de Ana Sailland : 

Tu imagines une planète étrange où un mec produit l’eau, la prête, et la loue, le loyer étant à payer en eau. 

Tu remplis ta bassine, le matin, tu laves tes chaussettes, tu les fais bien sécher au dessus de la bassine, pour rien perdre, et avec un récupérateur de vapeur, et plus tard dans la journée, tu dois tout rendre. 
Mais il te reste à payer le loyer, … en eau. 

Tu fais comment ? 

Hé bien tu peux pas. 

Il te reste trois possibilités : 

La première : emprunter de l’eau, qui repart illico à l’expéditeur. 
Et tu es à sec. C’est très austère comme situation. 

La deuxième, ne rien faire, mais tu devras payer un loyer ( en eau ) sur cette eau que tu dois et que tu n’as pas. Et donc tu en devras de plus en plus, chaque jour de plus en plus, jusqu’à ce que ce que tu dois soit l’équivalent d’une bassine, puis deux, puis trois, c’est sans fin. 

La troisième, virer le mec à coups de pied au cul, le mec qui détient ce privilège de produire l’eau, la prêter, encaisser un loyer à payer en eau, ce privilège dont on se demande comment on peut bien avoir été assez stupides pour le lui accorder. 

Le système monétaire terrien ressemble vachement à ça. 
C’est benêt, non ? 
On le vire quand le mec ?


Gérard Foucher
41 min

Il y a une quatrième possibilité Ana Sailland : tu travailles pour le mec ou tu lui donnes ce que tu produis, ou tu travailles pour quelqu’un qui travaille pour le mec, et le mec te paye en eau.
D’ailleurs c’est l’activité principale du mec : tout absorber, tout acquérir, en payant tout le monde avec de l’eau.
Nous travaillons tous, directement ou indirectement, pour le mec.

Exemple (en zone euro) :
17.576,20 milliards de litres d’eau = eau “empruntée” par les non-producteurs d’eau
30.957,50 milliards de litres = total de l’eau ayant permis aux producteurs d’eau d’augmenter leur patrimoine en absorbant les biens et le travail réel des non-producteurs d’eau, payés en eau.




03:36:21
03:39:50
03:29
O. Bernard Dugas – Proposition 4 : Cumul de la création monétaire
Lien vers l’intervention O : https://www.youtube.com/watch?v=RTvIXYDWmxM&index=30&list=PLYVUaeJf8OAAZZpO0Eq1Smzwd4LPh6C9s
« Merci.
J’ai en fait deux questions.
Une courte, c’est : est-ce que la Banque nationale suisse pourrait signer le « Code suisse des bonnes pratiques pour le gouvernement d’entreprise ». C’est un code qui a été mis au point par plusieurs universitaires, dans le domaine éthique sur le gouvernement d’entreprise. Et en particulier, c’est un code qui a été établi par Économie Suisse.
Le deuxième point c’est : vous connaissez tous le PIB, on entend parler tous les jours du PIB, le Produit Intérieur Brut. Et je voudrais vous parler du PBM, le Produit Brut de Monnaie, une statistique qui manque cruellement pour comprendre et contrôler le système monétaire.
Actuellement, on peut calculer le stock d’unités monétaires en existence, parce que toute la monnaie en existence est dans le bilan soit de la BNS soit dans le bilan des banques commerciales, mais il n’est pas publié de manière précisément sous ce nom-là.
Par contre il est impossible de trouver le cumul de la création d’unités monétaires entre deux clôtures de bilans. Or, sans le cumul de la création d’unités monétaires, il manque des variables dans l’équation de conservation des unités monétaires, comme dirait un chimiste.
Vous avez tous un compteur d’eau à la maison. Pour la monnaie, il n’y a pas de compteur ! C’est comme si les Services industriels de Berne vous demandaient de déclarer chaque mois combien il reste d’eau dans votre baignoire, sans mesurer le cumul de l’entrée d’eau potable avec un compteur : l’eau potable serait gratuite. La consommation d’eau potable ne serait pas mesurée, elle resterait inconnue.
Or, une banque crée plus de monnaie que la variation visible de son stock de monnaie, parce que les destructions compensent des créations. Et c’est donc… Ne pas connaître le PBM, le produit Brut de Monnaie en Suisse, c’est comme ne pas connaître le PIB et n’avoir accès qu’au bilan des entreprises suisses, ce n’est pas cohérent.
Je prend un exemple : une banque se fait un crédit de 50 milliards pour que Jérôme Kerviel (vous devinerez la banque…) achète des titres pendant deux jours, voire quelques millièmes de seconde, puis cette monnaie est détruite (mais le bénéfice n’est pas détruit, lui). Par contre, cette création de monnaie est invisible dans les statistiques mensuelles actuelles, alors que son rôle sur l’économie peut être majeur, en faisant par exemple monter les prix d’une action ou d’une matière première : c’est la spéculation, la bulle, par la création de monnaie.
Et surtout, le principe même de cotation de titres est basé sur la connaissance du nombre de titres émis. Quand Apple a multiplié le nombre de ses actions par sept, le prix de ses actions a mathématiquement été divisé par sept.
Or les unités monétaires sont des titres, et en l’absence de publication officielle du nombre de titres monétaires créés, nous, les citoyens, nous sommes dans l’impossibilité de négocier correctement les prix des titres monétaires (c’est-à-dire les taux de change) et le prix des biens et services, libellés selon ces titres monétaires, à commencer par nos salaires.
Un émetteur de titres publiquement cotés a l’obligation légale de publier toutes ses créations d’actions. Or, les créateurs d’unités monétaires, de titres monétaires, sont les seuls à n’avoir aucune obligation de publication.
Le PBM, le Produit Brut de Monnaie, c’est simplement la mesure du carburant de l’économie, et c’est l’information stratégique que nous demandons à la BNS.
Merci. »

Interventions à l’AG de la BNS


Retranscription des interventions lors de l’AG de la BNS. alias Banque Nationale Suisse du

Vendredi 29 avril 2016

Résumé:
Investissements très contestables de la BNS:


Gaz de Schiste :  3 milliards $ investi dans les actions de compagnies américaines actives dans le gaz de schiste, le pétrole et le charbon, elle a perdu 899 millions $ depuis juin 2014. 11 entreprises ont déjà fait faillites pour une perte sèche de 49 millions $ et un gouffre financier d'un milliard $ à fin septembre 2015.
Chute de plus de 50% des actions du secteur, les brokers mandatés par la BNS (Blackrock, sic, et probablement UBS et Goldman Sachs) continuent d'investir dans des junk bond dans des domaines interdits par la charte éthique de la banque.
Le pétrole, charbon et schiste ne sont pas les seules acquisitions qui transgressent la charte éthique de la Banque puisqu’elle investit également dans Apple, Facebook, les armes à sous-munition, les bombes nucléaires US 
par exemple... 

Aecom (United States), Aerojet Rocketdyne (United States), BWX Technologies (United States),BAE Systems (United Kingdom), Bechtel (United States), Boeing (United States), Charles Stark Draper Laboratory (United States), Engility (formerly TASC, United States), CH2M Hill (United States),Leonardo- Finmeccanica (Italy), Fluor (United States), General Dynamics (United States), Honeywell International (United States), Huntington Ingalls Industries (United States), Lockheed Martin (United States), Moog (United States), Northrop Grumman (United States), Orbital ATK (United States), Raytheon (United States), and Textron (United States).
et les OGM transgéniques de Monsanto. 
Au total, c’est une aide de plus de 37 milliards $ que la BNS apporte aux entreprises américaines.



Neuf propositions refusées

Le conseil de banque a refusé de soumettre neuf des dix propositions à l’assemblée générale au motif qu’elles ne portent pas «sur le cadre constitutif de la BNS sous l’angle du droit des sociétés». Comme ces dernières «visent à attribuer de nouvelles tâches à la BNS ou à implémenter de nouveaux concepts de politique monétaire, elles n’entrent pas dans les attributions de l’assemblée générale.»
La proposition figurant à l’ordre du jour est donc la seule qui a été retenue par le conseil de banque. Mais du fait que la BNS ne dispose pas des compétences pour agir dans le sens voulu par les actionnaires, elle a été transformée en une proposition de révision de la loi sur la banque nationale à l’intention de l’Assemblée fédérale.
La décision du conseil de banque choque le collectif AAA+: «Il est incompréhensible et difficilement admissible qu’un organe dont ce n’est pas la compétence se permette d’écarter de l’ordre du jour, neuf de nos propositions, en les déclarant irrecevables.»
Jean-Philippe Buchs 


Un documentaire réalisé par Arte illustre quelques pratiques douteuses bancaires ! 

https://vimeo.com/134308032

Tableau récapitulatif des interventions sur les propositions AAA+.
Temps début
Temps
fin
Durée
Interventions sur les propositions AAA+
00:07:37
00:09:40
02:03
A. Patrick Dimier – Vérification participants et vote à main levée
00:10:35
00:11:40
01:05
B. Christian Sutter – Vote électronique ni main levée ni vote secret.
01:21:54
01:23:15
01:21
CFrançois de Siebenthal – Refus vote électronique non secret
01:36:05
01:40:10
04:05
D. Marc Studer – Cotation ? Proposition 7 : Investissements BNS ?
01:43:40
01:47:10
03:30
E. Pilar Ackermann – Proposition 5 : Méthode de calcul du taux de change
01:47:37
01:51:20
03:43
F. Nicolas Etter – Proposition 6 : Séparation comptabilité interne
01:51:40
01:57:55
06:15
G. Bernard Dugas – Calcul du résultat
01:58:10
02:01:05
02:55
H. Patrick Dimier – Vote électronique non secret, vote à bulletin secret
02:18:20
02:19:35
01:15
I. Gérald Rossellat – Conflit intérêt Economie Suisse et USS
02:30:05
02:31:05
01:00
J. Denis Bucher – Conflit intérêt KPMG et Economie Suisse
02:40:42
02:46:50
06:08
K. Lionel Rossellat – Proposition 8 : Accès registre, PV et votes publics
02:57:25
03:02:05
04:40
L. François de Siebenthal – Proposition 1 : Appellation « franc suisse »
03:19:10
03:22:20
03:10
M. Philip Koenig – Proposition 3 : Compte de virement à la BNS
03:35:28
03:36:21
00:53
N. Mathieu Desponts – Proposition 2 : Dépôt de monnaie légale
03:36:21
03:39:50
03:29
O. Bernard Dugas PBM – Proposition 4 : Cumul de la création
03:39:50
03:41:53
02:03
P. Frédéric Deslarzes – Proposition 9 : Action de la BNS
03:41:53
03:46:08
04:15
Q. Blaise Rossellat – Proposition 10 : Compte de financement souverain
Temps Total (min)
51:50
Tableau récapitulatif de toutes les interventions.



Rejoins-nous à la BNS


Ce n’est pas la première fois qu’ils violent la volonté populaire… 

Exemple ci-dessous, des milliards distraits pendant des années…


Résistons et agissons immédiatement…


Monnaie-pleine, respect du Souverain ?


Les Suisses résistent, 
La monnaie-pleine devrait déjà être en vigueur, ils trichent et ne respectent pas la volonté populaire à près de 60 %….

Envie de devenir actionnaire de la BNS? On cherche encore du monde afin de remplir la salle lors de la prochaine AG qui aura lieu le 28 avril 2017!
1646 CHF au cours du jour…
Symbole/ISIN: SNBN / CH0001319265
Rendement exceptionnel: un aller-retour en première classe vers Berne en train, un petit déjeuner offert et un cocktail dînatoire copieux à midi avec possibilité d’échanger entre 4 yeux avec le Conseil de banque in corpore. Plus 15 francs de dividende. Je dirais que c’est un investissement plus que rentable!
Prochaine AG, le 28 avril 2017 à 10h, va encore y’avoir de l’action!
Il suffit d’ouvrir un compte de dépôt-titre dans ta banque ou à la Poste et acheter le titre de la BNS et préciser à ta banque qu’elle fasse le nécessaire pour t’enregistrer auprès de la BNS dans le registre des actionnaires.
Rejoins-nous!

Tous invités, du monde entier, le plus grand actionnaire privé est allemand !


François de Siebenthal: Banque nationale suisse, BNS, Berne, ce …

desiebenthal.blogspot.com/2015/04/banque-nationale-suisse-bns-berne-ce.html

24 avr. 2015 – Theo Siegert détenait alors moins de 5% des actions. Aujourd’hui, il en possède 6,49%, ce qui vaut à cet économiste allemand de devancer …

CollectifAAA – Assemblée des Actionnaires Actifs Positifs

aaapositifs.ch/author/collectifaaa/

Le plus gros actionnaire privé, est Théo Siegert de Düsseldorf en Allemagne! Et oui …. François deSiebenthal, Lausanne, économiste HEC et licencié en droit;.


http://aaapositifs.ch/category/propositionag2017/

Traduction »