
À l’extrême limite, l’avare se prive de tout pour ne manquer de rien.
La monnaie a au moins 7 fonctions principales. Une fonction suffit pour être une monnaie.
Mais la monnaie ne doit jamais être traitée comme une marchandise, c’est la cause principale des crises si on viole ce principe. La monnaie devient alors une dette au lieu d’ être ce quelle est, un actif.
Ce détour est la pire des perversions, une perversion sociale qui détruit tous les actifs.
La monnaie ne doit pas être une dette, et surtout pas à intérêts composés, une autre forme d’usure vorace mortelle.
1) Moyen d’échange — notion la plus familière —
2) Unité de compte par chiffrage,
3) Réserve de valeur, les économistes modernes ( Keynes, Douglas, Gesell, Dugas, Despont etc…) discutent de cet aspect qui est contradictoire, car si on thésaurise, on retire de la monnaie donc on assèche le sang des organismes économiques, comme aussi en politique de rigueur on détruit de la monnaie. Pour prendre une image parlante, dans un pays comme la Suisse où l’eau courante est là automatiquement au robinet, personne ne fait de réserves d’eau, ce qui évite des frais et des risques notamment sanitaires. L’argent doit couler comme de l’eau courante et irriguer la société, gratuitement par la création monétaire calibrée scientifiquement en fonction des biens réels et des connaissances. L’abondance est là, il faut la distribuer. C’est aussi simple que çà.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/07/liberer-largent-de-linflation-et-des.html
4) Norme de paiement différé, notamment des impôts.
5) Surtout moyen d’orienter le futur par les investissements, masses monétaires fabriquées du néant, ex nihilo en technique bancaire moderne, qui sont une institution commune ( mais pas un bien, une chose ou des institutions communes pour le bien commun, mais pas des biens, idéalement que des informations utiles pour aider la mémoire de dons réciproques dans le temps, en fait du temps ) à se distribuer équitablement dans l’espace et le temps.
6) Contrôler ou orienter les prix notamment par des baisses de prix aux consommateurs compensées aux producteurs, grâce à la création monétaire, pour le bien commun de tous.
7) Distribuer un pouvoir d’achat à tous les habitants de la nation concernée et ainsi bénéficier des avantages des techniques, des robots, des machines, grâce à la création monétaire, pour le bien commun de tous.
Un banquier suisse, votre serviteur, explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.
Vidéo Facebook :
https://www.facebook.com/LePeupleEstRoi/videos/vb.152656254942354/398971633644147/?type=3&theater
Tiré de l’émission “Qu’est-ce qu’elle a ma girl” de becurioustv.com.
curioustv.com/fr/show/qu-est-ce-qu-elle-a-ma-girl/episode/19-mai-les-suisses-aiment-ils-vraiment-leurs-banques
La suite de la démonstration est encore plus précise, particulièrement entre 10:00 et 13:00 ! La pression monte !
https://www.youtube.com/watch?v=dmwtBcU0qtA
La plus importante actuellement est la cinquième pour profiter des nouvelles techniques et éviter les pollutions et les gaspillages, puis la 6ème et la 7ème, actuellement monopolisées par des privés sans scrupules qui créent 100 % de la monnaie sous forme de dettes à intérêts composés irremboursables dans la durée. Ils vendent le temps et des symboles ( qui devraient ne rester que des symboles de mesure comme des mètres, des kilogrammes ou des degrés de température) et rendent ainsi esclaves les populations du monde entier dans un système inhumain, la matrice financière qui détruit l’argent à chaque remboursement (sic…) et qui mènent aux guerres, aux gaspillages, aux pollutions et aux catastrophes naturelles…
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/03/remises-des-dettes.html
mécaniques, scientifiques et intellectuels des dernières années, n’est pas capable d’établir
un système, une combinaison de comptabilité et d’émission de billets qui
reflète fidèlement les faits de la production, à mesure qu’ils changent de
temps à autre, c’est de beaucoup dépasser les bornes de la crédulité d’un
public exaspéré.» (Douglas.)
contre nous, il faut d’abord voir à sa nature: qu’elle soit une monnaie-Crédit
au lieu d’une monnaie-Dette. On devra ensuite, pour que le système économique
remplisse efficacement son rôle de production et de distribution des produits,
faire disparaître la disparité entre le pouvoir d’achat et les prix de vente.
La méthode la plus efficace pour établir l’équilibre semble être d’élever le
pouvoir d’achat et de diminuer les prix, simultanément.
équilibre constant entre un niveau de production élevé et un niveau également
élevé de consommation. On maintient cet équilibre en satisfaisant constamment
les besoins vitaux des consommateurs au moyen de produits actuels des
producteurs. Pour que les consommateurs puissent exercer un appel efficace sur les
produits, ils doivent avoir suffisamment de monnaie pour se procurer ces
produits. Une demande sans monnaie, c’est-à-dire sans l’outil indispensable,
est impuissante, inefficace.
la nation; c’est la limite de sa capacité de production. Cette capacité de
production n’est actuellement utilisée que dans une faible proportion
seulement. Il faudrait avoir suffisamment de monnaie disponible pour exprimer
exactement la demande de produits. La monnaie, faisant office de pont entre les
désirs et les produits, doit reposer sur le CRÉDIT RÉEL, c’est-à-dire sur le
degré d’aptitude de la nation à livrer aux consommateurs les biens dont ils ont
besoin.
faits de la RICHESSE RÉELLE. La monnaie étant le moyen accepté pour exprimer
efficacement une demande de produits disponibles, l’équilibre entre l’aptitude
de la nation à produire et son aptitude à acheter ses produits doit s’effectuer
par la monnaie.
la consommation au niveau de la production. La nation, à la fois acheteuse et
consommatrice des produits, doit pouvoir acheter ce qu’elle produit. ( Larkin).
Le régime actuel du crédit constitue ce qu’on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court.
Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu’au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de la pire forme d’ usure cachée et meurtrière, les avaricieux sont alors au pouvoir et l’avarice mène au malheur des tous, y compris des avares.
À l’extrême limite, l’avare se prive de tout pour ne manquer de rien…
Pourquoi des milliers de milliards pour les avaricieux, les banquiers ou les guerres et pas pour la paix ?
Les réfugiés doivent quitter leurs pays à cause de ces banquiers qui abusent de notre argent et se paient des bonus honteux qui achètent leurs consciences et TUENT par millions…
Explications un peu plus
philosophiques de l’ Université de
Lausanne:
et de monnaie-pleine:
et surtout
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La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
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La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 185
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Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [(à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures.
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La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
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La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’est possible, elle n’est souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
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La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 77
La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.-
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 95
Que les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de pocker, ne présenterait guère d’importance après tout, les uns gagnant ce que les autres perdent, si les fluctuations générales des cours n’engendraient pas , par leurs implications, de profondes vagues d’optimisme ou de pessimisme qui influent considérablement sur l’économie réelle. (…). Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il ne peut être avantageux que pour de très petites minorités.-
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 101
Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.-
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110
En fait on doit proclamer qu’un droit fondamental de l’homme c’est d’être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l’économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée. -
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La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172
Les travaux de l’Union de Fribourg constituèrent les matériaux dont Léon XIII se servit pour rédiger l’Encyclique Rerum Novarum.
Les thèses de l’Union de Fribourg donnent les précisions suivantes :
I. Salaire.
Le salaire indispensable à l’entretien de la classe ouvrière, dans Eugène Dtrrnorr, L’Économie au Service de l’Homme, •pp. 70 et seq.
sa condition normale, eu égard aux temps et lieu, constitue l’élément primordial de ce que tout accord de travail doit procurer en stricte justice. Ce salaire répond-il suffisamment aux exigences de la justice sociale qui règle, en vue du bien commun, les rapports entre les diverses classes de la société ou entre les individus et le corps social ? Il faut en douter. La classe ouvrière a le droit de trouver, dans un certain complément au salaire indispensable, un moyen d’améliorer sa condition, notamment d’arriver à la propriété.
1° le repos dominical ;
2° la restriction du travail des enfants qui ne devraient pas être employés dans les grandes usines avant l’âge de 14 ans et même à cet âge avec des mesures protectrices ;
3° puis la réduction du travail des femmes mariées dans les mines et les fabriques ;
4° la défense du travail souterrain aux femmes, jeunes filles et enfants ;
5° la régularisation internationale du commerce ;
6° enfin des journées de travail maximales. (Cependant, en
Une entente internationale sur les points mentionnés pourra exercer une heureuse influence sur le salaire et conduire ensuite à d’autres mesures salutaires.
2. Régime de la propriété.
Ici les auteurs développent la thèse traditionnelle thomiste concernant la propriété et mise en lumière par le Père Liberatore, S. dans la Civilta Catholica. Cette même thèse est reprise dansRerum Novarum.
3. Régime du crédit.
L’Union de Fribourg reconnaît que :
2° Ce système s’appuie sur la liberté absolue du travail, de la propriété et de l’échange, sur la reconnaissance doctrinale de l’intérêt individuel (égoïsme), comme moteur unique du travail économique et social, sur l’individualisme, sur l’idée de la productivité du capital et de l’argent, sur la considération de l’argent comme producteur général et suprême qui fructifie toujours.
Par suite de ce système, on sépare les moyens matériels du travail humain ; leur réunion économique s’opère par le crédit et on arrive à la capitalisation universelle.
3° Quelques-uns des effets de ce régime du crédit sont :
4. Rôle des pouvoirs publics.
Dans le domaine économique, le pouvoir public a d’abord les attributions relatives à l’administration des finances et des biens de l’État. Il s’agit ensuite
5. Régime corporatif.
1. La société est désorganisée ou, si l’on veut, elle n’est, suivant une parole royale très profonde, « organisée que pour être administrée ». Elle n’est plus un être vivant, mi chaque organe, autonome dans une juste mesure, joue un rôle et exerce une fonction elle est un mécanisme, composé de rouages plus ou moins ingénieusement assemblés, obéissant à une force centrale motrice toute puissante ; bref, elle est un automate et n’offre plus que l’apparence et l’illusion d’un corps animé. La cause de cette dissolution est dans la destruction des organismes, l’on pourrait dire des cellules sociales, qui composaient le corps vivant de la nation ; l’effet direct de cette pulvérisation a été partout, avec la prédominance d’un individualisme sauvage, le triomphe brutal du nombre s’incarnant dans le despotisme d’un seul ou d’une foule.
2. L’établissement du régime corporatif ne saurait être rceuvre de décrets « a priori » ; il faut, par les idées, les moeurs, les encouragements, les faveurs, l’impulsion efficace des pouvoirs publics et la reconnaissance légale d’un droit propre, préparer activement l’établissement du régime corporatif indispensable à l’ordre social, selon un plan général conforme à la nature des intérêts privés, en même temps qu’aux fins sociales dernières auxquelles il doit conduire.
3. L’on peut définir de la sorte ce régime : Le régime corporatif est le mode organisation sociale qui a pour base le groupe-
ment des hommes d’après la communauté de leurs intérêts naturels et de leurs fonctions sociales et, pour couronnement nécessaire, la représentation publique et distincte de ces différents organismes.
4. Le rétablissement de la corporation professionnelle est une des applications partielles de ce système.
5. Le régime corporatif, dans sa perfection, comporte l’union des maîtres et des ouvriers ; mais cette union, destinée à constituer le véritable, corps professionnel, peut être préparée par la formation de groupes distincts les uns des autres.
Les principes du régime corporatif et ses avantages :
1° La similitude des devoirs, des droits et des intérêts rapproche et groupe naturellement les hommes qui exercent une même fonction sociale.
Cf. MASSARD, li-Œuvre du Cardinal Mermillod, Louvain 41914).

Son Eminence le Cardinal Mermillod
(1824-1892)
À l’extrême limite, l’avare se prive de tout pour ne manquer de rien.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/sur-lusure-et-autres-profits.html