TEXTE DE L’INITIATIVE


Initiative populaire fédérale «Pour une monnaie à l’abri des crises : émission monétaire uniquement par la Banque nationale ! (Initiative Monnaie pleine)»


La Constitution est modifiée comme suit :


Art. 99  Ordre monétaire et marché financier
1 La Confédération garantit l’approvisionnement de l’économie en argent et en services financiers. Pour ce faire, elle peut déroger au principe de la liberté économique.
2 Elle seule émet de la monnaie, des billets de banque et de la monnaie scripturale comme moyens de paiement légaux.
3 L’émission et l’utilisation d’autres moyens de paiement sont autorisées sous réserve de conformité au mandat légal de la Banque nationale suisse.
4 La loi organise le marché financier dans l’intérêt général du pays. Elle règle notamment :
a. les obligations fiduciaires des prestataires de services financiers ;
b. la surveillance des conditions générales des prestataires de services financiers ;
c. l’autorisation et la surveillance des produits financiers ;
d. les exigences en matière de fonds propres ;
e. la limitation des opérations pour compte propre.
5 Les prestataires de services financiers gèrent les comptes pour le trafic des paiements des clients en dehors de leur bilan. Ces comptes ne tombent pas dans la masse en faillite.


Art. 99a  Banque nationale suisse 
1 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays ; elle gère la masse monétaire et garantit le fonctionnement du trafic des paiements ainsi que l’approvisionnement de l’économie en crédits par les prestataires de services financiers.
2 Elle peut fixer des délais de conservation minimaux pour les placements financiers.
3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps.
4 Elle constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or.
5 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.
6 Dans l’accomplissement de ses tâches, elle n’est tenue que par la loi.


Art. 197, ch. 12 
12. Dispositions transitoires ad art. 99 (Ordre monétaire et marché financier) et 99a (Banque nationale suisse)
1 Les dispositions d’exécution prévoiront que, le jour de leur entrée en vigueur, toute la monnaie scripturale figurant sur des comptes pour le trafic des paiements deviendra un moyen de paiement légal. Il en résultera des engagements correspondants des prestataires de services financiers vis-à-vis de la Banque nationale suisse. Cette dernière veillera à ce que les engagements résultant de la conversion de la monnaie scripturale soient honorés au cours d’une phase de transition raisonnable. Les contrats de crédit existants resteront inchangés.
2 Pendant la phase de transition, notamment, la Banque nationale suisse veillera à ce qu’il n’y ait ni pénurie ni pléthore de monnaie. Pendant ce laps de temps, elle pourra octroyer aux prestataires de services financiers un accès facilité aux prêts.
3 Si la législation fédérale correspondante n’entre pas en vigueur dans les deux ans qui suivent l’acceptation des art. 99 et 99a, le Conseil fédéral édicte dans un délai d’un an les dispositions d’exécution nécessaires par voie d’ordonnance.

Passer à Commentaires …





Pour nous, il s’agit du principe que le peuple, en matière de politique monétaire, doit avoir voix au chapitre. 


Les guerres sont devenues économiques et chacun est touché

Plus la politique monétaire touche la politique nationale, plus il faut trouver des réglementations justes dans ce domaine. 

Le peuple doit rester l’instance suprême dans notre pays, y compris et surtout dans les affaires monétaires et financières. 

Les adversaires de notre initiative estiment, quant à eux, qu’il faut de plus en plus souvent laisser la haute main de nos finances à seulement trois personnes, qui violent nos principes les plus importants ( neutralité, défense des plus faibles, pollutions, etc…), nos lois et notre constitution.

Ils délèguent les décisions d’investissement, même celles des fonds AVS, à des “experts” juges étrangers ( Blackrock) sous le contrôle de fiduciaires étrangères, KPMG…

Voilà comment on nous dépouille de nos valeurs historiques les plus hautes, de nos libertés et de nos droits démocratiques.

Merci pour tes remarques, corrections, amendements etc…
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/   prière de signaler les noms à rajouter, merci.

à faire circuler largement, surtout à vos amis politiciens, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Rasa a 3 contre-projets…

Pour gagner une initiative, il faut les deux majorités et un large consensus.


Nous devons avoir les forces vives notamment des wir et de la centaine de monnaies locales en Suisse, par exemples les sels, reka, tauschring, talent etc…

http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/09/monnaies-locales-complementaires-et.html

Une solution pérenne à RIE 3, à 2020, etc…

Idées pour des contre-projets ou des projets de lois toutes rédigées, pour faire parler de monnaie-pleine !


Quelques chiffres, ce sont des milliers de milliards privatisés par les banques commerciales, sic:


Urgent:
aaapositifs.ch/pourquoi-les-banques-veulent-supprimer-le-cash/

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent) et sa distribution à tous qui est un dû. C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.
 
La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par exemple par un nouvel
 
Article 99 :
 
I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartient au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt et le délègue notamment à la BNS ou aux associations du type wir ou aux sels sous contrôle démocratique.
 
Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales, notamment communales et cantonales, jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.
 
III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.
 
IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte ou rabais compensé dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.
 
V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.
 
VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.
 
      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont renégociées par la nouvelle BNS, certaines seront purement et simplement supprimées car devenues des dettes iniques venues du néant. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.
 
      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent d’une commission citoyenne indépendante avec x  membres venant de tous les milieux suisses- sans Commission externe indépendante de type FINMA qui est dissoute – mais aussi sous le contrôle de l’Assemblée fédérale en Plénum, qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.
 
      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant au moins 7 ans la subsistance de la Suisse.
 
X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.
 
XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime graduellement la plupart des impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.
  
XII. De même, les communes et les cantons 
suivront la même tendance au fur et à mesure des progrès techniques et pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
       
 
Dispositions transitoires :

§01- La BNS est transformée en une Coopérative Monétaire Suisse (CMS) 
et son actif est distribué à tous les suisses, dès leur conception.

§02- Chaque citoyen suisse, depuis sa naissance ou son acquisition de
citoyenneté, est propriétaire d’une part de la CMS : 1 humain, 1 voix.

§03- La CMS est indépendante de tout groupe de pression : elle est
l’émanation directe de tous les citoyens suisses.

§04- La CMS gère un, et un seul, compte de paiement souverain pour
chaque citoyen, et seulement pour les citoyens.

§05- L’unité des comptes de paiement est le Franc suisse (code CHF):
“Franc suisse” est une marque réservée à l’usage des comptes de paiement
de la CMS.

§06- Chaque Compte Souverain démarre avec une valeur de déséquilibre
égale à 0 (origine de la mesure du déséquilibre, ou point d’équilibre)
et dispose d’un Reste à Importer (droit d’avance gratuite) de CHF
222200. C’est l’estimation actuelle du montant minimal nécessaire pour
vivre en Suisse.

§07- La valeur de déséquilibre est augmentée de la valeur de chaque
achat et diminuée de la valeur de chaque vente du titulaire du compte.
La valeur de déséquilibre enregistre ainsi la différence entre les
achats et les ventes de chaque citoyen.

§08- La valeur de déséquilibre est contractée de 1% au début de chaque
mois (fonte ou oxydation). Cela correspond à un retour à l’équilibre, un
oubli progressif des déséquilibres anciens.

§09- Chaque début de mois, le montant minimal nécessaire pour vivre en
Suisse est recalculé et permet de réévaluer proportionnellement le Reste
à importer initial et la valeur du déséquilibre de tous les comptes
souverains, ce qui ne modifie pas le rapport relatif entre les 2 valeurs
: il s’agit d’une adaptation aux prix réels.

§10- Toute autre modification des comptes est formellement interdite. En
particulier, tout achat, toute vente et toute location d’unités de
compte CHF est une tricherie sur la mesure des achats et des ventes
d’une personne, qui correspond à un crime pénal de l’ordre de la fausse
monnaie.

§11- Un citoyen peut ouvrir des sous-comptes à son compte souverain. Le
Reste à Importer d’un sous-compte est toujours égal à sa valeur
d’équilibre, 0. Un sous-compte est destiné à rassembler les transactions
correspondant à un usage particulier. Le titulaire du compte souverain
peut ouvrir l’accès de chaque sous-compte à une et une seule autre
personne humaine de son choix.

§12- L’enregistrement d’un achat ou d’une vente avec une personne
humaine étrangère se fait en calculant le rapport du prix de transaction
et du reste à importer initial du compte souverain de la personne
humaine étrangère.

§13- La CMS a pour seule responsabilité de gérer la continuité et la
persistance de ce système de comptes souverains et de sous-comptes, au
nom de tous les citoyens.

§14- Chaque citoyen paye chaque année sa cotisation à la CMS pour
assurer son fonctionnement, cotisation formée d’un montant fixe annuel
et d’un montant fixe par transaction enregistrée. Chaque montant est
fixé en Assemblée Générale.

Autres dispositions transitoires recommandées à discuter:

– Les contrats de soustraitance au group SIX et SECB sont dénoncés avec effet immédiat. 
-Un audit général de BNS est effectué par un groupement d’experts suisses représentatifs de la population pour évaluer l ampleur des éventuels dégâts supputés.
– constitution d’un fonds souverain neutre qui investirait en priorité en Suisse mais aussi à l’étranger. 

-Définir un organe suisse de contrôle de la BNS indépendant, neutre et sous responsabilité des élus.  Payé par l Etat.
-Ouvrir une enquête selon les résultats de l’audit général voire un procès contre les responsables de l éventuel désastre supputé. 
-Saisir les biens des responsables pour rembourser les créanciers. 
-Abolir la loi Too big to fail et interdire les opérations hors bilan de la BNS.

La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.
 
Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).
 
L’écart des salaires à la nouvelle BNS ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.
 
Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.
 
L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.
 
Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :
 
1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.
 
Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.
 
Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.
 
Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.
 
Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.
Établir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.
 
Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).
 
Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.
 
Conclusions :
 

 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »

Maurice Allais
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La BNS investit dans les armes nucléaires

Viol de notre neutralité. La banque nationale suisse, nos fonds de pension, notre AVS financent massivement les bombes nucléaires et les sous-munitions US dans au moins 14 entreprises fabriquant des armes nucléaires, les OGM de Monsanto, le gaz de schiste … Scandaleux !

M. Hildebrand, BlackRock vous permet de gérer de grands clients institutionnels. Sont-ils principalement des institutions d’ Etat ?
Hildebrand: Ce sont tous types d’investisseurs. La plupart de nos grands clients institutionnels comprennent des compagnies d’assurance, fonds de pension et des fonds souverains. Bien sûr, les banques centrales  sont aussi de la partie – par exemple, elles peuvent gérer les réserves de change par des mandats externes.

http://www.nzz.ch/blackrock-will-seine-praesenz-in-der-schweiz-vergroessern-1.18098030

Le peuple suisse a décidé en 1891, par un vote populaire, d’attribuer la création de notre argent (« billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire ») uniquement à la Banque nationale…

Cette volonté populaire claire a été violée honteusement, avec l’accord tacite de certaines de nos “élites”…

Les conséquences sont notamment des charges et des dettes à intérêts composés toujours plus lourdes sur les épaules de tous les suisses et des avantages honteux pour une toute petite minorité qui abuse de notre naïveté !


et le coeur du sujet… moins de centralisation et reprendre le contrôle des créations monétaires distribuées directement aux cantons, communes et surtout aux citoyens suisses de manière fédéraliste grâce à un contre-projet ou un projet de loi tout rédigé… ( au moins 2/3 du vrai bénéfice net doit être distribué directement et automatiquement… )

“Un émetteur de titres publiquement cotés a l’obligation légale de publier toutes ses créations d’actions. Or, les créateurs d’unités monétaires, de titres monétaires, sont les seuls à n’avoir aucune obligation de publication.”
M. Bernard Dugas


Quand le Professeur d’économie suisse not. à l’Uni. de Fribourg, M. Sergio Rossi, parle des vrais enjeux de Monnaie Pleine: la connaissance, la compréhension, le courage et même plus… !
Monnaie pleine aux urnes


Par Sergio Rossi

L’initiative «Monnaie pleine» lancée en Suisse le 3 juin 2014 a récolté les 100’000 signatures valides nécessaires pour être soumise au vote populaire prochainement. Cet aboutissement est assez surprenant, si l’on considère que cette initiative n’est soutenue en Suisse par aucun parti politique et qu’elle est farouchement combattue par les banques, leurs dirigeants ayant compris que l’initiative mettrait un terme à leurs privilèges exorbitants en ce qui concerne l’émission monétaire par les crédits que les banques peuvent octroyer à n’importe quel agent sans avoir suffisamment d’épargnes préalables.
L’intérêt d’une telle initiative populaire est double. D’une part, elle peut grandement contribuer à faire émerger la véritable nature (numérique) de la monnaie, qui en l’état échappe à la presque totalité des individus, y compris les politiciens, les banquiers centraux et les économistes les plus influents au monde. D’autre part, elle a le potentiel de contribuer à définir les contenus d’une réforme structurelle du système monétaire et financier qui est urgente et nécessaire afin d’éviter de nouvelles crises systémiques.
Si le débat induit par l’aboutissement de l’initiative «Monnaie pleine» a lieu de manière objective – c’est-à-dire qu’il se concentre sur l’objet de cette initiative pour en décortiquer la nature essentielle au lieu de viser à défendre des intérêts particuliers (souvent indéfendables désormais) –, alors on peut espérer que chaque partie prenante en sortira enrichie au plan intellectuel car elle aura avancé vers la compréhension de cet objet insaisissable qu’on appelle «monnaie».


Au vu des attaques virulentes contre l’initiative «Monnaie pleine» qui ont eu lieu durant les 18 mois de la récolte des signatures pour cette initiative, et qui ont montré de manière désopilante l’ignorance de la nature de la monnaie et de son émission par les banques, il est fort à craindre que le niveau culturel du débat menant au vote populaire sera de même teneur. Cela confirmera alors qu’«un peuple ignorant est un peuple facile à tromper», bafouant l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers que même un tel peuple ne devrait pas avoir de difficultés majeures à identifier précisément.”


http://www.unifr.ch/mapom/fr/team/titulaire



Soutenez la rédaction de ce projet suisse urgent encore en projet et modifiable, déjà amendé selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:

Pour une Suisse avec moins de dettes, d’ impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous. 






Nous ne sommes pas contre les banques mais contre leurs abus…

Rudolf Elmer, Schweizer Wirtschaftsprüfer und früherer Manager der Bank Julius Bär, AL-Kantonsrat-Kandidat:

„Der gute Ruf, den die Schweiz weltweit geniesst, wird durch den heutigen Finanzplatz Schweiz massiv geschädigt: Die Banker, die sich aus purer Gier und Machtstreben zu kriminellen Handlungen hinreissen lassen, übermitteln der Welt ein Bild der Schweiz, das überhaupt nicht zu dem Bild der ehrlichen, aufrichtigen und bescheidenen Menschen passt, das man sich im Ausland von den SchweizerInnen macht. Ich will der Gefahr, dass unser Finanzsystem dem guten Ruf des Landes bleibenden Schaden zufügt, auch politisch begegnen. Ich unterstütze auch deshalb die Vollgeld-Initiative.“




Geri Müller, Stadtammann der Stadt Baden, Nationalrat, Mitglied der Aussenpolitischen Kommission (APK-NR), Baden:
“Heute fliesst das elektronische Geld/ Giralgeld, vorwiegend in die Finanzmarkt Spekulation, statt in die Realwirtschaft und in eine ökologisch nachhaltige Wirtschaft.
Dies schadet nicht nur unserer Wirtschaft, sondern belastet zugleich auch unsere Umwelt. Dies vor allem dadurch, dass die Firmen dazu gezwungen werden, immer rationeller und vor allem billiger und oftmals ohne Rücksicht auf die Umwelt, zu produzieren.
Mit dieser Vollgeld-Initiative schaffen wir eine einmalige Möglichkeit, die Weichen für die Zukunft zu stellen und unser Geldsystem auf die Basis einer ökologisch basierten Realwirtschaft zu stellen.
Deshalb unterstütze ich die Vollgeld-Initiative und fordere alle verantwortungsvollen Mitbürger auf, dies auch zu tun.”


Avec mes meilleures salutations

François.

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88


PS:


http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/

Gabriel Rabhi Pourquoi la banque ne peut pas créer autant de monnaie qu’elle le veut ? Pourquoi seuls les intérêts perçus peuvent être dépensés ?

Un bilan comptable, pour n’importe quelle entreprise, doit rester équilibré. Le passif doit être égale à l’actif en fin d’exercice.

Quand une banque à :
ACTIF : 1000 en monnaie centrale (exemple)
PASSIF : 1000 sur le compte de son client – c’est le montant de ce qu’elle doit à ce client, en monnaie centrale.

Si elle réalise une encaisse de 100 sur le compte du client (agio, frais, intérêt, remboursement de crédit), elle détruit 100 de monnaie, donc de passif :
ACTIF : 1000 en monnaie centrale (exemple)
PASSIF : 900 sur le compte du clients – elle a supprimé 100 sur ce compte.

Son bilan est donc déséquilibré de 100. Elle va pouvoir avec cela créer 100 de monnaie secondaire, pour compte propre :
ACTIF : 1000 en monnaie centrale (exemple)
PASSIF :
900 sur le compte du clients
100 de nouvelle monnaie secondaire, pour payer un employé, un fournisseur, etc

Elle ne peut pas augmenter d’avantage son passif, sinon elle devra enregistrer une perte de 100 sur son bilan en fin d’exercice. Et si elle ne les créé pas, elle devra inscrire un résultat de 100 sur son bilan.

Toute entreprise doit avoir un bilan équilibré : c’est une règle comptable internationale. Des entreprises comme les banques, qui sont supervisées par une armée d’experts comptables et des organismes de surveillance, ne peuvent en aucun cas déséquilibrer leur bilan, c’est à dire créer autant de monnaie secondaire qu’elles le veulent, sans se déclarer en faillite…

C’est à cause de cette règle comptable élémentaire que les banques ne peuvent pas créer bien d’avantage de monnaie secondaire qu’elles n’ont encaissés d’intérêts, d’agios et autres frais.

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Répondre27 septembre 2015, 01:01

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Efflammig Le Pouliquen Si une banque fait 100 de crédit à un client solvable (passif), elle créer aussitôt une reconnaissance de dette de 100 (actif). 
Le bilan reste équilibré…

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1


27 septembre 2015, 11:41

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Blaise Rossellat “J’ai compris la création de monnaie scripturale ex-nihilo par les banques commerciales en 1982, j’avais huit ans. Quand j’en ai parlé aux adultes, ils m’ont dit d’aller prendre un cours d’économie parce que je n’y comprenais rien. Mais j’avais déjà lu “L’île noire” de Hergé, dont est tirée cette image des faux monnayeurs. J’avais compris ce que faisaient réellement les banques: la banque me prête des chiffres sur un compte, et moi je dois lui rendre du véritable argent obtenu par le sacrifice de ma vie dans le monde odieux du travail, avec, en plus un intérêt, lui aussi pris sur les fruits de mon travail. Le fait que cette escroquerie soit considérée comme légale par une grande partie de la population montre à quel point le travail d’intoxication qui a précédé a été bien mené. Aujourd’hui encore, les victimes de l’usure pensent que je ne comprends rien à l’économie, lorsque je parle de RBI, monnaie libre, abolition de l’usure et des impôts. Elles ne voient pas que c’est avant tout de leur intérêt qu’il s’agit, et beaucoup déclarent même préférer continuer à travailler toute leur vie si cela leur garanti leur niveau de vie actuel !!! Cependant, les gens de ma génération ne sont pas dupes, eux. Alors, qui aura raison à la fin? Les voleurs de temps de vie, ou les gens de notre génération qui, un jour, lorsque nos abuseurs seront enfin trop vieux pour rester en place ou morts, seront les personnes en charges de faire fonctionner nos institutions afin d’offrir une véritable justice pour tous?”
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