements « clés en main ». Ne reste alors au mouvement qu’à valider les listes d’invités et à organiser la venue du candidat. Détail financier non négligeable : les frais liés aux dîners effectués aux domiciles des donateurs sont des « dépenses privées non intégrées » aux comptes de campagne.

Le 1er juin 2016, le conseiller de dirigeants d’entreprise Édouard Tétreau, un temps protégé par l’ancien PDG d’Axa Claude Bébéar, accueille l’un des tout premiers grands cocktails parisiens. « Durée : 1 h 30, dont passage Emmanuel d’1 h 00 », note minutieusement l’équipe d’En Marche !. Tout est millimétré : « Salutations 15 min/speech 20 min/Q&A [questions/réponses – ndlr] 20 min/sortie 5 min. » Les invités sont triés sur le volet : une trentaine de « quadra, hors CEO [PDG – ndlr] CAC40 ». Une semaine plus tard, Édouard Tétreau renouvelle l’expérience pour une nouvelle cible. Cette fois, 32 personnalités issues de « différents cercles (avocats, conseil, lobbying, édition, etc.) » sont concernées. Ne reste qu’à valider la liste d’invités. Mais « attention ! », alerte En Marche !, « un partner d’Image 7 », la boîte de la communicante Anne Méaux, qui conseille François Fillon, fait partie des convives potentiels.

Un autre « PP » (pour « poisson-pilote ») du mouvement, Hélène Chardoillet, directrice du développement d’une PME dans le domaine bancaire et « amie » d’Astrid Panosyan, une ancienne conseillère du cabinet Macron, s’active aussi en coulisses. Au mois de mai, elle alerte Emmanuel Miquel sur le positionnement politique du candidat. « Les personnes que je connais et que j’ai commencé à approcher (5 sur cette dernière semaine) sont de sensibilité politique centre droit et leur retour en substance est le suivant », écrit-elle au trésorier du mouvement : flou sur le programme de Macron, danger de voir sa candidature « phagocytée » par François Hollande, faiblesse de son bilan à Bercy…

« Mon sentiment, développe Chardoillet, si nous restons sur l’objectif précis du fundraising, est que cette cible centre droit n’est pas, pas du tout mûre pour la donation. Positionnement, programme et démarcation de Hollande seront des éléments clés pour que cette cible évolue. »
« Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause »

« Top de voir ces manifestations », se réjouit dans la foulée Emmanuel Miquel, dans un message en copie au reste de la direction d’En Marche !. Seul bémol : pour « aller dans le sens » de ce que « Christian [Dargnat – ndlr] évoquait de constituer une petite base de gens disponibles pour appeler des contacts », Miquel « pense qu’il faut être vigilant à ne pas trop diluer l’exercice de Fundraising. Il faut certes se démultiplier, mais le sujet FR [fundraising – ndlr] reste sensible ».
Des demandes d’audience auprès du ministre

Trois semaines plus tard, Christian Dargnat, encore lui, est à la manœuvre pour motiver ses troupes : « Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause [sic], n’hésitez pas à les orienter vers moi », encourage-t-il par mail. Un appel reçu cinq sur cinq. « Hello, une de mes amies me dit que son patron [d’une mutuelle – ndlr] souhaiterait participer à un de nos dîners. J’ai bien précisé que c’était réservé aux grands donateurs », écrit Cédric O. Retour de Dargnat, un mois plus tard : « J’ai déjeuné avec le DG et [la responsable des affaires publiques du groupe – ndlr] : excellents contacts et gros potentiels de networking. Merci encore. »

Très investi, Cédric O préconise aussi de convier à un dîner du mois de juillet un patron qu’il connaît personnellement : « Je ne suis pas certain qu’il donnera, mais c’est un très gros driver pour d’autres (sur la thune et en termes de réseau). » Bonne pioche : ce quadra donnera plus tard 2 500 euros à la candidature. « Pas mal », note, impassible, le mandataire. « Nous organisons le 1er juillet un déjeuner autour d’E. Macron : si vous avez des gens prêts à contribuer à hauteur de 7,5 K€, envoyez à Emmanuel Miquel et moi-même les coordonnées de ces personnes », relance encore Dargnat à une dizaine de ses contacts.
Dans la liste, des gens helpful « au taquet »

Dans la liste : Frédéric Surry, directeur des investissements actions et obligations convertibles à la BNP, Denis Panel, DG d’une des filiales du groupe bancaire, et un ancien de la maison, David Pillet, ex-business manager ayant fondé en 2016 sa propre société de conseil. Deux mois plus tard, une nouvelle soirée fait saliver l’équipe : 23 chefs d’entreprise « qui peuvent bcp aider » ont déjà promis d’être là. L’un d’entre eux, patron d’une jeune société d’investissement, semble « très helpful ». Un autre – dans le classement Challenges des plus grandes fortunes de France en 2016 – est carrément « au taquet ». La récolte promet d’être grandiose.

L’équipe tient des tableaux précis de chacun des événements. Et Dargnat veille au grain : « Peux-tu m’envoyer la liste des invités (noms + adresses mails) de ton dîner afin que nous puissions suivre l’évolution des contributions et t’en rendre compte également ? », demande l’ancien banquier à l’organisateur d’un dîner. Les retours sont bons, mais il faut à tout prix garder le rythme. « Les amis, les deux prochaines semaines, nous n’avons pas de dîner FR, souffle Emmanuel Miquel le 20 juin. Nous nous proposons avec Christian de (re)mettre la pression sur ceux qui auraient déjà dû donner, afin de les relancer pour qu’ils donnent d’ici la fin de semaine. »

Le trésorier soumet alors à son équipe une liste de sept noms, « soit un potentiel de 53 K€ pour cette semaine ». Ismaël Emelien, le plus proche conseiller d’Emmanuel Macron – il est aujourd’hui son conseiller spécial à l’Élysée –, se propose d’en appeler quelques-uns. Mais pas l’avant-dernier nom de la liste, celui du directeur général d’une grande entreprise française de sites internet : « J’avais en revanche senti […] [qu’il n’était] pas très chaud pour payer, il aide beaucoup en termes de conseil. »
Une frontière entre fonctions parfois ténue

À l’autre bout de la chaîne, le « chef » supervise les opérations par l’entremise de son cabinet. « Sophie [pour Sophie Ferracci, cheffe de cabinet de Macron à Bercy – ndlr], peux-tu nous faire un point avec les prochaines dates ? Merci bcp », demande le 2 mai 2016 Julien Denormandie, un autre membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron, son ancien dircab à Bercy.

À la même période, Dargnat sollicite Emmanuel Miquel et Cédric O pour qu’ils trouvent « des gens qui pourraient organiser des dîners » à l’occasion des déplacements à venir du ministre à « Orléans le 8 mai, La Rochelle le 9 mai, Toulouse le 19 mai, La Grande-Motte le 26 mai, Chalon-sur-Saône le 30 mai, Rennes le 20 juin, Annecy le 23 juin ». Très efficace à Paris, En Marche ! veut désormais braconner en région. Le mouvement assure que ces dîners provinciaux ont été des fiascos.

Pas question, en revanche, qu’Emmanuel Macron s’investisse publiquement dans la collecte alors qu’il est encore à Bercy. « Tant qu’Emmanuel est ministre, je ne crois pas en sa volonté de vouloir signer les courriers [de remerciement aux donateurs de plus de 500 euros – ndlr] », prévient Julien Denormandie. Le « chef » se contente alors de textos. C’est que la frontière entre les fonctions est parfois ténue. Comme pour ce fondateur d’un fonds d’investissement, qui sollicite une audience auprès de Macron-ministre après avoir fait un don à Macron-candidat. Son message est directement transmis par Denormandie à Ferracci, sans que l’on sache si ce donateur a obtenu gain de cause : « Sophie, pour ta pochette “demande d’audience”. Merci beaucoup. »
L’homme sérieux à lunette qui a annoncé la liste du gouvernement d’Édouard Philippe

Le 15 septembre, Emmanuel Miquel, prudent, rappelle aussi la nécessité de vérifier « l’absence éventuelle de conflits d’intérêts (incompatibles avec les fonctions passées d’EM) » et le « caractère recommandable [sic] du donateur ». Il transmet une liste comportant les noms et coordonnées de 62 contributeurs – principalement domiciliés à Paris et Londres – représentant 276 000 euros de dons. Cette fois, c’est Alexis Kohler qui se charge de répondre. L’ancien directeur de cabinet de Macron à Bercy a alors officiellement quitté la campagne pour travailler dans le privé, mais il reste très impliqué dans l’organisation : « Je regarde de plus près demain mais je n’en vois aucun susceptible de poser problème à première vue », répond-il. Depuis le 14 mai, Alexis Kohler est le nouveau secrétaire général de l’Élysée. C’est lui, l’homme sérieux à lunettes qui a annoncé mercredi 17 mai la liste du gouvernement d’Édouard Philippe.

Pour les donateurs étrangers, la prudence est de mise. « Vous êtes à l’aise avec les virements reçus ? », s’inquiète par exemple, le 2 février 2017, le mandataire Cédric O en découvrant les noms de plusieurs de ces donateurs étrangers sur un relevé de comptes. « Oui je les connais tous », répond Dargnat dans la minute.

La banque saisit aussi à plusieurs reprises l’équipe du candidat. « Je suis à même de vous les réclamer [des justificatifs pour des virements en provenance de l’étranger – ndlr] en fonction des demandes de notre service des affaires internationales », prévient la directrice adjointe de l’agence du Crédit agricole où est logé le compte de campagne. Mediapart a ainsi identifié plusieurs situations litigieuses – toutes résolues a posteriori, selon les documents consultés –, dues notamment à l’incompréhension par certains donateurs de la réglementation française (interdiction de contribuer pour une personne morale ou dépassement des seuils).
« Si cela n’est pas trop gênant »

Le 21 mars, par exemple, le compte de l’AFCPEM reçoit un virement de 12 000 euros de la part d’un richissime donateur installé à Madagascar, Amin Hiridjee, très présent dans les secteurs de la finance, des télécoms, de l’immobilier et de l’énergie. « Nous sommes contraints de rembourser intégralement les dons qui dépassent les plafonds. Sur le compte de l’AFCPEM (financement candidat) le maximum autorisé est 4 600 € ; sur celui de l’AFEMA (financement mouvement), le max est 7 500 € », alerte Dargnat, avant de demander au frère du donateur – Hassanein Hiridjee, qu’il tutoie – s’il peut lui demander, « si cela n’est pas trop gênant », de faire « deux virements : un de 4 600 à l’ordre de l’AFCPEM et l’autre de 7 500 à l’ordre de l’AFEMA ». Pas de problème : « Je m’en occupe et te reviens », répond H. Hiridjee.

Plus problématique est le sujet traité, début janvier, lors d’une réunion réduite à cinq participants. Les fidèles d’Emmanuel Macron ouvrent la discussion sur un point « spécifique » : le cas du « financement d’une vingtaine de donateurs libanais ». « Problème traité (identifié) », notent les participants dans leur compte-rendu. Sollicité par Mediapart pour en savoir plus quant à la nature du problème et sa résolution, En Marche!, rebaptisé depuis peu La République en marche, n’a pas retourné nos questions (voir la Boîte noire).

Dès sa création, le mouvement a su générer une « forte demande pour organiser des événements » à l’étranger, ainsi que le mouvement le notait en avril 2016. De fait, les expatriés dans les pôles urbains de Londres, Genève, San Francisco ou New York ont été très actifs dans la collecte de dons. Parfois, les investisseurs étrangers ont aussi directement pris attache avec l’équipe.
Plus de 57 % des dons proviennent des dîners et réseaux

Tandis qu’Emmanuel Macron s’installait en tête des sondages, le dirigeant d’un important hedge fund à New York a par exemple sollicité fin mars 2017 Cédric O, par l’entremise d’une connaissance commune, pour qu’il organise une rencontre avec un membre du mouvement à Paris. O l’oriente alors vers Dargnat, qui accepte la mission : « Oui j’en fais 2 à 3 par jour [sic] des présentations de ce type… Cela me détend des négociations sur le prêt [En Marche ! est alors en pleine négociation – tardive – d’un emprunt de 8 millions – ndlr]. » Rien ne prouve dans la comptabilité analysée par Mediapart que cet investisseur ait financé la candidature, mais l’épisode témoigne de l’attrait du mouvement à l’international.

Très organisée, la dynamique de dons n’a cessé d’affoler les compteurs. Dans ses toutes premières projections, En Marche ! prévoyait de récolter un total de 1,15 million d’euros par l’intermédiaire des campagnes de fundraising jusqu’en juillet 2016. S’il a tenu ce rythme de croisière (moyenne de 7 900 euros récoltés par jour) jusqu’au mois d’août, la cadence s’est considérablement accélérée dès le mois de septembre, au lendemain du départ d’Emmanuel Macron du gouvernement.

Au 31 décembre 2016, selon la comptabilité du mouvement, En Marche ! avait récolté un peu plus de 5 millions d’euros de dons, bien au-dessus des 3,5 millions d’euros prévus dans son scénario central. Près de 70 % de cette somme – 3,482 millions – provenaient uniquement du travail de fundraising (dîners/réseaux) auprès de 669 donateurs (dont 400 à plus de 5 000 euros).

La communication du mouvement a évidemment cherché à rendre compte d’une tout autre réalité. En avril 2017, dans un échange sur les éléments de langage à utiliser face à la presse, alors que Macron est pressé par certains médias de faire la lumière sur l’origine de ses dons, Ismaël Emelien préconise d’insister sur les 35 000 donateurs à l’origine de la collecte totale de 10 millions d’euros et de communiquer sur le don médian de 50 euros. Il note par ailleurs que « 1/3 des dons » sont inférieurs ou égaux à 30 €, « 2/3 des dons » inférieurs ou égaux à 65 € et que les « dons supérieurs à 5 000 € » ne représentent que « 1,7 % du total des donateurs ». Ou l’art de faire dire aux chiffres ce que l’on veut. Car en réalité, la place des « grands » contributeurs est centrale. Dans ses projections financières pour le début d’année 2017 (de janvier à mai), En Marche ! prévoyait notamment que les campagnes de fundraising lui rapporteraient 57,5 % des dons totaux du mouvement (contre 43,5 % pour le financement participatif).
Le soutien sans réserve de la banque Rothschild

Ce rythme soutenu n’a jamais entamé le dynamisme des argentiers de Macron. Après Paris, Genève, Londres ou New York, Dargnat a aussi intensément lorgné vers l’Afrique. Ainsi qu’en témoigne son message à l’égard du responsable d’une grande banque française sur le continent. « Comme évoqué, par votre intermédiaire et celui d’[…] et de quelques autres, ce serait exceptionnel de pouvoir organiser une levée de fonds sur le continent africain, et notamment en Côte d’Ivoire », lui écrit-il en juin 2016.

Sollicité par Mediapart, le banquier – qui confirme avoir rencontré Dargnat puis Macron – déclare avoir refusé de s’engager : « La question d’une levée n’a en réalité jamais fait l’objet d’une discussion, affirme-t-il. J’ai dit clairement que nos fonctions ne pouvaient pas nous permettre de nous mettre en avant de manière ostentatoire. J’ai dit que si une visite en Côte d’Ivoire s’organisait, je pourrais y participer au titre de citoyen franco-ivoirien mais c’est tout. Je n’aime pas le mélange des genres. »

D’autres banquiers n’ont pas songé à prendre de telles précautions. La banque Rothschild, où a travaillé Emmanuel Macron pendant quatre ans, lui apporte un soutien sans réserve. Fin septembre, Olivier Pécoux, directeur général de Rothschild – dans les faits il est le dirigeant opérationnel de la banque –, organise pour En Marche ! une rencontre de donateurs potentiels sur les Champs-Élysées. Déjà contributeur pour un montant de 7 500 euros au mouvement, M. Pécoux n’avait toujours pas été remboursé des frais engagés pour l’événement sept mois plus tard. L’a-t-il été depuis ? Il n’a pas répondu aux sollicitations de Mediapart.
C’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf

Cinq autres associés-gérants de cette banque, interlocuteur privilégié de l’État dans des opérations capitales menées par le ministère des finances, ont aussi directement soutenu En Marche !. Il s’agit de Laurent Baril (don maximal de 7 500 euros), de Cyril Dubois de Mont-Marin (7 500 euros), de Cyrille Harfouche (7 500 euros), d’Alexandre de Rothschild (2 500 euros) et d’Arnaud Joubert (7 500 euros). Florence Danjoux – compagne de Vincent Danjoux (autre associé de la banque) – fait aussi partie des premiers donateurs (7 500 euros). Tout comme Luce Gendry (3 000 euros), associée-gérante jusqu’en 2016.

Le 19 mai 2016, un cadre de Rothschild, Philippe Guez, a aussi organisé une récolte de dons dans son appartement du XVIe arrondissement. Y étaient conviés une dizaine d’invités – chefs d’entreprise, avocats, family office et investisseurs dans l’immobilier –, en compagnie de Christian Dargnat et d’Emmanuel Macron. « Tous ont été informés d’une contribution de 7 500 euros », précise alors l’hôte de l’événement.

Dans un autre établissement bancaire, la banque privée Edmond de Rothschild, certains salariés se sont eux aussi très activement engagés dans la campagne. C’est le cas par exemple de Mylène Bonot, une chargée de partenariat qui n’a pas ménagé son temps dans la collecte. « Salut à tous. Suite à notre échange d’hier soir et comme convenu, je vous fais suivre le profil de Mylène, proposait Cédric O en avril 2016. Je pense qu’elle serait top pour donner un coup de main sur le fundraising pour gérer la bande passante de contacts : elle est très maligne, hyper sympa, c’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf, ce qui est un atout non négligeable. Par ailleurs je la connais très bien et je lui fais confiance », ajoutait-il à l’époque.

Depuis, la jeune femme s’est activement impliquée dans la prospection et la relance de « grands donateurs » du mouvement, en liaison étroite avec Emmanuel Miquel. Ni elle, ni l’équipe d’En Marche ! n’ont répondu à nos questions sur le cadre de cette mission. A-t-elle été rémunérée pour cette tâche ? Ou, peut-être, s’agissait-il d’un investissement à plus long terme ?

=> Source : Mediapart

Édouard Philippe inconnu du grand public est aujourd’hui en place à Matignon mais qui est-il ? Et qui sont ses soldats du libéralisme à la Macron qui entendent nous dicter leurs lois ? Mais surtout et c’est là grande question : pourquoi eux ? Franc-maçonnerie et Bilderberg investissent un conseil des ministres qui ne ressemble en rien à son peuple mais bien à l’élite occulte Occidentale. Que les choses soient dites : tous ces ministres ou presque épousent la doctrine libérale-mondialiste soutenue par l’État profond américain. Cette même doctrine qui encourage le « fédéralisme Européen » en assassinant nos nations et par la même occasion : nos cultures et toutes les valeurs qui font de nous des peuples fiers et droits.

À première vue si nous regardons à la volée, nous ne voyons pas ce qui peut lier tous ces nouveaux hauts fonctionnaires de l’État, mais si nous nous y penchons un peu…

À tout seigneur tout honneur, Édouard Philippe nouveau Premier ministre et proche d’Alain Juppé : qui est-il, d’où vient-il ? La question que je me pose en réalité c’est : comment un simple maire du Havre, inconnu du grand public a pu coiffer au poteau tous ceux qui prétendaient s’assoir à la droite de Rothschild Junior ? Il avait pour sûr les relations nécessaires pour gravir les échelons. Édouard Philippe est clairement dans la lignée de Macron, porté et coopté par bien plus puissant que lui. C’est un ancien énarque il va de soi, en fin d’études il intègre le conseil d’État ce qui signifie qu’il est jugé apte à servir les intérêts de ceux qui s’octroient le droit de penser pour tout le monde.

Comme je l’explique dans un article sur le complotisme, la maçonnerie a accouché de nombreux autres « clubs de réflexion » qui ne sont rien d’autre que des réseaux d’influences au comportement mafieux réunissant les plus puissantes fortunes de la planète et les jeunes pousses prometteuses sortant des grandes écoles. À l’origine ces « groupes » sont apparus par la volonté de certains de s’écarter du groupe principal, avec le temps ils sont devenus indépendants tout en restant infestés de francs-maçons. Ces nouveaux groupes de réflexion permettent de recruter et d’affilier de nouveaux partisans de la doctrine mondialiste sans qu’ils aient à intégrer systématiquement la maçonnerie ce qui les tiens éloignés de certains secrets et permet de ratisser plus large. Le plus célèbre actuellement c’est bien sûr le groupe Bilderberg dont je ne fais qu’un tout petit résumé ici mais j’invite tout le monde à se renseigner sur le sujet. Ce « groupe » très influent se réunit chaque année et ceux qui y sont invités sont tenus au secret le plus total. Vous ne verrez jamais Mélenchon au Bilderberg je vous le dis, cette association de malfaiteurs d’envergures internationales est une institution libérale ayant pour objectif la construction d’une nation unique bâtie sur les règles d’un marché mondialisé ; en revanche vous auriez pu y croiser : Juppé, Fillon, Lagarde mais aussi en 2014 : Emmanuel Macron qui deviendra Ministre de l’économie trois mois plus tard et en 2016 : Édouard Philippe !

S’il ne m’a pas été possible de trouver au nouveau Premier ministre une filiation maçonnique, il a été en revanche très appuyée par Antoine Rufenacht ancien maire du Havre et proche de la loge des « 3H » mais surtout « Young leaders » de la French American Foundation ; je vous passe les détails mais c’est l’antichambre du Bilderberg, Giscard d’Estaing, Juppé, Hollande entre autres y sont passés mais aussi Macron bien sûr. Bref Édouard Philippe n’est pas arrivé ici par hasard, cet homme qui a grandi dans l’ombre des cabinets ministériels est un bon soldat du dollar, intelligent et maîtrisé. N’oublions pas qui il représente. N’oublions pas qu’il a toujours menti sur son patrimoine. Édouard Philippe s’inscrit dans une stratégie globale qui se prépare depuis longtemps et qui dotera les puissances Européennes de gouvernements libéraux qui détruiront les systèmes politiques nationaux et renforceront les institutions non démocratiques internationales comme l’Union Européenne.

Mais le pire, c’est qu’il y a pire !

Goulard Sylvie : Ministre des armées, ça fait flipper. Européiste convaincue, cette énarque de la promotion « liberté, égalité, fraternité » ça ne s’invente pas, a participé à la réunion du Bilderberg en même temps que le Premier ministre. C’est aussi une « Young leaders » de la « French American Foundation ». Eurodéputée depuis 2009 elle a fait l’essentielle de sa carrière dans les couloirs de Bruxelles, elle a même enseigné au « Collège de l’Europe. Elle a été conseillère de Romano Prodi et chargé du suivre la Convention sur l’avenir de l’Europe présidé par Giscard d’Estaing qui accouchera du traité de Lisbonne. Ses activités au sein de l’Union Européenne sont multiples mais elle travaille clairement et depuis longtemps à la création d’une véritable administration gouvernementale Européenne.

Selon plusieurs sources, je cite :

« Le 15 septembre 2010, Sylvie Goulard cofonde, avec Daniel Cohn-Bendit, Isabelle Durant et Guy Verhofstadt le groupe Spinelli, une association de députés européens, d’universitaires et d’autres personnalités politiques qui a pour objectif de promouvoir le fédéralisme européen. »

« Parallèlement à sa fonction de députée européenne, elle a travaillé en tant que consultante au sein de l’Institut Berggruen… »

Qu’est-ce que c’est encore que ce truc ? Et bien je cite :

« L’Institut Berggruen est un groupe de réflexion se voulant indépendant et non-partisan consacré à l’étude comparative et à la conception de systèmes de gouvernance adaptés aux défis complexes spécifiques au xxie siècle. »

Et comprenant entre autres :

« The Council for the Future of Europe : un groupe de réflexion interne institué afin de débattre et de préconiser des moyens visant à parvenir à une Europe unifiée. »

Il est présidé par l’ancien Premier ministre italien, Mario Monti. Parmi ses membres figurent notamment d’anciens chefs d’État : Tony Blair (R.-U.), Gerhard Schröder (Allemagne), Felipe González (Espagne), Romano Prodi (Italie), Matti Vanhanen (Finlande), Guy Verhofstadt (Belgique), Franz Vranitzky (Autriche), et Marek Belka (Pologne) ; on y compte également des économistes : Joseph Stiglitz, Michael Spence, Robert Mundell, Jean Pisani-Ferry, Nouriel Roubini, et Otmar Issing ; y figurent encore des chefs d’entreprise tels que Mohamed El-Erian et Juan Luis Cebrián, ou des universitaires comme Niall Ferguson et Anthony Giddens ; l’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors ainsi que l’ex-directeur du Comité international de la Croix-Rouge Jakob Kellenberger, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy, le président de Goldman Sachs et l’ex-directeur de l’Organisation mondiale du commerce Peter Sutherland, l’ex-directeur de la Deutsche Bundesbank Axel Weber, Doris Leuthard, membre du Conseil fédéral suisse et l’homme d’affaires Alain Minc en font également partie.

Le groupe milite pour une intégration politique plus importante au sein de l’Europe par le biais d’une meilleure consolidation fiscale européenne, d’une extension des pouvoirs attribués à la Banque centrale européenne, et de la contribution active des citoyens européens. »

Mais aussi :

« The 21st Century Council : un conseil consacré à la réforme de la gouvernance internationale. Le conseil est présidé par l’ancien Président du Mexique, Ernesto Zedillo. Composé d’anciens chefs d’états, de lauréats du prix Nobel et de chefs d’entreprises internationales. »

Le tout étant bien sûr basé aux États-Unis.

Mais au fait, avec un tel parcours : pourquoi Silvie Goulard se retrouve-t-elle ministre des armées et non aux affaires Européennes ce qui paraîtrait plus logique ? Serait-ce pour faciliter la création de l’Armée Européenne ? Un pays qui ne maîtrise ni son économie, ce qui est déjà le cas, ni son armée, ce qui risque d’arriver, n’est plus une nation. L’idée de Macron et de ses sbires est de créer une Europe fédérale dotée d’un gouvernement n’étant pas soumis au suffrage universel, avec bien sûr sa monnaie qu’elle possède déjà mais surtout une armée capable de rivaliser avec n’importe quelle superpuissance.

Si je résume, Sylvie Goulard aux Armées, c’est l’armée à Bruxelles et par conséquent c’est le dernier pilier de la nation qui s’effondre pour laisser place à ce nouvel Empire Libéral Européen.

Et je ne vous parle pas des autres :

Jean-Yves Le Drian au C.V. long comme le bras aura été le ministre de la défense (des Armée actuellement) de François Hollande durant tout le quinquennat. Il est donc remplacé par Sylvie Goulard et c’est lui qui se chargera des affaires Européennes et étrangères. Il est initié au Grand Orient de France.

Gérard Collomb Ministre de l’intérieur et soutient de la première heure est aussi franc-maçon au Grand Orient de France et cofondateur de la fondation Jean Jaurès qui milite notamment pour la promotion de la « démocratie » dans le monde.

François Bayrou, opportuniste notoire membre du club le Siècle.

Bruno Le Maire, ancien secrétaire d’État aux affaires Européenne représentant la France à la commission trilatérale.

Françoise Nyssen, la preuve que même issue de la société civile ils ont tous un grain, cette célèbre éditrice est une adepte de la philosophie d’Anthroposophie, mais me direz-vous qu’est-ce que c’est ? Je cite :

« L’anthroposophie est une philosophie occulte traitant de l’Homme et son environnement naturel, développée par Rudolf Steiner. Le terme d’« anthroposophie » est inspiré du livre de Thomas Vaughan Anthroposophia Theomagica, et signifie « la sagesse appliquée à l’Homme ». Partant de la conviction qu’il existe un monde spirituel accessible à l’intuition, Steiner s’appuie sur la théosophie de Blavatsky et développe son propre système en y incorporant des données empruntées à de nombreuses traditions occultes, astrologiques, religieuses, mythiques et philosophiques de l’humanité. L’anthroposophie se déclare d’un caractère universel et veut s’appliquer à une large diversité de domaines, notamment l’éducation, la musique, la peinture, l’agriculture, la médecine et l’architecture. »

En 1995 Françoise Nyssen fonde avec son mari « l’école du domaine possible » sur le modèle des écoles Steiner-Waldorf, je vous laisse vous renseigner, c’est très louche et ça sent la secte à plein nez ! Mais pas de soucis Madame Nyssen devient notre ministre de la culture !

Continuons avec :

Jean-Michel Blanquer : pur produit de l’Éducation nationale et franc-maçon c’est normal.

Muriel Pénicaud : Ministre du travail est diplômée de « l’Institut européen d’administration des affaires. » Fondée entre autres par Giscard d’Estaing. Elle a travaillé dans différents cabinets ministériels mais elle a surtout occupé des postes à hautes responsabilités dans des groupes comme Danone, Orange et même Dassault. Depuis 2014 elle est membre du « comité de pilotage des 34 plans de la Nouvelle France industrielle » qui est une sorte de parallèle à la commission Attali et dont la seconde phase a été lancée par Macron lui-même. Leur rapport s’intègre parfaitement dans la politique sociale-libérale qui nous attend et Muriel Pénicaud aura pour mission de concrétiser le projet.

Nicolas Hulot lui-même serait franc-maçon mais peu importe…

Où nous emmène donc Emmanuel Macron, l’homme qui une fois président a marché sur l’hymne Européen jusqu’à la pyramide de verre ? Vers une Europe fédérale dont nous ne contrôlerons démocratiquement plus aucun organe. Une Europe fédérale libérale où l’élitisme sera la norme. Une Europe qui continuera à creuser le fossé entre les plus riches et les plus pauvres. Une Europe qui continuera de semer la guerre et la terreur dans le sillage de l’oncle Sam qui infeste nos politiques étrangères et nous implique dans des machinations sordides.

Un gouvernement libéral de combat

Un gouvernement mondialiste qui va mettre le coup de grâce aux nations et aux cultures Européennes sans nous demander notre avis. Un gouvernement soumis à une doctrine suprématiste qui impose sa volonté pseudo démocratique à coup de guerre et de magouilles partout dans le monde. Ce gouvernement est taillé sur mesure pour satisfaire toutes les obédiences et autres réseaux d’influences mafieux qui détruisent notre histoire, nos vies, notre avenir et celui de nos enfants.

Je vous le dis, il va falloir rester vigilant les prochaines semaines, ne pas se laisser endormir par la propagande et être prêt à réagir le moment venu. Le gouvernement Macron s’inscrit dans un futur qui laissera bien plus de laisser pour compte que de millionnaires. Nous devons nous réveiller et faire prendre conscience à tout le monde que ces réseaux sont puissant, très puissants et que ce sont eux qui font le jeu politique, possèdent les banques et les médias les plus influents. Ce sont eux qui ont fabriqué le président Macron et toute sa clique.

« La France ne peut exister qu’au travers du sentiment patriotique, d’amour profond de la terre de France et de sa culture taillée par des siècles d’histoire, de heurts et de grandes réussites. C’est au Français de comprendre que la patrie nous protège des Empires qui ne tendent qu’à croître par tous les moyens même les plus fourbes et les plus ignobles. La France existe au travers du peuple Français et ceux qui l’oubli seront sans identité, sans attache. Sans âme. » C.H.

Quelques ministres et conseillers francs-maçons :

– François Hollande (président de la république), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF) et Young Leader.

– Jean-Marc Ayrault (premier ministre) : en 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux réunions de 7 loges maçonniques

– Manuel Valls (ministre de l’intérieur), franc-maçon membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)

– Christiane Taubira (ministre de la justice), franc-maçonne membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)

– Pierre Moscovici (ministre de l’économie et des finances), ancien membre de la LCR (Ligue Communiste Revolutionnaire) et Young Leader

– Najat Vallaud-Belkacem (ministre des droits des femmes), Young Leader

– Arnaud Montebourg (ministre du redressement productif), franc-maçon membre du Grand Orient de France (GODF) et Young Leader

– Michel Sapin (ministre du travail), franc-maçon membre du Grand Orient de France (GODF)

– Vincent Peillon (ministre de l’éducation nationale), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF), ancien membre du Comité communiste pour l’autogestion

– Jérôme Cahuzac (ancien ministre du budget), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Jean-Yves Le Drian (ministre de la défense), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Stéphane Le Foll (ministre de l’agriculture), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Marylise Lebranchu (ministre de la réforme de l’État, de la décentralisation et de la fonction publique) franc-maçonne, ancienne membre du PCMLF (Parti communiste marxiste-léniniste de France)

– Anne-Marie Escoffier (ministre déléguée chargée de décentralisation), franc-maçonne membre du Parti Radical de Gauche et de la Grand Loge Féminine de France (GLFF)

– Fleur Pellerin (ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique), Young Leader

– Benoît Hamon (ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation), franc-maçon

– George Pau-Langevin, (ministre déléguée à la réussite éducative), franc-maçonne

– Michèle Delaunay (ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie), franc-maçonne

– Frédéric Cuvillier (ministre délégué aux transports), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Marc Mancel (conseiller de la ministre George Pau-Langevin), franc-maçon membre du Grand Orient de France (GODF)

– Christophe Chantepy (directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Alain Simon (contrôleur général au ministère de l’économie), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Alain Vidalies (Ministre en charge des relations avec le Parlement), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Aquilino Morelle (conseiller de François Hollande), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF) et Young Leader

– Cédric Lewandowski (directeur de cabinet de Jérôme Cahuzac), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Victorin Lurel (Ministre délégué en charge de l’Outre-Mer), franc-maçon membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)

– Renault Vedel (directeur adjoint de cabinet de Manuel Valls), franc-maçon membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)

– Alain Bauer (conseiller officieux de Manuel Valls), franc-maçon haut gradé, ancien Grand Maître du Grand Orient de France (GODF)

– Yves Colmou (conseiller de Manuel Valls), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

Les francs-maçons du Sénat :

– François Rebsamen (président du groupe PS au Sénat), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Jean-Pierre Sueur (sénateur PS du Loiret et président de la commissions des lois), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Claude Domeizel (sénateur PS des Alpes-de-Haute-Provence), franc-maçon du Grand Orient de France

– Gérard Collomb (sénateur maire de Lyon), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Michèle André (sénatrice PS du Puy-de-Dôme), franc-maçonne, vice-présidente de Fraternelle Parlementaire et membre de la secte maçonnique du Droit Humain

– Robert Navarro (sénateur PS de l’Hérault), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

Les francs-maçons à l’Assemblée nationale et dans les collectivités locales :

– Henri Emmanuelli (député PS des Landes), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Christian Bataille (député PS du Nord), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Pascale Crozon (députée PS du Rhône), franc-maçonne, vice-présidente de la Fraternelle Parlementaire

– Pascal Terrasse (député PS de l’Ardèche), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Oliver Dussopt (député PS de l’Ardèche), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Brigitte Bourguignon (députée PS du Pas-de-Calais), franc-maçonne

– Odile Saugues (députée PS du Puy-de-Dôme), franc-maçonne

– Patrick Menucci (député PS des Bouches-du-Rhône), franc-maçon de la Grande Loge de France (GLDF)

– Paul Giacobbi (député du PRG de la Haute-Corse), franc-maçon de la Grande Loge de France (GLDF)

– Jean Le Garrec (ancien ministre PS), franc-maçon, président du Cercle Ramadier, membre du Grand Orient de France (GODF)

– Philippe Guglielmi (premier secrétaire fédéral du PS de Seine-Saint-Denis), franc-maçon, ancien Grand Maître de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)

– Jean-Jacques Queyranne (président de la région Rhône-Alpes), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Philippe Foussier (rédacteur en chef de la revue de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains), franc-maçon du Grand Orient de France

– Jean Glavany (député PS des Hautes-Pyrénées), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Jean-Marie Cambacérès (député PS du Gard), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Jean-Michel Baylet (sénateur PRG du Tarn-et-Garonne), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

– Jack Lang, franc-maçon

– Daniel Vaillant (député-maire à Paris), franc-maçon

– Harlem Désir (Premier Secrétaire du Parti Socialiste), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.

Source : http://www.lelibrepenseur.org/liste-de-francs-macons-du-parti-socialiste/

Franc-maçonnerie : le rappel à l’ordre des évêques de Côte d’Ivoire

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À l’occasion de son assemblée plénière, la conférence épiscopale de Côte d’Ivoire a rappelé avec vigueur l’impossibilité pour un catholique d’appartenir à la franc-maçonnerie.

À l’issue de leur 107e assemblée plénière, qui s’est tenue du 16 au 21 mai à Bonoua dans le diocèse de Grand-Bassam, les évêques de Côte d’Ivoire ont publié une prise de position très ferme quant à la franc-maçonnerie. Ce texte fait écho à la vive polémique qui avait éclaté en février dernier, lorsque Mgr Jean-Pierre Kutwa, l’archevêque d’Abdijan, avait refusé de célébrer des obsèques religieuses pour Magloire Clotaire Coffie, haut-dignitaire franc-maçon, grand maître et fondateur de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI, émanation de la Grande loge nationale française), décédé accidentellement le 29 janvier. Un véritable bras de fer avait alors opposé l’Église ivoirienne à la famille du défunt, qui assistait régulièrement à la messe, et même au pouvoir politique, puisque Alassane Ouattara, le président ivoirien, Denis Sassou Nguesso, le président congolais et Ali Bongo Odimba, le président gabonais, étaient cosignataires du faire-part de décès, signe de la grande influence du défunt. Mais Mgr Kutwa n’a pas cédé et c’est finalement un prêtre de l’église grecque orthodoxe qui a assuré un service funéraire en présence d’une assemblée en grande partie composée de « frères ».

L’incompatibilité en trois points

C’est donc pour préciser de manière très claire les raisons de l’incompatibilité entre la profession de la foi catholique et l’appartenance aux loges maçonniques que l’épiscopat ivoirien a publié ce premier texte, en attendant une lettre pastorale qui sera diffusée en janvier 2018, à l’issue de la 108e assemblée plénière. C’est dire l’importance de la question pour l’église de Côte d’Ivoire, exprimée dans l’introduction du document diffusé ce 21 mai. « La problématique des mouvements ésotériques est une question théologique et pastorale qui préoccupe au plus haut niveau l’Église en Côte d’Ivoire » est-il ainsi précisé. La déclaration rappelle ensuite les trois raisons principales pour lesquelles l’Église refuse la double-appartenance, telles qu’elles furent rappelées par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1983 : 1) Le relativisme maçonnique, 2) Le refus de la divinité du Christ, 3) L’indifférence à la Grâce miséricordieuse.

Recommandations concrètes

Loin de demeurer dans la seule sphère des considérations théologiques et morales, les évêques formulent une série de recommandations très précises qui dessinent en creux la pression que fait peser la franc-maçonnerie sur l’Église locale. Les jeunes et les étudiants sont invités à faire barrage à l’entrisme des frères dans les universités et à se méfier des bourses généreusement proposées. Les « cadres et hommes de culture » sont incités à ne pas considérer la maçonnerie comme un ascenseur social, au risque d’être amenés à commettre parfois des « actes ignobles » dont la nature n’est pas précisée dans le texte de la conférence épiscopale. Les « responsables de paroisses et de communautés nouvelles », quant à eux, doivent demeurer vigilants et refuser les subventions très conséquentes que peuvent proposer des individus aux accointances maçonniques connues. Enfin, les prêtres et séminaristes, cibles prioritaires des loges, doivent défendre sans relâche leur sacerdoce au prix de sacrifices sociaux ou matériels parfois lourds.
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