Même des francs-maçons sont d’accord avec Saint Thomas More, sic !

Assassinés des deux côtés à cause de leurs idées novatrices et courageuses en faveur du Revenu de Base Inconditionnel , alias RBI ou dividende universel  inconditionnel ???

Selon St Thomas More, La première mission du Sénat, qui compte trois députés par ville, est la statistique économique, permettant la péréquation des richesses entre villes :

« Chaque père de famille vient chercher tout ce dont il a besoin et l’emporte sans paiement, sans compensation d’aucune sorte. Pourquoi refuser quelque chose à quelqu’un puisque tout existe en abondance et que personne ne craint que le voisin demande plus qu’il ne lui en faut ? Car pourquoi réclamer trop, alors qu’on sait que rien ne sera refusé ? Ce qui rend avide et rapace, c’est la terreur de manquer. ».


NdE: Quand l’eau est courante et abondante comme en Suisse, personne n’ en fait des réserves coûteuses, quand elle est rare, tous en font des réserves…

Le mot « utopie » est formé à partir du grec ou-topos, qui signifie en aucun lieu ou bien lieu du bonheur (du grec eu : « bien, heureusement » et topos : « lieu, endroit »).
Dans cet ouvrage écrit sur le mode du dialogue avec un narrateur, l’explorateur Raphaël Hythlodée, Thomas More prône la tolérance et la discipline au service de la liberté, à travers le portrait d’un monde imaginaire, proche de l’idéal de l’auteur.
Thomas More est témoin des ravages sociaux qu’engendre dans l’Angleterre du xvie siècle le premier mouvement des enclosures. Alors stimulée financièrement par le développement de l’industrie lainière, l’aristocratie tudorienne se met à créer de grands élevages de moutons. Cette réorganisation dans le monde rural, même si elle conduit à un meilleur suivi des terres, se fait au détriment des usages précédents : les anciennes tenures nourrissant les familles paysannes sous le régime féodal. Ce mouvement eut des conséquences sociales dramatiques, privant nombre de personnes de tout moyen de subsistance, et cela avec brutalité.
« Vos moutons si doux, si faciles à nourrir de peu de chose, mais qui, à ce qu’on m’a dit, commencent à être si gourmands et si indomptables qu’ils dévorent même les hommes. »
Thomas More dénonce ces conséquences et cette brutalité dans la première partie d’Utopia :
« On se trompe en pensant que la misère du peuple est une garantie de paix, car où y a-t-il plus de querelles que parmi les mendiants ? »
Dans la deuxième partie, consacrée à son objet même, More décrit l’île d’Utopie, contrepoint lumineux à l’Angleterre de son temps. Comme celle de la république de Platon, l’économie utopienne repose sur la propriété collective des moyens de production et l’absence d’échanges marchands. Cette société, composée d’une cinquantaine de villes gérées de manière semblable, vit sans monnaie, et les échanges collectifs y prennent la place de l’accumulation privée qui cause en Angleterre les malheurs du peuple. La première mission du Sénat, qui compte trois députés par ville, est la statistique économique, permettant la péréquation des richesses entre villes :
« Chaque père de famille vient chercher tout ce dont il a besoin et l’emporte sans paiement, sans compensation d’aucune sorte. Pourquoi refuser quelque chose à quelqu’un puisque tout existe en abondance et que personne ne craint que le voisin demande plus qu’il ne lui en faut ? Car pourquoi réclamer trop, alors qu’on sait que rien ne sera refusé ? Ce qui rend avide et rapace, c’est la terreur de manquer. »
Utopie commerce uniquement les surplus de son économie avec l’étranger, non pas pour s’enrichir vu que l’or n’a aucune valeur dans son économie mais pour se constituer une réserve d’or pour engager des mercenaires en cas de guerre.
Pacifiques et respectueux de la liberté religieuse, les Utopiens reconnaissent cependant, tous ou presque, un être suprême et l’immortalité de l’âme ; plusieurs embrassent la doctrine chrétienne que leur présentent leurs visiteurs. Fondée sur la volonté de vivre selon la nature, la morale publique d’Utopie est rigoureuse, condamnant la dissimulation, la chasse, les jeux de hasard, la polygamie et l’adultère …

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Biographies[modifier | modifier le code]

  • Jacques Mulliez, Thomas More (1478-1535) : Au risque de la conscience, Nouvelle Cité, 2013
  • Thomas More : la conscience d’un saint, Paris, du Centurion,‎ 1979, 80 p. (ISBN 2-227-05010-1) traduit de l’édition originale (de) Thomas Morus : der Heilige des Gewissens, Fribourg, Verlag Herder,‎ 1978, 80 p.. Ouvrage largement illustré de nombreuses photos et gravures.
  • Henri BremondLe bienheureux Thomas More, Victor Lecoffre, 1904
  • Bernard CottretThomas More. La face cachée des Tudors, Tallandier, 2012
  • Princesse de CraonThomas Morus, lord chancelier du royaume d’Angleterre au xvie siècle, Paris, C. Gosselin, 1832
  • Joseph Delcourt, Deux saints anglais: John Fisher et Thomas More, La Bonne Presse 1935
  • Edmond Privat, Le Chancelier décapité, Victor Attinger, 1935
  • Léon Lemonnier, Un résistant catholique, Thomas More, La Colombe, 1948
  • Georges Hourdin, Un intellectuel sans vanité, Thomas More, Gabalda, 1958
  • André Merlaud, Thomas More, Éditions SOS, 1973
  • Walter Nigg, Thomas More ou la conscience d’un saint, Centurion, 1979
  • Jacques DufresneL’Expérience de Dieu avec Thomas More, (introduction et textes de Thomas More choisis par Jacques Dufresne), Fides, 1999
  • Louis Bouyer, Sir Thomas More, humaniste et martyr, CLD, 1984
  • Germain Marc’hadour, Thomas More, un homme pour toutes les saisons, Les éditions ouvrières, 1992
  • Germain Marc’hadour, Thomas More ou la sage folie, Éd. Seghers, 1971
  • Philippe GoddingPetite vie de Thomas More, Desclée de Brouwer, 2002
  • Elisabeth-Marie Ganne, Thomas More, l’homme complet de la Renaissance, Nouvelle Cité, 2002
  • Daniel Sargent, Thomas More, trad. Maurice Rouneau, Desclées de Brouwer
  • Thomas Stapleton, Histoire de Thomas More, grand chancelier d’Henri VIII, trad. sur l’original latin de 1588 par M. Martin, Maison 1849
  • Walter J. Jos, Thomas More, Mame, 1873

Études[modifier | modifier le code]

  • Germain Marc’hadour, Thomas More et la Bible, Vrin, 1969
  • Germain Marc’hadour, L’Univers de Thomas More, Vrin, 1963
  • Germain Marc’hadour, Thomas More vu par Erasme, Angers, 1969
  • Germain Marc’hadour, The Bible in the Works of Thomas More, 1969-1972
  • Germain Marc’hadour, Saint Thomas More and the Body of Christ, Moreanaum, 2000
  • Émile DermenghemThomas Morus et les Utopistes de la Renaissance, Plon, 1927
  • Nicole Morgan, Le Sixième Continent. L’Utopie de Thomas More, Vrin, 1995
  • D. Nisard, Études sur la Renaissance : Erasme, Thomas More et Melanchton, Lévy, 1855
  • André Prévost, Saint Thomas More. Contribution à l’histoire de la pensée religieuse, Lille, 1945
  • André Prévost, Thomas More et la crise de la pensée européenne, Mame, 1969
  • Joseph Delcourt, Essai sur la langue de Thomas More d’après ses œuvres anglaises, Didier, 1941
  • Y. Dilas-Rocherieux, L’Utopie ou la mémoire du futur Robert Laffont, 2000
  • Georges Duveau, Sociologie de l’Utopie et autres Essais, PUF, 1961
  • Roland Galibois, Religion et socialisme dans l’Utopie de Thomas More, L’Harmattan, 2008
  • M. Abensour, L’Utopie de Thomas More à Walter Benjamin, Sens et Tonka, 2000

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/08/revenu-universel-inconditionnel-charlie.html

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