Référendum contre le diagnostic préimplantatoire, alias DPI

Laisserons-nous la matrice s’installer ?
NON !

URGENT, qui est prêt à nous aider pour le référendum contre le diagnostic préimplantatoire, alias DPI ?

Pour le respect des embryons humains.
Non à leurs congélations jusqu’à 10 ans (sic), aux manipulations fatales, à l’eugénisme.
Référendum
contre la
modification du 12 .12. 2014 de la loi fédérale sur la procréation médicalement
assistée (LPMA).
Les citoyennes et citoyens
suisses soussignés ayant le droit de vote demandent, en vertu de l’article 141
de la Constitution fédérale conformément et la loi fédérale du 17 décembre 1976
sur les droits politiques (art. 59a à 66) que
la modification du 12 décembre 2014 de la loi fédérale sur la procréation
médicalement assistée (loi sur la procréation médicale, LPMA) soit soumise à
vote du peuple
. Seuls les électrices et électeurs ayant le droit de vote en
matière fédérale dans la commune indiquée en tête de la liste peuvent y apposer
leur signature. Les citoyennes et les citoyens qui appuient la demande doivent
la signer de leur main. Celui qui se rend coupable de corruption active ou
passive relativement à une récolte de signatures ou celui qui falsifie le résultat
d’une récolte de signatures effectuée à l’appui d’un référendum est punissable
selon l’article 281 respectivement l’article 282 du Code pénal. Publié dans la
Feuille fédérale le 01.09.2015. Expiration
du délai référendaire: 10.12.2015
Canton :
NPA :
Commune politique :
Nom MANUSCRIT
Prénom MANUSCRIT
Date de naissance
(jour/mois/année)
Adresse exacte : MANUSCRITE (rue et no)
Signature manuscrite
Contrôle
(en
blanc)
pasd’informations
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15

La liste
doit être renvoyée entièrement ou partiellement remplie avant le 20.11.2015 au
plus tard au  Comité DPI, co F. de
Siebenthal, av. Dapples 23, 1006 LAUSANNE 021 616 88 88. qui se chargera de
demander l’attestation de la qualité d’électeur des signataires.                                                                             Le/La
fonctionnaire soussigné/e certifie que les _______ (nombre) signataires du
référendum dont les noms figurent ci-dessus ont le droit de vote en matière
fédérale dans la commune susmentionnée et y exercent leurs droits politiques. +Lieu:
___________________________________________ Signature manuscrite: _____________________
 Date: _______                                           Fonction
officielle: ___________________________________________                                                                   
Sceau:

Formulaire prêt à être imprimé, photocopié, et signé. MERCI
Vous pouvez aussi aller au greffe de votre commune pour le faire authentifié et tamponné. REMERCI
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzdi13dDNCbUZTNUU/view?usp=sharing

Combien de signatures pourriez-vous récolter ?

Quel don pourriez-vous faire pour financer les attestations des communes ?

Avec mes remerciements.

François.

PS:

http://www.non-au-dpi.ch/argumentaire/

“Dans la loi, le Parlement est allé trop loin”, a indiqué la conseillère nationale Marianne Streiff, présidente du PEV. La Suisse deviendrait ainsi plus libérale que certains pays qui n’autorisent le DPI qu’aux couples atteints de maladies graves.

Beaucoup qui ont voté oui aujourd’hui glisseront un non sur la loi, prédit-elle. L’article constitutionnel seul apparaît encore inoffensif, c’est pourquoi beaucoup l’ont accepté.

Egalement déçue du résultat, l’organisation de défense des handicapés www.AGILE.CH a d’ores et déjà annoncé qu’elle soutiendra le référendum annoncé par le Parti évangélique.

La Conférence des évêques suisses (CES) regrette aussi l’acceptation du diagnostic préimplantatoire. Cette méthode ouvre la voie à une régression pour ce qui est de la protection intégrale de l’être humain depuis sa conception jusqu’à la mort, écrivent … les évêques.

Les embryons issus de la procréation assistée devraient ainsi pouvoir être soumis à des tests chromosomiques avant d’être implantés. Si un défaut venait à être trouvé, l’embryon serait alors détruit, déplore le parti.
Le Conseil fédéral ne voulait initialement permettre le DPI que pour les couples concernés par de graves maladies héréditaires. Le Parlement a toutefois considérablement étendu le champ d’application de la loi et veut permettre ces tests pour tous les embryons conçus in vitro.

Le PEV rejette clairement ce développement. «Cela ouvre grand la porte à la différenciation entre une vie digne d’être vécue et une qui ne l’est pas et augmente massivement la pression sur les futurs parents», déplore la présidente du parti Marianne Streiff.

Le dernier mot reviendra de toute manière au peuple si on peut récolter les 50’000 signatures…

DPI: DANGER D’ERREUR DIAGNOSTIQUE

“Le DPI est un procédé difficile, notamment parce que seules deux cellules peuvent, habituellement, être utilisées pour l’analyse et que le procédé ne peut donc pas être répété. Par conséquent, le risque d’une erreur de diagnostic ne doit pas être minimisé. La probabilité que le résultat d’un test soit correct est d’environ 90 à 95%. Pour vérifier l’exactitude du résultat, on conseille un DPN (Dépistage Pré Natal) pendant la grossesse aux couples concernés.”

Message du Conseil Fédéral
du 7 juin 2013 concernant le DPI
(§ 1.2.5)

Le diagnostic préimplantatoire n’évitera donc pas les avortements. C’est simplement une étape supplémentaire pour sélectionner les embryons.

PAROLE DE POLITIQUE

A propos du nombre d’embryons qui pourront être congelés:

“J’aimerais vous rappeler que ce nombre de huit ou de douze ne figurera pas dans la Constitution, mais dans la loi. Si on devait constater d’ici quelques années que ce nombre est insuffisant, le Parlement pourrait le modifier rapidement puisqu’il n’y aurait pas besoin pour cela de modifier la Constitution fédérale.”

Alain Berset au CN, le 3 juin 2014.

BULLETIN OFFICIEL – LES PROCÈS-VERBAUX DU CONSEIL NATIONAL ET DU CONSEIL DES ETATS

13.051

Diagnostic préimplantatoire.
Modification de la Constitution
et de la loi sur la procréation
médicalement assistée

https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/06/08/limmortalite-au-coeur-de-la-technologie-de-la-silicon-valley-commentaire-lhk-extrait-dun-article-de-laurent-alexandre/

https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/transhumanisme-2/

Les pages qui suivent essaient d’attirer l’attention du lecteur sur les divers aspects de la question. Elles procèdent d’extraits de textes émanant du Comité présenté ci-contre, et communiqués par M. François de Siebenthal lors de sa conférence de presse du 20 janvier 2000 à Lausanne :
LA RECHERCHE SUR L’EMBRYON
Savez-vous
… que l’embryon humain constitue l’objet le plus intéressant pour la recherche ?
… que, une fois la voie ouverte, les abus dans la recherche sur les embryons ne peuvent être ni contrôlés ni arrêtés ?
… qu’ainsi l’être humain est abaissé au rang de cobaye ?
Avec un OUI à l’initiative PPD …
… nous refusons des manipulations sur la vie naissante qui ont pour suite la mort au lieu de la guérison.
LA DIGNITE DE LA FEMME
Malheureusement …
… la procréation in vitro ne se fait pas sans laisser de traces chez la femme.
… la femme peut, sans le savoir, être utilisée comme pourvoyeuse de matériel de base pour les manipulations sur les embryons.
Dites OUI à l’initiative PPD …
… pour que le sentiment du respect de soi chez la femme stérile ne soit pas blessé et que les tentatives de pression lui soient épargnées.
LES LIMITES DU FAISABLE
On doit savoir …
… que suite à une procréation in vitro, les statistiques démontrent une hausse des complications, comme les grossesses multiples, les naissances prématurées, les enfants morts-nés, les césariennes, l’augmentation de la mortalité des nourrissons, etc.
… que le traitement médical très coûteux prodigué par une équipe pluridisciplinaire de médecins est éprouvant et en plus, requiert un suivi psychologique avant et après le traitement.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… sait que le fait de ne pouvoir avoir des enfants n’est souvent pas dû à des raisons organiques et que, par conséquent, il ne peut pas être résolu par des moyens techniques.
LA STERILITE
Par bonheur …
… il arrive qu’après une bonne consultation ou après l’accueil d’un enfant en pension, une femme que l’on connaît stérile ait plus de chance d’avoir tout de même son propre enfant qu’après une fécondation in vitro. Mais la douleur est grande pour chacune des 8 femmes sur 10 qui, malgré de multiples traitements suite à une fécondation in vitro, restent sans enfant.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… croit que la stérilité n’est pas simplement un problème de technique médicale.
UN ETRE HUMAIN SUR MESURE
Nous craignons …
… que tout ce qui, pour le moment, est considéré comme maladif soit, à l’avenir, détruit sous prétexte que telle existence ne «mérite pas d’être vécue» … que les contrôles de qualité entraînent la demande d’un enfant garanti en bonne santé.
… que le droit à la vie des handicapés soit de plus en plus mis en question.
Nous disons OUI à l’initiative PPD …
… car nous n’avons pas l’arrogance de nous ériger en juges des vies qui méritent ou non d’être vécues.
LES MENSONGES SUR LA VIE
Peu de personnes savent …
… que les données concernant un donneur de
sperme doivent être conservées à Berne
pendant 80 ans .
… qu’un enfant procréé grâce à du sperme étranger n’apprend rien sur sa véritable origine sans un effort spécial.
… qu’un mariage entre demi-frères et soeurs est dès lors possible.
Seul un OUI à l’initiative PPD …
peut empêcher que des êtres humains soient trompés sur leur vraie origine.
LA SÉCURITÉ AU LIEU DE LA PEUR
La sécurité est préférable à la peur car … … elle tient compte des mauvaises expériences. … elle ne se fie pas aux promesses en l’air … sa devise est: la confiance c’est bien, le contrôle c’est mieux.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
évite un pas dangereux dans la mauvaise direction. Le fait qu’une chose soit faisable, ne veut pas dire qu’elle doit aussi être réalisée.
LE PEUPLE TROMPÉ
Tout le monde ne sait pas …
…que, en 1991, on a affirmé au parlement qu’il n’y aurait pas d’embryons surnuméraires et que le don de sperme pourrait toujours être interdit ultérieurement.
… que désormais on avoue l’existence d’embryons surnuméraires et que ceux-ci peuvent être utilisés à des fins de recherche.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD
… ne se laisse pas de nouveau duper.
… saisit l’occasion d’éviter l’impasse.
DES SUITES INCONNUES A LONG TERME
On devrait penser au fait …
…que l’on ne connaît pas du tout les effets de la fécondation artificielle sur les prochaines générations. … qu’en zootechnie, la fécondation artificielle a des effets secondaires inattendus.
… que nous agissons probablement selon la règle : «On commence par l’animal, on passe ensuite à l’homme».
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… évite aux générations futures des problèmes insolubles.
UNE MARCHANDISE A CONGELER
Tout le monde ne sait pas …
… que les ovules fertilisés sont congelés à moins 196′ Celsius, et qu’on les décongèle selon les besoins. … que beaucoup ne survivent pas au choc du froid ou sont endommagés.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… empêche que l’être humain ne soit dégradé au rang de marchandise à congeler.
jetés à la poubelle. Seule façon d’échapper à cela: garantir une procréation digne dans le corps de la mère, avec les gamètes du couple (marié).
Jean de Siebenthal
COM1TE
L’initiative PPD jouit du soutien de nombreuses personnalités:
Comité hors-partis de l’initiative PPD:
· Guido Appius, Bâle (Président)
· Marie-Laure Beck, Collonge-Rellerive
· Lic. lur. Ernst Danner, Zürich
· Dr. ing. chim. Viktor Girtanner, Sarnen
· Marie-Therese Larcher-Scheibert, Uitikon
· Dr. med.vet. Alexander Maissen, Ilanz
· Dott. med. Elisabetta Meier-Vismara, Breganzona-(Vice-présidente)
· Dr. iur. Rudolf Montanari, Feldbrunnen
· Reinhard Müller, Wiliberg –
· Dr.iur.Marlies-Näf-Hofmann,Arbon (Vice-présidente)
· Prof. Dr. Gian-Reto Plattner, Bâle
· Prof. Dr. med. Charles Probst, Laufenburg
· Pius Stössel, Uznach
· Julius Stöcklin, Bâle
· Prof. Dr. Dr. h.c. Arthur F. Utz, Villars-sur-Glâne
· Fabienne Waldis, Bulle
· Hansjürg Weder, Bâle
· Dorothee Zwicky, Hünibach
· Otto Zwygart, Bolligen
Il est largement question aujourd’hui des droits de l’homme et de la condamnation des crimes contre l’humanité. Or il convient de savoir de quoi l’on parle et de bien préciser ce qu’est la nature de l’homme. L’homme est un être vivant, doué donc d’un principe de vie autonome, de mémoire, d’intelligence et de volonté. Il transcende le végétal et l’animal. Comme tel, il a droit à un environnement digne, et dès la conception, c’est un individu de l’espèce humaine. Affirmons-le : l’embryon sitôt conçu est un homme. Un ovule humain fécondé est dans la règle un homme, pour lequel la nature a prévu un berceau : le ventre de sa mère, seul environnement digne de cet homme. Masturber la mère pour lui faire produire un certain nombre d’ovules et masturber le père pour lui faire éjecter des spermatozoïdes à mettre en présence des ovules, c’est offrir aux embryons ainsi engendrés le triste environnement d’une éprouvette, avec une sélection arbitraire d’individus, ces petits hommes étant traités comme des têtes de bétail. Ce n’est pas une procréation digne.
C’est de plus la porte ouverte à toutes les expérimentations sur des hommes, véritable crime contre l’humanité, à commencer par des congélations. Que de charniers !
Non, une procréation digne ne peut avoir lieu que dans un couple uni durablement afin de garantir le développement et la promotion de l’embryon, dans une famille au sens propre.
Quelle dérision de vouloir imaginer des couples homosexuels capables d’adopter un enfant, Cela s’est vu en Angleterre où une fillette a été séparée de sa mère pour être confiée à un couple de lesbiennes. Quelle étrange procréation !
Dans le futur, serons-nous des hommes normaux, ou de simples embryons décongelés ou non, élevés par une mère porteuse, ou conserver), au début de leur vie, entre le moment de la fertilisation et de la fusion des noyaux de l’ovule et du spermatozoïde, non plus des embryons, mais des ovules imprégnés. Voilà comment on se moque des citoyens.
On nous suggère également de faire des banques de cellules totipotentes pour développer en cas de besoin des organes de transplantation sans risque de rejet. Les cellules totipotentes sont des cellules embryonnaires encore aptes à former les tissus les plus divers, voire un embryon tout entier. Une cellule totipotente qui a le même génome que moi, n’est-ce pas mon frère jumeau homozygote ? Et j’abuserais de lui pour qu’il me cède son cœur ? son foie ?
L’intérêt caché des techniques de procréation artificielle est la recherche. Pourtant, selon le très regretté Jérôme Lejeune, Professeur de génétique fondamentale qui a découvert l’origine de la trisomie 21 (mongolisme), on peut se passer des embryons humains en prenant par exemple des embryons de chimpanzés mais … ils sont plus chers. On le voit, les bonnes intentions des législateurs ne suffisent pas pour prévenir des abus dans ce domaine. Si nous voulons empêcher que les chercheurs se livrent à des manipulations sur l’homme, sur nos enfants, nous devons accepter une interdiction totale de la FIVETE. Dans tous les cantons où ils ont eu l’occasion de se prononcer sur cette interdiction, les citoyens l’ont fait.
PRENONS LEUR EXEMPLE, VOTONS OUI POUR L’INITIATIVE PPD.
Dr Niklaus Waldis
CONFERENCE DE PRESSE
Lausanne, le jeudi 20.1.00 à lOh3O
INITIATIVE POUR UNE PROCREATION RESPECTANT LA DIGNITE HUMAINE En lisant la loi fédérale sur la procréation médicalement assistée (LPMA), législation concernant l’initiative dite du Beobachter, on serait amené à penser que la Suisse a une base assez solide pour parer aux aberrations telles que l’Anglaise de 59 ans qui s’est offert des jumeaux grâce à un médecin italien et une mère porteuse italienne, ou les 2 hommes homosexuels qui, grâce au concours de la FIVETE, ont pu se procurer « leur propre enfant » pour £ 200’000. Je me permets cependant d’exprimer quelques doutes.
Le 17 mai 1992, le 73,8 % des citoyens n’a pas seulement accepté une interdiction des mères porteuses mais aussi l’obligation pour les « producteurs » de bébés éprouvettes de « ne pas produire plus d’embryons que ceux qui peuvent être implantés immédiatement à leur mère». On serait donc porté à croire qu’en Suisse la FIVETE (Fertilisation In Vitro (en éprouvette) Et Transfert d’Embryons) ne produirait donc pas d’embryons surnuméraires. C’est faux et on nous ment. Bien plus, la commission constituée par la Conseillère fédérale Ruth Dreyfuss, et son Président, le philosophe H.P. Schreiber, rapportent que non seulement des embryons surnuméraires existent mais qu’il serait même bien dommage de ne pas les utiliser pour faire de la recherche sur eux au lieu de les jeter, après 5 ans de conservation, par milliers dans les égouts.
Comment une telle infraction à la Constitution est-elle possible
? Tout simplement en changeant le vocabulaire: on ne parle plus
d’embryons mais d’ovules imprégnés. Je m’explique. L’ovule de la femme
est très fragile. Il n’est viable que quelques heures et ne peut être congelé
et dégelé sans périr). Pour le conserver, il faut en faire un homme, c’està-
dire le fertiliser. Dès le moment où le spermatozoïde à pénétré l’ovule,
celui-ci reste viable même après la congélation. Pour rester conforme à la
constitution fédérale, on nomme les bébés éprouvettes (qu’on veut kryo-ovocyte fécondé qui n’a pas encore commencé sa division cellulaire ; dès que cette division a commencé, le 2e jour après la fécondation, on parle d’embryon). Le transfert de trois embryons au maximum dans la cavité utérine est effectué en général deux jours après la ponction ovocytaire. Les embryons surnuméraires (4 en moyenne) sont congelés. Ils pourront être décongelés et transférés ultérieurement, généralement au cours d’un cycle spontané.
Taux de succès de la FIVETE :
Une étude du Dr C. Vozzi, menée en 1997 et 1998, au CHUV, à Lausanne*, a mis en évidence un taux de réussite de 33 accouchements pour 100 embryons transférés.
Le Dr F. Olivennes de l’Hôpital de Clamart (France) parle d’un taux de réussite de l’ordre de 25% à 30% de grossesses (mais sans préciser la durée des grossesses).
Complications de la FIVETE :
1) prématurité (9% pour les grossesse uniques, 26% pour deux enfants, 45% pour trois enfants ou plus, contre 6% en moyenne pour les grossesse sans PMA, en France)
2) grossesse extra-utérine (6-7% avec FIVETE contre 1 % des grossesses sans PMA)
Effets secondaires de la stimulation hormonale :
· A court terme : 1) le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) peut être léger (sensation de pesanteur abdominale avec gros ovaires kystiques), modéré (troubles digestifs, notamment vomissements et troubles du transit) ou sévère (épanchements séreux tels une ascite, un hydrothorax ou une péricardite, des troubles hydro-électrolytiques, des accidents thrombo-emboliques). 2) prise de poids 3) perturbation du cycle 4) thrombose
· A moyen terme : activation d’une pathologie sensible aux oestrogènes (fibrome, endométriose, mastopathie bénigne).
La FIVETE est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) par laquelle la fusion de l’ovule et du spermatozoïde (fécondation) est effectuée hors du corps de la femme. Elle n’est donc pas issue d’une union sexuelle, mais d’une intervention médicale. Elle est suivie du transfert dans l’utérus de deux ou trois embryons issus de cette intervention et de la congélation des embryons surnuméraires. Parmi les indications à la FIVETE, on compte la stérilité tubaire incurable (38% des cas), la stérilité masculine (32%) et d’autres types de stérilités ou d’hypofécondité (troubles de l’ovulation 12%, endométriose 9%, cause inconnue 9%). Selon l’OMS, l’infécondité (absence d’enfant conçu pendant deux années de cohabitation avec rapports sexuels non protégés) a une prévalence de l’ordre de 10% dans les pays industrialisés.
Les différentes étapes de la FIVETE se déroulent comme suit :
l’administration d’hormones (gonadotrophines) à la femme permet de stimuler les ovaires afin qu’ils produisent plusieurs ovocytes (ovules). La surveillance de la croissance des follicules ovariens (correspondant à l’ovule et au tissu qui l’entoure) se fait par échographie et par dosage sanguin de l’estradiol. Quand les follicules atteignent 16-17mm, le médecin déclenche l’ovulation par l’injection d’une autre hormone (hCG). La maturation finale des ovocytes s’effectue pendant les 36h qui suivent cette injection. Juste avant que l’ovulation ne se produise, le médecin effectue une ponction ovocytaire par voie transvaginale, sous contrôle échographique. Les ovocytes sont alors incubés dans un milieu de culture pendant quelques heures avant l’insémination. Le sperme éjaculé est préparé en vue de l’insémination (sélection des spermatozoïdes mobiles, normaux). L’insémination des ovocytes se fait en les mettant en contact avec les spermatozoïdes sélectionnés. Le tout est placé dans un incubateur.
La mise en évidence de la fécondation par l’observation des ovocytes se fait 18 à 22 heures après l’insémination (on appelle« zygote » un
Olivennes F. Echecs répétés en FIV: stratégies
thérapeutiques. Service de Gynécologie- Obstétrique de l’Hôpital A.
Béclère, Clamart, France, janvier 1999.
http://www.civneweb.fr/sources/congres/eta/99/pma/echecfiv.htm
Hedon B. Les vrais résultats de la FIV. Services de
Gynécologie-Obstétrique, Hôpital A. de Villeneuve, Montpellier, France
http://www.gyneweb.fr/sources/congres/jta/97/3fivres.htm
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
La stérilité (page 6) Lors d’un congrès d’obstétrique psychosomatique tenu en 1990, le prof. Stauber rapportait que 757 femmes sur 1’061 étaient tombées enceintes de façon naturelle au cours d’un traitement psychologique qu’elles suivaient dans sa clinique berlinoise. Et si les dernières statistiques indiquent un taux de réussite pouvant atteindre 35% dans le cas de la fécondation in vitro, il ne faut pas oublier que ces chiffres portent sur les grossesses cliniques, c.-à-d. que seul le début des grossesses est pris en compte, non les naissances.
La dignité de la femme (page 4) On constate avec intérêt que,
parmi les défenseurs de l’initiative PPD, figurent tant des partisans que
des adversaires de l’interruption volontaire de grossesse. Les uns comme
les autres veulent éviter que les embryons surnuméraires soient détruits
et que les femmes soient livrées à des tiers qui s’adonnent à des pratiques
avilissantes. Les associations de femmes ont une position catégorique en
la matière. Au cas où l’initiative PPD est acceptée, les procédés d’assistance
à la procréation resteront autorisés, notamment l’instillation, dans
le corps de la femme, du sperme de son partenaire et d’ovules non fécon- · A long terme : Il est possible que la stimulation ovarienne favorise la survenue de cancers de l’ovaire, mais les différentes études effectuées ont montré des résultats contradictoires. Cependant, suite à une FIVETE, la patiente devra être suivie à long terme au niveau des organes cibles de ces hormones (utérus, ovaires, seins). Effets secondaires de la congélation sur les embryons 65% des embryons décongelés seront en assez bon état pour être transférés dans l’utérus.
Il ne semble pas y avoir davantage de malformations congénitales chez les enfants qui ont été des embryons congelés.
Dr P. Della Santa,
20 janvier 2000
Références :
Consensus International sur la Procréation Assistée. 1 FFS (Fédération Internationale des Sociétés de Fertilité) ; httl2J/www.mnet.fr/iffs/f artbis.htm Vozzi C., Senn A., Chanson A., De Grandi, P. Germond M.
La fécondation in vitro « classique »est-elle obsolète ? Médecine et
Hygiène, 01.09.99 ; 1592-1596.
Lucas H., Urner F. Jacquenoud N., Wagner 1. Fécondation in vitro et ICSI. Clinique de stérilité et d’endocrinologie gynécologique, Hôpital cantonal, Genève. http://matweb.hcuge.ch/matweb/endo/FIV – atlas/fiv – icsi.htm Transmettre la vie à l’aube du XXe siècle. Publié sous la direction de François Ferré, édition Inserm, Nathan, Paris, 1994.assistée, d’interdire la congélation d’ovules fécondés dès que la conservation d’ovules non fécondés serait possible.
Fécondation in vitro. A l’initiative PPD s’oppose la nouvelle loi fédérale sur la procréation médicalement assistée (LPMA) qui, pourtant, n’aborde absolument pas certains aspects importants du problème, comme par exemple: « Quand la recherche sur l’embryon peut-elle être autorisée? ». Aussi le Conseil fédéral annonce-t-il encore deux lois supplémentaires, l’une portant sur l’analyse du génome, l’autre traitant la recherche sur les embryons. Et l’on demande au peuple de croire de nouvelles promesses! Seul un Oui à l’initiative PPD garantit que nous n’aurons pas de mauvaise surprise!
La sécurité au lieu de la peur (page 11) Il y a 50 ans, le peuple approuvait l’usage de l’énergie atomique à des fins pacifiques. A présent, des catastrophes comme celle de Tchernobyl, la recherche laborieuse d’un lieu d’entreposage des déchets radioactifs en Suisse et bien d’autres problèmes encore rendraient impossible l’introduction du nucléaire. Comme l’utilisation du DDT semblait prometteuse! Et aujourd’hui qu’en est-il? Malheureusement, c’est souvent bien plus tard que des effets secondaires funestes se manifestent, comme par exemple dans le cas des enfants de la thalidomide. Il y a encore 20 ans, on considérait comme immoral d’utiliser en médecine humaine des techniques de reproduction empruntées à la médecine vétérinaire. Les pratiques qui se sont imposées depuis lors ne présentent aucune garantie de sécurité. « La nature n’obéira jamais à l’homme, mais l’homme doit obéir aux lois de la nature, » avertissait Dioscoride (1er s. après J.-Ch.). La protection de la nature comprend également la protection de l’être humain dans son intégralité, en tant qu’être disposant d’un corps et d’un esprit, et dans son unicité. Par conséquent, elle nous impose de renoncer aux manipulations irréversibles, incontrôlables et avilissantes.
ICSI injection intra-cytoplasmatique de sperme (dépôt d’un spermatozoïde dans un ovule)
** FIVfécondation in vitro (fertilisation dans une éprouvette)dés, de façon à ce que la fécondation s’effectue là où la nature l’a prévue et échappe aux manipulations.
Les limites du faisable (page 7) Si la capacité de fécondation du sperme est insuffisante, on applique depuis peu la méthode ICSI* en éprouvette, qui consiste à forcer, au moyen d’une aiguille creuse, le spermatozoïde à pénétrer dans l’ovule. On espère ainsi pouvoir éviter de recourir au sperme d’un tiers. Toutefois, il est probable que le sperme du partenaire, incapable de féconder un ovule par lui-même, transmette sa faiblesse aux descendants. Cette méthode est de plus en plus appliquée en dépit du manque d’expérience sur le long terme et des rapports alarmants provenant de Hollande et d’Australie. L’initiative PPD y mettra fin. Les mensonges sur la vie (page 8) Actuellement, la loi ne donne pas la possibilité de rendre obligatoire la divulgation de l’origine parentale lorsqu’il y a eu fécondation par le sperme d’un tiers. C’est ce qu’a constaté la commission d’experts Amstad dans son rapport en 1988. Le nom des donneurs de sperme et les informations les concernant ne sont d’aucune utilité si les personnes intéressées n’y ont pas accès. Or, il se peut qu’un jour la vérité fasse surface par hasard, entraînant de graves crises d’identité, dans le cas par exemple où il y aurait eu mariage fortuit entre consanguins. Les arbres généalogiques ne seraient plus que des canulars. Bien évidemment, ces problèmes concernent aussi le don d’ovule.
Un produit congelé (page 12) La congélation d’un ovule déjà fécondé peut être qualifiée de tromperie in vitro. Le Conseil fédéral a luimême reconnu le caractère équivoque de ce procédé, sinon il n’aurait pas prévu, dans l’art. 16 4 de la nouvelle loi sur la procréation médicalement

Il y a de plus en plus de “lois” immorales.
Avortement, FIVETE, recherches sur les embryons humains et vaccins composés de foetus humains, euthanasie active, aides au suicides, “mariages” de même sexes, “adoptions” par des pedo-criminels, sélections eugéniques, peines de prison sans limites pour des prétextes débiles et morts de prisonniers sous des rires sardoniques et même diaboliques, salaires et bonus déments, lois agricoles absurdes, tricheries électroniques, vols légaux, impôts exagérés, taxes, amendes, émoluments, primes, bonus, malus, mesquineries et rapacités avaricieuses “légales”…
Les lois financières violent allégrement l’ encyclique Vix Pervenit et la simple raison.
La seule solution pour s’en sortir, une robotisation massive et le dividende universel pour tous qui seul permettra de distribuer la productivité incroyable des robots.
Prudence avec les terroristes financiers qui produisent tous les autres terrorismes. L’amour de l’ argent est la source de tous les maux…
Archbishop Concessao
Il y a quelques jours tout le monde a été étonné lorsque la télévision a annoncé la destruction du World Trade Center et la mort de plus de six mille personnes innocentes. Aujourd’hui, dans le monde, c’est une affaire de tous les jours, et souvent un signe d’un désespoir résultat de l’impuissance.
Il existe une autre forme de terrorisme, subtil, caché, dont on parle peu. Je me réfère au terrorisme d’un système économique injuste qui écrase et fait mourir des milliers de personnes chaque jour. Selon une étude internationale sur la dette qui a été publiée il y a deux ans, 11 millions d’enfants au-dessous de cinq ans meurent chaque jour dans le monde principalement par manque d’aliments et de soins pour la prévention des maladies.
Avec la présente orientation vers la globalisation la situation des pauvres va s’aggraver. De petites industries ont été fermées, privant des milliers de personnes d’un emploi rémunéré: Les dépenses de l’Etat pour les nécessités des pauvres ont été réduites à cause des programmes d’ajustement structurel, ainsi les pauvres sont de plus en plus marginalisés et amenés au désespoir, ils deviennent des victimes faciles pour les politiciens et les fondamentalistes. Est-ce que nous avons un message d’espérance à leur donner, non seulement en paroles, mais plutôt en programmes concrets d’action?
Dans ce troisième millénaire, la situation statistique de la pauvreté est épouvantable. Alors qu’un milliard de personnes sont analphabètes et plus de 110 millions d’enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l’école, presque 1,3 milliard de personnes manquent d’eau potable et presque la moitié de la population mondiale n’a pas accès à un système sanitaire adéquat, le monde dépense 400 milliards en narcotiques et 780 milliards pour la défense, et l’Europe à elle seule dépense 50 milliards en cigarettes et 105 milliards en boissons alcooliques.
Il y a une phrase qui fait peur dans le Concile Vatican II (Gaudium et spes) qui provient du Décret de Gratien: donne à manger à l’homme qui est en train de mourir de faim, parce que si tu ne le nourris pas, tu es en train de le tuer. C’est un cas de meurtre par omission.
Dans le monde actuel il y a assez de ressources pour les besoin de tous, mais il n’y a pas assez pour leur avidité, (Mahatma Gandhi).
Ne devrions-nous pas prendre une claire position avec et pour les pauvres et contre le système dans lequel ils ne comptent pas? Ce sera une partie de notre engagement pour la culture de la vie et la civilisation de l’amour. Les raisons de l’espérance doivent se refléter dans notre célébration de la Parole et des Sacrements et encore dans notre interaction de tous les jours avec les personnes. Mathieu était un percepteur d’impôts, de rang social élevé. Jésus l’appela: Viens, suis-moi. Mathieu le suit et une transformation se produit en lui. Zachée est un autre exemple. Émerveillé par l’invitation de Jésus, il est changé. Notre ministère est celui de donner l’espérance à tous.
[00143-03.05] [in118] [Texte original: anglais]


http://desiebenthal.blogspot.com/2009/01/les-usa-terroristes-notamment-lopration.html

La Finma trahit la Suisse…

La finance suisse, alias la Finma, en de drôles de mains…
Extraits de l’ Hebdo:
” … Le conseil de fondation de l’orchestre de Verbier recèle d’autres surprises. Notamment d’y voir à la présidence, dès 2004, Mark Branson, le chef de la communication d’UBS et grand promoteur des rendez-vous de cet ensemble à l’étranger. Un Britannique qui, enthousiaste, dira au Financial Times du 23 juillet 2004: «Le but est que l’UBS Festival Verbier Orchestra visite votre ville et que cela soit un événement à ne pas rater!» Les gérants de fortune d’UBS ne rateront jamais ces soirées.
La carrière de Mark Branson connaîtra un petit passage à vide pourtant. Comme ce 17 juillet 2009 où, un peu penaud, il sera dépêché par la direction d’UBS devant le Sénat américain pour présenter des excuses au nom de la banque. Mark Bransondirige alors la gestion de fortune offshore. Un poste qu’il a quitté depuis. Depuis …, il travaille à l’Autorité de surveillance de marchés financiers (Finma) où il a la charge de veiller sur toutes les banques de la place financière suisse. Une bien belle reconversion professionnelle… “

La version PDF du texte, annexe et chronologie incluses.
© L’Hebdo, 07.01.2010

Une pompe aspirante des finances publiques appelée FINMA.


par Mme Liliane Held-Khawam.
Extraits:
” La FINMA, l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers Suisse
“Au lendemain de sa fondation par un haut dirigeant d’UBS,cette structure n’a pas hésité à court-circuiter la législation et la constitution en matière de protection des données personnelles et de droits des citoyens.”
“Les actuaires de Finma supputent des pertes gigantesques à venir pour les caisses de pension!”
“Or, c’est cette entité souveraine, antidémocratique, qui se paie grassement avec l’argent public a toute la liberté de confisquer notre patrimoine bancaire (personnel ou de prévoyance) par simple décision de ses quelques dirigeants.”
…”

Texte:

Nous avons eu l’occasion dans une précédente publication intitulée « Finma, entre pouvoir régalien et dysfonctionnements » d’analyser les structures légales mais fort peu légitimes de l’organisation appelée Finma. Nous y avions pleinement contesté le droit régalien que cette structure privée détient par miracle. Quant à son pouvoir d’édicter ordonnances et normes qui ont force de loi est tout aussi contestable car antidémocratique.



Cette organisation a pour l’instant fait ses preuves sur la place financière suisse en tant qu’amie des grandes organisations financières trans et supranationales appelées too big to fail. En revanche, elle se révèle toujours plus autoritaire vis-à-vis des structures locales bien suisses.
Dans les faits, nous avons vu qu’au lendemain de sa fondation par un haut dirigeant d’UBS,cette structure n’a pas hésité à court-circuiter la législation et la constitution en matière de protection des données personnelles et de droits des citoyens. Elle a en effet réglé les différends d’UBS avec les autorités américaines en donnant en pâture des noms de citoyens suisses ou étrangers présumés innocents jusqu’à preuve du contraire. Cette transmission des données initiée par Finma et confirmée par la cheffe fédérale des finances a été dans les faits mortelle pour la place financière suisse.
Finma, cette structure supposée représenter la Confédération inclut dans son top management au pouvoir régalien des individus britanniques et allemands dont les places financières de leur pays d’origine sont les concurrentes directes de la Suisse. Leur nomination aurait relevé en d’autres temps de la haute trahison, qui d’ailleurs n’existe plus dans la nouvelle Constitution…
Personne ne s’étonne donc de voir la place financière suisse, autrefois flamboyante se déliter avec des pertes d’emplois à la clé. La preuve chiffrée et publiée se lit dans l’exode massif des capitaux en direction des Etats-Unis, de l’Asie (Singapour et Hong Kong) et du Luxembourg (cf données sur les Investissements directs).
Finma a publié son rapport d’activité qui révèle des pertes pour l’année 2014!
Nous avons décomposé les résultats du compte d’exploitation en 3 axes: les flux entrants et sortants ainsi que l’utilisation du bénéfice transformé en perte.

1. Les flux entrants:

Finma en tant que structure privée (même si elle est soumise au droit public) appartient à l’ »administration décentralisée » autrement dit « privatisée ». Elle encaisse les taxes de surveillance et émoluments des établissements suisses. Son chiffre d’affaires était autrefois des revenus publics au même titre que les impôts. C’est donc autant de manques à gagner dont doivent se priver les caisses fédérales dans leur financement des infrastructures et services publics.
Côté place financière, c’est un Conseil d’administration représenté par une poignée d’individus qui fait la loi. Il dirige la finma, définit l’ensemble de la stratégie (effectif des collaborateurs, intensité de la surveillance, les cibles, prix des taxes,…), édicte sa législation et qui dispose aussi de la gestion de fortune et des revenus de cet établissement (y c des masses en faillite que nous n’abordons pas ici).
Voici les revenus de Finma en 2013 – 2014:
FINMA recettesAussi surprenant que cela puisse paraître, Finma surveille et taxe des clients (puisque nous devons parler en chiffre d’affaires) ! Du coup se pose aussi la question suivante : est-ce que Finma pourrait être tentée d’obliger en tant qu’ »autorité » ses assujettis qui sont autant de clients captifs à consommer des prestations ? La question est de taille puisque ce n’est plus une prestation publique -avec une arrière-pensée de préserver des emplois- mais une prestation privée avec des conséquences sur la rémunération et les avantages offerts au personnel.
Voici l’évolution entre 2009 et 2014 qui concerne uniquement la taxe de surveillance. Pratiquement 50% de progression en 6 ans. Or, nous savons que le nombre d’établissements bancaires a drastiquement diminué en Suisse durant la même période.
Finma taxesEt voici l’évolution de l’ensemble des produits réalisé par la Finma entre 2009 et 2014. Presque 54% de croissance en 6 ans !
Finma développement CAComment dès lors, ces émoluments ont-ils pu croître autant et si vite ??? Comment expliquer l’évolution des produits alors même que les effectifs des établissements bancaires reculent ? Serait-il possible que Finma pèche par excès de surveillance ? Sur le graphique ci-dessus nous constatons l’explosion de l’effectif du personnel Finma. Alors, les établissements suisses locaux seraient-ils harcelés ? Qui de la place financière suisse oserait en parler alors même que Finma est un Etat dans l’Etat ? Elle a un droit de vie et de mort sur ces établissements financiers.
Des réponses doivent être apportées à ces questions car il faut éviter que cet établissement qu’est Finma soit le symptôme d’une dérive fédérale vers l’arbitraire et l’autoritarisme…

2.- Les flux financiers sortants

Les dépenses de Finma sont constituées en grande partie par les salaires, bonus et charges du personnel. Il faut dire que Finma doit être l’un des établissements en Suisse qui paie le mieux ses collaborateurs !
  • Un salaire moyen hors norme:
Un rapport de Finma présente l’évolution du salaire moyen (140 à 146’000.-) de son établissement entre 2009 et 2012. Il précise que celui-ci a baissé en 2012 suite au recrutement de jeunes diplômés moins coûteux…
Nos calculs nous amènent à des coûts salariaux plus importants que ceux effectués par Finma. Nous avons intégré la prise en charge des avantages complémentaires. Nous arrivons à 185’000.-en 2009 (328 emplois à temps pleins) et 199’000.- en 2012. 204’000.- serait le salaire moyen en 2014 sur la base de la masse salariale du tableau ci-dessous (483 emplois à plein-temps sans les administrateurs).
A ce stade, nous pouvons faire une remarque.La croissance de l’effectif entre 2009 et 2014 serait de 50% comme celle des taxes de surveillance et du chiffre d’affaires! Nous réitérons alors notre question : Y aurait-il plus de surveillance, de contrôle et de « flicage » ? Rendrait-on la vie impossible aux suisses locaux ? Les élus ne peuvent ignorer le problème.
Finma masse salariale
  • Part fixe et part variable des salaires des collaborateurs
Les salaires vus ci-dessus étaient soumis à une part variable ou bonus. Depuis le 13 mai 2015, toutes les parts variables sont devenues fixes alors que comme nous le verrons plus tard, Finma réussit à faire des pertes !
Mais le Conseil fédéral a admis cette politique salariale rigide et n’a pas exigé de réduction des effectifs en échange. Il a modifié l’ordonnance sur le personnel de la Finma en la commentant ainsi:
« L’expérience faite par la FINMA a montré que le système actuel de rémunération comprenant des éléments variables du salaire ne permettait pas d’atteindre les objectifs visés. Ces éléments variables du salaire seront donc supprimés. Cette année, la FINMA utilisera la somme réservée jusqu’ici au financement des primes (environ 4,5 % de la masse salariale) pour procéder à une opération unique de relèvement individualisé des salaires fixes. »
Tout ceci n’est pas neutre pour le citoyen-contribuable dans la mesure où il est le garant final de l’Etat. Finma recrute ses collaborateurs sur la base d’une grille salariale privée mais avec un contrat de droit de travail public avec tout ce qui va avec (prestations de prévoyance, childcaring,…). La confédération garantit ces salaires mirobolants avec l’argent des impôts des contribuables locaux captifs.
En résumé, le contribuable qui ne peut optimiser sa fiscalité est captif parce que sous la loupe des autorités. Il cumule un  manque à gagner puisqu’il ne voit pas rentrer les recettes de Finma dans les finances publiques mais doit aussi renflouer -en cas de besoin- les caisses de l’établissement et garantir des salaires qui ne se justifient en aucune manière.
  • Rémunération de la direction
Voici le tableau de la rémunération de la direction de l’établissement.
Finma salaire directeur
  • Le salaire du directeur
Les chiffres entre () représentent les revenus de 2013. Cela signifie que Monsieur le directeur a perçu un revenu de 542’800.- en 2013 et seulement 509’417.- en 2014. Soit une baisse de près de 33’000.- due probablement aux aléas de la partie variable. Qu’à cela ne tienne, le conseil fédéral qui tient certainement beaucoup au directeur de la Finma garantit par la modification de l’ordonnance sur le personnel de Finma un salaire qui défie celui des conseillers fédéraux eux-mêmes. Pourquoi?
  • Le salaire des membres de direction
Il ressort du tableau que chaque membre de direction coûte environ 369’000.- par an avantles cotisations de prévoyance professionnelle.
  • D’autres « conditions contractuelles »:
Des avantages supplémentaires viennent s’ajoutent aux salaires précédents. Nous ne les avons pas mis tous. En voici quelques-uns qui parlent d’eux-mêmes.

Finma compléments de salaire3.- Transformation du bénéfice d’exploitation en perte!

La découverte que Finma puisse faire des pertes ne manque pas de surprendre alors qu’elle cumule de nombreux privilèges exceptionnels…
Cette entreprise-office est donc détentrice d’une  position monopolistique offerte sur un plateau en tant qu’ »autorité » dont les prestations sont obligatoires, le chiffre d’affaires garanti et les principaux coûts ne sont autres que ceux de son couteux personnel. Sesassujettis/clients sont soit de grandes transnationales qui selon les rumeurs et certains journalistes bénéficient d’une paix royale (HSBC récent exemple) soit de malheureux clients captifs car locaux qui ne peuvent que mettre la clé sous le paillasson pour éviter le gendarme omniprésent.
Eh bien cette structure a réussi à faire des pertes..Et quelles pertes! Regardez plutôt:
Finma perte
Finma fait en 2014 des bénéfices de près de 13 millions. Puis octroie à la caisse de prévoyance de ses collaborateurs des pertes actuarielles.
Les actuaires de Finma supputent des pertes gigantesques à venir pour les caisses de pension!
Plus de 42 millions de francs ont été versés à la caisse de prévoyance pour anticiper ces pertes futures! On reste sans voix. Finma n’a premièrement pas confiance dans l’avenir des caisses professionnelles, deuxièmement, elle se sert dans le pot de confiture en laissant le soin à la Confédération – c’est-à-dire le contribuable de renflouer le trou. Pas mal.
Au fait, ce mécanisme qui est plus qu’un jeu d’écritures puisque l’argent est versé et non provisionné est légal parce que Finma n’est pas soumise au code des obligations suisse (trop local…) mais à l’IFRS, des standards internationaux pour les structures transnationales.Le gendarme suisse n’est pas soumis à la loi suisse.
Or, c’est cette entité souveraine, antidémocratique, qui se paie grassement avec l’argent public a toute la liberté de confisquer notre patrimoine bancaire (personnel ou de prévoyance) par simple décision de ses quelques dirigeants.
C’est donc dans un contexte de pertes insupportables que nous ne devons en aucun cas tolérer que le conseil fédéral a approuvé la transformation de la part variable des salaires de ces fonctionnaires de luxe en part fixe. Il n’a surtout pas demandé à ces gendarmes de l’hyper-surveillance de réduire la voilure. Et pour cause, ce même conseil fédéral a édicté 2 ordonnances – Org-DDPS et OCSP- qui feraient  tomber à la renverse les pères de la démocratie et des libertés helvétiques d’autrefois.

Liliane Held-Khawam

A lire également:
  • Dossier Finma
  • https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/finma/
  • Finma, entre pouvoir régalien et dysfonctionnements
  • 09/11/2011

    Hémorragie à la FINMA …

    Connaissez-vous la FINMA ?
    La FINMA est l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers.
    Elle est née en 2009 de la fusion de l’ancienne « CFB – Commission fédérale des banques », de «  l’OFAP – Office fédéral des assurances privées » et de « l’ AdC LBA – Autorité de contrôle en matière de lutte contre le blanchiment d’argent ».
    Son mandat est défini dans la « LFINMA – Loi sur la surveillance des marchés financiers ».
    « La FINMA revêt la forme d’un établissement de droit public. Indépendante aux plans fonctionnel, institutionnel et financier, elle est dotée d’une structure moderne comprenant un conseil d’administration, une direction et un organe de révision externe, le Contrôle fédéral des finances. »
    La FINMA agit en quelque sorte comme le gendarme des banques et des activités financières en général. Elle veille à la bonne marche des activités financières dans son rôle de protecteur des acteurs et du système financier lui-même.
    La FINMA est dotée de pouvoirs souverains pour lutter contre le blanchiment d’argent. Elle veille au respect des lois dans le domaine bancaire, prononce des sanctions contre des établissements financiers qui exercent des activités illégales et accorde l’entraide administrative aux autorités étrangères qui la sollicite, notamment dans le domaine du blanchiment d’argent selon les règles définies par le « GAFI – Groupe d’action financière ».
    L’organisation de la FINMA a été mise en place sous l’égide de M. Eugen Haltiner – ancien manager à l’UBS qui avait œuvré à la fusion UBS-SBS  – nommé à la tête du Conseil d’administration de l’ancienne « CFB », puis de la FINMA  par le Conseil fédéral, sous l’impulsion du Département fédéral des finances, dirigé à l’époque par M. Hans-Rudolf Merz.
    A la suite à la démission de Hans-Rudolf Merz à l’automne 2010, Eugen Haltiner lui emboîte immédiatement le pas et démissionne à la fin de 2010 après deux d’activité seulement à la tête du Conseil d’administration.
    Il faut dire que la FINMA a été mise de place au pas de charge. Le Conseil fédéral approuve la décision du Conseil d’administration de nommer M. Patrick Raaflaub pour la diriger à partir du 1erjanvier 2009.
    Depuis lors, organigrammes, organisations, réorganisations, nominations et démissions se succèdent à un rythme soutenu au sein de l’institution. C’est ainsi qu’on découvre avec étonnement dans l’organigramme le nom de M. Mark Branson, directeur responsable de la division « Banques », un ancien d’UBS lui-aussi, et accessoirement citoyen britannique dans une autorité de surveillance chargée de défendre la place financière suisse …!
    Mais surtout on apprend que de nombreux cadres et spécialistes compétents, déjà actifs dans l’ancienne « CFB », se sont retrouvés sur une voie de garage, quand ils n’avaient pas encore quitté le navire, lequel commence à tanguer sérieusement au risque de prendre l’allure d’un « Radeau de la Méduse ».
    Les milieux financiers commencent à s’en inquiéter, à tel point que le sérieux magazine économique suisse-alémanique « Bilanz » a consacré récemment un article à la situation. Il relève les méthodes énergiques du directeur, le taux de rotation très élevé du personnel (10% en 2010), tout en citant nommément nombres de cadres qui ont quitté la FINMA pour d’autres horizons.
    Il semble que même la Conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, responsable du Département fédéral des finances, se préoccupe de la situation.
    Il y a deux jours, la presse spécialisée, notamment la « NZZ » et « l’AGEFI », nous apprenait le départ de M. Daniel Zuberbühler, vice-président du Conseil d’administration de la « FINMA » et ancien directeur de la « CFB », pour « KPMG ».
    Or, M. Zuberbühler n’est pas n’importe qui, c’est une personnalité qui fait autorité dans le domaine de la réglementation bancaire et des marché financiers, une référence internationale.
    C’est notamment lui qui a contribué à la mise en place des fameuses règles prudentielles dites du « Comité de Bâle » sur les risques bancaires, ceci sous l’égide de la « BRI – Banque des règlements internationaux ».
    Alors qu’aujourd’hui, le monde de la finance est toujours aussi agité, qu’une guerre économique semble s’être engagée entre les pays, que le secteur de la finance compte pour 12% du PIB de la Suisse, ne serions-nous pas en droit d’attendre de notre autorité de surveillance des marchés financiers, un peu plus de sérénité ?
  • http://reveriesduncitoyenordinaire.blog.tdg.ch/economie/


  • finma

    Quelques références d’articles du site qui font référence à Finma:

    Finma, entre pouvoir régalien et dysfonctionnements – Par Liliane Held-Khawam Extrait:
    « Or, cette entité hautement indépendante interpelle de manière aigüe et lancinante sur sa nature de type privé, alors qu’elle est chargée de gérer et de protéger le bien commun ».

    Lois et infos officielles qui portent sur la Finma:

    • Loi sur l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (LFINMA) 22 juin 2007
    • La FINMA et son activité de réglementation et de surveillance 18 décembre 2014
      Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats 12.4095 Graber Konrad, 12.4121 de Courten, 12.4122 Schneeberger et 13.3282 de Buman
    • Ordonnance sur le personnel de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers 22 juin 2007
    • Le Conseil fédéral approuve les modifications de l’ordonnance sur le personnel FINMA13 mai 2015
    • Ordonnance de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur l’insolvabilité des banques et des négociants en valeurs mobilières 30 août 2012
    • Rapport annuel FINMA 2014
    • La Commission des finances s’est entretenue avec le président du conseil d’administration de la FINMA sur les bonus versés par l’UBS SA.
    • La trahison existe encore, même si on n’en parle plus. Ceux qui ont parié contre le franc suisse et pour le dollar US en étant directeurs à la BNS ont trahis et ils ont été récompensés..sic… Plus bête, tu meurs…
      Nous sommes dans une guerre économique sans pitié, des personnes innocentes meurent tous les jours… Les traîtres ne sont pas innocents et gagnent des millions sur le dos des suisses… Ils sont membres de sociétés secrètes qui sont aux ordres de puissances étrangères à nos vallées, forces obscures,  ténébreuses et très dangereuses…

      http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/secrets-bilderberg-en-suisse-non.html

      Trahisons selon le code pénal suisse…

      Si le code pénal en parle, c’est que ces 

      complots ne sont pas que des “théories…”
      Art. 266
      Atteinte a l’indépendance de la Confédération
      1. Celui qui aura commis un acte tendant
      à porter atteinte à l’indépendance de la Confédération ou à mettre en danger cette indépendance,
      ou à provoquer de la part d’une puissance étrangère, dans les affaires de la Confédération, une immixtion de nature à mettre en danger l’indépendance de la Confédération,
      sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.
      2.3Celui qui aura noué des intelligences avec le gouvernement d’un Etat étranger ou avec un de ses agents dans le dessein de provoquer une guerre contre la Confédération sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au moins.
      Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté à vie.

      Art. 266bis 4
      Entreprises et menées de l’étranger contre la sécurité de la Suisse
      1 Celui qui, à l’effet de provoquer ou de soutenir des entreprises ou menées de l’étranger contre la sécurité de la Suisse, sera entré en rapport avec un Etat étranger, ou avec des partis étrangers, ou avec d’autres organisations à l’étranger, ou avec leurs agents, ou aura lancé ou propagé des informations inexactes ou tendancieuses, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
      2 Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté d’un an au moins.

      Art. 267
      Trahison diplomatique
      1. Celui qui, intentionnellement, aura révélé ou rendu accessible à un Etat étranger ou à l’un de ses agents un secret que l’intérêt de la Confédération commandait de garder,5
      celui qui aura falsifié, détruit, fait disparaître ou soustrait des titres ou des moyens de preuve relatifs à des rapports de droit entre la Confédération ou un canton et un Etat étranger et aura ainsi, intentionnellement, compromis des intérêts de la Confédération ou d’un canton,
      celui qui, en sa qualité de représentant de la Confédération, aura intentionnellement conduit au détriment de celle-ci des négociations avec un gouvernement étranger,
      sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.
      2. Celui qui, intentionnellement, aura révélé ou rendu accessible au public un secret que l’intérêt de la Confédération commandait de garder, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.6
      3. La peine sera une peine privative de liberté de trois ans au plus ou une peine pécuniaire si le délinquant a agi par négligence.7

      Art. 268
      Déplacement de bornes officielles
      Celui qui aura supprimé, déplacé, rendu méconnaissable, falsifié ou placé à faux une borne ou tout autre signe destiné à marquer les frontières de la Confédération, d’un canton ou d’une commune sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 2698
      Violation de la souveraineté territoriale de la Suisse
      Celui qui aura pénétré sur le territoire suisse contrairement au droit des gens sera puni d’une peine privative de liberté ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 270
      Atteinte aux emblèmes suisses
      Celui qui, par malveillance, aura enlevé, dégradé, ou aura par des actes outragé un emblème suisse de souveraineté arboré par une autorité, notamment les armes ou le drapeau de la Confédération ou d’un canton, sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 2719
      Actes exécutés sans droit pour un Etat étranger
      1. Celui qui, sans y être autorisé, aura procédé sur le territoire suisse pour un Etat étranger à des actes qui relèvent des pouvoirs publics,
      celui qui aura procédé à de tels actes pour un parti étranger ou une autre organisation de l’étranger,
      celui qui aura favorisé de tels actes,
      sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire et, dans les cas graves, d’une peine privative de liberté d’un an au moins.10
      2. Celui qui, en usant de violence, ruse ou menace, aura entraîné une personne à l’étranger pour la livrer à une autorité, à un parti ou à une autre organisation de l’étranger, ou pour mettre sa vie ou son intégrité corporelle en danger, sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.
      3. Celui qui aura préparé un tel enlèvement sera puni d’une peine privative de liberté ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 27211
      2. Espionnage.
      Service de renseignements politiques
      1. Celui qui, dans l’intérêt d’un Etat étranger, ou d’un parti étranger ou d’une autre organisation de l’étranger, et au préjudice de la Suisse ou de ses ressortissants, habitants ou organismes, aura pratiqué un service de renseignements politiques, ou aura organisé un tel service,
      celui qui aura engagé autrui pour un tel service ou favorisé de tels agissements,
      sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
      2. Dans les cas graves, le juge prononcera une peine privative de liberté d’un an au moins. Sera en particulier considéré comme grave le fait d’avoir incité à des actes propres à compromettre la sûreté intérieure ou extérieure de la Confédération ou d’avoir donné de fausses informations de cette nature.

      Art. 273
      Service de renseignements économiques
      Celui qui aura cherché à découvrir un secret de fabrication ou d’affaires pour le rendre accessible à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents,
      celui qui aura rendu accessible un secret de fabrication ou d’affaires à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents,
      sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire ou, dans les cas graves, d’une peine privative de liberté d’un an au moins. En cas de peine privative de liberté, une peine pécuniaire peut également être prononcée.12

      Art. 27413
      Service de renseignements militaires
      1. Celui qui aura recueilli des renseignements militaires dans l’intérêt de l’étranger et au préjudice de la Suisse ou aura organisé un tel service,
      celui qui aura engagé autrui pour un tel service ou favorisé de tels agissements,
      sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
      Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté d’un an au moins.
      2. La correspondance et le matériel seront confisqués.

      Art. 27514
      3. Mise en danger de l’ordre constitutionnel.
      Atteintes à l’ordre constitutionnel
      Celui qui aura commis un acte tendant à troubler ou à modifier d’une manière illicite l’ordre fondé sur la Constitution ou la Constitution d’un canton15, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 275bis 16
      Propagande subversive
      Celui qui aura fait une propagande étrangère tendant à renverser par la violence l’ordre constitutionnel de la Confédération ou d’un canton sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 275ter 17
      Groupements illicites
      Celui qui aura fondé un groupement qui vise ou dont l’activité consiste à accomplir des actes réprimés par les art. 265, 266, 266bis, 271 à 274, 275 et 275bis,
      celui qui aura adhéré à un tel groupement ou se sera associé à ses menées,
      celui qui aura provoqué à la fondation d’un tel groupement ou se sera conformé à ses instructions,
      sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

      Art. 276
      4. Atteintes à la sécurité militaire.
      Provocation et incitation à la violation des devoirs militaires
      1. Celui qui aura publiquement provoqué à la désobéissance à un ordre militaire, à une violation des devoirs de service, au refus de servir ou à la désertion,
      celui qui aura incité une personne astreinte au service à commettre une de ces infractions,
      sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
      2. La peine sera une peine privative de liberté ou une peine pécuniaire si le délinquant a provoqué ou incité à la mutinerie ou au complot.


      1 RS 131.211/.235
      2 Nouvelle expression selon le ch. II 1 al. 11 de la LF du 13 déc. 2002, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RO 2006 3459; FF 1999 1787). Il a été tenu compte de cette mod. dans tout le Livre.
      3 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1 16; FF 1949 I 1233).
      4 Introduit par le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1; FF 1949 I 1233).
      5 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 10 oct. 1997, en vigueur depuis le 1er avril 1998 (RO 1998 852; FF 1996 IV 533).
      6 Introduit par le ch. I de la LF du 10 oct. 1997, en vigueur depuis le 1er avril 1998 (RO 1998 852; FF 1996 IV 533).
      7 Anciennement ch. 2.
      8 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1; FF 1949 I 1233). Voir aussi RO 57 1364.
      9 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1; FF 1949 I 1233).
      10 Nouvelle teneur du membre de phrase selon le ch. II 1 al. 16 de la LF du 13 déc. 2002, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RO 2006 3459; FF 1999 1787).
      11 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1; FF 1949 I 1233).
      12 Nouvelle teneur du membre de phrase selon le ch. II 1 al. 16 de la LF du 13 déc. 2002, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RO 2006 3459; FF 1999 1787).
      13 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1; FF 1949 I 1233).
      14 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1 16; FF 1949 I 1233).
      15 RS 131.211/.235
      16 Introduit par le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1 16; FF 1949 I 1233).
      17 Introduit par le ch. I de la LF du 5 oct. 1950, en vigueur depuis le 5 janv. 1951 (RO 1951 1 16; FF 1949 I 1233).

Robots… Finance ?

Hello All,

Here is a marvellous article which confirms the validity of the Social Credit thesis. I have posted the following comments but am not yet certain that they have been accepted.

Sincerely
Wally Klinck

http://www.techrepublic.com/article/chinese-factory-replaces-90-of-humans-with-robots-production-soars/

Frankly, most of the comments on this article are totally irrational and the product of slave mentalities who seem to be utterly brainwashed into believing that the purpose of human life is to be slaving ever harder and faster on an upward tilting treadmill. Let us understand once and for all: The purpose of production is to deliver goods and services to society as when and where required of desired–at minimal cost and maximum efficiency with the least inconvenience to everyone. The purpose of economic activity is NOT to create work for humans but rather to generate adequacy of goods and services with increasing leisure. With displacement of human labour by automation, the problem of distribution is increasingly separated from earned incomes derived from engaging in “work”. How utterly mindless and stupid can humanity be? If we want work we can scrap our technology and or engage in increasingly pointless, wasteful and destructive activity such as endless war.

The existing price-system generates both incomes and costs or prices. Because of ever increasing allocated charges in respect of capital, which do not increase income in the same cycle of production, added to those of wages, salaries and dividends to make up total retail prices, final prices increasingly exceed earned incomes. The more we employ “tools” or physical capital relative to labour the bigger this chasm between effective consumer income and consumer prices becomes.

If nothing else intervened the economy would simply collapse because of an increasing lack of effective consumer purchasing-power. In a futile and irrational attempt to overcome this problem we rely on financing of consumption of current goods by financially mortgaging our future through increasing bank loans which create new money only as inflationary debt, by increasingly wasteful and destructive economic activity culminating in war, attempting to export more than we import (called strangely a “favourable balance of trade”) and producing non-consumer goods for increasing engagement in military conflict. Bankruptcies also are a factor in reducing obligations when economies stall because of an excess overhead of unsustainable bank debt. What a way to run an economy!

The new money created by debt and undesirable activity is obviously required because the consumer goods awaiting sale must be available to consumers as they emerge from the production line. The new money must not, however, be created as debt. The physical costs of production are fully met as production takes place and are fully met when goods are completed and ready for sale to consumers. There should be no overall macroeconomic need for consumer debt whatsoever. Consumers should always have sufficient aggregate income to purchase the entire output of industry as it flows off the production line.

The new consumptions credits should merely be deducted from a National Credit Account, being a continually updated actuarial determination of the nations real credit, i.e., all those available actual resources which if used might create prices. The new consumption credits must be paid from outside the existing price-system to make it continuously self-liquidating, i.e., able to liquidate all financial costs of production as they occur. These new credits should take the form of National (Consumer) Dividends payable by inalienable inheritance to all citizens and payment to all retail outlets enabling them to lower their final prices, i.e., to effect Compensated (Retail) Prices.

These issues were all dealt with exhaustively by the British engineer and theorist, Major Clifford Hugh Douglas whose ideas were known as Social Credit and which were spreading like wildfire during the inter-war years between 1918 and 1945 and thereafter into the post-war period. Those who wish to learn more about Douglas and realistic economics are referred, e.g., to: www.socred.org

http://www.washingtonsblog.com/2015/07/economic-grace-of-social-credit-national-dividend-and-compensated-retail-prices-to-facilitate-consumer-goods-distribution-in-an-age-of-robotics.html

http://www.dailycensored.com/economic-grace-of-social-credit-national-dividend-with-compensated-retail-prices-for-consumer-goods-distribution-in-an-age-of-technology/

See also: Wikipedia – Social Credit

https://en.wikipedia.org/wiki/Social_credit

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