Il fait un potager bio hyper-productif sur 10 mètres carrés

Il fait un potager bio hyper-productif sur 10 mètres carrés

Il fait un potager bio hyper-productif sur 10 mètres carrés
Réaliser
un potager sur une petite parcelle de terrain devant sa maison c’est
facile… Mais arriver à en retirer un rendement intéressant au point de
devenir un modèle inspirant en la matière, c’est carrément remarquable!



Luke Keegan, photographe, s’est fait repérer par les médias alternatifs pour son petit potager hors-norme. Il a été inspiré
par ce couple de canadiens qui avaient aménagé un potager devant leur
résidence mais que les autorités voulaient détruire.
Après
une controverse qui aura pris des proportions planétaires, les potagers
urbains devant les résidences furent finalement autorisés par les élus
de la Ville de Drummondville (au Québec)

Interpellé par ce fait divers, Luke
a donc décidé d’organiser son opération “Fuck the lawn” (« J’emmerde la
pelouse ») et de montrer comment remplacer facilement une pelouse vide
en un luxuriant potager.

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Propriétaire d’un petit pavillon dans la banlieue
d’Oakland, dans la baie de San Francisco, et lassé de tondre une pelouse
inutile, il s’est lancé dans la culture de fruits et de légumes en
permaculture à la vue de tous. La permaculture permet de concevoir
cultures,
lieux de vie et systèmes agricoles humains en utilisant des principes
d’écologie, d’agronomie, de biomimétisme et de paysagisme pour
reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes
naturels.
En 2 mois, il a complètement transformé son jardinet d’une dizaine de m² en un fructueux potager qui a étonné tout le quartier. Ce qui lui a permis, par la même occasion, de créer des liens et du partage avec ses voisins.
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Et pourtant, quand Luke a commencé à transformer son jardin, il
avait très peu d’expérience. Il a dû faire de nombreuses recherches,
consulter la pépinière locale et des amis qui avaient déjà expérimenté
les cultures durables. Il a pris trois week-ends pour aménager la
structure de base :
mise en place de caisses en bois, remplissage avec du compost donné gratuitement par la ville puis installation du système d’irrigation artisanal (partie la plus complexe à mettre en place). Des copeaux de bois et des sciures ont complété le manque de pelouse. Et, finalement, il a planté ses fameuses graines. La roquette a poussé en premier, suivie des épinards… Puis des récoltes très variées vont suivre : radis, betteraves, carottes, haricots, oignons, tomates, etc.
«Je ne peux pas vous dire combien de personnes, dans le quartier, j’ai rencontré tout en travaillant dans ma cour », a souligné Keegan, « certains
arrêtent leur voiture et en descendent pour me parler et m’offrir des
graines. J’aime les revoir ensuite avec un bon paquet de produits frais.
C’est idéal pour briser la glace !
». Après plus de deux ans, ses
rendements sont parfois si prolifiques qu’il les offre aux passants en
installant un panneau « légumes gratuits ».
De quoi ravir de nombreux voisins !
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Avec un peu de créativité, de bonne volonté et
d’huile de coude, Luke Keegan, parfait citoyen lambda, va réussir à
créer un jardin productif riche en surprises. Il démontre qu’il est
possible à la fois de remettre de la vie dans son jardin mais surtout de
produire une nourriture saine et bon marché qui permet de cuisiner des
repas frais et bio ! Et, si vous n’avez pas la chance d’avoir un petit
jardin bien à vous, sachez qu’il existe des jardins partagés dans la
plupart des villes !

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Sources : bioalaune.comlabioguia.com / journalexpress.ca / permaculture.fr

https://mrmondialisation.org/il-fait-un-potager-bio-hyper-productif-sur-10-metres-carres/

Comment démarrer un potager en permaculture

Un potager en permaculture est conçu de manière à imiter la nature du point de vue de la croissance des végétaux et de l’interaction entre les espèces. Aucun engrais ni pesticide n’est utilisé. Le potager en permaculture est composé de plantes indigènes, exploite la lumière du soleil et les ressources en eau de manière optimale, sur une surface souvent plus réduite que le potager traditionnel. Les principes de base de la permaculture étant de ne pas endommager l’écosystème et de s’appuyer sur les lois de la Nature, on obtient en conséquence des jardins extrêmement diversifiés et qui nécessitent relativement peu de soins.

Voici la création d’une butte autofertile à la façon canadienne, technique utilisée en permaculture.

Étapes

1
Se familiariser avec les plantes indigènes, les insectes et animaux de votre région.

2
Observer l’orientation de la parcelle à cultiver par rapport au soleil, aux vents et la quantité de lumière reçue.
3
Lister les plantes choisies et les regrouper en fonction de leurs besoins en lumière, en eau, et de leur sensibilité aux insectes.
4
Créer une ou plusieurs bordures. Les bordures sont des périmètres de terre surélevés de 15 à 30 cm. Elles ont un impact minimal sur le jardin car elles permettent de ne pas directement cultiver le sol, ce qui en épuiserait les éléments nutritifs. Une bordure doit être suffisamment large pour pouvoir y planter deux rangées de plantes, mais suffisamment étroite pour pouvoir en atteindre le centre.
5
Placer les plus grandes plantes de manière à ce qu’elles fournissent de l’ombre aux plantes plus petites et souvent plus sensibles au soleil.
6
Disposer les plantes qui requièrent davantage de soins près de la maison.
7
Placer les plantes avec les mêmes besoins en eau dans les mêmes bordures.Certaines plantes agissent comme insecticides pour d’autres! Par exemple, les soucis empêchent les invasions de vers dans les plants de tomates. Se renseigner auprès des jardineries locales pour développer ce type de relation entre les plantes de votre région.
8
Etaler du paillis sur les bordures. Le paillis empêche la prolifération des mauvaises herbes et enrichit la terre, ce qui élimine le besoin en engrais et désherbants chimiques. Les paillis se composent souvent de copeaux de bois, mais aussi de carton ou vieux journaux.
9
Composter. Le compost est un engrais naturel très efficace qui permet de réutiliser des déchets ménagers (épluchures de légumes/fruits non cuits, marc de café…) et des déchets verts (mauvaises herbes, feuilles mortes, gazon coupé…) mélangés avec de vieux papiers/cartons ou de la sciure.
10
Mettre en place un système d’arrosage optimal. Un arrosage en goutte-à-goutte (tube percé de petits trous et disposé le long d’une bordure) est un bon moyen de faire pénétrer l’eau directement dans le sol en évitant toute évaporation inutile. Arroser uniquement quand cela est nécessaire et faire varier les quantités d’eau selon les types de plantes. Récupérer l’eau des gouttières ou autres surfaces dans des barils, et recycler cette eau dans le système d’arrosage.
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Conseils

La conception d’un potager en permaculture dépend des types de plantes souhaités. En général, il faut essayer de loger le plus de plantes possibles dans chaque bordure et favoriser la diversité afin que les ressources soient conservées et que chaque plante puisse bénéficier aux autres. La bordure en “fer à cheval”, arrangée en demi-cercle autour de l’aire de travail du jardinier, est très populaire. Ce modèle permet l’optimisation de l’espace cultivé et encourage l’interaction entre les plantes.
Prendre en compte le cycle de croissance des plantes lors de la conception du jardin. Une plante qui a déjà fleuri ou en fin de vie libère des éléments nutritifs dans la terre : planter une espèce en pleine croissance près de cette dernière lui permet de bénéficier de ces éléments.
Ne pas réserver des bordures ou des zones pour certaines saisons : il faut essayer d’utiliser toutes les surfaces constamment, et au maximum.
Utiliser des treillis ou des plantes suspendues. Ces méthodes aident à utiliser l’espace au maximum en offrant des zones d’ombre supplémentaires aux plantes qui en ont besoin, ainsi qu’à attirer certains insectes ou nuisibles loin des plantes situées en-dessous.

http://fr.wikihow.com/d%C3%A9marrer-un-potager-en-permaculture

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1 commentaire
  • A Besançon il y a plusieurs endroits comme celui-ci, c’est une très bonne idée !
    Il y en a un où ils ont fabriqué avec des palettes, un coffres pour vêtements, un pour les déposer, et un autre pour en prendre.
    Ce sont avec de telles actions que nous y arriverons!!!

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