La victime de Dominique Strauss Kahn ou DSK, Nafissatou Diallo, excisée et infibulée, mariée de force à 13 ans ?
Coutumes fréquentes chez les Peules.
– l’excision ou clitoridectomie est l’ablation totale ou partielle du clitoris féminin avec ou sans section des petites lèvres.
– l’infibulation peut se surajouter à l’intervention précédente. Elle réside en la couture partielle des lèvres, mises à vif. Avant le mariage, les nymphes soudées doivent être incisées pour permettre les relations sexuelles… Cette opération lourde, limitée à quelques populations maures et peules (Mauritanie), à la Haute Egypte et la Corne de l’Afrique, est celle qui a le plus de conséquences gynécologiques et obstétricales.L’infibulation pharaonique est l’autre nom de cette coutume barbare d’un autre âge.
Culture Peule pour info
La femme Peule, une des plus fières d’Afrique
Parler de sa propre sexualité n’est pas facile, en Afrique. J’ai passé bien du temps, pour savoir comment cela gêne certaines de mes amies africaines, quand la vie intime est abordée. Pourtant, on blague aisément sur le sexe, de façon générale.
Doit on préciser à quel point certaines situations sont encore honteuses, et c’est la victime qui a honte. Avoir un enfant sans être mariée vaut encore à des femmes d’être au banc de leur village. Etre violé est une souillure. Une femme à qui cela est arrivé subit en plus un rejet comme si elle devenait impure, sale ; plus personne n’en veut. Tout son village porte la honte et même sa communauté.
L’ethnie peule est une des plus fières d’Afrique. Il est déjà étonnant qu’une Peule soit femme de ménage, ce n’est pas courant. C’est une ethnie où la femme est assez respectée même si la racine du mot “femme” dans leur langue (debbo) signifie “soumission”…
voir : http://horizon.documentation.ird.fr…
La tendance des Peuls est d’être monogames même s’ils sont majoritairement musulmans.
Ce qui est original dans leur culture traditionnelle, c’est qu’un homme doit maîtriser ses instincts. S’il se laisse aller ; alors il déshonore toute sa famille et même certains cas de suicide DE L’HOMME ont lieu s’il s’est laissé aller à violer une femme.
voir : http://books.google.fr/books?id=m9N…
Contrairement à certaines cultures où le violeur est tranquille et la victime accusée, voire mise à mort, chez le Peul, la responsabilité est assumée par l’homme, enfin la femme, se cache quelque part dans sa famille et ne se montre plus à personne dans le village.
Dans la culture d’origine de cette ethnie, c’est l’homme qui doit plaire à la femme. Il peut y mettre des jours et des nuits, en spectacle de chant traditionnel, pour démontrer ses capacités musicales et son endurance,
http://burkinafaso.coteazur.free.fr…
afin qu’elle le remarque. Même si c’est lui qui fait la demande en mariage, moyennant de grands efforts de séduction, et d’offrandes à la famille. Une femme, ça se mérite. Le mot “épouser” en Peul pourrait se traduire par “élévation” pour la femme et “devoir” pour l’homme.
Rien à voir avec l’idée de se servir d’office avec le personnel de “service”.
Bien que “civilisé” ou sédentarisé, un Peul ne peut renier sa culture, pas plus qu’un français se passer de pain (sauf exception). Même depuis dix ans aux Etats Unis, une femme Peule, connue dans toute l’Afrique pour sa fierté, sera peut être la dernière à pouvoir être prostituée ou se laisser prendre à la sauvette.
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/culture-peule-pour-info-94704
Des excuses ? L’idéologie sociale !
En Occident ces trois interventions sont également qualifiées de “mutilations sexuelles”. En Afrique de l’Ouest, les populations qui les pratiquent ont d’autres points de vue. L’idéologie sociale met en avant le fait qu’une intervention humaine est nécessaire pour spécifier un sexe encore ambigu chez les enfants. Circoncision et excision sont fréquemment mises en rapport : les Bamana et Dogon (Mali) comprennent la première comme retrait d’un élément féminin (le prépuce assimilé à une vulve) et la seconde comme section d’un petit pénis. Les usagers s’expriment souvent dans un registre du pur / impur : les grands (garçons ou filles) répugnent à mettre la main dans le même plat que les plus jeunes car ils sont “sales” (= incirconcis ou non-excisées) tandis que les aînées sont “propres”. Plutôt que de “propreté hygiénique”, il s’agit plutôt “d’approprier” le sexe à sa fonction génératrice.
Les deux institutions ne sont pas forcément liées
Pourtant les deux institutions ne sont pas nécessairement liées. Des sociétés africaines pratiquent la circoncision seule : Yoruba (Bénin, Nigeria), Betamaribé (Bénin), Fang (Gabon), certaines, la seule excision : Gurunsi (Burkina-Faso), Sénoufo (C.I., Mali…), Sara (Tchad), d’autres effectuent conjointement les deux rites : Wagogo (Tanzanie), Banda (R.C.A), Dan et Wè (C.I.), Diola (Sénégal, Guinée Bissau), Baga et Toma (Guinée), ainsi que les Bamana et Dogon déjà cités.
Epreuve initiatique
Si actuellement la circoncision est largement pratiquée sur de jeunes enfants pour des motifs religieux (Islam) ou hygiéniques, en d’autres sociétés, elle est partie prenante des “rites de transition” qui marquent pour toute une promotion villageoise l’accession à la puberté sociale. La maîtrise de la douleur, épreuve initiatique, atteste de la maturité des candidats. Le pénis dégagé devient phallus, apte à la fécondation. Ce rite marque le passage du plaisir autoérotique, d’une sexualité infantile stérile, à la fécondité d’une génitalité partagée.
Explication traditionnelle
L’excision n’est pas le simple équivalent féminin de la circoncision. Si, comme cette dernière, elle regroupe des participant(e)s de plus en plus jeunes, elle s’intègre dans un rituel initiatique ordinairement plus restreint que celui mis en œuvre pour les garçons. Une promotion ne regroupe actuellement que les fillettes d’un quartier, le rituel est minimal, l’enseignement plutôt sommaire, la période de réclusion réduite à une courte convalescence dans la maison de l’exciseuse. En bout de chaîne l’infibulation ne constitue plus qu’un rituel individuel ayant pour cadre la maison familiale. Pour justifier une opération dont on sait qu’elle est risquée, le discours traditionnel présente le clitoris comme un petit pénis : le supprimer c’est enlever non pas le siège du plaisir féminin mais un obstacle pouvant gêner l’union harmonieuse des époux (il risque de “blesser l’homme”), un organe entravant l’accouchement (il empêche la “descente de l’enfant”) ou représentant un danger pour le garçon à naître (il peut le “piquer”, le rendre aveugle ou stérile si le clitoris lors de l’accouchement lui frôle les yeux ou le sexe). Tout se passe comme si l’organe “en trop” devait être supprimé pour laisser la place à celui du partenaire sexuel. La présence simultanée de deux pénis établirait une conjonction nocive car excessive. En Afrique subsaharienne, la complémentarité est valorisée et l’accumulation dépréciée : l’excès est, comme le manque, infécond.
Les risques
On notera que cette intervention, contrairement à la circoncision, n’est pas médicalisée. Sur le plan obstétrical, les lésions résiduelles peuvent rendre difficiles les accouchements ultérieurs. Le discours des usagers nie toute diminution du plaisir : la réduction d’une zone érogène de première importance trouverait une suppléance dans la région vaginale (?). Bon nombre d’états africains ont développé auprès des associations féminines des campagnes d’information sur les effets secondaires d’une mutilation que le Coran ne préconise pas.
Conclusion
En résumé, la circoncision a pour projet d’accentuer la sensibilité sexuelle de l’homme et l’excision de diminuer celle de la femme, ce qui contredit l’idéologie traditionnelle attribuant aux deux interventions la même fonction positive sur le plaisir des deux partenaires.
Notons, pour finir, que nombre de régions africaines ne connaissent ni l’une ou l’autre de ces pratiques : c’est le cas en particulier des Bété (C.I.), des Akan (C.I., Ghana) et de nombre de sociétés côtières d’Afrique Occidentale. En Afrique Centrale l’initiation intègre également un travail sur le corps des jeunes : scarifications et manipulations relèvent du même projet vital que les sociétés modifiant le sexe : favoriser la fécondité de la classe nubile.
Pour en savoir plus :
BETTELHEIM, Bruno, Les blessures symboliques. Essai d’interprétation des rites d’initiation, Paris, Gallimard, 1971, 252 p.
DIABATÉ, Mamadou, Les enfants de la lumière : l’initiation des jeunes filles en pays màùkà (région de Touba –Côte d’Ivoire), Paris, EPHE – V° section (mémoire de diplôme), 1984, 260 p.
FAINZANG, Sylvie, “Circoncision, excision et rapports de domination”, Anthropologie et Sociétés, 9 (1), 1965 : 111-127.
MAERTENS, Jean-Thierry, (avec la collaboration de Marguerite DEBILDE), Ritologiques 2, le corps sexionné. Essai d’anthropologie des inscriptions génitales, Paris, Aubier-Montaigne, 1978, 190 p.
SINDZINGRE, Nicole, “Le plus et le moins : à propos de l’excision”, Cahiers d’études africaines, 65, XVII (1), 19, 1977 : 65-75.
According to community leaders and immigration lawyers, most Guineans who have received asylum in recent years have sought sanctuary from political persecution in their homeland, though others have petitioned to avoid social practices, like female genital cutting and forced marriage.
One day, the woman told Mr. Jabbie that she was leaving the restaurant for a better paycheck at the Sofitel hotel.
With that, she entered a new world, with a grand, golden canopy and wood-paneled suites, blocks from Times Square. She was considered a good employee there.
In her telephone calls home to Guinea, her brothers recalled, she talked only about her daughter, now in her teens, and never about the rest of her life.
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