Si on tombe dans le piège doré de la facilité

Le taux d’intérêt maximal pour les crédits à la consommation abaissé … à 12% pour les cartes de crédit….

La Suisse dispose déjà d’une des réglementations en matière de crédit à la consommation les plus strictes d’Europe, “un système qui a fait ses preuves”.


[Martin Ruetschi – ]

Le taux d’intérêt maximal pour les crédits à la consommation a été abaissé dès le 1er juillet 2016, de 15 à 10% pour les crédits au comptant et à 12% pour les cartes de crédit.

L’adaptation vise à établir un équilibre entre la prévention de l’endettement et les intérêts des instituts de crédit d’autre part, a expliqué vendredi devant les médias la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. Elle présentait une ordonnance du Conseil fédéral allant en ce sens.

De nombreux consommateurs n’arrivent pas à rembourser leurs crédits. Résultat, ils s’endettent, n’arrivent plus à payer leurs impôts, leurs loyers ou leurs biens de consommation quotidiens. Au final, c’est la collectivité qui prend en charge ces coûts.
Le taux précédent était trop élevé

Le gouvernement avait fixé le taux maximal à 15% en 2003, un seuil à ne pas dépasser, selon le gouvernement. Mais ce taux était clairement trop haut, a commenté la ministre de la Justice et police.

Le contexte des dernières années a changé et le niveau général des taux a considérablement reculé, a-t-elle poursuivi. Le gouvernement distingue néanmoins les crédits au comptant et les cartes de crédit, car les premiers génèrent davantage de coûts.

ats/jgal

Mécontentement à droite

Le PDC est-il chrétien ou cupide ?

L’adaptation du mécanisme de calcul a été saluée par la gauche lors de la procédure de consultation. Beaucoup moins en revanche par la droite et les milieux économiques. Le PDC aurait préféré maintenir le taux à 15%, alors que le PLR et l’UDC regrettent que le taux se base sur celui du Libor à trois mois, calculé par la Banque nationale.

De manière générale, la droite – appuyée par les banques, notamment UBS, et d’autres entreprises – regrette que l’Etat s’en mêle, jugeant cette révision contraire à la liberté économique.

Les cantons ont globalement soutenu la réforme même si certains d’entre eux auraient préféré que le taux soit abaissé à 5%.

Avec la réforme, le taux serait adapté chaque année, ce qui n’a pas été très bien accueilli non plus. D’aucuns jugeaient tous les deux ans suffisants.

Black rock ou la croix suisse ?


Le cumul des peines, taux exagérés, iniques et impossibles à payer sur des créations monétaires du néant de plusieurs milliers de milliards ( du néant, donc des taux en fait infinis…unlimited, sic…)  qui diluent la valeur des épargnes et fonds de pensions…
On tue la classe moyenne, la poule aux oeufs d’or…
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