Nuit debout à Genève le 15 mai, après le vendredi 13, sic, et le samedi 14 mai…

http://corps-consulaire.blogspot.ch/2016/05/un-geneva-friday-13-may-2016-templars.html

La Nuit debout gagne Genève

Mercredi 11 mai 2016

Le mouvement Nuit debout sur la place de la République, à Paris, le 16 avril 2016.
Olivier Ortelpa, via Wikimedia commons / flickr
Dimanche, le mouvement français Nuit debout s’internationalise. En Suisse, seul Genève semble pour l’instant répondre présent.
«Réinvestir l’espace public  pour échanger, débattre et construire ensemble». La «Nuit debout» qui a démarré à Paris fin mars a déjà essaimé dans des dizaines de villes en France et en Espagne, et même à Berlin, à Bruxelles et Montréal.
Ce dimanche le mouvement pourrait devenir mondial à l’occasion d’une «grande action» internationale le 15 mai, date anniversaire de la création du «15M», créé en 2011 sur la place Puerta del Sol à Madrid, rebaptisé par la suite «mouvement des indignés». Car les militants français n’ont pas l’intention de se contenter de revendiquer l’abandon de la loi El Komri sur le travail (passée mardi en force par le premier ministre, qui a contourné le Parlement) mais visent à alimenter plus largement les luttes contre le néolibéralisme et le capitalisme.
Appel international
Un appel international a été lancé: «Habitants du monde entier, faisons tomber les frontières et construisons ensemble un nouveau printemps global». Parmi tant d’autres, Athènes, Madrid, Rome, Berlin, Kuala Lumpur et… Genève ont déjà répondues présentes. Dans la ville romande, un rassemblement est annoncé sur les réseaux sociaux à 17h sur la plaine de Plainpalais (côté temple). Comme le veut la tradition des «indignés», aucune organisation ou parti connu de la place n’est derrière la Nuit debout genevoise.
Un jeune «activiste urbain» a créé spontanément un évènement facebook («15M Debout», qui affiche quelque 200 participants). Il a été rejoint par une dizaine de personnes sans affiliations particulières. Contacté par téléphone, il explique: «Je suis motivé par l’aspect agora, cette réappropriation de l’espace public où chacun peut s’exprimer».
Chacun aura la parole deux minutes
Comme sur la place de la République à Paris, chacun aura deux minutes pour faire part de ses «préoccupations politiques, environnementales, sociales ou culturelles» quand vient son tour de parole. Il s’agit aussi d’offrir une «caisse de résonance» aux luttes locales. «Ensuite, nous verrons bien si des personnes sont motivées à prolonger l’expérience sous une forme ou sous une autre».
Presque cinq ans ont passé depuis l’appel d’Occupy Wall Street le 15 octobre 2011 lorsque plus de 1000 villes du monde ont connu des mobilisations similaires. A Genève, le parc des Bastions avait été occupé durant plusieurs mois, d’octobre 2011 à février 2012. I
En lien avec cet article: 

«Nuit Debout» réveille la France

Sous la statue de la République: les fleurs, les bougies, les mots en hommage aux victimes des attentats… A quelques mètres, une toute autre scène se joue. Face à plus d’un millier de personnes, des citoyens anonymes prennent le micro et expriment leur ressenti, leur opinion. La lutte contre le Front national, aboutir à une démocratie plus directe, défendre le féminisme, changer ou sortir de …

 

Le Courrier
Traduction »