Cette technique d’incinération des déchets ménagers est mortifère en raison de la dangerosité des sous-produits très toxiques qu’elle engendre et “largue” ensuite dans la nature à savoir : les dioxines, les PCB, les furannes et, les scories saturées de métaux lourds.
Si le Département a beaucoup communiqué sur les “avantages immédiats” de l’incinération, au cours des enquêtes publiques en 2002, pour “rassurer” les citoyens consommateurs, il s’est bien gardé de souligner les dangers à terme, des sous-produits des incinérateurs. Les informations officielles ont été soigneusement masquées aux citoyens lors de l’enquête publique et postérieurement. L’incinérateur, une solution dangereuse

Les citoyens ont cependant été informés (par des citoyens ou des associations !) des graves dangers des dioxines, PCB et des scories engendrées par les incinérateurs, en raison des multiples scandales survenus en métropole, à Besançon, à Gilly sur Isère et très récemment dans la région de Redon, sans parler des poulets belges à la Dioxine et autres œufs ou poissons interdits à la consommation dans différentes régions françaises et suisses notamment.
La mise en cause de la légalité du plan devant les juridictions administratives par un citoyen informé, est directement responsable du retard que chacun peut constater dans la construction des incinérateurs. Alors que les incinérateurs étaient financés dans le cadre du DOCUP 2000-2006, les structures administratives censées organiser leur construction ne sont toujours pas opérationnelles… en 2008.
Les informations officielles, au niveau européen, ne laissent aucun doute quant à la dangerosité des sous-produits de l’incinération.
La communication COM/2001/0593 de la commission européenne en témoigne.
La France a ratifié en 2003 la Convention dite de STOCKHOLM qui prévoit la réduction des émissions de Polluants organiques persistant, dont les dioxines. Cette convention désigne dans son annexe C, les incinérateurs comme source principale d’émission non intentionnelle de dioxines et autres Polluants organiques persistants (POPs ).
Cette convention prévoit : article 10 : “Information, sensibilisation et éducation du public
1. Chaque Partie, dans la mesure de ses moyens, favorise et facilite :
a) La sensibilisation de ses responsables politiques et de ses décideurs aux polluants organiques persistants ;
b) La fourniture au public de toutes les informations disponibles sur les polluants organiques persistants, compte tenu des dispositions du paragraphe 5 de l’article 9 ; » Les candidats et les élus doivent prendre position

…. Gérard Lacroix
Collectif de citoyens contre l’incinération

Mise en cause du PDEDMA et incinération
Témoignages du jeudi 13 mars 2008 (page 3)
http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=28483

 
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