Définition du Principe de Subsidiarité

pour un bon fonctionnement de toute cellule sociale ou ecclésiale

Définition de la subsidiarité

Définition du Principe de Subsidiarité
Pour développer la confiance et l’efficacité dans les relations sociales :
La subsidiarité est le caractère de ce qui est subsidiaire,
c’est-à-dire de ce qui s’ajoute à l’élément principal pour le renforcer.

En politique, le principe de subsidiarité est le principe
selon lequel une responsabilité doit être prise par le plus petit niveau
d’autorité publique compétent pour résoudre le problème. C’est donc,
pour l’action publique, la recherche du niveau le plus pertinent et le
plus proche des citoyens.

Dans le fonctionnement de toute
organisation sociale ( et ecclésiale), le principe de subisidiarité
assure une délégation efficace et juste de l’autorité et l’application
harmonieuse des décisions prises.

La doctrine sociale à la source du principe de subsidiarité

Définition du Principe de Subsidiarité
Le principe de subsidiarité conduit à ne pas faire à un échelon
plus élevé ce qui peut être fait avec la même efficacité à un échelon
plus bas. Le niveau supérieur n’intervient que si le problème excède les
capacités du niveau inférieur (principe de suppléance). Ce principe
trouve son origine dans la doctrine sociale de l’Eglise catholique.

Par exemple, dans la construction européenne, le principe de
subsidiarité, est une règle de répartition des compétences entre l’Union
et ses Etats membres. En dehors des domaines de compétences qui lui
sont propres, l’Union Européenne n’agit que si son action est plus
efficace que celle conduite au niveau des Etats ou des régions.

Origine dans le droit canonique de l’Eglise

Définition du Principe de Subsidiarité
Le principe de subsidiarité a été repris du droit canonique. On
trouve déjà cette notion dans les pensées de Thomas d’Aquin mais il a
été formulé pour la première fois par le pape Léon XIII, dans
l’encyclique Rerum novarum, première formalisation de la doctrine
sociale de l’Église catholique. Celle-ci avait été rendue nécessaire par
les abus de la révolution industrielle et ses conséquences sur la
société civile.

Importance du principe corrélaire : le principe de suppléance

Définition du Principe de Subsidiarité
Le principe de subsidiarité va de pair avec le principe de suppléance,
qui veut que quand les problèmes excèdent les capacités d’une petite
entité, l’échelon supérieur a alors le devoir de la soutenir, dans les
limites du principe de subsidiarité.

Principe de
subsidiarité et principe de supppléance permettent l’harmonisation des
décisions à tous les échelons de la cellule sociale ou ecclésiale :
états, fédérations d’états, mais aussi entreprise, associations,
communautés écclésiales.

Commencer par…appliquer le principe dans nos vies quotidiennes !

“Ce serait de la part des chrétiens
une erreur de n’appliquer les bienfaits de la doctrine sociale que pour
remédier aux dysfonctionnements de la vie politique et de l’Etat. C’est
bien évidemment au niveau de notre devoir d’état quotidien ( sans jeu de
mot), qu’il est bon d’appliquer en tout premier lieu le principe de
subsidiarité. Dans nos familles, dans nos comunautés de travail, dans
notre vie associative, dans nos paroisses..et dans nos diocèses ! Car
c’est en appliquant le principe dans la management quotidien de nos
communautés humaines que nous formerons des personnes aptes à agir de
façon autonome et non assistée. C’est là le meilleur moyen de faire
valoir l’efficacité et les bienfaits de la doctrine sociale de
l’Eglise.”
( p.Y. Bonnet)

A chaque échelon : autant de liberté que possible, autant d’autorité que nécessaire.

Définition du Principe de Subsidiarité
Le principe de subsidiarité vise à reconnaître à chaque échelon
hiérarchique toute l’autonomie dont il a capacité selon la formule du
père Tapareli : ” Autant de liberté que possible, autant d’autorité que nécessaire”.

Si les réflexions sur la subsidiarité remontent à l’antiquité (
Aristote, notamment), il a fallu la Renaissance pour que les
principautés allemandes fassent appel au ” subsidiaritätsprinzip” pour
défendre leur autonomie face au pouvoir impérial. Ne nous étonnons donc
pas que, plus tard au 19ème siècle, ce soit l’évêque de Mayence, Mgr
Ketteler qui en ait facilité l’introduction dans la pensée sociale de
l’Eglise Catholique. En 1931, Pie XI a consacré l’importance du principe
en en donnant dans l’Encyclique Quadragesimo Anno un énoncé précis :

Définition par Pie XI

” On ne saurait changer ce
principe si grave de philosophie sociale : de même qu’on ne peut enlever
aux particuliers pour les transférer à la communauté, les attributions
dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par
leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même
temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social que de
retirer aux groupements d’ordre inférieur , pour les confier à une
collectivité plus vaste d’un rang plus élévé, les fonctions qu’ils sont
en mesure de remplir eux-mêmes”.

Le texte se poursuit par cette phrase :


L”objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider
les membres du corps social, et non pas de les détruire ni de les
absorber.”

C’est seulement après ces deux
paragraphes, qui montrent bien que l’organisation sociale doit
s’élaborer sans enlever aux particuliers ni aux corps intermédiaires ce
qui est de leur compétence et qu’elle doit viser à aider ses membres,
sans les détruire ni les absorber, que l’encyclique aborde réalistement
le cas où l’autorité publique a déjà abusé de son rôle en intervenant
dans des ” affaires de moindres importances”. Il faut alors qu’elle
abandonne ces domaines d’intervention pour se consacrer à ce qui
n’appartient qu’à elle. Et elle ajoute :


Que les gouvernants en soient bien persuadés : plus parfaitement sera
réalisé l’ordre hiérarchique des divers groupements selon ce principe de
la fonction de subsidiarité de toute collectivité, plus grandes seront
l’autorité et la puissance sociale, plus heureux et plus prospère l’état
des affaires publiques”.

Autorité du groupe d’ordre supérieur et limites

Cette autorité du groupe d’ordre supérieur, l’encyclique en précise bien le contenu :

” Diriger, surveiller, stimuler, contenir”, ” selon les circonstances ou les exigences de la nécessité”.

En très peu de mots, le principe est dit. Plus un organisme se situe
haut placé dans la hiérarchie sociale, moins il doit ” faire” par
lui-même. Son rôle est de donner la direction que doit prendre l’action,
de stimuler, de contrôler, de contenir dans un cadre, élaboré en tenant
compte du bien commun.

Fonctionnement du principe de subsidiarité : élaboration du bien commun

Définition du Principe de Subsidiarité
A chaque niveau, le groupe social considéré émet vers le ” haut”
ses desiderata ou ses suggestions en matière de bien commun et consulte
vers le ” bas” pour élaborer son bien commun spécifique.

Il
est clair que le bien commun d’un niveau (n) soit s’incrire
harmonieusement dans l’enveloppe du bien commun du niveau supérieur (
n-1). On pourrait dire que les biens communs s’emboîtent comme des
poupées russes, la plus grosse poupée représentant le bien commun de
l’univers ( où se situe , par exemple, la sauvegarde de la planète
Terre). Le pape Benoît XVI dans son encyclique Caritas in Veritate
fait une synthèse irremplaçable du bien commun et de l’application de
la Doctrine sociale aujourd’hui, introduisant les principes de gratuité
et de solidarité.

Le bien commun s’organise dans une constante concertation entre ” le bas” et ” le haut”.

Définition du Principe de Subsidiarité
Dès qu’il s’agit de réaliser les opérations qui concourrent à ce
bien commun, il faut regarder l’organisation sociale ” par l’autre
bout”, en partant de la personne d’abord, ce que précise bien
l’encyclique : pas question d’enlever aux particuliers les attributions
dont ils sont capables. Autrement
dit, si le bien commun s’organise à partir du haut, les pouvoirs se
répartissent à partir du bas. Le bien commun résulte du constant va et
vient de l’information et de la concertation entre ces deux réalités,
dans une définition précise de ” qui fait quoi” à chaque échelon.

Si on décentralise les pouvoirs, c’est qu’ils ont été auparavant abusivement confisqués par des échelons supérieurs.
Le système hiérarchique devient, lorsque le principe de subsidiarité
est respecté, le lieu de maintien de la cohésion du corps social.
L’autorité supérieure veille à l’application du principe de
subsidiarité, et vérifie ( au besoin, rectifie) l’application des
décisions.( Principe de suppléance.)

On voit qu le principe
de subsidiarité peut et doit être appliqué en tout domaine et à tout
niveau, dans la famille, dans l’école, l’entreprise, l’association, les
collectivités territoriales, la nation, la construction de l’Europe,
etc… sans oublier les réalités d’ Église : communautés, associations de
fidèles, paroisses, diocèses, l’ ‘Église s’appliquant à elle-même sa
propre doctrine sociale.

Mercredi 20 Avril 2011
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http://www.saintjosephduweb.com/Definition-du-Principe-de-Subsidiarite_a336.html

L’Europe le définit exactement de manière inverse:

  1. François de Siebenthal: Sarkozy et Clovis.

    desiebenthal.blogspot.com/2012/05/sarkozy-et-clovis.html

    5 mai 2012 – M. François de Siebenthal est MBA et licencié en économie HEC de Lausanne …. Leur doctrine pratique se résume donc en fédéralisme, subsidiarité, corps l’inverse dans les Traités européens de Maastricht et les suivants.

  2. François de Siebenthal: Suisse: Le premier pays du monde avec un

    desiebenthal.blogspot.com/…/suisse-le-premier-pays-du-monde-avec-…

    11 avr. 2012 – Principes inversés, notamment celui de subsidiarité. Selon l’article 3 B du Traité de Maastricht, “dans les domaines qui ne relèvent pas de sa

  3. François de Siebenthal

    desiebenthal.blogspot.com/

    7 juil. 2012 – François de Siebenthal ….. www-de-siebenthal.com ….. Depuis novembre 1993, l’article 104 du Traité de Maastricht (l’actuel article 123 du

  4. François de Siebenthal: Inflation ? Comment la diminuer ? En tout

    desiebenthal.blogspot.com/…/inflation-comment-la-diminuer-en-tout….

    7 déc. 2011 – par des corps intermédiaires et sous le principe de subsidiarité. …. tout particulièrement l’article 104 du traité de Maastricht qui vingt ans plus tard va très exactement François de Siebenthal: “La fin du dollar” de Myret Zaki

  5. page97_Maxence-subsidiarité – Famille de Siebenthal

    www.de-siebenthal.com/page97_maxence-subsidiarit.htm

    particulièrement Monsieur Jean de Siebenthal qui m’honore de sa. confiance en me le principe de subsidiarité et la nécessité des élites à tous les. niveaux du corps …. qui s’appelle l’Europe de Maastricht ou l’ONU. En terme politique,

  6. Famille de Siebenthal

    www.de-siebenthal.com/

    Jean de Siebenthal : La formation des élites en Suisse. …. sur des personnes, dont l’autonomie reconnue conduit au principe de subsidiarité. …… à voir avec l’Europe de Maastricht et d’Amsterdam mais qui, au contraire, s’oppose à celle-ci

  7. François de Siebenthal – Blogger-Index

    www.blogger-index.com/feed220011.html – États-Unis

    23 déc. 2011 – Il y a donc obligation de subsidiarité du pouvoir, le dernier niveau, celui du roi ….. François de Siebenthal: Tridel, 5 milliards de m3 de nano-particules ….. tout particulièrement l’article 104 du traité de Maastricht qui vingt ans

  8. Principe de subsidiarité en droit de l’Union européenne – Wikipédia

    fr.wikipedia.org/…/Principe_de_subsidiarité_en_droit_de_l’Union_…

    Le principe de subsidiarité vise à privilégier le niveau inférieur d’un pouvoir de la Communauté européenne, introduit par le traité de Maastricht, disposait que

  9. Veritas in Caritate: Esprit suisse. Redonner un visage humain à la

    veritasincaritate.blogspot.com/…/esprit-suisse-redonner-un-visage-hu…

    15 juin 2010 – européenne et plus largement les institutions de l’Union Européenne issues de Maastricht. …. par des corps intermédiaires et sous le principe de subsidiarité. …. Publié par François de Siebenthal à l’adresse 07:49

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