Tridel. Les effets de l’incinération des déchets sur la santé
Dans le cadre de la lutte contre l’incinérateur de Drogenbos (Bruxelles), un groupe de médecins a réalisé une étude intitulée : Les effets de l’incinération des déchets sur la santé. Les auteurs sont les Docteurs Martin Wissing, Pierre Dor, Aurel Pana, J.-P. Ralet et le professeur Pierre Piérart. Cet effrayant panorama des pathologies dues à l’activité des incinérateurs « publics » est disponible chez Jean-Michel Desplanques (069 / 548419).
Cette synthèse de six pages traite donc des effets des incinérateurs publics. …Vous pouvez ici lire ou télécharger le synthèse en format PDF. (vous pouvez télécharger acrobat reader ICI.http://www.ccbr.be/effets.html
Les améliorations constantes en la matière ont des répercussions sur la qualité de l’air lausannois.
Malgré la pléthore d’usines d’incinération en Suisse, aucun risque de surcapacité pour Tridel qui tourne à plein régime.
monay@lausannecites.chPour le municipal lausannois, le bilan environnemental de l’usine Tridel est positif. «En imposant des normes strictes et une amélioration constante en matière d’émissions, Tridel est véritablement un plus pour la ville. Le raccordement au chauffage à distance des quartiers de la Sallaz et d’Isabelle-de-Montolieu d’ici les prochaines années, contribuera encore à améliorer la qualité de l’air à Lausanne».
L’année dernière, de gros investissements ont été faits pour améliorer ces valeurs. Avec succès. «Selon les mesures relevées à quelque 150 mètres de la cheminée, il est impossible de dire que l’on se trouve à proximité d’une usine d’incinération. L’air de La Sallaz est pratiquement plus pollué que celui qui sort de la cheminée», affirme Stefan Nellen. Pour appuyer ses dires, le directeur nous emmène dans les différents recoins de l’usine. Ce qui frappe d’emblée, ce sont les odeurs, ou plutôt l’absence d’odeurs. Car malgré les dizaines de tonnes de déchets qui arrivent chaque jour à Tridel, l’air est parfaitement respirable. «A part en été, les jours de grandes chaleurs, on ne sent absolument rien. Du reste, nous n’avons enregistré que trois réclamations l’année dernière», souligne le directeur.
Du coup, la direction de l’usine lausannoise voit l’avenir avec sérénité, malgré les menaces qui planent sur l’incinération des déchets en Suisse. Avec ses 28 usines, soit plus d’une par canton, la Suisse fait figure de bonne élève en matière de gestion de ses déchets. Trop même. Selon Pierre Amman, président de l’association suisse des entreprises de traitement des déchets, d’ici à l’horizon 2015, trois à quatre usines seront de trop en Suisse. Tridel en fait-elle partie? D’ici cinq à six ans, l’Allemagne n’aura plus besoin d’exporter ses déchets, l’usine lausannoise risque-t-elle d’être sous-exploitée? Stefan Nellen balaie ces craintes d’un revers de main: «Dans la planification de la construction de Tridel, il était prévu que tous les déchets de la région nyonnaise, actuellement incinérés aux Cheneviers à Genève, soient brûlés, dès 2010, à Lausanne».
– 54 employés
– 5 trains et 40 camions par jour
– 10 tonnes de déchets brûlés en une heure
– Sur une tonne de déchets, il y a 300 kilos d’imbrûlés, dont 45 kilos de fer.
– Tridel incinère les déchets urbains de 150 communes vaudoises.
– Production d’énergie en chauffage à distance de 60 MW ou en électricité de 20 MW pour l’équivalent de 23’000 ménages.
– Budget d’exploitation: 35 millions de francs.
Des tonnes/an de poussières
Plusieurs rapports américains s’inquiètent des émissions résiduelles recrachées par les cheminées. Elles sont d’autant plus dangereuses qu’elles s’additionnent aux pollutions de l’air
dont souffrent déjà l’environnement avant même la construction d’une usine d’incinération.Aussi basses soient-elles, les normes d’émission se traduisent par des tonnes de poussière et d’éléments toxiques rejetés sur la tête des gens. Les études démontrent à l’évidence que 80 % de la pollution vomie par les cheminées retombe dans un environnement proche
A-t-on, simulé, étudié, mesuré, de façon objective et contrôlable, le rayon de propagation de la cheminée de Tridel
?Le rapport d’impact demeure muet sur certains polluants cancérigènes : ainsi la dioxine et les furannes sont des éléments chimiques de très haute nocivité. Quelles que soient les quantités rejetées et leurs teneurs résiduelles, ces éléments, difficilement maîtrisables, présentent une dangerosité rémanente. Dans certains Etats américains, le principe de l’incinération par four est abandonné au profit de des solutions moins dangereuses pour l’environnement.
En Allemagne et en Hollande, les retombées de telles émissions toxiques sont prises en considération, puisque les produits laitiers émanant de ces zones sont interdits pour l’alimentation des enfants.
Dans l’argumentation officielle distribuée par les services communaux lausannois, on peut lire :
“Pour percer la chape qui recouvre Lausanne à certaines périodes de l’année et disperser les quelques particules ayant échappé au lavage des fumées hors des zones habitées, la cheminée mesurera 75 m de hauteur”.
L’ASVF observe que le lavage des fumées par circulation d’eau charge celle-ci de métaux lourds, cette eau polluée, dont on ne veut pas pour la Venoge, n’étant que partiellement traitée en usine, le solde ira dans le Flon, puis dans la step
de Vidy.Et l’avocat de l’ASVF de relever ceci : “Ce projet n’est pas inoffensif, comme les éléments qui précèdent le démontrent, surtout en pleine ville et que, à défaut d’étude précise concernant ces substances toxiques, il n’est pas possible de dire aujourd’hui si elles sont admissibles et si, préventivement, il n’y a pas matière à les limiter face à une telle densité de population.
Notre association demande au minimum:une étude épidémiologique sérieuse et indépendante, pour mesurer les effets de ces cumuls de pollution sur la santé.l’abaissement des normes de rejets des différents polluants.un rôle accru des services de l’état et notamment de sociétés neutres, notamment sur les contrôles et analyses. Nous demandons l’amélioration du réseau des capteurs et l’élargissement des toxiques analysés…L’air de la Sallaz serait plus pollué que celui qui sort de la cheminée ( sic)…selon des “responsables” qui trichaient leurs factures, leurs normes et affirmaient que l’on pourrait rouler en voiture dans leur tunnel…fait à double pour 85 millions, alors que les voies du M2 auraient très bien pu remplir ce rôle d’apporter les déchets de Sébeillon à Tridel aux heures creuses du jour et de la nuit…Les moutons tondus par les impôts sont étranglés et intoxiqués, pour enfin être euthanasiés ou suicidés…Imaginons que c’est vrai, alors cela signifie que l’air est déjà très pollué à près de 100 % et que la cheminée ajoute encore une pollution de seulement 99 %, soit un peu moins en effet. On interdit la fumée dans les cafés mais on en généralise une pire, mais peu visible, dans la ville la plus pollués de Suisse (sic).Agissons pour que la Suisse ne soit plus la poubelle de l’Europe.La pollution par microparticules et par dioxines de la part de toute usine d’incinération est donc prouvée scientifiquement.Par exemple à Lausanne, selon les normes Tridel, nous allons notamment recevoir plus de 740 millions de m3 chaque année d’air pollué avec en tout cas des dioxines cancérigènes par l’air, les eaux de lavage et les cendres qui provoqueront des milliers de cancers. Le rapport du Tüv est incomplet et nous en demandons la publication dans un journal à large diffusion.Le tri et la méthanisation des déchets salés ménagers reste la meilleure solution car sinon le Chlore du sel (Na Cl) pollue en dioxines chlorées, c’est aussi simple que çà.Les gaz de la méthanisation permettent de chauffer les familles lausannoises déjà branchées au systèmeOn peut aussi consommer avec moins de déchets polluants. Un enfant le comprend.NO-Télé : Quels sont les risques engendrés par l’émission de particules fines inférieures à dix microns, et même très fines inférieures à un micron ?
Neil Carman :Les particules vont retomber plus vite en fonction de leur taille et de la vitesse du vent, mais elles retomberont, plus rapidement si le vent est faible, comme des petits cailloux. Vous aurez de plus en plus de particules toxiques au niveau du sol ou quand vous respirerez; ces particules transportent de la dioxine et des métaux lourds. Les toutes fines particules de l’ordre de un micron seront lavées, précipitées durant les averses par les gouttes de pluie.Mais effectivement, elles auront tendance à rester en suspension durant une plus longue période que les microparticules plus grandes ,de dix microns ou plus, que l’on appelle les PM10.
François de Siebenthal
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Présent :
La femme est, comme toujours, l’avenir de l’homme…:-)
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