En rouge… L’argent pour les armes tue…
diffusion mondiale


Texte préparé notamment pour les traducteurs.


Monsieur le Président du Conseil de Banque, 
Madame et Messieurs les membres du Conseil de banque et de la Direction générale,
Mesdames et Messieurs les confédérés, surtout les représentants des Cantons car la Confédération n’a aucune action de la BNS. 
Jeunes étudiants, collégiens et élèves présents à la tribune, avenir de notre pays


Mon nom est François de Siebenthal de Lausanne et de Gstaad / Gessenay alias Saanen, diplômé HEC, du Collectif AAA+ et de l’initiative « Monnaie Pleine », où, comme Winkelried, on m’a poussé en tant que premier signataire du comité d’initiative. Je suis aussi membre de la plateforme Dignité et développement du mon diocèse et je travaille à l’étranger avec l’institut Louis Even pour fonder de petites démocraties économiques pour les plus pauvres, une synergie de banques Raiffeisen et Wir. Le Conseil fédéral m’a aussi décoré de la médaille Carnegie, ainsi que la SSS.
Je vais parler des réponses de M. T. Jordan que je remercie déjà, notamment pour les traductions. Le rapport annuel et le site internet  sont excellents. Mais nous nous étonnons des courtes réponses que M. Jordan nous a faites, en moins de 8 minutes. Je ne vais pas toutes les reprendre mais me concentrer sur les faits les plus importants. M. Jordan nous a répondu l’année dernière qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! Ouvertes pour qui ? Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse ! Et bien, ce n’est pas le cas. La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. 
http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/03/ermotti-pdg-dubs-ne-sait-pas-dou-vient.html


Dans cette salle avertie, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.  La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté… 1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisse en 2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter et les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4’000 milliards pour 324 millions d’habitants  et qu’ils veulent le réduire, au risque d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles et Communes, les Cantons et la Confédération. Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie. « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. » “Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon et moral. Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients… En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )… Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !
Nous sommes pour une Banque Nationale vraiment Suisse en coopérative intégrale, une BNS 3.0, sans juges étrangers ! Les lois suisses doivent appliquées ( neutralité., pollutions des gaz de schistes notamment.). Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. Les risques sont énormes ! Vos réponses sont trop partiales. Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum. 

Conclusion : « Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo « … encore faut-il qu’elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre… La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux.  Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce…  La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un

 Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste.   Je vous remercie.                                                      V.7


PS: 

 LA  BATAILLE  FINALE  DE  LA  CHRÉTIENTÉ  SE  FERA  AUTOUR  DU
        PROBLÈME  DE  L’ARGENT  ET  TANT  QUE  CE PROBLÈME  NE  SERA  PAS  RÉSOLU,
        IL NE POURRA Y AVOIR  L’APPLICATION  UNIVERSELLE  DU CHRISTIANISME —


                                                    (Honoré de Balzac)



Notre proposition d’actionnaires liée au dividende vise à démontrer la dilution du pouvoir d’achat du franc suisse depuis au moins 2008, suite à l’augmentation de 7 fois du bilan de la BNS. La BNS crée de l’argent «ex-nihilo» en ajoutant des dettes au passif tout en ne payant pas les achats d’actifs étrangers auprès des banques. À partir de 2008, le passif ajouté a été d’environ 600 milliards à partir d’un passif de 100 milliards en 2008: une multiplication par 7. Cette multiplication de monnaie dilue mathématiquement le franc suisse d’un facteur 7. Il n’est pas visible dans les prix courants car les banques centrales d’autres pays font la même chose voire plus. Mais nous pouvons voir l’effet à long terme de la dilution de la monnaie dans les actions de la BNS. Coïncidence parfaite, au 31 décembre 2016, l’action BNS était cotée à 1750 francs, soit 7 fois plus que sa valeur nominale de 250 francs. Le marché reflète donc par un heureux hasard notre démonstration mathématique de cette dilution monétaire à long terme. L’effet de dilution est encore plus nuisible pour les biens immobiliers ou sur l’épargne à long terme comme les fonds de pension. Nous pensons que c’est une cause fondamentale des problèmes de financement des fonds de pension en Suisse et dans d’autres pays. Le véritable objectif de notre proposition est notre volonté d’ouvrir un débat scientifique sur l’effet de la création monétaire sur l’économie réelle. Nous savons tous que la première «Arme de destruction économique de masse» a toujours été la création de monnaie, des guerres de Napoléon, de la guerre d’indépendance des États-Unis, de la 2e Guerre Mondiale ou du conflit entre le Pakistan et l’Inde. Connaissez-vous une étude scientifique qui décrit les effets mathématiques de la création de grande masse de fonds monétaires sur l’économie? Est-ce que ces effets mathématiques changeraient selon le nom du créateur de la monnaie? La multiplication par 7 entre le prix historique des actions BNS et le prix actuel du marché est un symptôme selon lequel «quelque chose est pourri dans le royaume monétaire»: nous voulons en savoir plus sur les mécanismes sous-jacents. 


Une grande victoire,  c’est que les médias internationaux relaient nos démonstrations. 
Ci-dessous l’article publié par l’agence Reuters.

Swiss central bank shareholders lose battle over dividend hike

By John Revill | BERN

Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds) profit in 2016.

The Swiss National Bank, a rare central bank with listed shares, has seen a surge in interest from investors seeking alternative assets in a world of low interest rates.

Its stock (SNBN.S) has gained nearly 60 percent over the last year, but some shareholders are disgruntled with the payout that by law has been frozen at 15 francs for nearly a century.

A group of private shareholders proposed changing the bank’s rules to allow a higher payment, saying the bank’s foreign currency purchases had diluted the value of the Swiss franc.

“Our proposal aims to demonstrate the dilution of the purchasing power of the Swiss franc following the seven-fold increase in the SNB’s balance sheet since the financial crisis,” said shareholder Blaise Rossellat.

The Geneva businessman said the SNB was creating money out of thin air to buy foreign assets and not investing in Switzerland.



He said it was a perfect coincidence that SNB shares were quoted at 1,750 francs at the end of 2016, seven times more than its nominal value of 250 francs.



The SNB dividend is capped at 6 percent of its share capital of 25 million francs, allowing payment of 1.5 million francs.



For 2016 it paid 1.7 billion francs to the federal government and cantons. Remaining profit went into SNB reserves.


The rebel shareholders wanted a payout limit of 6 percent of the market value of the SNB’s shares, which could have potentially increased the dividend to 105 francs.


“We are being treated as third-class shareholders,” one supporter of the motion told fellow investors.

The motion was aimed not simply at a higher payout, but also to limit the central bank’s foreign currency inventions and foster a debate about money creation and the effect on the Swiss economy, Rossellat said.

“The seven-fold multiplication between the historical price of SNB shares and the current market price is a symptom that something is rotten in the monetary kingdom,” he said.

The SNB board opposed the motion, which was defeated with 87 percent of votes against a change. Individual shareholders’ voting rights are capped at 100 votes, skewing the results. Cantons and cantonal banks control the majority.

SNB shares fell 2.8 percent to 1,845 francs by 1050 GMT.

(Reporting by John Revill, editing by David Evans)






à la TV suisse, après 19h34


http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?id=8461489


Chers amis et sympathisants de l’Alliance climatique 

Ce matin, sur la Place fédérale, avec vue sur le siège de la Banque nationale suisse (BNS) et sur le Palais fédéral à Berne, nous avons réitéré notre demande à la Banque nationale pour qu’elle renonce à investir dans le pétrole, le gaz et le charbon.

Les 135 personnalités et les plus de 3000 cosignataires de la lettre ouverte à la Banque nationale suisse remise la semaine dernière à la direction demandent à la BNS d’adopter une stratégie de placement compatible avec la protection du climat. Les émissions de CO2 dues aux investissements de la BNS dans les entreprises d’énergie fossile aux Etats-Unis sont de même ordre que les émissions annuelles totales de la Suisse.

Mais la BNS persiste et signe dans son opposition au simple bon sens climatique. À l’assemblée générale, elle a censuré une motion du groupe d’actionnaires  «Assemblée des Actionnaires Actifs Positifs» qui allait dans le sens de nos revendications.
Soyez certains que nous ne lâcherons pas le morceau. Nous continuerons à faire monter la pression politique pour obtenir la fin des investissements de la BNS dans les énergies fossiles. La lettre ouverte est un premier pas, très important, qui a eu un écho médiatique international.
Merci beaucoup de votre soutien renouvelé. Vous aurez bientôt de nos nouvelles.

Susana Jourdan, Artisans de la Transition et La Revue Durable
Christian Lüthi, 
Directeur, Alliance climatique suisse

Nos partenaires sont fossil-free.chAssociation Climat GenèveGrand-Parents pour le ClimatCoordination Climat Justice Sociale et Noé21.

P.S. Nous vous invitons à participer activement à la Global divestment mobilisation qui aura lieu dans le monde entier du 5 au 13 mai. Voici le programme en Suisse romande.
Alliance climatique suisse/Klima-Allianz Schweiz
c/o Alliance Sud
Monbijoustrasse 31
3011 Bern
christian.luethi@klima-allianz.ch

http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/04/aaaplus-worldwide-reuters-bloomberg.html


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